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Cette petite recherche a commencé par hasard. La lecture d’un ouvrage sur l’histoire de la Russie communiste a mené à la lecture de légendes sibériennes, dont celles concernant des chamans, des champignons et le solstice. Une seconde recherche, plusieurs mois plus tard, d’images pour illustrer un petit billet sur les anciennes décorations en verre coloré pour le sapin a abouti aux images de mignons champignons à suspendre…. de là nous sommes arrivés aux cartes de voeux et nous y avons croisé le même champignon….Cela commençait à faire beaucoup de champignons et la question s’est posée : mais que fait donc ce végétal toxique dans le contexte des fêtes de fin d’année ? Voilà pour la petite histoire.
Toutes les images ont été trouvées sur le web. le copyright appartient à leurs auteurs dont le nom n’était pas indiqué.
Le chamanisme sibérien est bien documenté grâce aux nombreux travaux d’ethnologues. Certains considèrent la Sibérie comme le pays d’origine du chamanisme. En raison des nombreuses ethnies sibériennes, les pratiques varient mais conservent un tronc commun. Le chamanisme n’est pas une religion mais une manière de vivre. Originellement, un chaman est une personne qui vit au contact de la nature et possède une grande connaissance des plantes. Il est un guérisseur et un intermédiaire, un lien entre le monde minéral, végétal, animal et les esprits. Pour entrer en contact avec les esprits, il utilise des plantes et des instruments de musique.
Les champignons sont très représentés sur les cartes de voeux. Ce sont ceux chapeautés de rouge à semis de points blancs (graphiquement une belle réussite de la nature) qui sont majoritaires. Leur présence sur les petits cartons est-elle uniquement esthétique ? Pourquoi ce choix ? D’autres éléments naturels agréables à l’oeil auraient pu être choisis…. Creusons un peu et…. spéculons (la spéculation étant une autre manière amusante de raconter une histoire en regroupant des faits)… On peut aussi parler d’ethnomycologie. Donc, amusons-nous un peu…
Le champignon représenté est le plus courant de l’espèce, l’Amanita muscaria, dite aussi amanite tue-mouche ou fausse oronge. C’est un champignon toxique, psychotrope, hallucinogène. Le diamètre du chapeau peut atteindre vingt centimètres de diamètre. Ce champignon serait apparu en Sibérie-Béringie au cours de l’ère tertiaire avant de se répandre à travers l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord.
Dans sa Sibérie de naissance, le champignon étaient (est ?) utilisé par les chamans pour entrer dans le royaume des esprits. Il en sera de même, plus tard, dans les autres régions et les autres civilisations quand le champignon s’y implantera. Une plante hallucinogène fini toujours par avoir ses entrées dans divers rituels.
La littérature révèle que l’amanite n’a pas été réservée au seul chaman sibérien. Elle était plus largement utilisée de façon récréative par la population. De nombreux récits décrivent l’usage des champignons lors de fêtes communautaires ou d’événements familiaux . Pourrait-on aussi voir dans cette consommation un moyen de trouver de la vitamine D pour combattre les maladies hivernales durant les mois sans soleil ? Les exemplaires comestibles de l’espèce sont une source importante de cette vitamine. Des sources ethnographiques parlent, entre autres thèmes, des ouvriers sibériens qui prenaient une petite quantité de champignons avant de commencer le travail physiquement difficile pour profiter de l’explosion d’énergie et de la légère euphorie produite à cette faible dose.
Même si les amanites eurent une valeur récréative et médicinale en Sibérie, le lien entre le champignon magique et les fêtes de fin d’année est-il possible ? Que peuvent nous dire les pratiques locales dans l’antique Sibérie sur les raisons pour lesquelles nous échangeons des cadeaux au moment du solstice, les déposons sous des sapins décorés de guirlandes ou dans des chaussettes suspendues devant la cheminée, de la présence du rouge et du blanc, sans oublier les histoires de rennes volants ?
Les traditions, les rituels, les légendes ont généralement pour point de départ une raison ou un événement réel très simple, banal, souvent même très anecdotique et qui aurait dû ou pu le rester… Au fil du temps, la raison, le détail originel, se dilue, se mélange à d’autres au point de rendre difficile de remonter jusqu’à sa source. Dans les sociétés pré-chrétiennes européennes qui utilisaient un calendrier lunaire, le solstice d’hiver marquait la fin de la vieille année et inaugurait une période crépusculaire qui n’était ni l’ancienne ni la nouvelle. Comment se rassurer, espérer le retour du soleil, d’un quotidien moins dur ? Le chaman sibérien faisait alors le tour des habitations pour distribuer des cadeaux : des amanites séchées; cela pour redonner de l’énergie et un peu d’euphorie à la population. Le chaman faisaient sécher les champignons enfilés sur des ficelles qu’il accrochait aux branches des arbres (notamment des pins) ou les suspendait dans des sacs de toile humides devant le feu (détails documentés). Ajoutons que les rennes sont amateurs de ces champignons qui les rendent eux-aussi euphoriques. Et pour finir, ce champignon aime pousser sous les sapins (symbiote). Ainsi, tout le monde « plane »…. le chaman, la population, les rennes… alors de là à voir voler un traîneau et les rennes, rien de plus naturel…
Ce chaman qui apportait santé, euphorie, énergie s’est-il transformé petit à petit en une légende en occultant une partie des éléments réels ? L’histoire s’éloignant de son lieu de naissance donnant naissance à un personnage apportant furtivement des cadeaux au moment du solstice ? Un mythe beaucoup plus ancien raconte qu’une déesse passait par le ‘trou à fumée’ et déposait des présents ; cette histoire était connue dans toute l’Europe du Nord, de la Russie à l’Angleterre à l’époque médiévale.
Mais comment entrer dans une yourte dont la porte est bloquée par plusieurs mètres de neige ? En passant par le toit et le « trou de fumée ». Le chaman grimpait sur le toit et glissait le long d’un poteau central (il y a deux poteaux de chaque côté de l’ouverture centrale du toit dans une yourte traditionnelle). Tout comme y entrait les habitants de la yourte car il n’y a aucun autre moyen d’y entrer durant l’hiver. Est-ce en raison du terrible climat hivernal de la Sibérie que le Père Noël est domicilié au Pôle Nord, adresse on ne peut plus glaciale ?
Le Père Noël avatar du chaman sibérien ? Pourquoi pas ? Tout est déjà en place : les couleurs, les sapins, les champignons ( à la fois boules, guirlandes et cadeaux) qui sèchent sur les branches ou dans des sacs suspendus comme des chaussettes devant la cheminée, les rennes, le traîneau, le toit et la cheminée comme porte d’entrée…
Fait intéressant, jusqu’à l’époque victorienne, en Angleterre, le symbole traditionnel des ramoneurs était un champignon amanite tue-mouche – et de nombreuses premières cartes de Noël et du Nouvel An représentent ces ramoneurs avec leur champignon. Comment en est-on arrivé à lier ramoneur et champignon ? Un rapport avec le chaman, ses champignons et sa façon originale de les distribuer ? Une histoire délayée ayant mis des siècles pour passer de la Sibérie ancienne à l’Angleterre du XIXe siècle ?
Des petits détails liés à des éléments qui furent réels à des périodes très lointaines perdurent partout dans nos contes, nos légendes et même dans notre quotidien. Il est souvent très difficile de remonter jusqu’à la véritable source et aussi de comprendre pourquoi un détail, une anecdote, un rituel survivra plus qu’un autre, se métamorphosant au fil du temps, mais conservant toutefois un indéniable fil, parfois ténu mais toujours solide, avec son origine. Nous en avons un exemple récent très clair : la vraie bûche en bon bois d’arbre devenu un gâteau…. et qui l’aurait imaginé il y a quelques siècles ? Tout est possible avec les traditions, car elles ne sont pas figées, elles évoluent très vite, conservant leur souche, se débarrassant de certains éléments devenus obsolètes et absorbant toutes les nouveautés, toutes les évolutions de la société. Chaque année se fait une petite « mise à jour » et petit à petit des détails très anciens qui échappent au ménage deviennent incompréhensibles, on ne sait plus pourquoi ils sont là, mais ils sont toujours là. Aux curieux ensuite de mener l’enquête. Un exemple : on ne décore plus sa maison pour les fêtes en 2023 comme on la décorait pour celles de 1960. Si le canevas de base est presque resté le même, la différence est importante. Mais comme nous avons des documents visuels par millions, il est facile de comprendre comment a progressé cette évolution et pourquoi.
L’iconographie de ces beaux champignons est un thème commun à Noël et au Nouvel An. D’innombrables décorations ont la forme du champignon magique. On peut toutefois se poser la question : pourquoi envoyer l’image d’un champignon toxique pour souhaiter une bonne année et une bonne santé ? Pourquoi en décorer sa maison ? Un motif choisi uniquement pour son esthétique ? Peu crédible, il existait bien d’autres jolis candidats. L’image du champignon rouge et blanc à, de plus, été utilisé bien antérieurement à l’adoption des mêmes couleurs pour le costume du Père Noël Alors quelle est la filiation ?
A la fin de la recherche, comme souvent, on se retrouve avec quelques réponses (nous n’avons pu les insérer toutes ici …l’histoire des chamans sibériens est documentée) et de nouvelles questions….
Parce qu’il est beau, on a donné de ce champignon méchant une image de champignon gentil, image que l’on retrouve dans la littérature enfantine en tant que résidence pour petits personnages comme les fées, les elfes, des gobelins, les gnomes,etc.
Les images ont été trouvées sur le web sans la plupart du temps le nom des auteurs. Le copyright est leur.
La Fête de Saint-Nicolas est célébrée dans certaines parties de l’Europe le 06 décembre. La veille au soir a lieu la « Krampusnacht », la Nuit du Krampus. Ce diable poilu, compagnon de Nicolas, se montre dans les rues et visite les maisons. Le Krampuslauf était autrefois une manifestation de jeunes hommes déguisés qui semaient le désordre (et une certaine terreur) durant cette fameuse nuit. Il était d’usage d’offrir du « schnaps Krampus », une eau de vie fort titrée. Ces Krampus sont parfois accompagnés par des « perchten », sauvages esprits, et parfois par des femmes. (Mais les « perchten » sont plus souvent associés à la période entre le solstice d’hiver et le 06 janvier.) Désormais, sans éviter tous les débordements, la Nuit du Krampus est devenue un peu moins échevelée et se résume souvent à un défilé de personnes costumées, le moment est devenu plus convivial et familial.
Chaque année, le 06 décembre, alors que le gentil Nicolas, vêtu comme un évêque de rite oriental, récompense les enfants sages avec des bonbons et des cadeaux, le Krampus, son compagnon diabolique, va punir ceux qui ont été vilains… qui se sont mal comportés d’une manière ou d’une autre. Si on en croit l’iconographie, les punitions sont assez violentes. Krampus capture les enfants, les frappe et les emporte selon les régions : dans son antre, dans la Forêt Noire, dans les Enfers…pour ensuite les noyer, les cuire, les manger, les torturer… (liste non exhaustive). Il peux aussi, pour les plus chanceux, leur distribuer un morceau de charbon ou un ruten.
Le nom Krampus est dérivé de l’allemand « krampen » qui signifie « griffe ». Il serait le fils de Hel dans la mythologie nordique. La légende du Krampus fait partie de traditions séculaires en Allemagne où les traditions liées à Noël commencent début décembre. On trouve le Krampus en Autriche, en Bavière, en Croatie, en république Tchèque, en Hongrie, en Slovénie, dans le Nord de l’Italie… L’origine du Krampus n’est pas claire, il occupe un grand territoire géographique ce qui génère des variations concernant son origine, son identité et ses actes. Il est le résultat d’un mélange de figures mythologiques païennes et religieuses. Mais ses origines pré-chrétiennes sont indéniables. Le Krampus est sans aucun doute lié à toutes les anciennes festivités autour du solstice d’hiver. Toutes les fêtes annuelles actuelles, dont Noël, découlent des très anciens rites liés au passage des saisons.
Figure antropomorphe, parfois décrit comme mi-chèvre mi-démon, le Krampus est couvert de poils noirs ou bruns, ses pieds sont des sabots fendus, il porte des cornes et tire une longue langue rouge. C’est bien une image assez traditionnelle d’un diable qui est représentée. Un diable de Noël. Parfois ses pieds sont griffus, parfois (rare) une jambe (patte ?) montre un sabot et l’autre jambe un pied humain. Par son aspect, il se rapproche aussi des créatures de la mythologie tels les satyres et les faunes. Il tient des chaînes – qui parfois comportent des clochettes de différentes tailles. Il porte aussi les « ruten », des fagots de branches de bouleau dont il frappe les enfants. Les « ruten » avait une signification dans les rites d’initiation pré-chrétiens. Dans certaines représentations, les branches de bouleau sont remplacées par un fouet. Certaines images montre le Krampus portant un grand sac ou une hotte (ou un baquet) sur son dos. Le Krampus est généralement nu mais peut parfois porter quelques éléments de vêtements, plus rarement un vêtement qui le recouvre entièrement. Le Krampus déploie quelquefois des ailes rouges ou possède un corps rouge, ce qui le rapproche de la représentation du diable en tant qu’ange déchu. La représentation d’une « femme Krampus » reste marginale dans les CPA.
L’échange de cartes de voeux représentant le Krampus date des années 1800. On y lit souvent la phrase « Grub von Krampus » (Salutations du Krampus). On y trouve aussi bouts rimés ou poèmes humoristiques. Le Krampus y est montré menaçant et malmenant de préférences des enfants, voire des bébés. Les scènes sont terrifiantes et même souvent dérangeantes à nos regards d’aujourd’hui. On n’échappe pas à tous les genres de cartes, dont celles qui se veulent humoristiques et sont d’un mauvais goût parfait. Les cartes photos sont fidèles au genre.
Certaines cartes ont des connotations sexuelles plus ou moins larvées, surtout quand le Krampus s’y retrouve en compagnie d’une femme, mais pas seulement dans ce cas…Il suffit de bien analyser les images pour remarquer qu’elles sont loin d’être innocentes ; elles frôlent parfois des interdits absolus. Le Krampus semble aussi s’en prendre, pour changer, à des couples – que l’on imagine « illégitimes ». Il est parfois représenté comme un marionnettiste (obligeant les humains à mal se conduire ?) ou comme un tentateur. Dans la majeure partie de ces cartes, il y a une forme de sadisme et la sexualité latente y est assez glauque, ce que l’on peut retrouver dans les littératures de certaines contrées dans lesquelles sévit le Krampus. Ce n’est pas pour rien que le fantastique sous ses aspects terrifiants est né dans ces contrées.
Les créations graphiques récentes montrent que le Krampus a évolué physiquement et est encore plus effrayant qu’autrefois et plus désinhibé. Il a aussi parfois puisé dans la garde-robe des super-héros, des héros de fantasy ou des costumes vikings et médiévaux fantasmés. Réservées à un public adultes, les scènes à connotation sexuelle sont plus explicites, mais évitent, cette fois, d’y mêler des enfants. On peut désormais trouver le Krampus – infidèle à Saint Nicolas – en compagnie du Père Noël. Le krampus déguisé en Père Noël a aussi la faveur des graphistes de notre époque.. Il faut dire que le vilain monstre en tenue rouge montre toute l’ambivalence des personnages mythologiques et des héros. Le Père Noël n’est-il pas lui même une sorte de « monstre » pacifique ? L’histoire continue et se renouvelle.
Le Krampus s’est donc imposé dans la bande dessinée, les dessins animés, au cinéma et dans les jeux de rôles et videos. On peut acheter des figurines, des jouets, des vêtements et un large choix de bijoux à son effigie.
Le Krampus, dans la foulée de sa métamorphose graphique, a donné des idées aux amateurs de déguisements qui portent désormais des costumes très élaborés – avec tous les accessoires – lors de la Nuit du Krampus. Le spectacle est au rendez-vous.
Le personnage a de belles années devant lui, les vilains plaisent toujours et sans vilains pas de bonnes histoires.
Nous ne pouvons donner ici que quelques informations de base sur le personnage dont l’histoire tiendrait en plusieurs volumes. Si ce vilain vous séduit, il n’est pas très difficile d’aller plus loin dans l’étude en fouillant les grandes bibliothèques accessibles sur le web.
Voici quelques images anciennes et récentes de Krampus
Voici venu le solstice d’hiver. L’une des fêtes à l’origine de nombreuses autres, religieuses ou non. Les racines de la plupart (pour ne pas dire de la majorité) de nos fêtes les plus anciennes prennent toutes racines dans les festivités liées au cycle des saisons et cela est vrai à toutes les époques, dans toutes les cultures, toutes les religions, sous tous les régimes et pour toutes les fêtes populaires en relation avec la nature. Et ces festivités anciennes sont toujours là, elles sont toujours restées en coulisses, combattues mais pas vaincues, parce qu’issu de l’observation, du vécu, de l’essentiel. Et elles reprennent de la vigueur. On le remarque, depuis quelques décennies, notamment à travers l’évolution des décorations lors de toutes les fêtes qui ponctuent la fin de l’année.
II est aussi notable que dans le domaine artistique, les fêtes anciennes sont des muses très actives qui engendrent des oeuvres de qualité aux multiples facettes
Le solstice, c’est le retour de la lumière avec les jours qui rallongent d’un saut de puce, espoir dans le retour des « beaux jours », de l’abondance, de la chaleur… car mère nature ne renonce jamais, elle résiste toujours à l’obscurité et à la peur du lendemain…parce qu’il y aura toujours un printemps…
nous vous souhaitons, à tous, la meilleure année possible
et la réalisation de vos VOEUX …
POUR PETITS OBJETS DE COMPAGNIE NOTRE VOEU PRINCIPAL EST DE POUVOIR RÉ-OUVRIR LA LITTLE FREE LIBRARY,
POUR PETITS OBJETS DE COMPAGNIE, NOTRE PRINCIPAL VOEU EST
DE POUVOIR RÉ-OUVRIR LA LITTLE FREE LIBRARY,
DE RETROUVER NOS HABITUÉS
ET D’ACCUEILLIR DE NOUVEAUX LECTEURS….
Ce petit article va clore la série que nous avons commencée avec celui consacré au thème de YULE, le Solstice d’Hiver. Le mélange des traditions, des rituels qui commence à Yule et se poursuit à Noël trouve sa scène finale au Nouvel An
On va retrouver, pour la nouvelle année, deux personnages : un vieil homme dans le rôle du Père du Temps (Father Time) et un jeune enfant dans le rôle du Nouvel An. Le Père du Temps porte les attributs de la Mort, le sablier et la faux. Il est marié à la Mère Terre. Il représente le passage du temps. Il faudrait là aussi aller voir du côté de l’Antiquité, chez les Grecs et Chronos, chez les Romains et Saturne. Sa représentation dans les arts se retrouve dans bien des cultures. Un amalgame s’est produit dans l’iconographie saisonnière entre le Père du Temps et le Vieil An.
L’enfant, le Bébé Nouvel An (Baby New Year), représente à la fois une naissance (le Nouvel An) et une renaissance(le cycle des saisons). L’année n’est jamais représentée que par ces deux âges : le bébé (ou un très jeune enfant) et le vieil homme.
On trouve parfois le Père du Temps accompagné d’une jeune fille ou femme. Nous ne trouvons pas d’explication pertinente. Est-ce une représentation de Mère Terre ? Peut-être s’agit-il simplement d’une recherche graphique ou de dessinateurs décidés à innover pour une raison quelconque.
La littérature et les archives concernant les fêtes et les traditions sont riches et il est possible de trouver des ouvrages pointus et des thèses sur ces sujets. Les différentes archives (municipales, départementales, régionales, notariales, religieuses, hospitalières, celles des présidiaux, des anciennes corporations, les archives privées et bien d’autres sont une mine sur les traditions et leur grande plasticité. Il faut se méfier des ouvrages qui ne se basent pas sur des recherches satisfaisantes. Il y a encore trop d’ouvrages en circulation qui sont le fait d’amateurs peu éclairés qui continuent à propager de vieilles erreurs.
Les traditions – et c’est un paradoxe – n’ont jamais une très longue existence, elles sont loin d’être statiques, définitives et persister dans un état donné, figé, fixé. Le point de départ, l’idée de départ ou l’événement originel reste généralement reconnaissable au fil des siècles malgré l’empilement des manipulations. Les dates (ou périodes), elles, restent pratiquement les mêmes car on ne peut modifier le cycle des saisons. Mais les rituels se déforment très rapidement. Le mythe d’une immémoriale ancienneté des festivités annuelles fit longtemps croire que les rites, les coutumes, les fêtes religieuses, les fêtes saisonnières agraires étaient vécus de la même manière qu’à des périodes très antérieures, que rien n’avait changé depuis le début. La faute en est aux folkloristes qui inventorièrent sur le terrain au XIXee siècle, cela mêlé à une vision naïve d’un passé idéalisé. En réalité, la majeure partie des éléments de cette culture populaire (grandement campagnarde) qu’ils collectèrent ne datait que de l’époque de Louis XV et de Louis XVI et avait déjà bien évoluée.
Les curieux qui fouillent sérieusement dans les Archives vont de surprises en surprises, obligés de reconnaître qu’entre ce que l’on raconte au café du Commerce ou au coin du feu et la réalité, la marge est large. A côté de la façon dévergondée (et le mot est faible), débridée, violente souvent dont nos ancêtres ont vécus les fêtes annuelles (même religieuses), comportant de plus des paramètres politiques et financiers non négligeables, les festivités actuelles sont bien sages pour ne pas dire bien insipides. Nous n’avons que deux modestes réveillons (et deux messes pour les Chrétiens, celle de Minuit et du Jour de Noël) alors que nos lointains ancêtres, privés de travail aux champs durant l’hiver, se défoulaient durant plusieurs jours. Quelquefois les festivités disparaissaient durant un temps, en raison d’une guerre, d’une famine, d’une sévère épidémie, un changement d’idéologie (comme lors de l’émergence du protestantisme qui – dans les villes et régions conquises – fit le ménage dans les coutumes qui allaient – il est vrai – parfois vraiment loin dans l’indécence.) Des moments de puritanisme croisent ainsi des moments de débauche (et là encore le mot n’est pas trop fort.) Des milliers de documents, décrets, jugements, procédures, lois, écrits de témoins, etc. nous peignent un tableau épique des fêtes d’autrefois qui n’ont rien d’un chromo ou d’une mignonne carte postale. Les autres fêtes , rurales ou citadines, religieuses ou non, de l’année étaient aussi prétextes à des débordements que nous serions bien en peine d’imiter aujourd’hui..
COMMENT PEUT NAITRE UNE TRADITION ?
Un événement, une observation de la nature, le développement d’une idéologie, etc. peut être un point de départ. Peu importe le prétexte.
Prenons l’exemple d’une tradition récente chez nos voisins britanniques, une tradition née d’un événement politique : la Guy Fawkes Night, la Nuit de Guy Fawkes. l’anniversaire de la Conspiration des Poudres ((ou encore : Bonfire Night, Plot Night,..). Le 05 novembre 1605, onze conspirateurs catholiques anglais menés par Guy Fawkes et Robert Catesby tentèrent de faire sauter, à l’aide de trente-si x barils de poudre, le bâtiment du Parlement, à Londres, alors que le roi James 1er y était présent. Le complot échoua, les conspirateurs arrêtés furent exécutés. Depuis, le 5 novembre, on commémore cette nuit. On confectionne des mannequins de paille à l’effigie de Guy Fawkes (the guy), ils seront brûlés sur les feux de joie. Les enfants portant un masque de Guy Fawkes, ou promenant un mannequin, mendient » A penny for the guy ». Avec le temps, des tirs de feux d’artifice ont été ajoutés. On chante aussi des chansons, des comptines populaires bien que celles chantées actuellement soient moins violentes que celles d’autrefois (vous les trouverez facilement sur le web.) Comme toutes les traditions, celle-ci connait des évolutions. Ainsi, des objets symbolisant le malheur sont parfois ajoutés au bûcher. Sans compter des variantes locales.
Le masque de Guy Fawkes est connu de tous car il est celui utilisé par les Anonymous, un groupe actif de cybermilitants. Guy Fawkes en personne, son nom ou son masque sont présents dans la littérature, au cinéma, dans des jeux.
Petits Objets de Compagnie aime le papier imprimé, tous les papiers imprimés et les incontournables cartes de voeux qui racontent tant de choses sur une si petite surface…
Les cartes anciennes nous proposent le Vieil An/Père du temps et le jeune Nouvel An, sur d’autres l’enfant est seul en scène sur des cartes qui se veulent légères, humoristiques.
Mais laissons les images conter tout cela….
Nous commençons par la rencontre du Vieil An et du Nouvel An…
Le petit enfant sans le vieil homme
Tous les ans revient la même question concernant la couleur du costume du Père Noël.
On cite souvent l’histoire de la publicité Coca-Cola pour expliquer la couleur rouge. Mais ce n’est pas si simple. Cette publicité à – sans doute – fixé UN style costume très épuré, une bonne image publicitaire jouant avec le rouge (couleur que l’oeil humain détecte le plus rapidement) : veste rouge courte ceinturée, pantalon rouge, bottes sombres, bonnet rouge, fourrure blanche, vieil homme dodu avec une longue barbe fournie…. On trouve cependant la couleur rouge, la veste courte ceinturée et le pantalon dans les bottes (pantalon pas toujours de la même couleur que la veste), le bonnet, la fourrure (pas toujours blanche) et la barbe bien avant la publicité Coca-Cola, même si cet habit n’était pas majoritaire dans les représentations anciennes du personnage…
Une riche iconographie (notamment de la période victorienne) nous présente un vieux monsieur barbu, pas du tout enrobé, vêtu de couleurs diverses. Ces images sont intéressantes à décrypter car s’y mélangent toutes les légendes, tous les mythes, les symboles et les faits réels anciens ou contemporains concernant cette fin de décembre : Saint Nicolas, le Bonhomme Hiver/le Vieil An, le roi Houx et sa couronne, Wotan/Odin, le sapin et ses bougies allumées (le retour de la lumière, Solstice), les cadeaux, les enfants (le renouveau de la vie), etc. Concernant l’actualité, les jouets permettent de voir quels étaient ceux qui étaient alors à la mode.
Ces petites images racontent des histoires qui finissent par n’en faire qu’une, une histoire qui débuta dans un « il était une fois » lointain, un jour qu’en attendant le retour de jours plus longs quelques hommes s’en racontèrent le premier chapitre…Une histoire sans fin.
Pour des emballages de cadeaux différents, originaux, personnalisés, tous les papiers dont bons, les pages des vieux livres et tous ces papiers qui sont partout autour de nous… Idéal aussi pour créer des étiquettes…..
Et pour éviter les TONNES de papier qui se retrouvent dans le monde entier le 25 Décembre….
Quelques images…
Rockwell a décrit ce modus operandi comme «une forme de basse tricherie, une béquille déshonorante pour dessinateurs paresseux, une trahison des principes artistiques», traitant son projecteur opaque comme «une machine perverse, inartistique, créant des habitudes, paresseuse et vicieuse… J’en utilise un souvent et j’en ai honte. Je le cache chaque fois que j’entends des gens venir. »
Suite des décorations en papier pour les fêtes de fin d’année….
Pages de vieux livres, cartes routières, cartes de géographie, bandes dessinées, papiers peints, partitions de musique, emballages, prospectus….tout est bon dans le papier….Plier, découper, coller, nouer, froisser, coudre…, le papier d’adapte à toutes les manipulations.
Notre LITTLE FREE LIBRARY, la bibliothèque d’échange de livres, entre dans sa sixième année. Si le lieu est petit, le choix est grand. Nous vous proposons plus de 9000 ouvrages sélectionnés pour vous offrir le meilleur de ce qui passe notre porte et cela dans tous les genres de littérature.
Merci à nos fidèles visiteurs du samedi qui permettent à notre système de s’enrichir et d’affiner le tri.
Merci aussi pour les débats sérieux et les bons moments moins sérieux passés avec monsieur Dragonneau, madame Bescherelle, Alice, Margaux, madame Potier, Jérôme et Stéphanie, Olivier Ciné, monsieur Stone… la liste est trop longue pour tous vous citer…
Chez Petits Objets de Compagnie, nous aimons nous pencher sur les détails de la chose imprimée. Les cartes postales en général sont des supports idéaux pour s’adonner à l’observation. Elles sont des mines de renseignements sur l’époque qui les a vues naître. La carte postale révèle sans fard les goûts, les modes, les événements et les idées du moment … et cela que la carte soit une photo ou un dessin. Même des cartes aussi innocentes que celles représentant un salon au temps des fêtes de fin d’année…ne sont pas forcément si innocentes qu’un simple coup d’oeil pourrait le laisser penser.
Pour les cartes illustrées, l’espace limité fait que chaque détail compte car il a été mûrement choisi par le dessinateur. La lecture de ces détails est instructive et amusante.
Cette année, nous nous sommes posés quelques questions (de celles dont nous avons le secret) sur la place de la cheminée sur les cartes de voeux: comment la cheminée, construction qui tient une grande place dans le coeur de la plupart d’entre nous, est-elle représentée sur ces cartes ? Autant de cartes, autant de cheminées et qui racontent peut-être une autre histoire que celle que l’on aurait cru trouver.
Nous avons observé quelques centaines d’images et la sélection mise ici en ligne présente la majorité des tendances observées. Nous avons réduit le champ d’investigation aux cartes anciennes et aux modernes (jusque dans les années50/60).
Petite visite des salons décorés pour les fêtes…
Trois sortes de décors émergent : le salon d’une demeure que l’on imagine aristocratique, le salon bourgeois et petit bourgeois et un intérieur rustique.
Sur la majorité des cartes, la pièce est vide. Il n’y a personne parce que cette pièce pourrait être votre salon, EST votre salon qui n’attend plus que vous pour que votre rêve d’être confortablement installé au coin du feu se réalise. Nous sommes devant l’image du sweet home fantasmé, du refuge calme, sécurisant. Cette image est en haut de l’échelle sur l’échelle des vues réconfortantes.
Dans ce rêve dessiné, les accessoires de cheminée sont représentés de façon réaliste: chenets, panier à bûches, serviteur complet ou les ustensiles simplement posés contre le manteau. On remarque quelques chaudrons ou autre récipients suspendus au-dessus du feu.
Généralement sont disposés un ou deux fauteuils d’un style quelconque (avec souvent des fauteuils du genre Queen Ann), une chaise rustique ou un rocking-chair (ces derniers notamment sur les cartes américaines), parfois un canapé. MAIS la plupart du temps, il n’y a qu’un SEUL siège comme si l’art de se poser au coin du feu était lié à un état d’appréciable solitude.
Tous les éléments qui suggèrent les fêtes sont en place : sapin, branchages, cadeaux, chaussettes de Noël, pointsettias, etc. disposés selon les choix de l’illustrateur.
Si l’on aperçoit l’extérieur, il neige ou il a neigé.
S’il y a un être vivant dans la pièce, c’est le plus souvent un chien ou un chat (ou les deux); loin derrière arrivent un couple, un ou des enfants, le Père Noël ou un groupe de personnes (selon que la carte soit conçue pour Noël ou le Premier de l’An).
La situation idéale qui émerge de tous ces éléments pourrait être la suivante ! Dehors, il neige. Vous êtes seul, confortablement installé au coin du feu dans une pièce décorée pour les fêtes. Tout est tranquille et peut-être qu’un chien ou un chat viendra vous rejoindre. Beaucoup de cadeaux attendent que vous les ouvriez. Durant cette soirée, le plus probable est que vous vous contenterez d’observer les flammes ou lirez un livre ou un journal.
Il est temps de penser aux décorations d’hiver et à celles des fêtes de fin d’année. Décorations réalisées, comme toujours, à partir de pages de vieux livres ; guirlandes, sapins, boules, étiquettes, étoiles, couronnes, flocons et bien d’autres idées à découvrir ci-dessous et quelques milliers, sinon plus, de didacticiels – « tutorial », en anglais, abrégé en « tuto » ou « tutos », à dénicher sur le web.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE vous souhaite un JOYEUX NOEL...
Le tatouage saisonnier, cela existe bel et bien.
Noël et son imagerie (père Noël, sapin, boules et guirlandes) y trouve sa place, tout comme l’Hiver avec ses motifs traditionnels : flocon, bonhomme de neige, petit oiseau sur sa branche, paysage enneigé, etc.
Du mignon tatouage à l’image passée à la moulinette de la dérision, du gothique ou du gore, la palette est large…
Ci-dessus, inspiré de GOT.
Les guirlandes et les couronnes ne sont pas réservées à la décoration des fêtes de fin d’année. Elles ont leur place toute l’année dans nos intérieurs (ainsi que lors d’événements privés). Selon la saison, on ajoutera temporairement à la décoration de base (Hiver, Printemps, Eté, Automne) des éléments ou des motifs en relation avec certaines fêtes et repères annuels typés.
Les objets en papier sont relativement faciles à réaliser. Il faut seulement que le travail soit extrêmement soigné, les formes et les pliages nets pour les pièces dont la réussite repose essentiellement sur la qualité du découpage ou du pliage. Même le papier simplement froissé demande que l’élément ainsi obtenu soit harmonieux. L’objet en papier ne supporte pas un travail médiocre. Certaines réalisations techniquement simples à faire sont gourmandes en temps. Il ne faut pas s’y prendre la veille.
Le papier est un matériau qui devient rapidement lourd dès qu’il se multiplie. Tous ceux qui ont manipulé des cartons de livres le savent. Par exemple, si vous réaliser une guirlande en utilisant toutes les pages d’un ou deux gros dictionnaires, ou celles d’anciennes encyclopédies bien épaisses, la guirlande pèsera autant que le(s) livre(s) d’origine (moins les couvertures). Il faudra donc utiliser un fil de fer ou une ficelle solide pour pouvoir suspendre votre guirlande à des crochets bien ancrés.
Voici en images quelques réalisations :
Le modèle ci-dessous est particulièrement adapté pour une haute et large cheminée ancienne, par exemple, mais aussi une rambarde de mezzanine ou une rampe d’escalier assez large. Des endroits qui demande des guirlandes touffues ou vraiment hors normes. Ce modèle est idéal pour des décorations d’envergure. Utiliser de préférence de très gros dictionnaires; plier chaque feuille en deux ou en quatre et enfiler sur un fil de fer. On peut aussi simplement froisser chaque feuille avant de les enfiler. Ne pas chercher à faire quelque chose de régulier. Cette guirlande sera lourde, il faudra bien l’arrimer. Si elle est bien conçue avec un belle ampleur de papier tout le long, elle sera très élégante. Avec la même technique on peut réaliser une ou plusieurs couronnes coordonnées(il suffit de former un cercle avec la guirlande et de nouer les deux bouts de fil de fer; le noeud obtenu fera aussi office d’attache pour suspendre l’objet). Bien rangée, cette guirlande et sa ou ses couronnes servira plusieurs années. Il est préférable de ne pas utiliser des pages trop blanches et du papier glacé, un papier un peu jauni et mat donnera un aspect plus doux, plus shabby.
Cette guirlande est facile réaliser mais pour obtenir plusieurs mètres, cela prendra du temps. Il faut s’organiser :
1) Détacher toutes les pages des dictionnaires (ou des encyclopédies), il en faudra plusieurs centaines. Ne pas les couper avec des ciseaux, mais proprement à la main.
2) Les plier toutes d’avance.
3) Enfiler sans chercher à viser obligatoirement le centre du papier, c’est le décalage d’une feuille à l’autre, l’irrégularité qui créera naturellement une harmonie.
Les très très beaux papiers pour emballer les cadeaux ne sont pas si facile à trouver (alors que les plus laids sont partout)… Voici un moyen de personnaliser vos présents avec ce que vous avez déjà à portée de la main : les pages des vieux livres, les journaux, les magazines, les bandes dessinées, les cartes routières, les partitions, etc., car tout est bon dans le papier imprimé… Une grande variété de textures, de couleurs, d’impressions, l’ancienneté du papier (ou pas) sont là pour chatouiller votre goût et votre imagination.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE et sa LITTLE FREE LIBRARY
VOUS SOUHAITENT UN JOYEUX NOËL
Petits choix de musiques et chants de circonstance.
Le point commun entre ces musiques, ces chansons est que quel que soit leur ancienneté, leur origine, leur destination première, elles ont toutes été adoptées par le public et par des musiciens amateurs ou professionnels,. Elles sont jouées dans tous les styles, elles se prêtent à toutes les expériences musicales, leur intérêt ne faibli pas. A cela nous reconnaissons qu’une musique, avec ou sans paroles, est devenu réellement populaire.
CAROL OF THE BELLS
Ce chant de Noël fait partie des incontournables. Pas un seul film se déroulant en période de Noël sans que quelques unes de ses notes ne se glissent dans le scénario. Carol of the Bells a été joué dans tous les styles, chanté de toutes les manières. Nous avons l’impression qu’il est chanté depuis des siècles et pourtant il n’a été composé, par Mykola Leontovych , qu’en 1904. A l’origine, il s’agit d’ un chant qui célèbre l’arrivée de la nouvelle année et non Noël. C’est la version en anglais (très différente dans son contenu de la version ukrainienne) qui en a fait un chant de Noël et l’a fait s’implanter dans notre patrimoine. Vous trouverez facilement d’autres versions sur le Web;
Tout d’abord cette addictive interprétation au piano parDavid Hicken : http://www.youtube.com/watch?v=V1Tr1qCHwq4
Cette seconde version chantée par le groupe Marillion ( et pour le plaisir d’entendre – un peu – Steve Hogarth) : http://www.youtube.com/watch?v=3x_qMcIRbdU
Une version plus classique avec les paroles : http://www.youtube.com/watch?v=3x_qMcIRbdU
ou alors ceci : http://www.youtube.com/watch?v=WSUFzC6_fp8
GOD REST YE MERRY, GENTLEMEN
Un autre très grand classique. Dans les versions instrumentales Carol of the Bells et God rest ye merry, Gentlemen sont parfois mêlés.
Ici une version choeur très traditionnelle : http://www.youtube.com/watch?v=FlfHyb397VY
Une version folk irlandais : http://www.youtube.com/watch?v=BfuuBKtQ_O0
Jazzy ? C’est là : http://www.youtube.com/watch?v=D3JMcW1D69g
Orgue à quatre claviers : http://www.youtube.com/watch?v=D5HT70kiduM
Violon : http://www.youtube.com/watch?v=jjCElGAyjJ0
WALKING IN THE AIR
La chanson du film d’animation THE SNOWMAN (1982) a fait son nid dans les mémoires : http://www.youtube.com/watch?v=xb-pX7sIjFY
Vous pouvez voir cet adorable petit film ici : http://www.youtube.com/watch?v=ZE9KpobX9J8
La féérique version de WALKING INT THE AIR par le groupe NIGHTWISH : http://www.dailymotion.com/video/x2dpd7_nightwish-walking-in-the-air_music
CHRISTMAS IS ALL AROUND
2003, le film LOVE ACTUALLY sort pour les fêtes. Hugh Grant fait encore très très jeune, l’excellent Alan Rickman (pas vraiment très célèbre voici peu hors de la scène anglaise) vient de conquérir un fan club planétaire dans le rôle de S.Snape et Martin Freeman n’est pas encore dans la peau d’un Hobbit ni dans celle de Watson.
La chanson Love is all around (chanté par Wet Wet Wet) du film Quatre mariages et un enterrement y est reprise, « Love » a juste été remplacé par « Christmas ». La première version a fait un carton et perdure dans le coeur des cinéphiles, la seconde portée par une scène tournée comme un clip ringard et par un Bill Nighy déchaîné va suivre le même chemin :
D’autres chanteurs s’y sont mis depuis soit sérieusement, soit en pastichant de façon tout aussi ringarde ce qui était déjà un pastiche.
Le papier des livres est devenu depuis quelques années une matière première de choix. Découpées, pliées, collées, teintées, les pages se prêtent à toutes les manipulations et métamorphoses.
Les différentes techniques permettent, pour les fêtes saisonnières, ici celle d’Hiver, d’explorer et revisiter les thèmes traditionnels : sapin, flocon de neige, étoile, guirlande, boule, etc. Une façon de vraiment personnaliser sa décoration pour un prix dérsoire.
Il existe tellement de tutoriaux sur le web que tout le monde peut y trouver des modèles et l’inspiration pour réaliser des objets à poser ou suspendre. En accolant « tuto », « tutoriel » ou « tutorial » aux mots : book page, Christmas, Noël, ornament, ornement, guirlande, garland, étoile, star, flocon de neige, swowflake, etc. tout un univers de papier vous ouvre ses portes.
Le reste, ensuite, est une question de patience… Mais préparer la fête est déjà une fête, n’est-ce pas ?
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