Et sa LITTLE FREE LIBRARY, un système d'échange, de récolte et de redistribution gratuite de livres. Ne jetez pas vos livres, confiez-les nous, nous leur trouverons une nouvelle famille…Et aussi : CD musique, DVD film, cartes postales anciennes ou pas, vieux papiers…
Voici de retour annuel de cette ancienne fête européenne (celte, pour préciser) et son cortège de personnages et d’objets réels ou imaginaires. C’est la seule fête très ancienne – avec les fêtes de fin d’année – dont la décoration évolue et d’enrichit d’année en année
Les faux livres de magie sont devenus un élément incontournable de la décoration d’Halloween depuis un peu plus de vingt ans. L’idéal est de les fabriquer soi-même avec les moyens du bord et d’associer le plaisir de la création à celui d’obtenir un objet unique à peu de frais.
La réalisation est simple : un vieux livre, du fil (ficelle, laine, fil de fer…), des brindilles, des feuilles mortes, des morceaux de bois, du papier mâché et de la pâte à modeler (pour des formes en reliefs), des tissus de différentes textures, des papiers de différents types, des petits objets pouvant être collés sur la couverture (les petits jouets en plastiques et autres objets miniatures, des petits bijoux de fantaisie, des clefs, des rouages de montre…), de la colle, des ciseaux, de la peinture, du vernis… La plupart des choses dont vous aurez besoin sont généralement déjà à portée de votre main, chez vous et dans votre jardin, dans la nature. Ne pas hésiter à détourner l’objet de sa fonction. Si tous les objets utilisés sont des objets de récupération ou en passe de finir dans la poubelle, c’est encore mieux. Le reste est une histoire d’imagination. A vous également de trouver votre technique.
Il est également facile de trouver des tutoriaux sur le web ; tapez dans un moteur « diy craft spell book » – (les tutoriaux étant le plus souvent déclinés en images, le langage des sites importe peu.) Vous pouvez aussi télécharger gratuitement des images sur le thème ainsi que des polices (choisir de préférence le moteur de recherche Bing.)
Ces livres personnalisés sont une décoration qui va permettre de sauver quelques vieux livres et qui vous servira pendant plusieurs années.
La majeure partie des créations ci-dessous l’ont été par des amateurs.
Les images ci-dessous proviennent du web et ont été trouvées dans nom d’auteur. Le copyright appartient à tous ces talentueux créateurs.
La réalisation la plus simple : des livres, du papier Kraft et un style feutre
Commentaires fermés sur LES FAUX LIVRES DE MAGIE : décoration pour Halloween…
La Nuit du Porcher approche. Il est temps de se préparer psychologiquement pour LA grande fête du monde Pratchettien !
Cela commence par la lecture du « Père Porcher » (Hogfather en VO), le vingtième tome des Annales Disque-Monde ( Discworld en VO), saga follement magique créée par Sir Terry Pratchett.
Un livre à relire chaque année en Décembre…..et les autres mois aussi, si affinités…
L’histoire est simple : C’est la Merveilleuse Nuit du Porcher et le Père Porcher a disparu…. Il va falloir lui trouver impérativement un remplaçant à la hauteur de la tradition… et cela ne va pas être simple, croyez-moi…! Mais attention, ceci reste un conte, avec tout ce que cela comporte comme vérités…
On complétera la lecture par le film (qu’il est préférable de regarder en VO). Un avant-goût ici en VO sous-titrée : https://www.youtube.com/watch?v=aIILp0jiXGs
Le livre et le film sont devenus cultes. On ne compte plus les produits dérivés, les artistes inspirés par l’histoire et ses personnages, les amateurs costumés en Mort ou Susan (entre autres) lors des cosplays ou des conventions dédiées à l’univers pratchettiens.
Les sites de fans sont multiples, le site officiel du DISWORLD est ici :http://discworld.com/
Ci-dessous, Sir Terry Pratchett fait une courte apparition dans le film.
Good Omens, en français Les Bons Présages. Une adaptation attendue par tous les amateurs du récit écrit par Sir Terry et de Neil Gaiman et paru en 1990.
Sir Terry nous ayant quitté, c’est Neil Gaiman qui a écrit cette adaptation, une promesse faite à Terry. Un premier projet de film n’a pas abouti (et nous nous en réjouissons car la distribution prévue n’avait rien d’attirant), et c’est une mini-série de six épisodes, fidèle au livre, qui nous est offerte.
Dans les rôles principaux, nous trouvons David Tennant et Michael Sheen accompagnés de Steve Pemberton, Mark Gatiss, Sir Derek Jacobi, Reece Shearsmith (dans le rôle de Shakespeare ! ), Jon Hamm (Gabriel), Frances McDormand, Benedict Cumberbatch (Satan) et plusieurs autres excellents acteurs et actrices britanniques. Une distribution royale ! Les compères de The Ligue of Gentlemen ne peuvent pas décevoir (Pemberton-Gatiss-Shearsmith).
Shearsmith est Shakespeare. On reconnait le théâtre The Globe à Londres. Un excellent acteur peu connu des Français sauf si vous connaissez , entre autres, THE LIGUE OF GENTLEMEN, INSIDE NUMBER 9 et PSYCHOVILLE…
Jon Hamm est Gabriel
L’histoire : on résume difficilement une histoire quand Pratchett et/ou Gaiman sont à la manoeuvre car cela semble simple jusqu’à ce que l’on se rende compte que c’est complexe et bien plus…. Un ange charitable et un ange démoniaque, l’Apocalypse qui approche, l’Antéchrist que plusieurs personnes recherchent, les quatres Cavaliers de l’Apocalypses devenus des motards, des prophéties et une sorcière… Nos anges ennemis qui vivent depuis si longtemps parmi les hommes, y menant une vie confortable, ne voient pas d’un bon oeil la Fin des Temps qui s’annonce et vont devoir s’associer pour éviter la catastrophe ultime. Vous direz : « Encore deux ennemis obligés de collaborer, c’est du déjà vu. ! … ». Sauf qu’ici les auteurs sont Pratchett et Gaiman, ce qui fait une grande différence.
On doit environ les deux tiers de l’ouvrage à Terry Pratchett, dixit Sir Terry himself qui ajoute : » Vers la fin, de grosses portions étaient écrites par une créature composite appelée Terryetneil » . Les fins connaisseurs de la saga Discworld retrouveront l’un des personnages bien aimé de cette saga : La Mort, TEL QU’ON LE CONNAIT…
La diffusion commence aujourd’hui, 31 Mai 2019. La série est produite par la BBC et Amazon et est diffusée, pour commencer, sur Amazon Video.
Nous espérons que la série incitera les spectateurs à découvrir les ouvrages de Terry Pratchett, l’extraordinaire saga du Disque Monde, mais aussi tous ses autres ouvrages. Quant à Neil Gaiman, c’est aussi un auteur à suivre.
Pour ceux qui regardent la série LUCIFER (déjà 4 saisons) et qui lui trouve un petit quelque chose qu’ils n’arrivent pas à cerner, peut-être est-ce parce que le personnage de Lucifer Morningstar, personnage alors secondaire, a été créé par l’écrivain Neil Gaiman dans le cadre de sa série de romans graphiques The Sandman écrit de 1989 à 1996 (conception graphique des couvertures de Dave McKean, chaque épisode confié à un dessinateur différent). La série télévisée, avec Tom Eliis dans le rôle titre, est pleine de surprises, moins légère qu’il n’y parait au premier regard.
Commentaires fermés sur GOOD OMENS, une mini-série d’après l’ouvrage signé Terry Pratchett et Neil Gaiman…
Dès le 1er Septembre, nous entrons dans la série des mois les plus attendus par les amateurs de décorations saisonnières. Du premier jour jusque vers la fin Mars, les décorations couvrant ces périodes sont les plus riches car elles puisent dans un grand réservoir d’éléments traditionnels tout en étant également celles qui évoluent continuellement au fil des ans depuis des siècles. L’arrivée du led à, par exemple, totalement bouleversé la façon de mettre en lumière une décoration tout comme la littérature et le cinéma y apportent leurs influences. Les échanges sur le web d’idées et de techniques multiplient pratiquement à l’infini les sources auxquelles puiser.
Nous avons une fois encore réuni un petit échantillon de décorations sobres simplement automnale suivi de quelques idées pour les décorations d’Halloween, Pour cette fête, on peut tout se permettre, de la décoration minimaliste à l’orgie débridée de clichés de plus ou moins bon goût (et on assume). Halloween, bien campé sur un solide héritage culturel enraciné dans la nuit des temps celtiques est un prétexte pour un petit voyage dans un univers de fantaisie qui n’a d’autre but que la légèreté absolue de l’amusement bon enfant….autrement dit : « grincheux s’abstenir »…..
Nous retrouvons le papier pour les éléments à réaliser à la maison, en famille, en utilisant, comme de coutume, les vieux livres et des outils très simples (ciseaux, colle, peinture, fil, ruban, etc.) Du thème de la feuille pour fêter l’Automne qui vient à l’incontournable citrouille, des faux livres de sorts (vous trouverez des centaines d’impressions pour fausses couvertures à télécharger et de tutoriaux sur le web) en passant par les guirlandes et les couronnes, il y en a pour tous les styles. Si nous parlons en priorité des vieux livres pour la récupération du papier, il va de soi que tous les papiers sont utilisables, du papier d’emballage basique au très épais papier peint…Dans le papier, comme dans le cochon, tout est bon !
Commentaires fermés sur L’AUTOMNE et HALLOWEEN….. EN PAPIER…
Conformément à la volonté de Sir Terry Pratchett (disparu en 2015), ses ouvrages inachevés et/ou non publiés ont été détruits. Un disque dur contenant une dizaine de romans a été écrasé par un rouleau compresseur à vapeur datant du XIXe siècle surnommé Lord Jericho. L’événement s’est déroulé vendredi dernier en Angleterre lors de l’ouverture de la Great Dorset Steam Fair et a été supervisé par Rob Wilkins, ami et biographe de Sir Terry, qui gère l’héritage artistique de l’écrivain.
C’était de voeu de Pratchett de voir effacer « «tout ce sur quoi il travaillait à sa mort en retirant les données de son ordinateur et de les placer dans un disque dur pour qu’il soit écrasé par un rouleau compresseur à vapeur».
Rob Wilkins et Lord Jericho
Rob Wilkins a précisé que le disque écrasé serait exposé au musée de Salisbury qui consacre une exposition à l’écrivain en Septembre prochain
«Je sais que Terry travaillait sur dix histoires qui n’ont jamais été publiées», a précisé Richard Henry, le conservateur de l’exposition consacrée à l’écrivain au Salisbury Museum. «Mais j’ignore ce qu’il y avait dans le disque dur. En tant que fan, j’aime bien l’idée qu’un mystère subsiste», a-t-il ajouté, laissant entendre que ces travaux inédits auraient pu être conservés ailleurs.
Traduit en 35 langues, Pratchett est l’un des meilleurs auteurs de la seconde moitié du XXe et du début du XXIe siècle. La Saga du Disque-Monde est une oeuvre incontournable à placer dans toute bibliothèque qui se respecte. Les ouvrages hors saga sont aussi à lire sans réserve. Si vous recherchez des ouvrages intelligents, drôles, féroces, particulièrement bien écrits, explorant les méandres des comportements humains (ou pas humains), et du fonctionnement de nos sociétés, le tout saupoudré de poésie et de magie, n’hésitez pas à pousser la porte du jardin de Terry Pratchett à la rencontre d’un monde et de personnages inoubliables. C’est pour cela que nous allons tous rêver de ces romans disparus….
S’il est toujours préférable de lire un ouvrage dans sa langue originelle, Pratchett se lit très bien en français en raison de la plus qu’excellente traduction de P. Couton.
Vous trouverez facilement toutes les informations concernant T. Pratchett sur le web : biographie, bibliographie, films, pièces de théâtre ou radiophoniques tirés des romans, produits dérivés, dates des événements liés à la saga Discworld, etc, ainsi que de passionnants forums ou sites de fans.
Commentaires fermés sur TERRY PRATCHETT : DESTRUCTION DE SES OUVRAGES INéDITS…
Ce n’est ni sur un site « littéraire » pur et dur ni sur un blog dédié à la fantasy que nous avons déniché ce très bon article sur PTerry et son oeuvre, mais sur le site funéraire-info.fr !
Cet article a l’immense avantage de cerner en quelques mots, par exemple, la différence entre la saga du Disque-Monde et celle du Seigneur des Anneaux…. que les néophytes auraient peut-être tendance à fourrer dans le même sac sous le prétexte que la fantasy c’est la fantasy… Des ouvrages de fantasy des deux côtés, certes, si on n’y regarde pas plus ou que l’on a la vue qui baisse dangereusement… Mais les similarités s’arrêtent là. Alors que Tolkien, linguiste et philologue, raconte deux choses : une histoire et à travers cette histoire comment se forge une mythologie en en créant une sus nos yeux, Pratchett se veut satiriste de haut niveau clonant notre monde pour le faire revivre revu, corrigé, tordu dans tous les sens…. et tout plat …sur le dos de quatre éléphants perchés sur une tortue géante qui dérive dans l’univers.
Contrairement à ce que préconise l’auteur de l’article lorsqu’il conseille deux (excellents) ouvrages par lesquels commencer à s’introduire dans le Disque-Monde, nous préférons conseiller de lire les ouvrages dans l’ordre dans lequel ils ont été publiés, ne serait-ce qu’en raison de l’ordre d’apparition de personnages récurrents qui est importante. Il n’en reste pas moins que chaque ouvrage étant une histoire complète, libre à tous de les lire dans le désordre, quitte à se perdre un peu dans le labyrinthe. Nous partageons en revanche entièrement l’avis de monsieur Bailly en ce qui concerne l’équipe du Guet (la police de la ville d’Ankh- Morpork), une équipe qui, effectivement, vaut son pesant de cacahouètes !
Quoi qu’il en soit, Monsieur Guillaume Bailly sait de quoi il parle et il en parle bien ! IOn sent qu’il aime l’oeuvre entière de Pratchett et de plus maîtrise son Disque-Monde sur le bout des doigts. Ce qui n’est guère le cas de la majeure partie des auteurs des articles que nous avons lus ces derniers jours un peu partout….!
Voici un copié.collé de cet article paru sur funeraire-info.fr
Sir Terry Pratchett nous a quittés cette semaine, et il est apparu que cet immense écrivain était moins connu en France qu’il ne le méritait. Hommage en forme de présentation posthume.
Terry qui ?
Connu d’un cercle relativement large de fans en France, Terry Pratchett peut sembler, vu d’ici, un écrivain de fantasy certes célèbre, mais cantonné à ce domaine confidentiel. C’est mésestimer la portée de son œuvre : dans le monde anglo-saxon, Terry Pratchett était une star.
En Angleterre, sa patrie, Sir Terry était aussi, voire plus, connu que JK Rowling, l’auteur de Harry Potter. La sortie d’un nouveau livre de Terry Pratchett déclenchait l’équivalent de la couverture médiatique de la sortie en France d’un livre de Michel Houellebecq… Mais tous les six mois, puisque, travailleur acharné, Sir Terry publiait deux livres par an en moyenne.
Sur tous les sujets, d’ailleurs : en dehors de sa série du Disque Monde, quarante volumes, il avait écrit des livres pour enfants, des romans de science-fiction, mais aussi des livres de vulgarisation scientifique, et même un tome sur sa passion des chats.
Cette œuvre considérable lui avait valu l’anoblissement par la reine d’Angleterre, Terry devenant Sir Terry Pratchett.
Très impliqué dans la défense animale, Terry Pratchett n’hésitait pas à donner de sa personne pour défendre les causes qui lui tenaient à cœur. Atteint d’une forme rare de la maladie d’Alzheimer, il plaida en Angleterre pour le droit à mourir : son intervention fit la une des journaux.
Oeuvre littéraire
La différence entre un écrivain de fantasy lambda et un immense écrivain de Fantasy tient un une nuance parfois subtile, la portée de son œuvre. Tolkien, que Terry Pratchett adulait, était et est resté le plus immense écrivain de fantasy, tout simplement parce que son œuvre déborde largement de l’histoire racontée : Le Seigneur des Anneaux n’est pas un récit inspiré de la mythologie, mais une étude sur la façon dont les mythologies se créent.
Et les livres de Sir Terry ne sont pas des livres de fantasy sans ambition : dans sa façon de faire du Disque-Monde un reflet du nôtre, de provoquer une réflexions sur les sujets de société, Pratchett utilise les univers parallèles pour scruter le nôtre. D’autres l’ont fait avant lui : Voltaire, Cervantès…
Très éloigné au final de l’auteur récréatif qu’il pourrait sembler être, Terry Pratchett se verra certainement, au fil du temps, accéder à la stature qui lui revient de droit : celle d’un immense écrivain satiriste.
Par où on commence ?
Avec près de 70 livres abordant des genres très différents, difficile de choisir un livre de Pratchett pour le découvrir. Le choix qui va suivre est totalement subjectif.
Donc, c’est mon avis, et je le précise ici à l’attention des fans qui suggéreraient sans doute d’autres livres, je me permettrai de vous pousser vers deux livres du Disque-Monde, l’immense avantage de cette saga étant d’être constituée de romans indépendants qui n’ont pas à être lus dans l’ordre.
« Le Faucheur » : La Mort (qui est un personnage à part entière dans les livres de Pratchett) a disparu (parce que « la Mort est un mâle, un mâle nécessaire »). Tandis que les morts-vivants apparaissent à tous les coins de rue, dans une ferme, un ouvrier agricole grand et maigre fauche le blé. La Mort est redevenue mortelle, et compte employer au mieux le temps qui lui est imparti.
Peut être le plus mélancolique de la saga, il est question ici du temps qui passe.
La Mort. IL aime les chats.
« Le Guet des Orfèvres » : Ca chauffe dans les rues d’Ankh-Morpork. Entre les dragons qui explosent, les meurtres inexpliqués et les feux d’artifice, ça sent le roussi. Le hic, c’est que Sam Vimaire, le chef du Guet, prend sa retraite et se marie avec la richissime Sybil Ramkin. Il doit rendre sa plaque à midi pétante et va avoir besoin d’un petit remontant en voyant ses nouvelles recrues : l’agent Détritus (le troll, très intelligent quand les nuits sont fraîches), l’agent Bourrico (le nain) et l’agent Angua (la belle qui a tout de même un petit air… lupin !) qui viennent grossir les rangs du Guet de nuit pour sa dernière enquête. Celle-ci sera ardue.
Le Guet, à l’époque ou ils n’étaient que quatre
La série du Guet, une des préférées des fans (il y a des séries dans la série du Disque-Monde mettant en scène des personnages récurrents) est un modèle d’humour burlesque et d’observation fine de la nature humaine. L’intégration, dans ce tome, de femmes et de minorités dans une force de police conservatrice et archaïque vaut son pesant de cacahuètes.
Puis le Guet recruta…
Un ordre de lecture prenant en compte à la fois l’ordre d’introduction des personnages et une certaine logique.
Et donc ?
Après sa mort, Terry Pratchett entre au panthéon des écrivains, à côté, affirmons-le, de Voltaire, Cervantés, Jonathan Swift… Lire Sir Terry Pratchett n’est plus désormais du domaine de la passion ou du loisir : c’est de la culture générale.
A vous, donc, de vous cultiver.
Guillaume Bailly
Havelock Veterini, le Patricien. Un personnage fascinant. Très très souvent le chouchou des dames fans de la saga.
Les sites consacrés à PTerry et son monde sont trop nombreux pour être répertoriés.
Les amateurs sauront bien trouver leur chemin dans ce monde parallèle qu’est le Web…
Disworld – Disque-Monde en français, c’est aussi des produits dérivés : films, pièces de théâtre ou radiophoniques, jeux de plateau, objets divers… La boutique principale est ici : http://www.discworldemporium.com/
Et, ci-dessous, un copié/collé d’un autre article du monde dans lequel s’exprime Patrick Couton, le très excellent traducteur des oeuvres de Pratchett…
Traduire la fantasy burlesque de Terry Pratchett, « un vrai défi »
Le Monde.fr | 13.03.2015 à 11h25 • Mis à jour le 13.03.2015 à 11h30 | Propos recueillis par Benjamin Benoit
Patrick Couton
Patrick Couton est le traducteur en français de l’écrivain britannique Terry Pratchett, mort à 66 ans le 12 mars. Son travail pour les éditions L’Atalante, reconnu des fans, a été récompensé en 1998 par le prix de l’imaginaire. Ce joueur d’autoharpe et habitué des Utopiales de Nantes revient sur le style si particulier du maître de la fantasy humoristique.
Comment êtes-vous devenu le traducteur de Terry Pratchett ?
J’ai été contacté par les éditions L’Atalante pour les débuts de la saga du Disque-Monde, quelque part vers 1991. Le succès a été immédiat en France, mais bien moins qu’en Angleterre, où la saga est tout de suite devenue un phénomène. Pratchett y publiait deux ouvrages par an ! Jusqu’à l’apparition des premiers symptômes de sa maladie et la réduction de sa production, on avait systématiquement huit bouquins de retard sur l’Angleterre. Dans ce laps de temps, on a dépassé largement les trente-cinq titres. Je travaille actuellement sur l’un de ses recueils.
Comment se caractérise le style de Terry Pratchett ?
C’est un style très drôle, pas facile à traduire, mais amusant. C’est une forme d’humour très anglaise, très locale, un humour fortement influencé par les Monty Python. C’était un fan. Dans son œuvre, on retrouve de l’humour de situation, mais aussi un grand nombre de références s’étalant sur de nombreux genres : des poèmes, des chansons… Dans Accros du roc [qui raconte l’arrivée de la musique sur le Disque-Monde], le groupe de rappeurs nains Dwarfs with Altitude, en anglais, est devenu « Suprême naine ta mère » en version française. J’ai trouvé « les Bœufs Attelés » pour les Beatles, Led Zeppelin est devenu les « Laides Zibelines ». Un des personnages était un barde au nom gallois jouant de la harpe celtique, je l’ai transposé en breton. Je crois qu’à l’envers ça voulait dire quelque chose comme « Allez vous faire foutre » ou « Ça fait chier les grecs ! » C’est un véritable défi pour un traducteur.
L’écriture de Pratchett a beaucoup évolué. Sur la fin, il dictait son texte à une machine, le style a beaucoup changé. Au début, il privilégiait les phrases courtes, lourdes de sens. Avec la maladie, il a commencé à faire des phrases beaucoup plus longues, plus ampoulées. Oui, c’est un peu paradoxal.
Il y a beaucoup de jeux de mots et de néologismes dans le Disque-Monde. Comment traiter ces petits défis de traduction ?
C’est autant un travail de traduction que d’adaptation [transposer culturellement pour une autre langue et/ou un autre pays]. Il faut être le plus fidèle possible. Certains jeux de mots du texte anglais étaient intraduisibles, je les laissais tomber, mais je rétablissais la balance en en inventant un autre, pour que le lecteur français ait le même nombre de blagues. Certains lecteurs anglais francophones achetaient aussi la version française !
Il avait un rapport un peu compliqué avec la langue française…
Il n’aimait pas beaucoup les Français, ni les Américains. Dans son monde, les personnages « français » mangent beaucoup d’ail, leurs toilettes ne sont pas propres. Il disait : « Ce sont les Français que je déteste le mieux. Depuis la guerre de Cent ans, il existe une haine platonique. »
Les Annales du Disque-Monde est un univers très complexe. Où le débutant peut-il commencer ?
Il n’y a pas vraiment de point d’accroche, on peut le picorer à partir de n’importe où. Il faut savoir que chaque roman est une histoire complète. Mais je conseille de commencer par les deux premiers romans, qui mettent l’univers en place. Le Disque-Monde est bien particulier et farfelu, mais il parlait de notre monde à nous, des mêmes préoccupations, des mêmes problèmes. Dans son univers de fantasy, l’un de ses derniers livres faisait intervenir le train tel qu’on le connaît. Nos grandes inventions y débarquaient un peu dans le désordre : le fusil apparaît et y est vite abandonné, puis la poste, et la presse… et la bicyclette. Ils côtoient tous les mages, les sorcières et les balais qui volent. C’est de la fantasy burlesque, certaines scènes font penser à du Buster Keaton.
Une sorte de « science-fiction à l’envers » ?
On peut dire ça, oui ! Mais Pratchett disait : « La science-fiction, c’est de l’héroic fantasy avec des boulons. » Il devait faire référence à « Star Wars ».
Benjamin Benoit Journaliste au Monde Voici une
PATRICK COUTON est également musicien (guitare, guitare hawaïenne, autoharpe). Ce qui est une excellente chose quand on est aussi traducteur. Une formation musicale pourrait même être presque indispensable tant le passage de la « musique » d’une langue est importante lors d’une traduction, autant que la traduction du sens. Un texte est aussi une partition sonore.
Ci-dessous, un copié/collé d’ article paru dans le journal Le Monde et qui vous apprendra un peu plus sur l’homme et l’écrivain qu’était PTerry…
Terry Pratchett, un homme en colère
Le prolifique auteur de fantasy humoristique, qui était atteint de la maladie d’Alzheimer, s’était engagé pour le droit à l’euthanasie.
Le Monde.fr | 13.03.2015 à 16h17 • Mis à jour le 13.03.2015 à 18h27 | Par Damien Leloup
Il fait partie des rares personnes qui ont décrit comment elles allaient mourir. « J’ai bien l’intention de mourir dans une chaise dans mon jardin, un verre de brandy à la main et Thomas Tallis dans mon iPod – Thomas Tallis, parce que je pense que sa musique pourrait rapprocher même un athée un peu plus près du paradis », expliquait-il en 2009.
Terry Pratchett est mort, jeudi 12 mars, à l’âge de 66 ans – non pas dans son jardin, mais dans son lit, près de son chat endormi et entouré de ses proches. Il avait également prévu l’éventualité d’une mort à l’intérieur : « C’est l’Angleterre, s’il pleut, ça sera dans la bibliothèque. »
Très actif militant du droit à l’euthanasie, écrivain de fantasy humoristique à succès, fin linguiste, star des conventions de littérature fantastique et de science-fiction, Terry Pratchett avait de multiples casquettes. 80 millions d’exemplaires des quelque 40 livres des Annales du Disque-Monde se sont vendus depuis la création de la série, en 1983 – faisant de lui, jusqu’au succès de Harry Potter, le champion des ventes de livres au Royaume-Uni. Toujours souriant, ce collectionneur de plantes carnivores qui maniait l’humour – anglais, forcément – avec un brio rare semblait incarner la bonne humeur.
Pourtant, son ami Neil Gaiman, avec qui il avait écrit le très drôle De Bons présages, dans lequel un ange et un démon s’allient pour faire capoter l’apocalypse, l’a écrit noir sur blanc : « Terry Pratchett n’est pas un homme joyeux. C’est un homme en colère. »
Dans un long texte qui sert de préface à A Slip of the Keyboard, un recueil de textes conçu à la manière d’un testament et publié l’an dernier, Neil Gaiman raconte une anecdote. Au cours d’une tournée de signatures, les deux écrivains se sont perdus – dans le taxi qui les amenait, en retard, à leur rendez-vous suivant – et Terry Pratchett semblait furieux. Lorsque son ami a tenté de lui dire que cela n’était pas bien grave, le créateur du Disque-Monde lui a fait une révélation : « Ne sous-estime pas cette colère. Cette colère est le moteur qui a fait tourner De Bons Présages. »
Bien sûr, Terry Pratchett, avec son chapeau, sa barbe blanche, ses lunettes et son sourire de grand-père de conte de fée, n’avait pas grand-chose d’effrayant. Mais son moteur d’écrivain était bien cette détermination nourrie d’une colère sourde, dirigée contre « ce directeur d’école qui décide qu’à 6 ans, Terry Pratchett ne sera jamais assez intelligent pour le collège ; contre les critiques imbus, contre ceux qui pensent que “sérieux” est le contraire de drôle ; contre son premier éditeur américain qui ne diffusait pas ses livres… »
Les Etats-Unis ont en effet longtemps été une exception dans la carrière de Terry Pratchett. Alors que ses livres se vendaient à plus de 2 millions d’exemplaires chaque année au Royaume-Uni, ses ouvrages sont restés longtemps mal distribués outre-Atlantique. Ce qui agaçait profondément Terry Pratchett, qui faisait régulièrement le tour du monde pour la promotion de ses romans, et qui ne parvenait pas à comprendre pourquoi l’Amérique le boudait. Il finira par y changer d’éditeur.
Un monde gigantesque
Dans l’intervalle, le Disque-Monde a grandi – acquérant presque une vie propre, avec des milliers de récits de fans publiés sur le Web. Il y décrit un monde médiéval-fantastique, peuplé de personnages archétypaux et drôles – l’incorruptible policier Samuel Vimaire, l’archichancellier de l’université (de magie) de l’Invisible, la sorcière féministe Magrat Goussedail, l’entrepreneur en série Planteur « je me tranche la gorge », l’inventeur et artiste fou Leonard de Quirm…
Tout un monde confronté à des bouleversements familiers de tous les lecteurs : l’arrivée des « images qui bougent » des Zinzins d’Olive-Oued, de l’imprimerie et la presse dans La Vérité, de la « musique avec des rocs » d’Accros du roc… Il y a des dragons (parfois), de la magie (souvent), des héros chevaleresques (rarement, surtout dans le coupe-gorge peu fréquentable qu’est la ville d’Ankh-Morpok, au centre du Disque-Monde).
Cela ressemble à de la fantasy, cela a la couleur de la fantasy, mais les Annales du Disque-Monde sont surtout une gigantesque parabole sur les qualités et travers de l’humanité, et sur la société contemporaine et ses problèmes : pauvreté, racisme, populisme, guerre dont les soldats sont les premières victimes, comme dans le particulièrement sérieux Le Régiment monstrueux… La colère contre l’injustice n’est jamais très loin.
Et puis il y a, au milieu des années 2000, cette autre colère, d’abord contre lui-même. Contre le Terry Pratchett qui fait de plus en plus de fautes de frappe, alors que l’orthographe et la grammaire comptent parmi ses passions. Contre le Terry Pratchett, encore jeune – il n’a pas même 60 ans – qui peine, désormais, à enfiler son pantalon. Contre le système de santé ensuite, qui met du temps à trouver ce qui cloche. Contre la maladie, enfin, cette « atrophie corticale postérieure », ACP, qui lui est finalement diagnostiquée. Une forme rare de la maladie d’Alzheimer, qu’il appellera souvent l’« embuggerance » – « ce petit truc chiant ».
Comme pour de nombreuses maladies neurodégénératives, il n’existe pas de traitement curatif. Les symptômes, eux, peuvent être mis sous contrôle, au moins quelques années, grâce à un traitement qui coûte cher. Terry Pratchett peut se le permettre, ses romans l’ont rendu riche. Ce n’est pas le cas de tous les malades souffrant d’ACP. La colère, encore une fois, revient.
Elle prendra, cette fois-ci, la forme d’une annonce publique : oui, Terry Pratchett est malade, oui il souffre d’une maladie encore souvent taboue. « Les gens m’arrêtaient dans la rue pour me dire que leur mère l’avait, ou que leur père l’avait. Parfois, c’était les deux parents, et quand je regardais dans leurs yeux je voyais la peur. L’autre jour, à Londres, un homme costaud m’a attrapé par le bras, m’a dit “merci pour ce que vous faites, ma mère en est morte” et a disparu dans la foule », écrira-t-il quelques années plus tard.
LA MORT
Ce n’est pas la perspective de la mort qui le terrifie. Plutôt ce qui précède : le spectre des derniers jours de son père, mort dans d’atroces souffrances, comme « victime collatérale du combat entre le cancer du pancréas et la morphine ». La Mort, avec une majuscule, Terry Pratchett connaît bien : la faucheuse – qui est de caractère masculin dans son univers – est l’un des personnages incontournables du Disque-Monde. On reconnaît facilement son arrivée dans le récit : Il PARLE EN MAJUSCULES.
Dans les romans de Terry Pratchett, la mort ne fait pas peur. C’est un personnage finalement très sympathique : dans Mortimer, il a même une fille (adoptive), s’encanaille sur Terre en travaillant dans un fast-food, et apprend à comprendre cette étrange chose que font les humains, « s’amuser ».
Et c’est logique : ce n’est pas lui qui tue, blesse, torture, affame, ce sont les hommes qui s’infligent tout cela. Lui ne fait que passer récupérer les âmes, un boulot qui rend forcément un peu philosophe : « IL N’Y A PAS DE JUSTICE. IL N’Y A QUE MOI. » C’est à lui qu’est revenu l’honneur, ce 12 mars, d’annoncer sur les réseaux sociaux la mort de son auteur : « IL EST TEMPS, SIR TERRY, QUE NOUS MARCHIONS ENSEMBLE. »
La Mort version Pratchett, qui apparaît dans quasiment chaque roman du Disque-Monde, a d’ailleurs ses fans. « Au bout d’un an ou deux, j’ai commencé à recevoir des lettres sur la Mort », écrit le romancier dans A Slip of the Keyboard. « Elles venaient de gens dans des maisons de retraite, de leurs parents, de personnes en deuil, d’enfants dans les services de traitement des leucémies, et de parents dont le fils s’était tué au guidon d’une moto. […] Toutes ces lettres tentaient, à leur manière, de dire “merci”, et avant que je ne m’y habitue, l’arrivée d’une de ces lettres pouvait me toucher suffisamment pour que j’arrête d’écrire pour la journée. »
Débat public sur le droit à l’euthanasie
Sa conviction ne date pas du diagnostic de sa maladie, mais elle s’en est renforcée : tout être humain a le droit de choisir quand et où il souhaite mourir. Et doit pouvoir le faire dignement. Terry Pratchett s’est déjà investi dans d’autres causes, contre la politique fiscale, pour la protection des orangs-outans dont il s’est inspiré pour créer son personnage du bibliothécaire simiesque de l’université de l’Invisible.
Il embrasse à corps perdu la cause du droit à mourir dans la dignité. En 2011, il participe au controversé documentaire de la BBC, Choisir la mort, pour lequel il a accompagné en Suisse une femme et son mari, atteint d’une maladie incurable, où ce dernier se suicide avec une assistance médicale, comme le permet la loi locale.
La démarche est conçue pour choquer, alors qu’au Royaume-Uni, comme en France, le débat sur la fin de vie reste extrêmement violent. La présence d’un sir – Terry Pratchett a été anobli par la reine d’Angleterre en 2008, en récompense pour l’ensemble de son œuvre – ajoute au scandale.
La BBC, qui a conçu et diffusé le documentaire, est la cible d’une campagne de la part d’associations, de la presse conservatrice et de quelques élus. Mais le public soutient la démarche : « Le directeur nous a dit que le standard avait reçu 1 219 plaintes et 301 appels de soutien. Ce qui nous place dans le top dix des programmes les plus appréciés de l’année », écrit Terry Pratchett quelques jours plus tard dans The Independent.
Il est mort avant qu’un changement de loi se produise au Royaume-Uni. Mais il avait noté à plusieurs reprises, avec plaisir, que les mentalités changeaient. Partout, jugeait-il, sauf parmi la classe politique.
Sans doute aurait-il réagi avec vigueur au message d’hommage publié le 12 mars par le premier ministre, David Cameron, qui a salué la mémoire d’un auteur « qui a fait rêver des millions de gens » et qui a lutté pour « sensibiliser le grand public aux maladies neurodégénératives ». Sans mentionner son combat pour le droit à mourir dans la dignité. Ce message officiel, sans aucun doute, l’aurait mis hors de lui.
C’est par cette citation de la Mort (La Mort est un important et très aimé personnage dans l’oeuvre de Pratchett, IL intervient souvent…) que la nouvelle de la disparition de Sir Terry Pratchett a été annoncée sur son compte Twitter.
PTerry est passé dans l’un des autres mondes. Mais il nous laisse une oeuvre tellement riche, intelligente, drôle, humaine, délirante, poétique, érudite, iconoclaste… qu’il est immortel. Car les livres de Terry Pratchett ne sont pas de ceux qui passeront aux oubliettes de l’histoire. C’est un grand homme qui nous a laissé de grandes choses.
Terry Pratchett était jeune… 66 ans…et sans doute l’un des hommes les plus brillants de ces dernières décennies.
Nous cherchons à faire connaitre l’oeuvre de Sir Terry Pratchett depuis fort longtemps, que ce soit en privé ou par l’intermédiaire de Petits Objets de Compagnie et sa Little Free Library. Nous allons continuer pour que de plus en plus de lecteurs découvre cet extraordinaire écrivain.
Nous avions le projet de former un club dédié aux ouvrages dont les histoires se déroulent sur le Disque-Monde , sans oublier les autres ouvrages dont les histoires ne se déroulent pas sur le Disque-Monde. Ce projet reste d’autant plus d’actualité. Nous en reparlerons bientôt sur ce blog.
Voilà qui ferait, ma foi, pour changer du traditionnel Chesterfield, un fort honorable canapé dans une bibliothèque ou un salon… . P. Kidby en semble convaincu…
Paul Kidby travaillait ces derniers temps sur un des livre-bancs de l’opération Books about Townorganisée à Londres.
Le « OOKBENCH, le banc aux couleurs du Disque-monde est maintenant achevé et désormais installé à Riverside Trail, près de Tower Bridge.
Ce banc a été installé ainsi que 49 autres. Tous sont dédiés à des livres, des personnages de roman ou des auteurs. On découvrira ainsi Sherlock Holmes, Hercule Poirot, James Bond, Peter Pan…Chaque banc est l’oeuvre d’un artiste différent.
A la fin de l’été, tous les bancs seront vendus aux enchères au profit du National Literacy Trust. Cet argent servira à oeuvrer pour une meilleure alphabétisation au Royaume-Uni.
Ci-dessous, le OOKBENCH à différents stades de sa fabrication.
TIMBRé, le film tiré du roman éponyme écrit par TERRY PRATCHETT est visible en replay. Le replay n’est valable que quelques jours… alors fans ou curieux, n’hésitez pas à vous replonger ou découvrir le (Disque) monde de Sir Terry.
Tous les acteurs campent leurs personnages à la perfection et l’on sent leur jubilation à les interpréter. Rien n’est laissé au hasard, on a droit ici à un bon jeu appuyé par un film qui vous raconte une véritable histoire, un conte moderne qui trouve écho aujourd’hui dans nos propres technologies et qui n’a de cesse de se référer à notre propre monde pour en montrer du doigt les défauts, de la technologie vacillante au marketing cache-misère.
David Suchet dans le rôle du méchant de l’histoire
Adora, l’héroïne
Dès les premières secondes on est happé dans ce monde, Les fans de la première heure de Pratchett seront aux anges, et ceux qui ne le connaissaient pas seront peut-être envoûtés au point d’entamer la collection des nombreux ouvrages écrits par cet auteur prolifique.
Vétérini et Moite…
Les films ne rendront jamais la densité, la subtilité, le foisonnement de détails et de personnages des romans, et toute la philosophie pratchettienne avec ses parodies, ses allusions, son irrévérence, ses références multiples, son érudition, ses satires… Il faudrait des films d’une durée bien plus longue que les trois heures allouées à TIMBré pour tenter d’y parvenir. Nous sommes sincèrement heureux pour ceux qui franchiront le pas d’aller à la rencontre des ouvrages car un monde extraordinaire va se présenter à eux et de longues heures de bonheur leurs sont promises (avec des livres que l’on peut relire et relire encore, ce qui est rare).
Angua, sergent du Guet de la ville…
Le Patricien et Tambourinoeud son secrétaire…
Parmi les acteurs nous trouvons, entre autres, David Suchet pour camper le méchant de l’histoire, Charles Dance pour Vétérini,Richard Coyle pour le héros Moite von Lipwig et Claire Foy pour Adora Belle Chercoeur. Ingrid Bolso Berdal, dans le rôle d’Angua, est crédible (et nous étions nombreux à nous demander comment serait traité ce personnage un peu…spécial. (Mais qui n’est pas « spécial » sur le Disque Monde, me direz-vous ?) Angua ne fait que de très courtes apparitions dans cet opus.
David Suchet : Jeanlon Sylvère. L’interprète d’Hercule Poirot dans un rôle de méchant…
Charles Dance (VF: Daniel Nicodème) : Lord Havelock Vétérini, le tout puissant Patricien d’Ankh-Morpork. Les fans ne sont pas d’accord sur le nom de l’acteur idéal pour interpréter Vétérini (dans la saga, un personnage fascinant, énigmatique, élégant, d’un redoutable intelligence…) Certains ont préféré Jeremy Irons qui tenait ce rôle dans le précédent film (La Huitième Couleur), d’autres avancent d’autres noms (Jason Isaac, Alan Rickman…) Il semble que le Vétérini qui mettra – presque – tout le monde d’accord n’a pas encore été trouvé.
Steve Pemberton : Tambourinoeud. Pemberton (avec son incroyable regard bleu) est parfait dans le rôle du fidèle et efficace secrétaire du Patricien.
Andrew Sachs : Tollivier Liard. L’attachant vieux postier.
Ingrid Bolsø Berdal : Sergent Angua. Sans le sergent Angua, le Disque Monde et surtout le Guet ne seraient pas tout à fait les mêmes.
Ian Bonar : Yves Hertellier. L’acteur est excellent. (le jeu de mot en français sur le nom du personnage est vraiment finaud, monsieur Couton !)
Timothy West : Mustrum Ridcully. L’Archichancelier de l’Université de l’Invisible. Une université peuplée de mages.
Terry Pratchett : Facteur. L’auteur apparaît dans les films tirés de son oeuvre. Ce sont de courtes apparitions, des silhouettes (cameo) : facteur, marchand de jouets…
Voici enfin le menu définitif du banquet du Porcher. Menu grandement anti-diététique, absolument déplorable pour la santé (nous en avons vraiment honte) mais excellent pour le moral des troupes. Et puis nous avons tout le reste de l’année pour culpabiliser et…éliminer….
SOUPE A LA BANANANANE (Recette de Nounou OGG)
SAUCISSE GRILLéE DANS PETIT PAIN (snack traditionnel de Ankh Morpork, recette de Planteur JMTLG)
RATS A LA SAUCE – volatile – WOW WOW
COSSON SUCRé gavé au chocolat et vêtu de pâte d’amande rose
SNIP SNAP DRAGON (raisins secs farcis à l’eau de feu des Nac Mac Feebles et enflammés)
Boisson : Scumble ( A base de pommes. En raison de sa dangerosité et de son instabilité, se boit lentement et sans geste inconsidéré dans de tous petits verres en cristallin (le cristallin ne fondant pas facilement.) Bu en même temps que la Bière de Poissons (recette naine), le scumble se révèle hautement toxique.
Disclaimer : Les images illustrant l’article ont été trouvées sur Internet sur des sites ayant récoltés des images, sans légende. Ils appartiennent à leurs concepteurs.
Il n’est jamais trop tôt pour s’y prendre à l’avance… (Firmin Montraleur, horloger intemporel temporaire.)
Le traîneau du Père Porcher…
Comme l’an passé, pour fêter dignement à Bayeux, le 16 Décembre, la Fête du Porcher, nous recherchons les amateurs normands de l’oeuvre de Sir Terry Pratchett, affectueusement dit PTerry. Si le Disque Monde est votre seconde planète, si Ank-Morpork est la ville où vous adoreriez vivre, si vous avez un petit béguin pour Sam Vimaire ou le Patricien, si le Bibliothécaire est pour vous le bibliothécaire idéal…. manifestez-vous par mail.
Encore le traîneau du Père Porcher…Et ce qui explique les gâteaux en forme de « cossons » cités plus bas…
Nous prévoyons une petite manifestation avec Snip Snap Dragon (le jeu fétiche de notre Association – jeu n’apparaissant pas dans Discworld mais qui mériterait d’y être tellement il est ‘so Brit’), dégustation de saucisses à la façon de Je Me Tranche La Gorge (d’autres recettes morporkiennes sont à l’étude comme, par exemple, la recette des brochettes de rats à la manière naine), et lecture des passages cultes du Père Porcher… et si possible tout cela en costume ! Et des petits gâteaux en forme de ‘cossons roses « pour les gourmands…
Rats en sauce – Recette naine…
Snip Snap Dragon : les raisins qui flambent sont mangés avec les doigts dans l’obscurité…
A acheter de préférence chez Atalante (voir leur site : http://www.l-atalante.com), car une maison d’édition qui a su découvrir Terry Prachett mérite tout notre soutien.
Susan vous paraitra peut-être familière. En effet le rôle est tenu par Michelle Dockery, la Lady Mary de la série Downton Abbey. Elle est parfaitement accompagné par Davis Jason, Marc Warren, entre autres bonnes surprises.
Le Bibliothécaire idéal…
The best Librarian ever, isn’t it ?
It is never too early to take itself there in advance…. (Firmin Watchour, temporaly timeless watchmaker.)
Lord Havelock Veterini, patricien d’Ank-Morpork…
Lord Havelock Vetinari, patrician of Ank-Morpork…
As the last year, to celebrate with dignity in the town of Bayeux (Normandy), December 16th the Hogfather Night (and day, of course..) we look for the Normans lovers of the Sir Terry Pratchett ‘s world, this marvelous writer affectionately named PTerry by the fans. If the Discworld is your second planet, if Ank-Morpork is the city where you would adore be living, if you are in love with Sam Vimes or the Patrician, if the Librarian is for you the ideal librarian ever, show yourselves by e-mail.
Sur l’image : Terry Prachett lisant et ses personnages l’écoutant…
(si, si, c’est absolument évident que cela est possible…Enfin quoi…)
The picture : Sir Terry Pratchet reading and his caracters listening (Yes, yes…it’s absolutely possible ! )
We plan a small feast (small convention ?) with a Snip Snap Dragon session ( one of the favourite game of our Association, nothing to do with Discworld….but….) , the sausages like the ones Cut-Me-Own-Throat Dibbler makes (and other morporkians recipes), maybe the reading of some good pages from « Hogfather » and if possible all this funny time dress up like Discworld’s caracters !
This announcement will go back several times while waiting for December…
What a magic world ! Thank you Sir Terry for this marvelous gift !
MERCI, SIR TERRY, DE NOUS AVOIR OFFERT CE MONDE VRAIMENT EXTRAORDINAIRE !
Terry Pratchett, les rats blancs et une tasse de thé.
Copyright à l’auteur de la photo dont nous n’avons pas trouvé le nom.
TROIS OUVRAGES PARAISSENT CES JOURS-CI
ROUBLARD
L’histoire se déroule dans le Londres des années 1850. Le jeune Roublard est ce que l’on appelle alors un « ravageur », l’un de ces très pauvres des bas quartiers qui draguent les égouts à la recherche de menue monnaie ou d’objets de quelque valeur. L’avenir de Roublard semble bien sombre. Seulement voilà….une nuit, lors d’un terrible orage, il vient en aide à une femme, une femme bien mystérieuse… et tout bascule… Ce livre est un hommage à Charles Dickens qui a tant dénoncé les conditions de vie inhumaines des plus pauvres dans l’Angleterre et le Londres du XIXème siècle. Nous ne sommes pas là dans la fantasy, mais dans la visite d’une époque ayant réellement existé et c’est pourquoi nous croisons la reine Victoria, le fameux policier Robert Peel, le ministre Disraeli et bien d’autres personnages historiques.
LE MONDE MERVEILLEUX DU CACA
Quatrième de couverture : Enfin traduite en français, découvrez Mlle Félicité Bidel, l’auteur favori de Sam Vimaire junior, le fils du commissaire du Guet d’Ankh-Morpork. Avec Le très gros problème de Gaston, La guerre contre les gobelins morveux, Les hommes Pipi et autres succès de librairie, elle est la coqueluche des enfants du Disque-monde.
Geoffroy rend visite à sa grand-mère à Ankh-Morpork. Alors qu’il passe sous les pommiers ancestraux du jardin, il sent quelque chose lui tomber sur la tête. Ce sera le début d’une quête déterminée et d’une collection d’un genre unique, une sorte de petit « musée du caca ».
Notre avis : Incontournable !
RAISING STEAM
Le troisième ouvrage à paraître est en anglais. C’est le quarantième de la série des aventures se déroulant sur le Disque-Monde. Les nouvelles technologies et autres produits novateurs prennent racines petit à petit sur le plat univers. Nous y avons vécu l’arrivée des Clic-Clac, celle des « organiseurs » (n’est-ce pas monsieur Vimaire ?), les débuts des images qui bougent, même l’invention du timbre-poste… Maintenant, il semblerait que la locomotive à vapeur aurait des choses à dire elle aussi.
Ne pas se plonger dans l’oeuvre de Terry Pratchett est sans conteste se priver des meilleures histoires que la fantasy ait à offrir depuis ces trente dernières années. Le premier ouvrage de sir Terry (Color of Magic/ La Huitième Couleur) a d’ailleurs tout juste trente ans. Louper la rencontre avec l’un des rares auteurs réellement « bon » de ce dernier demi-siècle, ce serait ballot.
Décrire l’univers Pratchettien aux non-initiés est un exercice difficile, acrobatique, tellement ce monde, le Disque-Monde en l’occurrence, est riche, complexe. Pour résumer, mélangez du polar, du thriller, un monde magique extrêmement détaillé, des trolls, des sorcières, des vampires, des nains, des humains, un chien qui parle, un squelette de rat, une bibliothèque tenue par un singe, et une foule de personnages tous aussi fous ou sages les uns que les autres, des morceaux de vraie science,de la têtologie, un Patricien sexy (si, si, il a ses fans ! ), ajouter une bonne dose de satire sur la condition humaine, de la fine philosophie, de la bonne grosse rigolade poilante, salez, poivrez, ajouter moult épices, ne lésinez pas sur un peu de poésie, allez-y à la hache et saupoudrez d’une bonne glaçure d’esprit subversif voire iconoclaste et vous serez encore très loin du compte.
Terry Pratchett, c’est le rire et la réflexion, l’humour et la philosophie bien ensemble attelés. Cet écrivain est un bâtisseur. Cela semble simple au premier abord toutes ces histoires, alors que l’ensemble est d’une redoutable finesse, fortement étayé, charpenté, efficace…. C’est preuve d’un grand talent. On ne voit rien venir et on se fait embarquer, hypnotiser. C’est une plongée dans un univers parallèle ou chaque personnage est intéressant, même les seconds rôles (personne n’est là par hasard ou pour rien, tout à un sens),ou les émotions font mouche, ou chaque mot est pesé et posé à sa juste place en une construction brillante, savante et intelligente. Pratchett, c’est une écriture. Et ça, c’est rare. Cela pourra peut-être surprendre, mais nous sommes nombreux à penser que si jamais Shakespeare s’est réincarné, c’est en Sir Terry. Ils partagent tous deux cette capacité de faire voisiner, enveloppés dans de la belle écriture, les réflexions les plus profondes, justes, sages, avec la poésie et la gaudriole la plus terre à terre (certains lecteurs ne se sont jamais remis de la découverte du cabaret « Le Minou Rose » ou de la chanson du Hérisson…Quand au bourdon du mage avec un noeud au bout…) Will et PTerry partagent le sens de la formule qui tue et il y a quelque chose de fort théâtral chez Sir Terry.
Des millions de fans suivent cet auteur depuis trente ans. Si les aventures se déroulant sur le Disque-Monde sont addictives, les autres ouvrages racontant des histoires se passant en dehors du Disque et qui ne sont pas toutes de la fantasy ne doivent pas être négligés.
Il est préférable de lire Pratchett en anglais, mais la version française est excellente. Patrick Couton est sans doute l’un de nos meilleurs traducteurs. Elle est même indispensable, cette traduction, pour comprendre des jeux de mots truculents ou/et savants, les références culturelles pointues et le langage un peu particulier de certains personnages dont quelques-uns usent de drôles de patois, miyard !
Pour les vétérans qui pratiquent le Disque-Monde depuis la première heure, il y a eu un avant et un après Terry Pratchett. Il y a des rencontres qui comptent …
Quel rapport ne direz-vous entre l’auteur anglais Terry Pratchett et le fameux lecteur audio-vidéo VLC de Videolan ? C’est que tout simplement chacune des dernières versions porte le nom d’un personnage qui habite le monde créé par Sir Terry.
Version VLC 1.1.x :The Luggage (Le Bagage – Le Bagage est une malle avec des jambes construite en bois de poirier magique et qui suit son maître comme son ombre.)
Version VLC 2.0.x : Twoflower (Deux Fleurs – Deux Fleurs est un (adorable) touriste. Touriste……voilà… tout est dit !
Version VLC 2.1.x : Rincewind (Rincevent – Rincevent est une sorte de….mage ? Aventurier malgré lui, sa vie est une suite d’aventures dont il se passerait bien…. (mais pas nous…)
Version VLC 2.2.x : Weatherwax (Ciredutemps) Mémé Ciredutemps est une sorcière….une vraie…et elle est très forte dans sa partie.
VLC est un logiciel lecteur média gratuit assez répandu. Ses multiples qualités et sa facilité d’utilisation font qu’il est très connu. Il peut lire les cd de musiques, les dvd, les vôtres et ceux du commerce et vous pouvez y regarder la télé ou des films/vidéos issus de YouTube ou d’autres plateformes dédiées aux vidéos. Vous y avez un grand choix de radios. Cerise sur le gâteau, VLC est un programme Open Source.
Cette anecdote n’est qu’un prétexte pour citer Discworld (les Annales Disque-Monde) l’univers inventé par Terry Prachett. Et de parlez d’un des auteurs fétiches de PETITS OBJETS DE COMPAGNIE. D’ailleurs rares sont ceux qui échappent à la magie du monde et de l’esprit de PTerry. L’homme est drôle et profond, féroce, tendre, iconoclaste, fin philosophe, grand explorateur de l’âme humaine et même des âmes non-humaines, explorateur des travers de nos sociétés humaines ou pas. Et cette transposition des bonnes et moins bonnes choses de notre monde sur le Disque-Monde est magistrale, ce monde fou se révélant aussi cohérent que détaillé.Terry Pratchett, c’est aussi une écriture, un vrai style. S’il manie un humour qui n’appartient qu’à lui, il sait aussi être grave, raconter des histoires d’une immense poésie et vous voler parfois une larme. Les non anglicistes ont la chance d’avoir en Patrick Couton un excellent traducteur pour le français. Sir Terry écrit pour tous, il offre un banquet à chacun de ses lecteurs, ses livres se lisent et se relisent et on y découvrent toujours une petite pépite à chaque relecture. Le tout est redoutablement intelligent. L’auteur délaisse quelquefois ses Annales pour nous proposer des histoires se déroulant sous d’autres cieux. Addictif ce monde-là? Bien plus que ça !
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