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Archives de Tag: Ecriture-Writing

RééDITION DES ANCIENNES ILLUSTRATIONS DE LA COLLECTION JAUNE DU MASQUE…

RééDITION DES ANCIENNES ILLUSTRATIONS DE LA COLLECTION JAUNE DU MASQUE…

Les 325 premiers numéros de la  Collection jaune collection des romans d’aventures et d’action  – étaient accompagnés d’une jaquette illustrée. Malheureusement, ces protections fragiles s’abîmaient rapidement et les lecteurs les jetaient; sans compter ceux qui n’appréciaient pas de lire un livre avec sa jaquette, l’enlevaient et ne la conservaient pas.

Il faut aussi savoir que les couvertures illustrées ont été longtemps, en France, considérées comme trop vulgaires, trop criardes, ce qui a abouti à toutes ces couvertures très sobres, minimalistes, « sérieuses », durant si longtemps. L’illustration en couverture était réservée aux fascicules de « littérature populaire », était associée à des romans à contenu bas de gamme et mal écrits. Il fallait appâter le lecteur du petit peuple avec une image, le lecteur de la « vraie » littérature n’ayant, lui, nul besoin d’une stimulation visuelle pour se mettre à lire. Enlever la jaquette participait donc aussi à montrer que, non, on ne lisait pas un livre bas de gamme, voyons ! On peut avancer que nombreuses furent les jaquettes originales victimes de ce snobisme mal placé. D’où cette différence avec d’autres pays dans lesquels les couvertures illustrées donnèrent, dès le XIXème siècle, naissance à des illustrations en tous genres, à un art populaire riche fruit du travail d’illustrateurs inspirés et prolixes. Quand les éditeurs se rendirent compte que l’image était un bon vendeur, même pour la dite « grande » littérature, ils ajoutèrent la jaquette. Ainsi chacun avait le choix d’un ouvrage avec où sans image de couverture. De nos jours, on trouve toujours, pour certaines éditions, ce système de jaquette illustrée protégeant une couverture sobre.

La première des jaquettes de la Collection jaune est due à Charles Léandre pour Le Meurtre de Roger Ackroyd, d’Agatha Christie. La deuxième est signée M. Vauxelle. A partir du numéro 3 et jusqu’au numéro 64, elles sont signées A. Masson. Il reprendra du service pour les jaquettes des numéros 67, 68, 70, 72, 75, 78, 90, 99 et 105. Vient ensuite Jean Bernard, sous le pseudonyme de J. Stetten, pour les numéros 65, 66, 69, 73 et 74. Il signera de son vrai nom pour les numéros 106 à 288. Durant la Seconde Guerre mondiale sa femme, Simone Jean Bernard, le remplacera et sera en charge des numéros 289 à 325.

Pour en savoir plus :  »Derrière le Masque », ouvrage collectif paru chez Terre de Brume en 2007, regroupe toutes les jaquettes.

Les jaquettes originales sont très recherchées et vraiment rares en bon état. Parfois, on trouve la partie illustrée découpée et collée sur la première page de .garde (je possède plusieurs ouvrages avec ce type de collage).

La mode du vintage à parfois du bon puisque LE MASQUE réédite quelques-unes des anciennes illustrations.

Quelques jaquettes originales :

Quelques-unes, ci-dessous, des illustrations rééditées, la plupart concerne les romans d’Agatha Chrisrie. La très belle illustration de La dernière Chronique de Sherlock Holmes fait aussi partie des élues.

Agatha Christie est aussi la dame qui a écrit :

 

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LE STEAMPUNK… L’UNIVERS DU « VOYOU à VAPEUR »…

LE STEAMPUNK… L’UNIVERS DU « VOYOU à VAPEUR »…

Le copyright de toutes les images appartient à leurs auteurs dont les noms nous sont inconnus.

Il ne faut jamais douter de l’imagination et de la créativité de l’humain. Il arrive toujours un moment durant lequel il surprendra et viendra enrichir et les mondes imaginaires et le quotidien que l’on pourrait penser un moment sclérosés, à bout de souffle, vidés, finis… Le style steampunk s’est posé sur les étagères de nos bibliothèques, dans le sillage de la SF, de la fantasy et du roman policier – et a également bousculé les tendances épurées à la mode en décoration à la fin du XXe siècle – cela avec une facilité déconcertante. Les steam-romans sont donc venus enrichir l’univers de la  fiction  et de la littérature populaire de qualité, monde  de nouveau très actif  et prolifique à la fin du XXe. Vous en avez déjà certainement lu sans le savoir…L’esthétique steampunk est aussi entré dans votre environnement….Vous avez peut-être chez vous, sans le savoir, un élément décoratif issu de la mouvance…

 

STEAMPUNK : la traduction littérale de steampunk ? Punk à vapeur ! Les adeptes sont appelés STEAMERS en anglais et VAPORISTES en français.
L’évocation de la vapeur est dû aux origines du mouvement qui puise son inspiration dans l’époque victorienne (1837-1901) et les machines de la révolution industrielle de la même époque. Si l’on ajoute la technologie actuelle aux anciennes cela mène à créer des uchronies. L’uchronie est un élément essentiel de la mouvance. On peut aussi utiliser les termes « rétrofuturiste » ou « monde alternatif ». Uchronie signifie étymologiquement « non-temps », un temps qui n’existe pas… ce qui n’est pas, mais aurait pu être….(ou pas…; ou,si, après tout…pourquoi pas ?) L’uchronie est donc une « fausse Histoire » alternative, mais un univers fictionnel bâti sur une base historique.

« Punk » est un mot qui se traduit littéralement par « voyou »  et que le mouvement steampunk utilise au second degré. Le mouvement commence dans les années 1970 (nous ne développons pas ici toutes les origines récentes et ancestrales,  ce serait trop long), mais le mot steampunk apparait plus tard et est dû à l’écrivain américain K.W. Jeter. Dans les années 80, avec Tim Powers et James Blaylock, ils écrivaient des romans de science-fiction en s’inspirant de l’époque de la révolution industrielle du XIXe siècle. K.W. Jeter aurait ajouté le mot punk au mot steam pour se moquer des cyberpunks graves, maussades, pessimistes et ne comprenant que le premier degré. Le steampunk est, à l’inverse, un mouvement optimiste plein d’humour et les vaporistes des amateurs du second degré. La vaporiste s’amuse.

 

 

UN COURANT LITTERAIRE DE LA FIN DU XXe SIECLE

Le steampunk est donc d’abord un courant littéraire de la fin du XXe siècle basé sur l’idée d’uchronie. Sur n’importe quels sites de vente de livres, ou auprès de votre libraire, vous trouverez des centaines d’ouvrages dont l’action se situe dans l’univers steampunk. Et si l’histoire du steampunk vous intéresse, vous trouverez également des ouvrages que l’on qualifie de proto-steampunks réunissant les auteurs qui peuvent être considérés comme les ancêtres du genre (Jules Verne, Wells,  voire plus anciens encore, etc.)  Le steampunk est aussi un genre qui absorbe d’autres genres comme la fantasy, le roman gothique, le merveilleux, l’horreur, le roman policier… Ce n’est pas un sous-genre, plutôt un genre qui se nourrit de l’héritage de plusieurs genres tout en sachant se créer une forte identité propre. Il ne peut donc que séduire un vaste public.

 

 

ESTHETIQUE

Le mélange de la mode vestimentaire victorienne et des machines a donné naissance à tout un nouvel univers esthétique visuellement impressionnant et qui a quitté les pages des romans et leurs couvertures pour essaimer vers tous les domaines : décoration, vêtements, bijoux, mobilier… Le steampunk est partout, plus ou moins visible. Les énormes pendules décoratives (imitations de pendules d’usines et de gares) viennent de ce mouvement, tout comme les ampoules led ( imitations des anciennes ampoules à filaments) et les gros abat-jours de type atelier… et bien d’autres éléments dits ‘industriels » dans les catalogues  et magazines de décoration. Le steampunk a aussi trouvé sa place dans tous les arts, peinture, sculpture, gravure…

 

Fusionner des éléments de machines et des éléments vestimentaires de l’époque victorienne permet d’inventer une infinité de costumes (un peu comme le fit le mouvement gothique qui a pioché dans la même garde-robe). Diffusé  sur le web par la vaste communauté « DIY » (Do it yourself ou fait-main/fait-maison, en français) le style s’est développé rapidement. Les cosplayers (amateurs de costumes) l’ont rapidement introduit en public lors des grandes rencontres autour des mondes imaginaires. La mode steampunk n’est pas définissable en raison des multiples syncrétismes, chaque adepte apporte sa touche. On peut cependant établir quelques archétypes : les rouages de montres et de réveils, les éléments en cuivre, laiton, métaux divers, les pièces mécaniques anciennes, le cuir, les cadrans, compteurs, les bobines, les ampoules anciennes, les corsets, les chapeaux, la montre à gousset (incontournable), les lunettes et autres objets optiques, etc. Les tenues victoriennes revisitées jouent le décalage avec des accessoires. Les lunettes, pour ne citer que cela, sont celles, souvent retravaillées, des premiers aviateurs et motocyclistes, des lunettes de protection professionnelles personalisées. La grande politesse est de rigueur ainsi que le chapeau (que l’on soulève devant les dames). Le vaporistes est un « bricoleur » plein d’imagination, la devise de Steampunk magazine résume l’éthique du mouvement : « Love the Machine, Hate the Factory »(« Aime la Machine, Déteste l’Usine »). Le goût de créer des objets et vêtements soi-même et pour soi, des pièces uniques et originales domine. Le vaporiste est doué pour la récupération et le sauvetage d’objets.

 

On notera tout de même un grand décalage entre les costumes que portent les héros sur les gravures, sur les couvertures des ouvrages, dans le BD, les jeux vidéo et les films et les costumes réels portés par les vaporistes lors des manifestations. Les costumes des illustrations  habillent des héros et des héroïnes souvent physiquement peu réalistes à la manière des super-héros et héroïnes traditionnels. Il y a des tenues féminines proches de celles des pin-up  ou des vamps, mais qui aurait été comme croisées avec des morceaux de robot. On voit beaucoup de tenues hyper-sexy  habiller (ou presque pas) des personnages de  guerrières/aventurières qui peuvent faire penser aux héroïnes Marvel et à celles de certains mangas. D’autres tenues féminines habillent une femme victorienne  encore teintée de romantisme (fantasmé). Pour les hommes, il en va de même, le personnage de l’aventurier musclé, sans peur, très cliché (et aussi passé par la case technologie ajoutée) rencontre celui de l’homme steampunk élégant que l’on imagine gentleman, savant, un peu à la manière d’un Sherlock Holmes (autre figure incontournable dans le mouvement steampunk.)  Tout cela est un prétexte à des illustrations toutes plus délirantes les unes que les autres sur lesquelles se percutent les styles vestimentaires (victoriens, gothiques, punks, cyborgs, élégants, tenues de brousse, tenues de soirée, cape de vampire, cape médiévale…)Dans le monde réel, chacun fait ce qu’il peut…la tendance étant plutôt la recherche d’une certaine élégance.

Clin d’oeil à Jules Verne, la pieuvre est l’animal fétiche des vaporistes, on le trouve sur les bijoux, les boutons, les attaches de capes, les broches, les pendentifs, lamontre à gousset

 

 

CREER UNE COUVERTURE DE LIVRE DE STYLE STEAMPUNK
Nous en arrivons à l’un de nos combats : sauver l’objet livre, les vieux livres ou ceux dont le contenu n’a que peu de valeur. On connait les couvertures pour de faux livres de magie, des couvertures de style gothique, voici des idées de couvertures de type steampunk qui, comme pour les romans, s’inspire et mélange un peu les genres. (Nous avons même vu passé un « faux » livre de magie intitulé ‘Steampunk Spells ‘Livre de sorts steampunk !). Ces ornements s’adaptent aussi pour un journal intime, un livre d’or, un album de photos, un carnet de croquis…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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REOUVERTURE de LA LITTLE FREE LIBRARY reportée au SAMEDI 27 JUIN 2020

REOUVERTURE de LA LITTLE FREE LIBRARY reportée au SAMEDI  27 JUIN 2020

Nous vous prions de bien vouloir  nous excuser de reporter la réouverture au SAMEDI 27 JUIN 2020. Cela est dû à une raison de dernière minute indépendant de notre volonté.

Merci de votre compréhension.

Nous confirmerons sur ce blog la réouverture ici vendredi prochain.

Un nouveau panneau d’affichage a été posé à l’extérieur du local, sur le mur de gauche. Vous y trouverez tous les renseignements.

 

 LITTLE FREE LIBRARY

réouverture le SAMEDI 27 JUIN 2020

de 14 h. à 18 h.

 

Notre local est petit et est aussi l’entrée d’une résidence privée qui doit en protéger tous les habitants dont les plus fragiles. Dans un premier temps, seuls les parties couloir et petit hall seront accessibles.  Vous aurez environ 5000 ouvrages à votre disposition.

1) LE PORT DU MASQUE EST OBLIGATOIRE

2) Se munir d’un produit pour se laver les mains avant de toucher les livres. (Notre association ne gagne pas d’argent, toutes les charges  fixes sont réglées par ses créateurs. Nous ne pouvons pas fournir  de produit  à tous pour le lavage des mains.)

Les deux points ci-dessus sont essentiels pour la réouverture pérenne de la Petite Bibliothèque Libre et Gratuite.

3 – Deux personnes seulement à la fois dans le local.

4 – Vous aurez le temps de choisir vos livres, mais merci d’être assez rapide pour que tous  lecteurs puissent passer. Il est  vivement conseillé de  prendre plusieurs ouvrages, de vous faire un petit stock.

5- Des cartons seront disponibles pour déposer les livres que vous rapportez et vos dons de livres. Ces livres resteront en quarantaine jusqu’au vendredi suivant. Ils seront alors désinfectés avant d’être mis en rayon ou en réserve.

6 – Un bénévole sera présent dans le local du fond derrière la porte vitrée.

 7 – Une expérience est en court : durant la semaine, des ouvrages que nous avons en double (voire en triple) sont déposés en libre service dans une boîte devant la porte du local. Cette expérience durera jusqu’à épuisement du stock des doubles.

 

L’ancien fonctionnement va nous manquer mais plus nous serons prudents maintenant et plus les problèmes sanitaires s’amélioreront et finiront par devenir un vieux souvenir.

PETITS OBJETS DE COMPAGNIE  (et sa LITTLE FREE LIBRARY ) existe depuis déjà huit ans et nous souhaitons prolonger cette expérience  malgré le terrain sanitaire actuel.

Tous les changements qui pourraient survenir seront annoncés sur ce blog.

A bientôt…

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LES LIVRES A RELIURES BRODéES…

LES LIVRES A RELIURES BRODéES…

Les couvertures brodées, dont les plus anciennes datent de la période médiévale, sont de luxueux petits objets qui réjouissent tous les amateurs de l’objet livre. Les fonds de couvertures sont le plus souvent en velours, le matériau le plus approprié. Ceux en soie ou en satin sont plus fragiles. Les broderies sont en  fils de soie, d’or, d’argent et ornées de  bandes en or et argent. Les bandes de métal (ou « passants ») battues fines sont cousues avec des fils de soie qui les traversent. Les ajouts de paillettes ne sont pas courants, les ajouts perles prévalaient au XVe siècle.

les fils d’or/argent étaient fabriqués en jumelant de longues et fines bandes d’or ou d’argent autour d’un fil de soie ou de lin, fil  tissé  ensuite dans la matière première ou utilisé pour la broderie. Des petits anneaux en forme de tire-bouchons fabriqués avec ces fils enroulés capturent la lumière et font étinceler le support. L’or et l’argent ressortent mieux sur le velours et le résultat valait la peine du long travail que cela représentait.

Certaines broderies ou certaines parties des broderies sont épaisses, ce qui ajoute un aspect encore plus riche à l’ouvrage.

Les broderies représentent un peu tous les sujets ou thèmes : des scènes religieuses, des saints, des anges, des scènes de chasse, des armoiries, des fleurs, des animaux…

Ces ouvrages luxueux n’étaient pas destinés (et ne le sont toujours pas) à être rangés debout, mais posés à plat. On pourrait penser qu’alors seul le premier plat (visible) aurait dû être brodé, mais presque toutes les anciennes reliures brodées le sont des deux côtés. Le dessous est  plus usé mais les couleurs plus fraîches et vice-versa. Les couvertures en velours ont mieux passé l’épreuve du temps comparées à celles en soie ou satin qui délicatement rebrodées de soie sont très fragiles.

Les couvertures les plus riches, les plus travaillées, les plus spéctaculaires sont la plupart du temps issues de bibliothèques royales ou de celles de riches personnages. Ils appartiennent aussi aux trésors des cathédrales et des églises. Vous pourrez en admirer dans certains musées, certains châteaux ou dans les bibliothèques qui possèdent ce genre de fond. On  ignore ce qu’il en est des collections privées.

Tous les ouvrages brodées ne sont pas là simplement pour montrer sa richesse, son bon goût ou pour leur l’aspect solennel, certains sont utilisés au quotidien tels les livres de messe (missels), les livres de poèmes… et pas extension le journal intime (surtout chez les jeunes filles)… La broderie est alors une simple personnalisation qui penche plus vers la mignonnerie que l’ostentatoire.

Le livre de poche ne date pas d’hier, cela fait plusieurs siècles que de petits ouvrages sont été conçus pour être  réellement  transportés une poche ou un réticule. On  trouve encore assez facilement parmi tous ces anciens ‘livres de poche » des petits ouvrages brodés (notamment du XIXe siècle) à des prix très abordables (par exemple, la période victorienne a été friande de ces livres brodées ou protégés par un tissu brodé).

Les couvertures brodées qui avaient totalement disparues réapparaissent depuis quelques décennies par le biais des travaux manuels (DIY en anglais) et des forums dédiés qui mettent en avant créativité de tous à travers la personnalisation des objets du quotidien ou de collection. Broder une couverture pour ses livres préférés, un livre d’or ou un journal n’est pas rare.

Il faut préciser qu’il existe aussi des couvertures amovibles brodées (nous reparlerons bientôt de ces couvertures de protection). Elles sont très à la mode actuellement dans la mouvance du fait-maison fait-main (DIY).

Quelques images

(les copyright des visuels appartiennent aux auteurs,)

Court dress
ca. 1750
British
Blue silk taffeta brocaded with silver thread
Purchase, Irene Lewisohn Bequest, 1965 (C.I.65.13.1aÐc)
photography by mma, Digital File DT253710.tif
retouched by film and media (jnc) 9_7_11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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NOTRE LITTLE FREE LIBRARY, BIBLIOTHèQUE LIBRE ET GRATUITE SERA FERMéE PENDANT L’EPIDEMIE …

NOTRE LITTLE FREE LIBRARY, BIBLIOTHèQUE LIBRE ET GRATUITE SERA FERMéE PENDANT L’EPIDEMIE …

En raison des événements

PETITS OBJETS DE COMPAGNIE

et sa LITTLE FREE LIBRARY

seront fermés jusqu’à une date  de ré-ouverture

que nous ne pouvons actuellement prévoir.

Passez de temps en temps sur ce blog pour savoir ce qu’il en est.

 

Merci de votre compréhension et à bientôt …

 
Commentaires fermés sur NOTRE LITTLE FREE LIBRARY, BIBLIOTHèQUE LIBRE ET GRATUITE SERA FERMéE PENDANT L’EPIDEMIE …

Publié par le 9 mars 2020 dans Bibliothèque - Library, Confinement, Don de Livres, Ecriture_Writing, Librairie Bookshop, Liseuse, Littérature Litterature, Little Free Library, Livre-Book, Récupération Recyclage, Vacances Holidays

 

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LA CISELURE DES TRANCHES DES LIVRES ….UNE DECORATION ELEGANTE….

LA CISELURE DES TRANCHES DES LIVRES ….UNE DECORATION ELEGANTE….

Les images utilisées ont été trouvées sur le web. Le copyright appartient à leurs auteurs.

L’objet livre attire toutes sortes d’embellissements. Les tranches sont un espace qui se prête à de nombreux genres d’ ajouts décoratifs. L’un d’eux est particulièrement élégant, il s’agit de la ciselure des tranches.

 

Ce type d’ornement est  apparu la fin du Moyen Âge. D’abord assez rare, il est devenu  plus courant vers le milieu du XVIe siècle. C’est un ajout couteux, car le travail est long et minutieux. Cette décoration est sans doute apparue en raison de l’habitude  de ranger alors les livres à plat (ce qui est toujours conseillé pour certains ouvrages d’ailleurs…)

Le mode des  tranches ciselées déclina à la fin du XVIe siècle pour réapparaître au XIXe à la demande de bibliophiles et à la mode historiciste. Les relieurs de livres religieux en feront alors grand usage.

 La ciselure  se pratique sur les tranches avec ou sans dorure (mais le plus souvent dorées). Le livre est serré dans un étau ou une presse. Pour faire simple et expliquer en deux mots (car il y a plusieurs façons de faire) : un gabarit  posé sur la tranche est percuté par un petit instrument, on peut aussi trouver des ciselures réalisées au poinçon.

L’élégance du livre est souvent dû au contraste d’une couverture  sobre et d’une ciselure épurée. D’autres ciselures plus chargées témoignent de la dextérité de l’artisan. Les ciselures sont plus ou moins marquées, les motifs plus ou moins complexes et suivent le goût du jour.

En dehors des formes géométriques ou des formes stylisées, il existe des ciselures plus réalistes qui dessinent des personnages, des animaux, des fleurs, des motifs religieux… On y ajoute parfois de la couleur, un décor peint, des mots, des phrases..

 

En anglais on utilise  l’expression « gauffered edges ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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NOUS VOUS SOUHAITONS UN JOYEUX NOEL !…..

POC NOWEL 2019

 

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SIR TERRY PRATCHETT ET LA JOYEUSE NUIT DU PORCHER ! HO ! HO ! HO !

SIR TERRY PRATCHETT ET LA JOYEUSE NUIT DU PORCHER ! HO ! HO ! HO !

La Nuit du Porcher approche. Il est temps de se préparer psychologiquement pour LA grande fête du monde Pratchettien !

Cela commence par la lecture du « Père Porcher » (Hogfather en VO), le vingtième tome des Annales Disque-Monde ( Discworld en VO),  saga follement magique créée par Sir Terry Pratchett.

Le-pere-Porcher, Ouvrage faisant partie des Annales du Dsque Monde

Un livre à relire chaque année en Décembre…..et les autres mois aussi, si affinités…

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L’histoire est simple : C’est la Merveilleuse Nuit du Porcher et le Père Porcher a disparu…. Il va falloir lui trouver impérativement un remplaçant à la hauteur de la tradition… et cela ne va pas être simple, croyez-moi…! Mais attention, ceci reste un conte, avec tout ce que cela comporte comme vérités…

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On complétera la lecture par le film (qu’il est préférable de regarder en VO). Un avant-goût ici   en VO sous-titrée : https://www.youtube.com/watch?v=aIILp0jiXGs

et là en entier en VO : https://www.youtube.com/watch?v=BaOHaBaKq-8&list=PLxjat0ZorRj9jTjaMG7KeBzEObd-RwPgX

Le livre et le film sont devenus cultes. On ne compte plus les produits dérivés, les artistes inspirés par l’histoire et ses personnages, les amateurs costumés en Mort ou Susan (entre autres) lors des cosplays ou  des conventions dédiées à l’univers pratchettiens.

Les sites de fans sont multiples, le site officiel du DISWORLD est ici :http://discworld.com/

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Ci-dessous, Sir Terry Pratchett fait une courte apparition dans le film.

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DU PAPIER POUR HABILLER LES CADEAUX…..

DU PAPIER POUR HABILLER LES CADEAUX…..

Pour des emballages de cadeaux différents, originaux, personnalisés, tous les papiers dont bons, les pages des vieux livres et tous ces papiers qui sont partout autour de nous… Idéal aussi pour créer des étiquettes…..

Et pour éviter les TONNES de papier qui se retrouvent dans le monde entier le 25 Décembre….

Quelques images…

 

 

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GOOD OMENS, une mini-série d’après l’ouvrage signé Terry Pratchett et Neil Gaiman…

GOOD OMENS, une mini-série d’après l’ouvrage signé Terry Pratchett et Neil Gaiman…

Good Omens, en français Les Bons Présages. Une adaptation attendue par tous les amateurs du récit écrit par Sir Terry et de Neil Gaiman et paru en 1990.

Sir Terry nous ayant quitté, c’est Neil Gaiman qui a écrit cette adaptation, une promesse faite à Terry. Un premier projet de film n’a pas abouti (et nous nous en réjouissons car la distribution prévue n’avait rien d’attirant), et c’est une mini-série de six épisodes, fidèle au livre, qui nous est offerte.

Dans les rôles principaux, nous trouvons David Tennant et Michael Sheen accompagnés de Steve Pemberton, Mark Gatiss, Sir Derek Jacobi, Reece Shearsmith (dans le rôle de Shakespeare ! ), Jon Hamm (Gabriel), Frances McDormand, Benedict Cumberbatch (Satan) et plusieurs autres excellents acteurs  et actrices britanniques. Une distribution royale ! Les compères de The Ligue of Gentlemen ne peuvent pas décevoir (Pemberton-Gatiss-Shearsmith).

 

 

Shearsmith est Shakespeare. On reconnait le théâtre The Globe à Londres. Un excellent acteur peu connu des Français sauf si vous connaissez , entre autres, THE LIGUE OF GENTLEMEN, INSIDE NUMBER 9 et PSYCHOVILLE…

Jon Hamm est Gabriel

L’histoire : on résume difficilement  une histoire quand Pratchett et/ou Gaiman sont à la manoeuvre car cela semble simple jusqu’à ce que l’on se rende compte que c’est complexe et bien plus…. Un ange charitable et un ange démoniaque, l’Apocalypse qui approche, l’Antéchrist que plusieurs personnes recherchent, les quatres Cavaliers de l’Apocalypses devenus des motards, des prophéties et une sorcière… Nos anges ennemis qui vivent depuis si longtemps parmi les hommes, y menant une vie confortable, ne voient pas d’un bon oeil la Fin des Temps qui s’annonce et vont devoir s’associer pour éviter la catastrophe ultime. Vous direz : « Encore deux ennemis obligés de collaborer, c’est du déjà vu. ! … ». Sauf qu’ici les auteurs sont Pratchett et Gaiman, ce qui fait une grande différence.

 

On doit environ les deux tiers de l’ouvrage à Terry Pratchett, dixit Sir Terry himself qui ajoute :   » Vers la fin, de grosses portions étaient écrites par une créature composite appelée Terryetneil » . Les fins connaisseurs de la saga Discworld retrouveront l’un des personnages  bien aimé de cette saga : La Mort, TEL QU’ON LE CONNAIT…

 

La diffusion commence aujourd’hui, 31 Mai 2019. La série  est produite par la BBC et Amazon et est diffusée, pour commencer, sur Amazon Video.

BANDE ANNONCE : 

https://www.senscritique.com/serie/Good_Omens/24517542

Nous vous laissons découvrir une critique ici  : 

http://www.premiere.fr/Series/News-Series/Good-Omens-est-une-adaptation-diablement-reussie-critique

Nous espérons que la série incitera les spectateurs à découvrir les ouvrages de Terry Pratchett, l’extraordinaire saga du Disque Monde, mais aussi tous ses autres ouvrages. Quant à Neil Gaiman, c’est aussi un auteur à suivre.

Pour ceux qui regardent la série LUCIFER (déjà 4 saisons) et qui lui trouve un petit quelque chose qu’ils n’arrivent pas à cerner, peut-être est-ce parce que  le personnage de Lucifer Morningstar, personnage alors secondaire, a été créé par l’écrivain Neil Gaiman dans le cadre de sa série de romans graphiques The Sandman écrit de 1989 à 1996 (conception graphique  des couvertures de Dave McKean, chaque épisode confié à un dessinateur différent). La série télévisée, avec Tom Eliis dans le rôle titre,  est pleine de surprises, moins légère qu’il n’y parait au premier regard.

 

 

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LE LIVRE QUI SE LIT TOUT SEUL….ou le synthétiseur vocal…

LE LIVRE QUI SE LIT TOUT SEUL….ou le synthétiseur vocal…

Les visuels de cet article sont tous copyright DR.

Toute le monde aime écouter des histoires, cela rappelle le temps de l’enfance quand un adulte nous lisait une histoire avant que nous ne dormions (ou pas…)

 

Une application qui lit à votre place (ou synthétiseur vocal) peut rendre bien des services. Il en existe un grand choix. Plus ou moins sophistiquées, gratuites ou pas, elles lisent tout ce qui peut se lire : les ouvrages numériques en divers formats (des milliers, libres de droits, sont téléchargeables), vos propres écrits (« entendre » ce que l’on a écrit peut permettre de repérer une faute ou erreur passée inaperçue lors d’une simple relecture), les pages web, etc. Certaines applications permettent également d’enregistrer le texte lu en divers formats audio – donc de créer vos propres audio-livres.  Développées au départ pour les personnes ayant des déficits visuels, ces applications sont devenues, depuis un moment, des outils  pour tous déjà embarquées (ou téléchargeables) sur  nombre de machines :  ordinateur, tablette, téléphone portable, liseuse…Ce lien vous en dira un peu plus :

Les applications qui lisent les livres numériques : https://outilstice.com/2018/12/applications-pour-lire-livres-smartphone-ou-tablette/

 

Les applications les plus simples  ne lisent qu’un court texte à chaque utilisation, c’est le cas de la plupart des petites applications gratuites en ligne (un peu comme le nombre de signes limités dans certains traducteurs basiques). Les applications plus trapues et plus évoluées lisent un ouvrage entier, surlignent la phrase en cours de lecture et proposent un choix de vitesse de lecture.

Vous pourrez, avec un bon synthétiseur vocal,  avoir le choix entre des voix féminines et masculines, parfois le choix entre  plusieurs timbres ou accents.  Les applications  les plus avancées proposent plusieurs langues, lisent un grand nombre de formats numériques (EPub, etc.) Si les voix sont encore ce que l’on nomme « des voix de robots » – il ne faut point s’attendre à ce que le « robot » y mette le ton et les sentiments – ces applications se sont grandement améliorées  depuis leur tout début….il y a déjà plusieurs années.

Les applications les plus simples peuvent aider, par exemple, pour la prononciation d’un mot dans une langue étrangère, voire aider à l’alphabétisation.

Pour vous faire une idée (très basique) ce ce que peut faire un synthétiseur vocal, voici un lien qui donne une idée du résultat obtenu : 

https://ttsreader.com/fr/

Autre source vers quelque chose de plus complexe  : https://www.lelogicielgratuit.com/logiciel/balabolka/

Pour en savoir beaucoup plus sur la synthèse vocale, voici un lien vers un excellent article  (et un bon site ) :

https://www.lebigdata.fr/text-to-speech-definition

Il suffit de taper « synthétiseur vocal’ dans un moteur pour trouver les plus connus  et surtout ceux qui « lisent des livres numériques » en entier. C’est actuellement une course entre les codeurs pour sortir et/ou améliorer l’application la plus complète et la plus fiable, concurrence garante d’avancées rapides car le marché est extrêmement porteur. Mais les applications propriétaires trouvent en face d’elles des applications open source comme c’est le cas avec les logiciels.

Nous ne sommes pas certains qu’écouter actuellement Romeo et Juliette, les Sonnets ou les tomes du Discworld de Sir Terry Pratchett  lus de cette façon serait une bonne idée pour conserver son calme et sa sérénité… Mais un jour viendra, sans doute, ou la sensibilité vocale rejoindra la technologie…En attendant, toutes les nouvelles applications (et les logiciels) et/ou leurs améliorations sont bien souvent des découvertes excitantes…. 

Et pour ceux qui aiment les expériences dangereuses : faire lire un texte français par des voix étrangères… 

 

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L’ARBRE BIBLIOTHEQUE DE COEUR D’ALENE…

L’ARBRE BIBLIOTHEQUE DE COEUR D’ALENE…

Il était une fois un arbre qui vivait depuis un peu plus de cent dix ans dans la ville de Coeur d’Alene, Etat de l’Idaho aux Etats-Unis.  Il trônait devant la propriété  de Sharalee Armitage Howard, bibliothécaire, artiste et ancienne relieuse… Le vieil arbre était mal en point, son tronc pourrissait de l’intérieur, il perdait ses branches…ses jours étaient comptés. Madame Armitage Howard décida de sauver l’arbre et de le métamorphoser en une Little Free Library. Toiletté, aménagé, électrifié, on accède désormais à cet arbre devenu bibliothèque par quelques marches de pierre. Des embellissements supplémentaires sont prévus au printemps. Pour le moment, sous la  neige, l’arbre-bibliothèque participe à la féérie hivernale.

Des arbres ont déjà été transformés en Little Free Lbrary, il y a quelques années, dans une ville allemande.

Aux Etats-Unis, les Little Free Librarys existent depuis plus d’un siècle. A l’origine, ce système de partage a été imaginé dans les lieux éloignés des bibliothèques et des librairies des grandes villes. Ce système d’échange a ensuite essaimé dans le pays et le monde anglo-saxon puis un peu partout sur la planète. En Amérique, toutes sortes de lieux originaux ont été ainsi transformés en minuscules bibliothèques au fil du temps, sans compter les petites bibliothèques que les gens construisent devant leur maison et qui sont souvent de très jolies petites boites en forme de maisons joliment décorées et agencées. Les autres grands habitués de ces petites bibliothèques sont les Britanniques.

Ci-dessous des images et une courte video.

Crédit photo : Sharalee Armitage Howard

L’arbre, à droite, avant sa métamorphose…

L’arbre(bibliothèque, son premier hiver sous la neige…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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VOEUX 2019

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LITTLE FREE LIBRARY 

vous présentent leurs

MEILLEURS VOEUX POUR 2019

Petits Objets de Compagnie entre dans sa septième année d’existence et vous accueillera tous les samedis de 14 h. à 18 h.

 

 

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DISPARITION DE WILLIAM GOLDMAN…

DISPARITION DE WILLIAM GOLDMAN…

William Goldman, romancier, dramaturge, scénariste, script doctor, couronné par deux Oscars  et de nombreux autres prix vient de nous quitter à l’âge de 87 ans. 

Le nom du scénariste est souvent ignoré du grand public (qui ne remarque que les noms des acteurs principaux (le plus souvent) et du réalisateur….. alors que les authentiques cinéphiles s’intéressent à tous les intervenants qui permettent la création d’un film. William Goldman nous donne des modèles de très bons scénarios (à explorer  et étudier pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce travail complexe).

William Goldman, c’est Marathon ManLes Hommes du Président (Oscar), Détective privé,  Butch Cassidy et le  Kid (Oscar), Un Pont trop loin, Misery (d’après le livre éponyme de Stephen King) et bien d’autres….Quand il n’a été que conseiller, il n’est pas toujours cité au générique…. et, pourtant, on sent sa « patte » à certains moments

 

Voici un site pour faire plus ample connaissance avec William  Goldman et de son travail  de scénariste: https://indiefilmhustle.com/william-goldman-screenplays/

Comme auteur de roman, c’est Princess Bride qui l’a surtout fait connaître dans le monde entier avant que l’ouvrage ne devienne un film. S’il a écrit de la fiction, W. Goldman évoque aussi dans ses ouvrages son travail, sa vie d’auteur et le monde hollywoodien. Il a aussi écrit sous les pseudonymes de Simon  Morgenstern et Harry Longbaugh.

Ses ouvrages, pas  tous traduits en français, restent cependant faciles à lire en anglais. William Goldman est un bon exemple d’auteur qui fait naviguer  l’amateur du film au livre, ou dans le sens inverse. Il maniait les deux techniques d’écriture et cela permet de mesurer et d’apprécier le travail que représente le passage du texte romanesque à l’image – deux approches complémentaires d’une même histoire –  et cela de la main d’un maître

 

Théâtre

  • Blood, Sweat, and Stanley Poole (avec James Goldman)
  • A Family Affair – 1962 (paroles, d’après le livre de James Goldman, sur une musique de John Kander)
  • The Princess Bride (avec Adam Guettel)

Scénarios

Télévision

  • Mr. Horn – 1979

Romans

  • 1957 : The Temple of Gold
  • 1958 : Your Turn to Curtsy, My Turn to Bow
  • 1960 : Soldier in the Rain
  • 1964 : Boys and Girls Together
  • 1964 : No Way to Treat a Lady signé Harry Longbaugh, (Soyons régenceSérie noire n° 932)
  • 1967 : The Thing of It Is…
  • 1971 : Father’s Day, (Les balançoires de Central ParkLaffont)
  • 1973 : Princess Bride, (The Princess BrideJ’ai lu n° 2393)
  • 1974 : Marathon Man, (Marathon ManSueurs froides)
  • 1976 : Magic: A Novel, (MagicAlbin Michel)
  • 1979 : Tinsel: A Novel
  • 1982 : Control
  • 1983 : The Silent Gondoliers
  • 1984 : The Color of Light, (Les lumières de Broadway, J’ai lu)
  • 1985 : Heat, (Rouge Vegas, J’ai lu)
  • 1986 : Brothers, (Les Sanglants, J’ai lu)
  • 1996 : The Ghost and the Darkness, (L’Ombre et la Proie, J’ai lu)

Mémoires, essais et œuvres hors fiction

  • 1969 : The Season: A Candid Look at Broadway
  • 1977 : The Story of ‘A Bridge Too Far’
  • 1983 : Adventures in the Screen Trade: A Personal View of Hollywood and Screenwriting
  • 1988 : Wait Till Next Year (avec Mike Lupica)
  • 1990 : Hype and Glory
  • 1995 : Four Screenplays (quatre scénarios)
    • Marathon ManButch Cassidy and the Sundance KidThe Princess Bride, et Misery, avec un essai sur chacun
  • 1997 : Five Screenplays (cinq scénarios)
    • All the President’s MenMagicHarperMaverick, et The Great Waldo Pepper, avec un essai sur chacun
  • 2000 : Which Lie Did I Tell? (More Adventures in the Screen Trade) – 2000
  • 2001 : The Big Picture: Who Killed Hollywood? and Other Essays (2001)

Livre pour enfants

  • 1974 : Wigger

 

 

 

 

 

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L’OUVERTURE DU VENDREDI MIDI N’EST PAS PROLONGée…

L’OUVERTURE DU VENDREDI MIDI N’EST PAS PROLONGée…

Nous avons expérimenté,  durant deux mois, une ouverture de notre LITTLE FREE LIBRARY le Vendredi de 12h. à 14h. pour permettre aux lecteurs qui travaillent de venir s’approvisionner durant leur pause déjeuner.

Cette expérience s’achève car cet horaire n’a attiré que les lecteurs venant déjà le Samedi.

Nous réfléchissons toutefois à d’autres possibilités d’ouvertures.

La LITTLE  FREE LIBRARY existe depuis six ans. Le principe d’échanges et de dons de livres est désormais parfaitement rodé. La bibliothèque évolue et se renouvelle en permanence. De fidèles lecteurs et donateurs, français et étrangers, nous suivent depuis les premiers jours, d’autres nous découvrent chaque semaine.

Nous proposons actuellement 10 000 ouvrages (voire un peu plus) en très bon état, sélectionnés pour vous offrir le meilleur de ce qui arrive tous les samedis ou que nous allons récupérer en semaine. Romans, romans policiers, espionnage, fantasy, science fiction, anticipation, spiritualité, philosophie,  ésotérisme, psychologie, politique, science, biographies, poésie, théâtre, Histoire (de l’Antiquité à nos jours), romans historiques et du terroir, bandes dessinées, livre pour le jeunesse, livres d’art, etc. Mais aussi vieux livres, ouvrages en anglais, livres de cuisine, cd et dvd, vynils, cartes postales…

Nos points forts : notre longue expérience à différents niveaux dans le domaine du livre et de l’édition et un local situé en centre ville sur le parcours le plus fréquenté de la ville. Idéal pour une petite pause atypique durant le shopping du Samedi.

Nous sommes une Association loi 1901 mais vous n’avez pas besoin de vous inscrire ni de payer une cotisation pour profiter de ce système d’échange, il suffit d’apporter des livres en bon état.

N’hésitez pas à parler autour de vous de la Little Free Library de la rue Saint-Malo. Plus il y aura de lecteurs, plus les livres circuleront et se renouveleront.

 

 

 

 

 

 

 

 

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WILLIAM BLAKE, le poète et peintre retrouvé…

WILLIAM BLAKE, le poète et peintre retrouvé…

Tout le monde connait  les quatres vers suivants de l’incontournable poète britannique William Blake :

Ces quelques mots simples ont été traduits un grand nombre de fois de façons différentes. Ces vers sont tirés d’AUGURIES OF INNOCENCE (poème que vous trouverez en entier en fin de cet article). Blake fascine et inspire toujours autant les écrivains, les scénaristes du cinéma et de la télévision, il en va de même dans le monde de la musique puisqu’un certains nombre d’albums ou de morceaux trouvent leurs racines chez W. Blake, ainsi que dans l’univers de l’art graphique. William Blake est de ces créateurs qui nourrissent tout le monde, de ces créateurs qui sont des sources semble-t-il, inépuisables.

L’événement du moment, c’est l’histoire de ces  deux passionnés du travail  de Blake qui se sont mués en détectives amateurs et ont fini par  retrouver, à Londres,  la tombe du poète. Tout a commencé lorsque  Carol et Luis Garrifo voulurent se rendre sur la tombe de W. Blake. Au cimetière de Bunhill Fields, ils ne trouvèrent pour toute indication qu’une pierre annonçant que le poète reposait, ainsi que son épouse, « tout près d’ici ». Depuis 1965, l’emplacement de la vraie tombe avait été perdu. La dépouille avait été déplacée lors de l’agencement d’une nouvelle pelouse sur une partie du cimetière. Décidés à retrouver l’emplacement exact de la tombe, Carol et Luis endossèrent l’habit du détective et  épluchèrent durant deux ans les archives et des anciens plans. Et leurs recherches ont porté leurs fruits, ils ont retrouvé la sépulture de Blake.

La Blake Society a levé des fonds à hauteur de 30.000 livres sterling pour financer une pierre tombale. Celle-ci a été dévoilée le dimanche 12 août 2018, jour du 191e anniversaire de la mort du peintre-poète.

La nouvelle pierre fleuries lors de son inauguration le 12 Août 2018

Voici deux sites qui vous permettront de découvrir ou d’aller plus loin dans votre connaissance des travaux de William Blake :

http://www.blakesociety.org

http://zoamorphosis.com

William Blake n’était pas seulement un poète, mais aussi un peintre, un aquarelliste et un graveur prolifique. Ou peintre et aussi poète… Son travail graphique est aussi puissant que son travail d’écriture. Il a illustré, entre autresles oeuvres de Shakespeare, Milton, Dante et des passages de la Bible. Voici, ci-dessous, quelques images de ses créations.

 

 Il ne faut pas oublier, en regardant ses tableaux, ses dessins  que W. Blake est mort en 1827. De même que ses poèmes, ses oeuvres picturales ont largement été mise à contribution dans divers domaines. Vous pouvez voir ses oeuvres dans différents musées, dont la TATE, à Londres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oberon, Titania and Puck with Fairies Dancing c.1786 William Blake 1757-1827

The Ghost of a Flea c.1819-20 William Blake 1757-1827

 

 

 

 

 

 

 

Et un grand, un énorme merci,

à Carol et Luis Garrifo

pour nous avoir fait cet inestimable cadeau

 

Auguries of Innocence

Pour écouter ce poème dit par Stephen Moss, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=loSd0OjRw1k
To see a World in a Grain of Sand 
And a Heaven in a Wild Flower 
Hold Infinity in the palm of your hand 
And Eternity in an hour
A Robin Red breast in a Cage 
Puts all Heaven in a Rage 
A Dove house filld with Doves & Pigeons 
Shudders Hell thr’ all its regions 
A dog starvd at his Masters Gate 
Predicts the ruin of the State 
A Horse misusd upon the Road 
Calls to Heaven for Human blood 
Each outcry of the hunted Hare 
A fibre from the Brain does tear 
A Skylark wounded in the wing 
A Cherubim does cease to sing 
The Game Cock clipd & armd for fight 
Does the Rising Sun affright 
Every Wolfs & Lions howl 
Raises from Hell a Human Soul 
The wild deer, wandring here & there 
Keeps the Human Soul from Care 
The Lamb misusd breeds Public Strife 
And yet forgives the Butchers knife 
The Bat that flits at close of Eve 
Has left the Brain that wont Believe
The Owl that calls upon the Night 
Speaks the Unbelievers fright
He who shall hurt the little Wren 
Shall never be belovd by Men 
He who the Ox to wrath has movd 
Shall never be by Woman lovd
The wanton Boy that kills the Fly 
Shall feel the Spiders enmity 
He who torments the Chafers Sprite 
Weaves a Bower in endless Night 
The Catterpiller on the Leaf 
Repeats to thee thy Mothers grief 
Kill not the Moth nor Butterfly 
For the Last Judgment draweth nigh 
He who shall train the Horse to War 
Shall never pass the Polar Bar 
The Beggars Dog & Widows Cat 
Feed them & thou wilt grow fat 
The Gnat that sings his Summers Song 
Poison gets from Slanders tongue 
The poison of the Snake & Newt 
Is the sweat of Envys Foot 
The poison of the Honey Bee 
Is the Artists Jealousy
The Princes Robes & Beggars Rags 
Are Toadstools on the Misers Bags 
A Truth thats told with bad intent 
Beats all the Lies you can invent 
It is right it should be so 
Man was made for Joy & Woe 
And when this we rightly know 
Thro the World we safely go 
Joy & Woe are woven fine 
A Clothing for the soul divine 
Under every grief & pine 
Runs a joy with silken twine 
The Babe is more than swadling Bands
Throughout all these Human Lands 
Tools were made & Born were hands 
Every Farmer Understands
Every Tear from Every Eye 
Becomes a Babe in Eternity 
This is caught by Females bright 
And returnd to its own delight 
The Bleat the Bark Bellow & Roar 
Are Waves that Beat on Heavens Shore 
The Babe that weeps the Rod beneath 
Writes Revenge in realms of Death 
The Beggars Rags fluttering in Air
Does to Rags the Heavens tear 
The Soldier armd with Sword & Gun 
Palsied strikes the Summers Sun
The poor Mans Farthing is worth more 
Than all the Gold on Africs Shore
One Mite wrung from the Labrers hands 
Shall buy & sell the Misers Lands 
Or if protected from on high 
Does that whole Nation sell & buy 
He who mocks the Infants Faith 
Shall be mockd in Age & Death 
He who shall teach the Child to Doubt 
The rotting Grave shall neer get out 
He who respects the Infants faith 
Triumphs over Hell & Death 
The Childs Toys & the Old Mans Reasons 
Are the Fruits of the Two seasons 
The Questioner who sits so sly 
Shall never know how to Reply 
He who replies to words of Doubt 
Doth put the Light of Knowledge out 
The Strongest Poison ever known 
Came from Caesars Laurel Crown 
Nought can Deform the Human Race 
Like to the Armours iron brace 
When Gold & Gems adorn the Plow 
To peaceful Arts shall Envy Bow 
A Riddle or the Crickets Cry 
Is to Doubt a fit Reply 
The Emmets Inch & Eagles Mile 
Make Lame Philosophy to smile 
He who Doubts from what he sees 
Will neer Believe do what you Please 
If the Sun & Moon should Doubt 
Theyd immediately Go out 
To be in a Passion you Good may Do 
But no Good if a Passion is in you 
The Whore & Gambler by the State 
Licencd build that Nations Fate 
The Harlots cry from Street to Street 
Shall weave Old Englands winding Sheet 
The Winners Shout the Losers Curse 
Dance before dead Englands Hearse 
Every Night & every Morn 
Some to Misery are Born 
Every Morn and every Night 
Some are Born to sweet delight 
Some are Born to sweet delight 
Some are Born to Endless Night 
We are led to Believe a Lie 
When we see not Thro the Eye 
Which was Born in a Night to perish in a Night 
When the Soul Slept in Beams of Light 
God Appears & God is Light 
To those poor Souls who dwell in Night 
But does a Human Form Display 
To those who Dwell in Realms of day
 

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LA MAGIE INTACTE DU LIVRE ANIMé ou POP UP BOOK…

LA MAGIE INTACTE DU LIVRE ANIMé ou POP UP BOOK…

Le livre animé est un objet magique.. Ces  papiers découpés conservent toute leur séduction et leur « merveilleux », dans le sens étymologique du terme.

Le livre animé est aussi appelé « livre à système », « pop-up book » en anglais, Leurs divers éléments se soulèvent, des volumes se créent, des tirettes font apparaitre dans personnages, des roues tournent…

Le copyright des photos appartient aux photographes et aux créateurs. Leurs noms étant souvent difficiles à trouver, nous faisons donc cette annonce globale.

L’origine en est lointaine, les racines plongent certainement dans l’Antiquité quelque part en Asie. C’est cependant à la fin du Moyen-Age, dans les manuscrits savants (anatomie, astronomie, voire religieux…) que ces « images animées » se font connaître : figures anatomiques dont on peut soulever les feuillets pour découvrir les différents muscles, puis le squelette. Quant à la volvelle, il s’agit d’un système de disques mobiles superposés qui permet d’animer une image,pour par exemple calculer les cycles de la Lune, montrer le mouvement des étoiles. Ce sont donc les ouvrages savants qui vont développer, en premier, cet art. L’essor de l’imprimerie va permettre de multiplier ces ouvrages et les animations de devenir familières.

VOLVELLE

Volvelle

Cosmographie de Petrus Apianus - 1524

Cosmographie de Petrus Apianus – 1524

On considère généralement que le premier “livre à système” est la Cosmographie de Pierre Apian, Des disques mobiles y montrent les mouvements célestes. Cet ouvrage n’était certainement pas unique en son genre. Il y en eut  certainement d’autres qui ne nous sont pas parvenus. Ci-dessous, trois volvelles d’Apian (APIAN (Petrus). Cosmographie, ou Description des quatre parties du monde, contenant la Situation Division, & Estendue de chascune Region & Province d’icelles.)

APLAN

La cosmographie d’Apian par Gemma Frisius a connu maintes au XVIe. Bien que le texte original d’Apian (Cosmographicus liber) fut édité en 1524, le plus ancien exemplaire catalogué est, à notre connaissance, une édition d’Anvers de 1529 détenue par la Cathedral Library.

 

L’ouvrage animé ancien le plus célèbre et le plus curieux a été édité en 1677. Il s’agit de Confession. Y sont répertorié tous les péchés possibles et un système de languette correspondant à chaque péché tentait à faciliter la confession. L’ouvrage sera réédité jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. (Et soyez sûr que nous regrettons vraiment de ne pas en avoir trouvé de photos….

Les premiers livres à système pour enfant apparaissent en Angleterre en 1765 (Arqulinades, de Robert Sayer). Vont apparaître également les « livres magiques » dont le contenu est différent selon la manière dont ils sont ouverts. Apparaissent aussi les « peeps shows » ou « décors avec profondeur », comme une petite scène.

Le XIXe siècle sera l’âge d’or du livre animé. Il se déclinera sous diverses formes : personnages découpée à disposer dans un décor, livres à volets, livres à disques, livres à tirettes, livres en relief animés ou non. On voir même arriver les livres à musique. Les idées pour animer les ouvrages foisonnent car les innovations techniques, telle la lanterne magique ou encore la photographie stéréoscopiques viennent s’installer dans le paysage et il faut innover pour conserver les parts de marché.

Les éditeurs font preuve d’imagination et de dextérité. Lothar Meggendorfer, l’un des plus celèbres anime plusieurs sujets avec un seule languette.
Le plus célèbre des créateurs du XIXe siècle est l’allemand Lothar Meggendorfer, qui parvient à animer jusqu’à cinq sujets avec une seule tirette, Il créera un superbe cirque en relief peuplé de 450 personnages.

En France, on adapte les ouvrages anglais et allemand, puis une production française émergera.

La production est riche. Les contes traditionnels, les contes pour enfants vont être tous exploités, les ouvrages documentaires (sur la faune, la flore, etc) sont les plus courantes.  il existe une production très rare de livres érotiques animés. (Portes et Fenêtre, en 1840).

Les « pop up »vont également séduire les publicistes et tout les créateurs d’images, notamment dans le domaine de la carte postale.

Jusqu’à la Première Guerre mondiale, les ouvrages aninés me vont pas tellement évoluer. Puis des éditeurs d’ouvrages pour la jeunesse vont relancer le genre entre les deux guerres.

Il faut attendre  1935 pour qu’un ouvrage connaisse un énorme succès : Mickey Hop-Là, par  Disney.

C’est après-guerre que des créateurs vont commencer à s’emparer de cet art. Dès les années soixantes, le terme ‘pop-up » devient courant. Les éditeurs américains relancent le genre et des centaines de livres plus inventifs les uns que les autres arriven en librairie. Tous les contes pour enfants sont revisités ainsi que les aventures de héros plus modernes. Les meilleurs Illustrateurs du moment participent à ce nouvel essor.

Le « pop-up » le plus vendu dans la monde reste La Maison Hantée, de Jean Pienkowski. Pour cette création de 1979, il a utilisé tous les systèmes d’animation connus. Le livre est également sonore.

 

 

 

 

Le livre animé est de nos jours un secteur éditorial proposant des milliers de titres. Le livre animé et le « pop-up » sous toutes ses formes sont désormais déclinés aussi en pièce unique que l’on peut acquérir dans diverses galeries d’art, de nombreuses expositions sont organisées dans le monde. Les musées les engrangent dans leurs fonds permanents.

 

Fabriquer une image « pop up »  n’est  pas vraiment  compliqué. C’est une affaire de géométrie, de calcul précis, d’une découpe parfaite et d’une bonne dose de patience pour les plus complexes. Pour s’initier, le plus simple est de commencer par la simple carte de voeux et d’ajouter petit à petit des motifs. Les plus spectaculaires pop up ne sont pas forcément les plus complexes lorsque l’on sait comment fonctionnent le découpage. Fabriquer des cartes ou petits livres animés est même actuellement une des activités courues dans le monde très actif du DIY.

Les livres se sont toujours appropriés les avancés technologiques qui pouvaient l’améliorer à mesure qu’elles naissaient : les livres profitèrent de l’essor de l’imprimerie, ils absorbèrent la photographie, l’impression couleur, les bruitages simples puis l’ajout de simples et courtes mélodie. L’arrivée des leds permet désormais d’ajouter de la lumière. Le livre absorbe toute les évolutions et nul doute qu’il utilisera toutes celles à venir avec la même aisance.

Ces livres, pièce unique ou non, ces cartes, ces objets publicitaires sont très collectionnés.

Le terme POP UP fait désormais partie du vocabulaire informatique. On a baptisé de ce terme le fenêtre qui s’ouvre brusquement sur l’écran quand on navigue parmi les sites du web.

Quelques images de livres, cartes, documents publicitaires….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(le copyright appartient aux auteurs dont nous n’avons pas trouvé l’identité.)

 

 

 

 

 

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EN PLUS DU SAMEDI A.M, LA LITTLE FREE LIBRARY OUVRIRA aussi LE VENDREDI ENTRE 12 H ET 14 H

EN PLUS DU SAMEDI A.M, LA LITTLE FREE  LIBRARY OUVRIRA aussi LE VENDREDI ENTRE 12 H ET 14 H

Toujours à la recherche de nouveaux lecteurs à alimenter, nous nous sommes aperçus qu’une catégorie de lecteurs rencontraient des difficultés pour se procurer de la lecture et/ou pour échanger leurs livres : il s’agit des personnes qui travaillent toute la semaine avec des horaires fixes.

Le midi au moment de la pause déjeuner et à la fin de la journée, les lieux où se procurer des livres sont souvent déjà fermés; ou le jour d’ouverture entre midi et deux (des bibliothèques officielles par exemple) ne correspond pas à l’attente et la disponibilité de la plupart de ces lecteurs.

Nous avons enquêté auprès des employés du centre ville et des zones commerciales des alentours pour déterminer quel serait le jour et les horaires les plus favorables pour leur ouvrir notre porte.

Il en ressort que la plupart des personnes qui travaillent consacrent leur samedi, leur dimanche (et/ou leur lundi) à leur famille, à leurs enfants, s’occupent de leur maison, de leur administration, des urgences et de tout ce dont ils ne peuvent pas s’occuper durant la semaine. Leur temps de congé hebdomadaire est déjà donc déjà bien occupé. De même tout le monde nous a dit avoir hâte de rentrer chez soi après la journée de travail et la proposition d’ouvrir la Little Free Library après 19 h. n’a pas été retenue.

Le seul moment propice s’est avéré être celui  de la pause entre 12h et 14h et le jour retenu le vendredi, veille du week-end, jour qui a déjà un (tout petit) avant-goût de vacances. Notre local est idéalement placé, central, pour que la plupart des personnes concernées aient largement le temps d’y venir et d’explorer les rayons avant de  retourner travailler. Ce sera un vrai moment de détente d’avant week-end

PETITS OBJETS DE COMPAGNIE ouvrira donc désormais le VENDREDI ENTRE 12H ET 14 H (en plus du samedi dont les horaires restent 14 h. -18 h.) Nous commençons par une période de test sur deux mois pour voir s’il sera  nécessaire d’ouvrir tous les vendredis de 12 h. à  14 h..  pour le reste de l’année. C’est avec vous, lecteurs, que nous affinerons notre proposition.Tout changement  concernant les ouvertures sera annoncé sur ce blog et affiché sur la porte.

Parlez-en autour de vous, plus il y a des visiteurs-lecteurs et plus le choix de livres est riche et se renouvelle. Nous proposons actuellement environ 10 000 ouvrages  en tous genres récents ou moins récents  : romans, romans policiers, essais, philosophie, spiritualité, politique, religions, économie, bandes dessinées, science-fiction, fantasy, anticipation, romans policiers, espionnage, histoire (tous les siècles), livres d’art, vieilles éditions, litterature jeunesse, etc.Tous les livres proposés sont en très bon état.

Vous trouverez aussi un petit rayon consacré au DVD (films° et au CD(musique).

Nous pourrons également vous donner beaucoup d’informations sur les différentes manière de recycler les vieux livres, notamment en ce qui concerne le « book art », mais aussi en ce pour  l’utilisation de vieux livres pour rénover, décorer, construire des choses étonnantes pour la maison.

Il n’y a ni inscription ni cotisation et cela se passe 50, rue Saint-Malo à Bayeux en Normandie…

La LITTLE FREE LIBRARY de PETITS OBJETS DE COMPAGNIE existe depuis 5 ans et demi.

 

 

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DISPARITION DE L’éCRIVAIN TOM WOLFE….

DISPARITION DE L’éCRIVAIN TOM WOLFE….

Mauvaise semaine pour les octogénaires de talent.

Tom Wolfe, 88 ans, vient de nous quitter. Essayiste, journaliste, il laisse aussi derrière lui  une oeuvre romanesque, mi-roman mi-reportage, mariage réussi du journalisme et de la fiction qui nous plonge dans les méandres de la vie américaine et de ses côtés les plus sombres, le tout accompagné souvent d’ un humour grinçant ;  il nous y fait partager avec précision le quotidien des Américains aisés et celui des habitants de l’Amérique profonde. Il est de la lignée des Sinclair Lewis et pairs, de la famille de ces romanciers américains qui explorent au scalpel leur société. Des romans à relire ou à découvrir.

Pour ceux qui ne l’ont jamais lu, vous pouvez commencer par Embuscade à Fort Bragg (Ambush at Fort Bragg),1997, c’est court et excessivement actuel.

 

Tom Wolfe et sa femme Sheila (à droite sur la photo)

Tom Wolfe, c’était aussi un style, un homme d’une élégance rare pour notre époque qui affichait un style vestimentaire travaillé jusque dans les moindres détails. Il suffit d’évoquer ses célèbres costumes en flanelle blanche coupés sur mesure, son impressionnante collection de chemises, ses chaussures faites sur mesure à Londres pour voir se dessiner sa silhouette.

 

Author Tom Wolfe poses in his New York apartment, Nov. 12, 1998. Wolfe, 68, just published his first novel in 11 years, a novel about Atlanta in the 1990s called « A Man in Full. » (AP Photo/Jim Cooper)

 

Bibliographie

Romans

Journalisme et essais

  • 1968 : Acid Test (The Electric Kool-Aid Acid Test) ; trad. Daniel Mauroc, Seuil, 1975
  • 1970 : Le Gauchisme de Park Avenue (Radical Chic & Mau-Mauing the Flak Catchers)
  • 1975 : Le Mot peint (en) (The Painted Word)
  • 1981 : Il court, il court le Bauhaus : Essai sur la colonisation de l’architecture (From Bauhaus to Our House) (publié en France en 2012)
  • 1985 : Sam et Charlie vont en bateau
  • 1997 : Embuscade à Fort Bragg (Ambush at Fort Bragg)
  • Où est votre stylo ? : Chroniques d’Amérique et d’ailleurs [« Hooking Up »], Robert Laffont, 432 p. (ISBN 978-2221193617)
  • Le Règne du langage [« The Kingdom of Speech »], Robert Laffont, , 216 p. (ISBN 978-2221197752)

 

 
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Publié par le 15 Mai 2018 dans Bibliothèque - Library, Ecriture_Writing, Ecrivain writer, Librairie Bookshop, Liseuse, Littérature Litterature, Roman américain, Salon du Livre

 

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DISPARITION DE GERARD GENETTE …

DISPARITION DE GERARD GENETTE …

Tous les amoureux des mots connaissent Gérard Genette. Théoricien de la littérature, il nous quitte à 87 ans.  Nous sommes nombreux à nous souvenir que nos premières lectures sur l’analyse théorique du roman  et la narratologie étaient signées Genette…et que c’était assez ardu. Il n’a pas fini d’être présent dans tous les mémoires et les dissertations du littérature game. Pour analyser les techniques, les structures d’un texte littéraire ou de toutes autres formes de récits, comment est, en fait, « fabriqué’ un texte, ses ouvrages sont utiles.

Gérard Genette, ce n’était pas que cela et  de très bons sites vous en apprendront plus sur le travail passionnant de ce grand monsieur.

 

 
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Publié par le 11 Mai 2018 dans Bibliothèque - Library, Ecriture_Writing, Ecrivain writer, Education, Lecture-Reading

 

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LE CLOWN, LA PEUR et HALLOWEEN….

LE CLOWN, LA PEUR et HALLOWEEN….

Avec la sortie du film CA (IT en anglais), Stephen King, auteur du roman éponyme, est de nouveau accusé d’avoir porté un coup presque fatal au métier de clown. La grogne des clowns a envahi les médias en quelques heures. Seulement,  il serait bien de fouiner un peu dans les archives avant de tirer des conclusions et hâtives et fausses….Il ressort de cette grogne que les clowns eux-mêmes ne connaissent pas l’histoire de leur métier, de  ses facettes et les diverses perceptions que le public peut avoir de leurs prestations. L’image du clown n’a pas attendu Stephen King pour véhiculer, à la frontière de son métier d’humoriste, un parfum un peu maléfique. La chose est là, déjà existante et viable depuis longtemps dans l’imaginaire local.

En tant qu’ Américain, Stephen King sait bien que le clown est  AUSSI vu  comme un personnage qui peut faire peur. Le gentil monsieur rigolo peut se métamorphoser en psychopathe. Et rien de plus effrayant que quelque chose de pacifique (ou d’apparence pacifique) qui part en vrille dans le mauvais sens(un peu comme si votre gentil chaton se transformait en tigre mangeur d’homme et vous traquait pour vous mettre à son menu). On retrouve aux USA, surtout pour Halloween, cette image du clown dont il serait peut-être bon de se méfier. Utiliser un clown dans son roman comme vecteur d’épouvante est donc pour King en lien direct avec son environnement culturel. Il a seulement rendu perenne de façon magistrale, et dans le monde entier, le personnage du clown psychopathe.

Et, franchement, nous n’allons pas nous plaindre quand un BON personnage apparaît dans la littérature.  Car cet événement est très rare. Par le biais des films, des non lecteurs en sont venus à lire les romans de King avant de passer à toutes la merveilleuse littérature fantastique puis à lire tout simplement (ne pas oublier le rôle des films pour amener les gens à la lecture, ce rôle est immense…) Sans compter le riche  univers graphique qui s’est développé à partir  de toute cette matière première. 

Toutefois, l’image du clown redevient positive sur les anciennes cartes de la Saint-Valentin, du Nouvel An ou  sur des images publicitaires. (quoique…)

On retrouve cette utilisation fréquente du déguisement de clown pour  Halloween sur les cartes postales et les photos anciennes  aux USA. En réalité, deux représentations du clown s’y côtoient : le clown maléfique et le clown gentil. Le premier est représenté comme s’il s’agissait d’une entité  réelle (non un humain déguisé mais un monstre à par entière), le second comme un humain déguisé (souvent un enfant). Parfois le clown semble sympathique même si l’on sent qu’il ne faudrait pas le pousser de trop pour qu’il vous arrache un bras….

Le sourire et le regard de cet enfant n’inspirent pas vraiment confiance

Le clown du dernier film est magnifique, mais la costumière n’a pas eu besoin d’aller chercher loin (en ajoutant cependant une touche élisabéthaine avec les élégantes manches à crevés). Sur les anciennes cartes postales, nous retrouvons le même type de costume et également peu ou prou sur les photos. La différence fondamentale entre le clown du film et ceux visibles dans l’iconographie courante est la différence de coiffure :  les clowns des images portent souvent un chapeau pointu ou un court cône, le Pierrot lunaire porte, lui, une calotte noire qui masque les cheveux. Les deux touffes de cheveux roux sur le front et le crâne  dégarnis du Pennywise sont une bonne trouvaille. A noter aussi que  ce style de costume de clown est proche de celui d’un Pierrot (Le Pierrot est un type de clown.) Et n’oublions pas le costume blanc du « Gilles » de Watteau. La première apparition du  nouveau Pennywise tout blanc, fantomatique, souriant et malsain suffit à nous  mettre dans l’ambiance.( Le film aurait parfaitement pu se passer des effets spéciaux, le personnage n’en avait guère besoin pour s’imposer, rien que son sourire vaut tous les effets numériques ajoutés.)

 

 Il ne faut pas oublier que l’on se déguise à Halloween pour EFFRAYER les fantômes, spectres et autres morts-vivants qui profitent que la porte soit ouverte entre le monde des vivants et celui des morts pour venir nous chercher noise.

Quelques images…..

 

 

 

On retrouve l’origine du costume du dernier film  facilement en consultant des photos anciennes(prises en dehors d’Halloween). Ce costume a toujours rencontré beaucoup de succès lors de fêtes et autres bals costumés. On y retrouve tous les éléments que la costumière a parfaitement maîtrisés pour créer son superbe ensemble. En noir, en blanc et certainement en couleurs pour certains, les voici en photos.

 

 

 

 

 

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LES VESTIGES DU JOUR : UN EXCELLENT ROMAN ET UN EXCELLENT FILM…

LES VESTIGES DU JOUR : UN EXCELLENT ROMAN ET UN EXCELLENT FILM…

C’est un prix Nobel de Littérature méritée qui vient d’être attribué à l’auteur britannique KAZUO ISHIGURO. Kazuo Ishiguro n’a publié que six romans  et un recueil de nouvelles depuis 1982 : « Lumière pâle sur les collines », « Un artiste du monde flottant » (prix Whitbread Award 1986), « Les Vestiges du jour », « L’Inconsolé », « Quand nous étions orphelins », « Auprès de moi toujours » et « Le Géant enfoui ».

 

Son roman le plus connu, « Les vestiges du jour » (1989), a été porté à l’écran en 1993 par James Ivory avec Anthony Hopkins et Emma Thompson et salué par le prestigieux Man Booker Prize qui récompense une oeuvre de langue anglaise.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire le roman et de regarder le film. Et de lire tous ses autres romans et nouvelles. Oshiguro a une écriture, du style, le lire en anglais est conseillé.

LES VESTIGES DU JOUR raconte les tourments du majordome d’une grande famille de l’aristocratie anglaise. Après 30 années de service, James Stevens se remémore sa vie et se demande s’il a bien fait de dévouer sa vie à son maître plutôt que de partir faire sa vie et de se marier.

 

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Pour ceux qui ne connaissent pas encore : l’américain  Sinclair Lewis fut lui aussi lauréat du Nobel de Littérature et nous vous conseillons le lecture de son roman Babbit. Babbit, comme Les Vestiges du Jour, est un texte que l’on n’oublie pas.

 

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BANDE ANNONCE : LE CRIME DE L’ORIENT EXPRESS de ET avec KENNETH BRANAGH…

BANDE ANNONCE : LE CRIME DE L’ORIENT EXPRESS de ET avec KENNETH BRANAGH…

LE CRIME DE L’ORIENT EXPRESS, l’un des plus connus des romans d’AGATHA CHRISTIE sera sur les écrans pour Noël. C’est KENNETH BRANAGH qui est derrière la caméra… et devant en endossant le rôle d’HERCULE POIROT. Cerise sur le gâteau : Judi Dench fait partie de la distribution. Nous sommes également curieux de voir comment, cette fois, auront été traité deux « personnages » important de cette histoire : le train et la neige (sans eux l’histoire ne serait pas ce qu’elle est, n’est-ce pas ?). S’ils ne sont indispensables sur papier que parce qu’ils permettent de construire la structure de  l’environnement du huis-clos, ils  offrent d’intéressantes possibilitès de jeux  esthétiques et graphiques à l’écran.

 

Kenneth Branagh sur le turnage

LE CRIME DE L’ORIENT EXPRESS fait partie de ces romans dont on ne se lasse pas et dont on aime toujours voir une nouvelle version sur écran.

 

Quelques photos…

 

 

 

Les compartiments des suspects dans le train

QUELQUES AUTRES ADAPTATIONS 

Pour patienter, pour comparer, nous vous conseillons de voir ou revoir  la version de 1974 de Sidney Lumet et celle de 2010 dans la sérié télévisée HERCULE POIROT (S12.e04), avec l’excellent David Suchet dans le rôle titre.

Au cinéma

À la télévision

À la radio

  • 1993 : Murder on the Orient Express, feuilleton radiophonique en 5 épisodes, écrit par Michael Bakewell, réalisée par Enyd Williams, diffusée par BBC Radio 4 du 27 au 31 décembre 1993. Disponible en disque compact audio : BBC Audiobooks, coll. « BBC Radio Collection », Londres, 2004, (ISBN 0563478349) ou (ISBN 978-0563478348).

En bande dessinée

En jeu vidéo

 

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BANDE ANNONCE : « CA », D’APRES LE ROMAN DE STEPHEN KING, SORT LE 20 SEPTEMBRE AU CINEMA…

BANDE ANNONCE : « CA », D’APRES LE ROMAN DE STEPHEN KING, SORT LE 20 SEPTEMBRE AU CINEMA…

Amateurs de frissons et de Stephen King, vous serez heureux d’apprendre que la première partie de « çA ‘(« IT » en anglais) tiré du roman éponyme sera sur les écrans le 20 septembre 2017. La bande annonce est alléchante, espérons que le film en tienne les promesses car adapter ce roman qui est sans doute le plus complexe des récits de King est un gros pari. La seconde partie est prévue pour 2019.

Staphen king a déjà donné son avis : J’avais de l’espoir concernant cette adaptation, mais je ne m’attendais pas à ce que Ça soit aussi bon. C’est très différent de mon livre, mais en même temps, les lecteurs devraient s’y retrouver. Ils devraient aimer les personnages, et pour moi, c’est avant tout les personnages qui comptent. Si vous vous y attachez, alors le côté horrifique fonctionne bien, en général. Je suis sûr que mes fans vont aimer le résultat. Je pense qu’ils vont VRAIMENT apprécier ce film. » Staphen King étant du genre à ne pas mâché des mots (il déteste toujours autant l’adaptation de Shinning et ne s’en n’est jamais caché), nous pouvons nous attendre à une bonne surprise.

Que le film ne vous empêche pas de lire (et relire) »çA« . C’est l’une des meilleures histoires  de cet excellent conteur qu’est monsieur King. Paru en 1986, l’histoire se déroule en deux époques : 1957-1958 et 1984-1985, dans une petite ville américaine, cela commence par la mort d’un enfant suivie d’autres crimes et d’étranges événements.  Ce roman agite nos peurs les plus profondes, les explore et va surtout créer un épouvantable personnage dont tout lecteur se souviens : « çA« , la ‘chose’, le clown maléfique qui vit dans les égouts.

Mais Stephen King ce ne sont pas seulement des romans à lire pour se distraire en de faisant peur. Ce roman-ci, par exemple,  est aussi une peinture sans complaisance, sans masque d’une Amérique moyenne, raciste, homophobe, lâche. On y parle aussi de la violence dans l’univers des enfants, dont les brutalités passent sous le radar des adultes indifférents, Car les romans de King ne sont pas aussi simplistes que le pensent ceux qui ne l’ont pas lu. Ils  décrivent et analysent aussi travers plusieurs niveaux de lecture notre société contemporaine avec ses bonnes et ses détestables facettes de manière plutôt pertinente. Une société assez tordue pour servir de socle pour bâtir des histoires d’horreur…

http://www.bandes-annonces.fr/embed/3787/?title=1&

D’autres bandes annonces ici : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=144685.html

En 1990, Tommy Lee Wallace a adapté le roman à la télévision sous le titre de « Il » est revenu, un téléfilm en deux parties d’une durée totale de 3h12. Selon Mad Movies, c’est une transposition assez fidèle, bien que très édulcorée, du roman, qui tire sa force principale de ses acteurs, notamment les enfants et Tim Curry dans le rôle de Pennywise, et dont la première partie est « clairement plus réussie » que la deuxième.

 

 
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Publié par le 2 septembre 2017 dans Cinéma - Movie - Cinéphile - Show - Film, detective novel, Ecriture_Writing, Ecrivain writer, Halloween Samain, Horreur Fantastique, Horreur Horror, Lecture-Reading, Littérature Litterature, PETITS OBJETS DE COMPAGNIE, roman policier, Science fiction Anticipation, Stephen King

 

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LES PHOTOS DE LECTEURS DE STEVE MCCURRY…

LES PHOTOS DE LECTEURS DE STEVE MCCURRY…

On ne présente plus Steve McCurry. Les images de ce photographe américain se reconnaissent au premier coup d’oeil. Ses portraits, notamment, sont fameux. Ses cadrages, son talent pour la mise en valeur des couleurs, son travail sur la lumière sont caractéristiques.

S’il y a une part de photos prisent sur le vif  dans sa production, on lui reconnait aussi un art certain de la mise en scène concernant les photos pour lesquelles les sujets ont posé et une grande dextérité pour les retouches. Cela lui a été reproché. Pourtant, dans les deux cas, le résultat est une réussite. Pourquoi serait-il criminel d’utiliser les outils actuels permettant de retravailler les photos jusqu’à obtenir le résultat désiré ? Si les logiciels de traitement d’images avaient existé du temps de Vinci, aucun doute, il les aurait utilisés, comme il aurait usé de la peinture acrylique, peint sur Isorel et ajouté d’autres outils modernes  à ses outils plus traditionnels. Le but est d’obtenir une bonne image, une image qui va raconter une histoire. C’est de la photo proche des images de certains films, parfois proche de la peinture « classique », nous sommes là loin de la photo de pur reportage.

Le site officiel de Steve  McCurry est ici : http://stevemccurry.com/

Steve McCurry est né en 1950

Steve McCurry a édité une série de photos sur le thème de la lecture sous le titre ON READING. Partout dans le monde, les humains lisent dès qu’ils le peuvent et qu’importe ce qu’ils lisent, où et comment, le principal étant la rencontre avec la lecture, avec l’écriture.

Tous les ouvrages consacrés aux photos de McCurry sont visibles ici : https://www.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?SCat=0%211&Search=steve+mccurry&sft=1&sa=0

 

Toutes les photos ci-dessous sont sous copyright Steve McCurry.

 

Lourdes, France, 09/1989

Italy, 2011

Mandalay, Burma/Myanmar, 02/2013,. A monk reads in a classroom.

Myanmar/Burma, 2013. A woman reads a newspaper in her shop.

Flechtingen, Germany, November, 1990,A girl reads as her grandmother cooks beside her. retouched_Sonny Fabbri 08/04/2016

The Old Delhi Train Station. India, 1983

India; 04/2012

Kumbh Mela Festival, Allahabad, Uttar Pradesh, India, 2001

 

 

 

Washington Square Park, NYC, Manhattan; New York; 2010

Young monks study Buddhist scripture at a monastery in Litang, Kham, Tibet, 1999

Los Angeles, California, USA, 1992.. A monk reads in a bedroom

Venice, Italy, 03/2011, ITALY

 
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Publié par le 1 septembre 2017 dans Bibliothèque - Library, Collection, Ecriture_Writing, Exposition - Exhibition, Lecture-Reading, Littérature Litterature, Photo Picture

 

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TERRY PRATCHETT : DESTRUCTION DE SES OUVRAGES INéDITS…

TERRY PRATCHETT : DESTRUCTION DE SES OUVRAGES INéDITS…

Conformément à la volonté de Sir Terry Pratchett (disparu en 2015), ses ouvrages inachevés et/ou non publiés ont été détruits. Un disque dur contenant une dizaine de romans a été écrasé par un rouleau compresseur à vapeur datant du XIXe siècle surnommé Lord Jericho. L’événement s’est déroulé vendredi dernier en Angleterre lors de l’ouverture de la Great Dorset Steam Fair et a été supervisé par Rob Wilkins, ami et biographe de Sir Terry, qui gère l’héritage artistique de l’écrivain.

C’était de voeu de Pratchett  de voir effacer « «tout ce sur quoi il travaillait à sa mort en retirant les données de son ordinateur et de les placer dans un disque dur pour qu’il soit écrasé par un rouleau compresseur à vapeur».

Rob Wilkins et Lord Jericho

Rob Wilkins a précisé que le disque écrasé serait exposé au musée de Salisbury qui consacre une exposition à l’écrivain en Septembre prochain

«Je sais que Terry travaillait sur dix histoires qui n’ont jamais été publiées», a précisé  Richard Henry, le conservateur de l’exposition consacrée à l’écrivain au Salisbury Museum. «Mais j’ignore ce qu’il y avait dans le disque dur. En tant que fan, j’aime bien l’idée qu’un mystère subsiste», a-t-il ajouté, laissant entendre que ces travaux inédits auraient pu être conservés ailleurs.

Traduit en 35 langues, Pratchett est l’un des meilleurs auteurs de la seconde moitié du XXe et du début du XXIe siècle. La Saga du Disque-Monde est une oeuvre incontournable à placer dans toute bibliothèque qui se respecte. Les ouvrages hors saga sont aussi à lire sans réserve. Si vous recherchez des ouvrages intelligents, drôles, féroces, particulièrement bien écrits, explorant les méandres des comportements humains (ou pas humains),  et du fonctionnement de nos sociétés, le tout saupoudré de poésie et de magie, n’hésitez pas à pousser la porte du jardin de Terry Pratchett à la rencontre d’un monde et de personnages inoubliables. C’est pour cela que nous allons tous rêver de ces romans disparus….

S’il est toujours préférable de lire un ouvrage dans sa langue originelle, Pratchett se lit très bien en français en raison de la plus qu’excellente traduction de P. Couton.

Vous trouverez facilement toutes les informations concernant T. Pratchett sur le web : biographie, bibliographie, films, pièces de théâtre ou radiophoniques tirés des romans, produits dérivés, dates des événements liés à la saga Discworld, etc, ainsi que de passionnants forums ou sites de fans.

 
 

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Première photo de Rowan Atkinson en commissaire Maigret…

Première photo de Rowan Atkinson en commissaire Maigret…

Lorsque l’on imagine quel nouvel acteur pourrait interpréter le commissaire Maigret, on ne pense pas vraiment à mettre en haut de la liste le comédien anglais Rowan Atkinson, surtout connu par ici pour son rôle de Mister Bean ou de Johnny English (entre autres). C’est pourtant lui qui prêtera ses traits à Jules Maigret, personnage créé par Georges Simenon,  dans deux téléfilms  de 120 mn. Les tournages ont commencé en septembre dernier, la diffusion est prévue en Angleterre courant 2016. En France, c’est France 3 qui a acheté les droits.

Commandés par ITV, Maigret tend un piège ( Maigret Sets a Trap )et  Maigret et son mort ( Maigret’s Dead Man) ont été adaptés par Stewart Harcourt (Miss Marple). Il s’agit d’une co-production entre Ealing Studios, John Simenon et Paul Aggey pour Maigret Productions.

En France, Maigret a notamment été interprété au cinéma par Jean Gabin (Maigret tend un piège, Maigret et l’affaire Saint-Fiacre, Maigret voit rouge); à la télévision par Jean Richard dans la série Les enquêtes du commissaire Maigret (1967-1990) et la série Maigret (1991-2005) par Bruno Cremer.

Quoi qu’il en soit, il va être très intéressant de découvrir comment les Anglais vont traiter  de nouveau ce personnage et son univers si Français et si Parisien ( malgré ses escapades en province). Il est toujours périlleux de prendre un acteur très orienté « comique » pour un rôle « sérieux », mais parfois cela a donné de belles réussites. 

On peut être sceptique devant le choix d’Atkinson, certes, mais n’oublions pas que beaucoup s’étonnèrent qu’on ait retenu Jean Richard abonné jusque là à des rôles secondaires, généralement de lourdauds, le plus souvent dans des nanars, et de surcroit patron du cirque Pinder. Et pourtant le résultat fut plus que crédible.

La qualité des séries anglaises est exceptionnelles, nous pouvons  donc espérer que la surprise ne soit pas mauvaise.

Ce n’est pas la première fois que les Anglais adaptent les aventures du commissaire. Une  série intitulée Maigret, comptant 52 épisodes de 50 minutes, en noir et blanc,  a été diffusée du 31 octobre 1960 au24 décembre 1963 sur la BBC. Maigret y est  interprété par Rupert Davies.

Maigret est, avec Sherlock Holmes, le héros de polar incarné par le plus d’acteurs de nationalités différentes : japonais, italien, allemand, russe…..

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Rappelons que Georges Simenon (1903-1989), francophone né à Liège, est l’auteur belge le plus lu au monde. Son oeuvre comporte  193 romans publiés sous son nom et 176  sous pseudonymes.

Si vous souhaitez découvrir ou relire les enquêtes du Commissaire Maigret, nous vous informons que notre LITTLE FREE LIBRARY , ouverte tous les samedis de  14h à 18h, en possède actuellement un certain nombre. Les  » Maigret » font partie de ces romans que l’on peut conserver dans sa biblothèque car ils se relisent très bien.  Même si souvent son écriture laisse à désirer, Simenon est un très bon conteur.

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LA BIBLIOTHEQUE UNIVERS…

LA BIBLIOTHEQUE UNIVERS…

Les propriétés vertigineuses de la bibliothèque « univers » de Babel

L’idée d’une bibliothèque infinie est imaginée pour la première fois par le mathématicien et écrivain allemand Kurd Lasswitz. Dans sa nouvelle « La bibliothèque universelle », parue en 1904, soit quelques années avant sa mort, Lasswitz imagine une bibliothèque pouvant contenir toutes les œuvres possibles de l’humanité. Raisonnant en bon mathématicien, il sait que les combinaisons de tous les caractères de l’alphabet aboutissent à un nombre fini.

Jorge Luis Borges, écrivain argentin du XXe siècle, s’en inspire et publie en 1941 une de ses plus célèbres nouvelles, « La bibliothèque de Babel ». La bibliothèque de Babel est une bibliothèque univers, c’est-à-dire qu’elle est tellement grande qu’elle contient tous les textes possibles et imaginables, sa taille constitue un défi à l’imagination humaine.

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La bibliothèque du vertige

Combien de livres contient-elle exactement ? Un nombre colossal. Pour le comprendre, il faut préciser le « fonctionnement » de la bibliothèque : selon Borges, chaque livre qu’elle possède contient 410 pages et chaque page contient 40 lignes de texte, elles-mêmes composées de 80 caractères chacune. Chaque livre contient donc 1 312 000 caractères et utilise toutes les lettres de l’alphabet (26 lettres), plus l’espace, la virgule et le point, ce qui porte à 29 le nombre de signes différents utilisables.

La bibliothèque comporte donc 291 312 000 livres (29 multiplié par lui-même 1 312 000 fois), ce qui donne un nombre composé de près de deux millions de chiffres. Pour prendre la mesure d’un tel nombre, l’imprimer requerrait 500 pages A4, remplirait un roman de 1 100 pages en format de poche et, écrit en ligne droite, mesurerait environ 354 kilomètres de long.

La place que prendrait une telle bibliothèque donne le tournis. Si l’on imagine qu’un livre occupe un volume de 3 000 cm3, et si l’on part du postulat que l’univers observable est une sphère de 46 milliards d’années-lumière de rayon (ce qui est une approximation rapide, mais passons), de rapides calculs indiquent que l’on peut stocker dans cet univers environ 2,8 × 1050 livres. Si elle existait, la bibliothèque imaginée par Borges remplirait non seulement l’univers tout entier, mais en nécessiterait beaucoup plus. Combien ? Environ 101 918 616, ce qui constitue un nombre à peu près aussi grand que celui mentionné plus haut. Vertigineux, non ?

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L’infini (ou presque) permis par le numérique

Tellement vertigineux que l’idée même qu’une telle bibliothèque existe est longtemps restée au stade d’utopie et dans l’imagination de Jorge Luis Borges et de ses lecteurs. Pourtant, à défaut d’exister physiquement, la bibliothèque existe aujourd’hui numériquement.

Créée par Jonathan Basile, libraryofbabel.info reproduit (presque) exactement le fonctionnement de la bibliothèque décrite par Jorge Luis Borges. Fidèle à la nouvelle parue en 1941, la bibliothèque numérique est organisée en pièces hexagonales identiques, dont 4 des murs abritent des livres sur cinq étagères chacun.

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Une pièce hexagonale de la bibliothèque de Babel telle que l’a créée Jonathan Basile.

   

Chaque étagère comporte 32 livres de 410 pages chacun. Et chaque page de chaque livre, de chaque étagère, de chaque pièce est accessible. L’immense majorité de ces pages renferment des suites incompréhensibles de caractères. Pourtant, parmi ces milliards et milliards de pages, se trouvent forcément des livres que vous avez lus. Ces pages contiennent pratiquement tout : vous y trouverez aussi bien les aventures de votre héros de roman préféré que le manuel d’utilisation de votre aspirateur, les évangiles de la Bible ou les versets du Coran, les articles de l’Encyclopédie de Diderot, les poèmes de Shakespeare, toutes les pages de votre journal intime, toutes les théories mathématiques jamais écrites, tous les secrets, tous les rêves, tous les récits et tous les noms, même votre nom et votre histoire, existent déjà dans l’immensité de la bibliothèque de Babel.

Jonathan Basile

Jonathan Basile

Parmi ces pages inexplorées se trouve aussi tout ce qui n’a jamais été écrit mais qui le sera peut-être un jour. Combien de chefs-d’œuvre de littérature inconnus ou futurs se cachent dans cette bibliothèque ? Les proses à venir d’un futur Rimbaud s’y trouvent déjà, tout comme les prochains romans de Michel Houellebecq. Même cet article, ces lignes y sont déjà écrites.

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La bibliothèque créée par Basile est différente de celle imaginée par Borges en cela qu’elle ne contient pas tous les livres possibles mais seulement toutes les pages possibles. La bibliothèque contient donc environ 4,7 × 104 679 pages différentes, réparties dans 104 677 livres.

Bien sûr, la bibliothèque contient tellement d’information qu’il serait impossible de la stocker numériquement. Le contenu de la bibliothèque est généré à partir d’un algorithme spécial créé par Jonathan Basile. Chaque page a un numéro unique qui lui est propre et qui l’identifie dans la bibliothèque. L’algorithme utilise ensuite ce numéro de page pour générer un nombre pseudo-aléatoire unique qui est lui-même converti en base 29, c’est-à-dire en texte utilisant les 29 signes cités précédemment : le texte de la page est généré. Le même numéro de page créera donc la même page à chaque fois.

L’opération inverse est possible : à partir d’un texte, l’algorithme peut retrouver le numéro de la page le contenant et donc la « localisation » de la page. En quelque sorte, le contenu de la page est prédéterminé et existe déjà, certes perdu dans la gigantesque botte de foin de cette bibliothèque, mais bel et bien réel.

Tout ce que vous écrirez ou pourriez écrire est déjà là, quelque part. Il suffit juste de chercher.

Gary Dagorn

 

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HENNING MANKELL, le créateur de WALLANDER, nous a quitté…

L’écrivain suédois Henning Mankell  a beaucoup aidé à faire apprécier le roman policier nordique, alors que ce genre ne représente pas la totalité de son oeuvre. Il a aussi écrit pour les enfants  et le théâtre. Ses livres ont, à ce jour, été traduits en 35 langues.

Mais c’est en créant le personnage de Kurt Wallander qu’il a connu la renommée internationale. Wallander apparaît pour le première fois  en 1991,dans Meurtriers sans visage (paru en France chez Bourgois en 1994). Le personnage de Wallander est celui d’un homme ordinaire avec ses défauts, ses failles et de la tenacité. Il traque les meurtriers jour et nuit  dans l’environnement plutôt  déprimant. d’une société qui dérive vers une certaine et nouvelle violence, et cela quitte à sacrifier sa vie privée (par ailleurs pratiquement inexistante.)

La série tournée en Angleterre avec Kenneth Branagh dans le rôle titre est de belle facture, avec un rendu de l’ambiance et une photographie de qualité. Branagh y campe, avec une sobriété excellement maîtrisée, ce commissaire à la personnalité difficile. La série est un bon complément aux livres.

Il existe une autre adaptation avec deux acteurs différents dans le rôle titre: la première adaptation a été tournée entre 1994 et 2007 pour la télévision suédoise, avec Rolf Lassgard et la suite avec Krister Henrikson  La première saison de cette création suédoise regroupe trois épisodes de 90 minutes chacun. Elle compte en tout 32 épisodes.

Wallander est si populaire que le comissariat d’Ystad, auquel est attaché le héros, est devenu un but de promenade pour les lecteurs du monde entier avec parfois des visiteurs qui demandent à rencontrer Kurt Wallander….

Cette série de romans policiers est intéressante pour entrer dans l’univers du polar nordique. 

 

Sir Kenneth Branagh et  Henning Mankell

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Plus d’information sur Henning Mankell, dont la bibliographie :https://fr.wikipedia.org/wiki/Henning_Mankell

Plus d’informations sur le personnage de Wallander ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kurt_Wallander

 

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Le romancier suédois David Lagercrantz a été chargé d’écrire une suite à la célèbre trilogie Millénium, le roman policier à succès de Stieg Larsson  L’ouvrage paraitra fin août, 2015, dix ans après la disparition de Larsson.

Mandaté par la maison d’édition Norstedts qui désirait donner une suite à la trilogie, vendue à plus de 80 millions d’exemplaires dans le monde, il a travaillé près de 18 mois entre août 2013 et janvier 2015.

Après avoir présenté une première version début 2014, Lagercrantz a  retravaillé son manuscrit pour obtenir la version finale. Le roman  s’intitule Ce qui ne me tue pas. Des droits ont déjà été vendus dans plus de 40 pays.

Résumé : Quand Mikael Blomkvist reçoit un appel d’un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle qui affirme détenir des informations sensibles sur les services de renseignement américains, il se dit qu’il tient le scoop qu’il attendait pour relancer la revue Millénium et sa carrière. Au même moment, une hackeuse de génie tente de pénétrer les serveurs de la NSA… 

Si nous vous parlons de ce quatrième opus, c’est que la trilogie de Stieg Larsson est idéale pour ceux qui ne connaissent pas l’univers des romans policiers nordiques si différent des ambiances anglaises, américaines, françaises… et souhaiteraient découvrir cette littérature. Sans compter que les adaptations en films et série, plutôt réussies, apportent un complément intéressant à l’ensemble.

Nous sommes curieux de découvrir de quatrième tome pour voir si le nouveau texte et la nouvelle intrigue seront à la hauteur des précédents opus. Stieg Larsson a donné des romans durs, sombres, complexes, denses, dont une certaine violence extrême n’est pas absente. Une trilogie habitée par des personnages attachants ou ignobles, des individus très humains avec leurs failles, leurs côtés sombres et leurs pans de lumière.

A la lecture du résumé, nous pouvons déjà constater que le nouvel auteur à choisi un thème d’intrigue plutôt banal et facile (intelligence artificielle et NSA sont des thèmes déjà surexploités dans les thrillers américains), alors que Stieg Larsson choisissait des intrigues locales axées sur les travers de la société suédoise et de ses dirigeants ce qui donnent à la trilogie une atmosphère  particulière. Nous espérons que ce tome 4 n’a pas perdu également les empreintes nordiques typiques que l’on trouve dans l’écriture et dans la façon d’aborder les choses, qui font que ces romans policiers sont immédiatement repérables.

En France, l’ouvrage paraîtra chez Actes Sud  en format papier et Epub : http://www.actes-sud.fr/catalogue/e-book/millenium-4-ce-qui-ne-me-tue-pas-epub

Les trois premiers titres , à lire dans l’ordre sont :

 

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BIBLIOTHEQUES IMAGINAIRES…

BIBLIOTHEQUES IMAGINAIRES…

S’il y a un lieu qui chatouille les imaginations en tous genres, c’est bien LA bibliothèque. Que ce soit une vaste bibliothèque publique ou une modeste bibliothèque privée d’une seule pièce, elle semble regorger des promesses les plus insolites, les plus oniriques, voire les plus dévergondées. C’est un lieu ou tout semble possible puisque la fiction peut aligner tous les possibles de l’imaginaire et les savoirs s’y étendre (parfois) sur des kilomètres de rayonnages. La bibliothèque est toujours construite au croisement de deux mondes, celui du romanesque et  celui des savoirs et de notre quotidien. 

Nombre de bibliothèques publiques et privées hébergées dans des bâtiments exceptionnels sont également décorées et meublées de façon parfois grandiose. Cela n’empêche pas que l’on en dessine encore et encore de plus fantastiques, de plus fantaisistes…

On a beaucoup exploité le thème de la bibliothèque dans les livres, au cinéma, en peinture, dans les jeux video… Voici quelques images de bibliothèques imaginées.

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LES LUXUEUSES BIBLIOTHEQUES A ROULETTES ACTUELLES…

LES LUXUEUSES BIBLIOTHEQUES A ROULETTES ACTUELLES…

Pour terminer ce petit tour d’horizon des bibliothèques itinérantes, voici les plus luxueuses d’entre elles. Souvent spacieuses, colorées, confortables, elles sont désormais souvent connectées, elles ajoutent aux livres de papier les livres numériques apportant ainsi à nos portes des millions d’ouvrages…

Les photos tKajaani_mobile_libraryrouvées sur le web n’ont pas toujours de nom d’auteur. évident. Elles appartiennent, bien entendu, à leurs créateurs respectifs. Ils en va de même pour les articles précédents.

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Gracieusete.Dans l√¢¬¬ordre habituel : le ministre Donald Arseneault; Sylvie Nadeau, directrice generale, service des bibliotheques publiques du Nouveau-Brunswick; Jill Foster, directrice generale, region de bibliotheques York.

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Il faut toutefois noter que la « grosses camionnette, le camion ou bus bibliothèque ne datent pas d’hier. Voici quelques clichés en noir et blanc qui le confirme…

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BIBLIOTHEQUES AMBULANTES : LES PLUS MODESTES AUJOURD’HUI…

BIBLIOTHEQUES AMBULANTES : LES PLUS MODESTES AUJOURD’HUI…

Voici un choix d’images montrant des bibliothèques ambulantes d’hier et d’aujourd’hui.  Motorisées ou à quatre pattes (c’est à dire  véhiculées à dos d’âne, chameau, éléphant, etc.), ces bibliothèques mobiles témoignent que la lecture et les livres sont partout et que rien ne peut entraver la rencontre entre l’homme et les livres, que les obstacles soient géographiques, logistiques ou idéologiques. Le livre est semblable à l’eau, il s’introduit partout dès qu’il trouve un passage, aussi modeste soit-il, aussi étroite que soit la porte…

En trois articles, nous vous proposons trois types de bibliothèques ambulantes :  les plus modestes d’aujourd’hui, celles d’autrefois  (avec, au passage, parfois de belles carrosseries… et la magie du noir et blanc)… et pour terminer, quelques luxueuses bibliothèques contemporaines à roulettes 

Le passage de la bibliothèque ambulante a été et reste un jour de fête pour les lecteurs éloignés des grands centres.  C’est un peu comme la venue  du Père Noël et la découverte de nouveaux cadeaux.

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 AUJOURD’HUI

LES PLUS MODESTES

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HERCULE POIROT, ARSENE LUPIN… LE RETOUR…

UNE NOUVELLE ENQUETE D’HERCULE POIROT
Nous ne vous en avions pas encore parlé, mais les nouvelles du Pays des Héros sont plutôt bonnes.
La première bonne nouvelle : Hercule Poirot, disparu il y a  38 ans, est de retour et cela depuis septembre dernier. Si sa disparition fit la Une du New-York Times en 1975, son retour a enthousiasmé les journaux et enflammé les réseaux sociaux.
 
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Agatha Christie a créé en 1920, le personnage de Poirot. Il  apparaît pour la première fois dans La Mystérieuse Affaires de Styles. Suivront 32 romans et 51 nouvelles. En 1975, A. Christie met fin aux aventures de Poirot dans une histoire située à l’aube de la Seconde Guerre mondiale et paru sous le titre Curtain.(Poirot quitte la scène, en français.)

C’est Sarah Hannah, auteur britannique de plusieurs thrillers, qui est la première à prolonger les aventures du détective d’origine belge avec l’aval de Matthew Prichard, petit-fils d’Agatha Christie.

L’intrigue de Meurtres en majuscules (Monogram Murders, en anglais) se déroule entre Le Train bleu (1928) et La Maison du péril  (1932). Elle commence en 1929, un soir de février brumeux dans un café londonien, le Pleasant’s Coffee House. Hercule Poirot se repose dans une pension londonienne. Il y fait la rencontre de l’inspecteur Catchpool avec lequel il décide de partir enquêter sur trois meurtres commis dans le luxueux hôtel Bloxham.
Tous les ingrédients qui « font » un Poirot y sont, au poil de moustache près : petites cellules grises, cyanure, policier balourd, pasteur volage, cimetière, maîtres et valets, alibis qui s’écroulent, incontournable scène finale qui voit tous les protagonistes réunis autour de Poirot, l’indispensable et attendu coup de théâtre ultime. Nous suivons le cheminement, lent mais perspicace de l’esprit du fameux détective confronté à cette énigme alambiquée derrière laquelle se dissimulent bien d’autres énigmes.
Pas moins de 358 pages d’un « polar » bien traditionnel pour des retrouvailles avec le Hercule Poirot que nous aimons, maniaque et imbu de lui-même. Nous ne portons pa de jugement sur l’ouvrage, à vous de voir..

Souvent portées à l’écran, les enquêtes d’Hercule Poirot ont trouvé un interprète exceptionnel, dans la série télévisée anglaise, en David Suchet. Il incarne Hercule Poirot pendant 70 épisodes répartis sur 13 saisons. La qualité de tous les autres acteurs, les décors, des costumes, en font l’une de ces séries cultes que l’on  a du plaisir à voir et revoir.

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David Suchet dans le rôle d’Hercule Poirot

 

 ARSENE LUPIN AU XXI E SIECLE

Personnage emblématique de la Belle Époque, le gentleman cambrioleur embarqué dans des intrigues rocambolesques. Ses exploits ont été porté à l’écran, ont été adaptés de diverses façons….

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Après Sherlock Holmes version XXIeme siècle (Sherlock – BBC et Elementary – version série américaine) c’est le tour d’Arsène Lupin de reprendre ses activités dans notre siècle. Apparu pour la première fois en 1905, il revient sous la plume d’Adrien Goetz. dans La Nouvelle Vie d’Arsène Lupin. Toujours élégant et désinvolte, il sévit sur les réseaux sociaux, enlève les scénaristes de sa série préférée, se mêle du changement climatique, des compte de campagne du président de la République.  Des personnages canoniques sont également de retour, tel Herlock Sholmes et Joséphine Balsamo.

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Nous annonçons l’ouvrage, mais ne l’avons pas encore lu. Lupin est un héros connu mais il est loin d’occuper  la place d’un Holmes ou d’un Poirot dans le coeur du public.  Lupin est certainement un personnage amusant, mais il reste un malfaiteur. Holmes et Poirot sont du côté du bien.  Lupin ne bénéficie pas vraiment du goût pour les mauvais garçons (bad boys) qui parfois  captive un public.  Gentleman cambrioleur ? Est-ce vraiment si attirant ? Holmes et Poirot avec leurs diverses manies et leurs caractères pas toujours facile -c’est l moins que l’on puisse dire) sont des héros qui nous attachent autant par leur intelligence que par leurs défauts qui les rendent plus humains.

 Face à l’époustouflante réussite du Sherlock de la BBC,  à l’honnête Elementary US, il va falloir mettre la barre très haut, que ce soit sur le papier ou pour une éventuelle adaptation tv, ou ciné.

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UN TRES BON ARTICLE SUR SIR TERRY PRATCHETT ET SON OEUVRE….

UN TRES BON ARTICLE SUR SIR TERRY PRATCHETT ET SON OEUVRE….
Ce n’est ni sur un site « littéraire » pur et dur ni sur un blog dédié à la fantasy que nous avons déniché ce très bon article sur PTerry et son oeuvre, mais sur le site funéraire-info.fr !
Cet article a l’immense avantage de cerner en quelques mots, par exemple, la différence entre la  saga du Disque-Monde et celle du Seigneur des Anneaux…. que les néophytes auraient peut-être tendance à fourrer dans le même sac sous le prétexte que la fantasy c’est la fantasy… Des ouvrages de fantasy des deux côtés, certes, si on n’y regarde pas plus ou que l’on a la vue qui baisse dangereusement… Mais les similarités s’arrêtent là. Alors que Tolkien, linguiste et philologue, raconte  deux choses : une histoire et à travers cette histoire comment se forge une mythologie en en créant une sus nos yeux, Pratchett se veut satiriste de haut niveau clonant notre monde pour le faire revivre revu, corrigé, tordu dans tous les sens….  et tout plat …sur le dos de quatre éléphants perchés sur une tortue géante qui dérive dans l’univers.
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Le lien vers le site en question : http://www.funeraire-info.fr/terry-pratchett-mort-du-voltaire-de-notre-temps-37753/
Contrairement à ce que préconise l’auteur de l’article lorsqu’il conseille deux (excellents) ouvrages par lesquels commencer à s’introduire dans le Disque-Monde, nous préférons conseiller de lire les ouvrages dans l’ordre dans lequel ils ont été publiés, ne serait-ce qu’en raison de l’ordre d’apparition de personnages récurrents qui est importante. Il n’en reste pas moins que chaque ouvrage étant une histoire complète, libre à tous de les lire dans le désordre, quitte à se perdre un peu dans le labyrinthe. Nous partageons en revanche entièrement l’avis de monsieur Bailly en ce qui concerne l’équipe du Guet (la police de la ville d’Ankh- Morpork), une équipe qui, effectivement, vaut son pesant de cacahouètes !
Quoi qu’il en soit, Monsieur  Guillaume Bailly sait de quoi il parle  et il en parle bien ! IOn sent qu’il aime l’oeuvre entière de Pratchett et de plus maîtrise son Disque-Monde sur le bout des doigts. Ce qui n’est guère le cas de la majeure partie des  auteurs des articles que nous avons lus ces derniers jours  un peu partout….!
Voici un copié.collé de cet article paru sur funeraire-info.fr
Les mages de l'Université et l'Invisible et le Bibliothécaire...
Terry Pratchett, mort du Voltaire de notre temps

Par Guillaume Bailly mar 14, 2015

Sir Terry Pratchett nous a quittés cette semaine, et il est apparu que cet immense écrivain était moins connu en France qu’il ne le méritait. Hommage en forme de présentation posthume.
Terry qui ?
Connu d’un cercle relativement large de fans en France, Terry Pratchett peut sembler, vu d’ici, un écrivain de fantasy certes célèbre, mais cantonné à ce domaine confidentiel. C’est mésestimer la portée de son œuvre : dans le monde anglo-saxon, Terry Pratchett était une star.
En Angleterre, sa patrie, Sir Terry était aussi, voire plus, connu que JK Rowling, l’auteur de Harry Potter. La sortie d’un nouveau livre de Terry Pratchett déclenchait l’équivalent de la couverture médiatique de la sortie en France d’un livre de Michel Houellebecq… Mais tous les six mois, puisque, travailleur acharné, Sir Terry publiait deux livres par an en moyenne.
Sur tous les sujets, d’ailleurs : en dehors de sa série du Disque Monde, quarante volumes, il avait écrit des livres pour enfants, des romans de science-fiction, mais aussi des livres de vulgarisation scientifique, et même un tome sur sa passion des chats.
Cette œuvre considérable lui avait valu l’anoblissement par la reine d’Angleterre, Terry devenant Sir Terry Pratchett.
Très impliqué dans la défense animale, Terry Pratchett n’hésitait pas à donner de sa personne pour défendre les causes qui lui tenaient à cœur. Atteint d’une forme rare de la maladie d’Alzheimer, il plaida en Angleterre pour le droit à mourir : son intervention fit la une des journaux.
Oeuvre littéraire
La différence entre un écrivain de fantasy lambda et un immense écrivain de Fantasy tient un une nuance parfois subtile, la portée de son œuvre. Tolkien, que Terry Pratchett adulait, était et est resté le plus immense écrivain de fantasy, tout simplement parce que son œuvre déborde largement de l’histoire racontée : Le Seigneur des Anneaux n’est pas un récit inspiré de la mythologie, mais une étude sur la façon dont les mythologies se créent.
Et les livres de Sir Terry ne sont pas des livres de fantasy sans ambition : dans sa façon de faire du Disque-Monde un reflet du nôtre, de provoquer une réflexions sur les sujets de société, Pratchett utilise les univers parallèles pour scruter le nôtre. D’autres l’ont fait avant lui : Voltaire, Cervantès…
Très éloigné au final de l’auteur récréatif qu’il pourrait sembler être, Terry Pratchett se verra certainement, au fil du temps, accéder à la stature qui lui revient de droit : celle d’un immense écrivain satiriste.
Par où on commence ?
Avec près de 70 livres abordant des genres très différents, difficile de choisir un livre de Pratchett pour le découvrir. Le choix qui va suivre est totalement subjectif.
Donc, c’est mon avis, et je le précise ici à l’attention des fans qui suggéreraient sans doute d’autres livres, je me permettrai de vous pousser vers deux livres du Disque-Monde, l’immense avantage de cette saga étant d’être constituée de romans indépendants qui n’ont pas à être lus dans l’ordre.
« Le Faucheur » : La Mort (qui est un personnage à part entière dans les livres de Pratchett) a disparu (parce que « la Mort est un mâle, un mâle nécessaire »). Tandis que les morts-vivants apparaissent à tous les coins de rue, dans une ferme, un ouvrier agricole grand et maigre fauche le blé. La Mort est redevenue mortelle, et compte employer au mieux le temps qui lui est imparti.
Peut être le plus mélancolique de la saga, il est question ici du temps qui passe.
La Mort. IL aime les chats.
La Mort. IL aime les chats.
« Le Guet des Orfèvres » : Ca chauffe dans les rues d’Ankh-Morpork. Entre les dragons qui explosent, les meurtres inexpliqués et les feux d’artifice, ça sent le roussi. Le hic, c’est que Sam Vimaire, le chef du Guet, prend sa retraite et se marie avec la richissime Sybil Ramkin. Il doit rendre sa plaque à midi pétante et va avoir besoin d’un petit remontant en voyant ses nouvelles recrues : l’agent Détritus (le troll, très intelligent quand les nuits sont fraîches), l’agent Bourrico (le nain) et l’agent Angua (la belle qui a tout de même un petit air… lupin !) qui viennent grossir les rangs du Guet de nuit pour sa dernière enquête. Celle-ci sera ardue.
Le Guet, à l'époque ou ils n'étaient que quatre
Le Guet, à l’époque ou ils n’étaient que quatre
La série du Guet, une des préférées des fans (il y a des séries dans la série du Disque-Monde mettant en scène des personnages récurrents) est un modèle d’humour burlesque et d’observation fine de la nature humaine. L’intégration, dans ce tome, de femmes et de minorités dans une force de police conservatrice et archaïque vaut son pesant de cacahuètes.
Puis le Guet recruta…
Un ordre de lecture prenant en compte l'ordre d'introduction des personnages
Un ordre de lecture prenant en compte  à la fois l’ordre d’introduction des personnages et une certaine logique.
Et donc ?
Après sa mort, Terry Pratchett entre au panthéon des écrivains, à côté, affirmons-le, de Voltaire, Cervantés, Jonathan Swift… Lire Sir Terry Pratchett n’est plus désormais du domaine de la passion ou du loisir : c’est de la culture générale.
A vous, donc, de vous cultiver.
Guillaume Bailly
Havelock Veterini, le Patricien. Un personnage fascinant.  Très très souvent le chouchou des dames fans de la saga.
Havelock Veterini, le Patricien. Un personnage fascinant. Très très souvent le chouchou des dames fans de la saga.
 

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04 AVRIL 2015 – « LE POLAR DE PâQUES », UN SALON DU LIVRE, à ARGENTAN

04 AVRIL 2015 – « LE POLAR DE PâQUES », UN SALON DU LIVRE, à ARGENTAN

Un premier salon organisé par la librairie La Curieuse et consacré au « polar normand ».

Onze auteurs seront présents : Bruno Amato, Thomas Boudault, Jean Calbrix, François-Michel Dupont, Philippe Huet, Jack Lamache, Jacqueline Leprettre, Dorothée Lizion, Catherine Sevestre Loquet, François Vallet, Jean-Louis Vigla.

Samedi 4 avril 2015 – 10h-12h et 14h30-18h
Librairie La Curieuse – 7, place Henri 4 – 61 200 Argentan

Lien vers un article  sur le sujet paru dans Le Journal de L’Orne : http://www.lejournaldelorne.fr/2015/03/14/salon-du-livre-le-polar-s%E2%80%99invite-a-paques/

La librairie organise régulièrement des signatures, expose  des artistes (peinture, aquarelle, dessin…), des photographies, organise des ateliers de scrapbooking...et sans doute bien d’autres choses… N’hésitez pas à la contacter.

sang diviseur

Pourquoi « Le Polar de Pâques » ?  Une dépêche AFP de 2007 nous en apprend davantage :

Un parfum d’hémoglobine vient hanter la Norvège chaque année à l’approche de Pâques, lorsque les habitants du paisible royaume jouent à se faire des sueurs froides en dévorant des polars dans l’isolement de leurs chalets de montagne.

Au nom d’une curieuse tradition, la trêve pascale est la « saison du crime » dans le pays scandinave : les romans noirs, du cru ou importés, accaparent les vitrines des libraires, des fictions à glacer le sang envahissent les ondes radio et TV, les suppléments spéciaux foisonnent dans la presse.

Jusqu’aux cartons de lait qui proposent une énigme à démêler.

« Avec la barre chocolatée et les oranges, le roman policier a sa place réservée dans le sac à dos des Norvégiens qui partent à Pâques », affirme le journaliste Nils Nordberg, spécialiste du sujet.

Car, pour apprécier toute sa saveur, le « polar de Pâques » doit de préférence être dégusté sous la lumière vacillante d’une cheminée, dans le confort spartiate d’un chalet en bois auquel on n’accède qu’en chaussant ses skis.

Le chalet, la neige....

« Les circonstances sont idéales. On est en montagne, loin de tout. Dehors, il neige et il vente. Quoi de mieux qu’un peu de frissons ? », souligne Nils Nordberg.

La chair de poule à Pâques, Birgitte Lund, publicitaire de 35 ans, connaît depuis sa tendre enfance. « A 9 ans dans le chalet familial, je n’avais pas le droit de regarder la télé, sauf les programmes pour enfants et la série noire diffusée le soir sur la chaîne publique ».

Mais pourquoi la Norvège, où les bains de sang sont rares, choisit-elle Pâques pour étancher sa soif d’homicides ?

Selon une thèse couramment admise, la tradition germe en 1923 grâce à un joli coup de marketing.

Rompant avec la pratique qui veut que les nouveaux titres ne sortent qu’à l’automne, la maison d’édition Gyldendal lance en plein week-end pascal le roman de deux jeunes auteurs, « Le train de Bergen a été braqué cette nuit », qui se déroule précisément à Pâques.

Le titre est repris à la Une de plusieurs journaux, provoquant la stupeur parmi les lecteurs, à qui son caractère publicitaire échappe.

L’initiative fait florès parmi les autres éditeurs et le polar s’impose comme un des rares divertissements de la semaine pascale.

« Cafés, restaurants, cinémas… à l’époque, tout était fermé à Pâques qui devait être une période d’introspection et de repentance. On n’avait pas la radio, et bien évidemment pas la télévision non plus. Mais tout le monde savait lire », relate Nils Nordberg.

Le « polar de Pâques » est né et, avec lui, une école norvégienne de maîtres du suspense, de Jo Nesboe à Karin Fossum, d’Anne Holt à Jon Michelet.

Selon le sociologue Jan Mehlum, lui-même auteur de 7 romans policiers, « le genre a acquis suffisamment de lettres de noblesse pour que tout le monde, y compris les intellectuels, puisse lire des polars sans avoir à rougir ».

Avec le temps, le décor a changé : les chalets ont gagné en confort et forment désormais de véritables petites villes à flanc de montagne, et les Norvégiens varient de plus en plus leurs destinations, préférant souvent le soleil du sud à la montagne.

Mais la tradition demeure vivace.

« Le roman policier, ça fait partie des vacances », affirme Anniken Dingsoer, 50 ans, rencontrée dans une librairie du centre d’Oslo, où elle fait ses emplettes d’émotions fortes.

« Quand j’étais petite, mon père nous lisait Jean Valjean. Depuis, j’ai passé toute ma vie à lire des polars », confie cette inconditionnelle de PD James, Robert Wilson et Minette Walters, qui n’a qu’un regret : que ses propres enfants se détournent d’Hercule Poirot au profit de Harry Potter.

(AFP – 04/04/07)

Petits Objets de Compagnie et sa Little Free Library profitent de l »histoire ci-dessus contée, pour conseiller aux amateurs de polars, les polars qui nous viennent des pays nordiques( Danemark, Suède, Norvège, Finland…).

Ils sont généralement excellents. Bien écrits, ils passent l’épreuve de la traduction sans perdre trop de plumes. Des histoires denses, souvent sombres,  réalistes, voire non dépourvues de violence. Des personnages  complexes et des intrigues tortueuses, les deux non formatés, assurent un dépaysement complet. On ne peut les confondre ni avec le polar anglais ni avec le polar américain ni, avec le polar français. Ils offrent une atmosphère bien particulière très séduisante. 

 

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04 AVRIL 2015 – 13e SALON DU LIVRE DE TREVIERES / 05 AVRIL 2015 – 5e SALON DU LIVRE DE BARFLEUR…

 

 

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AT LAST, SIR TERRY, WE MUST WALK TOGETHER….

AT LAST, SIR TERRY, WE MUST WALK TOGETHER….

C’est par cette citation de la Mort (La Mort est un important et très aimé personnage dans l’oeuvre de Pratchett, IL intervient souvent…)  que la nouvelle de la disparition de Sir Terry Pratchett a été annoncée sur son compte Twitter.

Une annonce en quatre messages formant une sorte de petite histoire : (lien vers la compte =  https://twitter.com/terryandrob/status/576036599047258112

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PTerry est passé dans l’un des autres mondes. Mais il nous laisse une oeuvre tellement riche, intelligente, drôle, humaine, délirante, poétique, érudite, iconoclaste… qu’il est  immortel. Car les livres de Terry Pratchett ne sont pas de ceux qui passeront aux oubliettes de l’histoire. C’est un grand homme qui nous a laissé de grandes choses.

imagestumblr_nl43nkOLNm1ty9xwio1_540Terry Pratchett  était jeune… 66 ans…et sans doute l’un des hommes les plus brillants de ces dernières décennies.

Nous cherchons à faire connaitre l’oeuvre de Sir Terry Pratchett depuis fort longtemps, que ce soit en privé ou par l’intermédiaire de Petits Objets de Compagnie et sa Little Free Library. Nous allons continuer pour que de plus en plus de lecteurs découvre cet extraordinaire écrivain.

Nous avions le projet de former un club dédié aux ouvrages dont les histoires se déroulent sur le Disque-Monde , sans oublier les autres ouvrages dont les histoires ne se déroulent pas sur le Disque-Monde. Ce projet reste d’autant plus d’actualité. Nous en reparlerons bientôt sur ce blog.

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DECOUVERTE D’UNE NOUVELLE ET COURTE HISTOIRE, SIGNéE DOYLE, DONT SHERLOCK HOLMES EST LE HEROS…

La statue de Sherlock Holmes à Londres (MANUEL COHEN/AFP)
La statue de Sherlock Holmes à Londres

 

Walter Elliot, Ecossais de 80 ans, habite la petite ville de Selkirk, au sud d’Edimbourg. Ce poète et historien a découvert une courte histoire qui a pour personnage principal le célèbre détective de Baker Street. Le récit serait signé Arthur Conan Doyle.

Alors que monsieur Elliot faisait du tri dans son grenier, il a retrouvé un recueil de nouvelles rédigé par plusieurs écrivains dans le cadre d’une vente de charité. L’argent récolté devait permettre de financer la reconstruction d’un pont de Selkirk, détruit en 1902. Imprimé en 1904, l’ouvrage s’intitule The Book o’ the Brig. L’ histoire qu’aurait écrit Conan Doyle, Sherlock Holmes: Discovering the Border Burghs and, by deduction, the Brig Bazaar, est un court texte de 1300 mots.

Extrait de la nouvelle: Sherlock Holmes: Discovering the Border Burghs and, by deduction, the Brig Bazaar.

Le récit raconte comment Holmes fait preuve de son légendaire sens de l’observation et de la déduction concernant les activités de son compagnon Watson. Le détective explique a son associé qu’il sait que ce dernier compte se rendre à Selkirk, pour participer à une vente de charité après la destruction d’un pont. Le récit fait ainsi directement référence au contexte dans lequel il a été écrit, un clin d’oeil qui pourrait bien être signé Conan Doyle, familier de la ville écossaise.

Ci-dessous, un article paru dans le Daily Record  et comportant l’intégralité de cette nouvelle démonstration du pouvoir d’observation et de déduction de Holmes  (en fin d’article) :

Read first unseen Sherlock Holmes story in over 80 YEARS written to help save Selkirk wooden bridge

WALTER Elliot, 80, found the 1,300 word tale starring the famous sleuth in a collection of short stories written for a local bazaar.

 Walter Elliot, 80, with the book containing a short Sherlock Holmes story by Sir Arthur Conan Doyle

AN historian has unearthed the first unseen Sherlock Holmes story in over 80 YEARS -which Sir Arthur Conan Doyle wrote to help save a town bridge.

Walter Elliot, 80, found the 1,300 word tale starring the famous sleuth in a collection of short stories written for a local bazaar.

The wooden bridge in the Scottish town of Selkirk was destroyed by the great flood of 1902 and locals organised a three-day event to raise funds for a new one in 1904.

As part of the event, organisers sold a collection of short stories by locals called « The Book o’ the Brig ».

The famed author – who loved visiting Selkirk and the surrounding area – contributed a tale before opening the final day.

Walter has now unearthed a copy of the book and spotted his story -‘Sherlock Holmes: Discovering the Border Burghs and, by deduction, the Brig Bazaar’ .

He was given the 48-page pamphlet more than 50 years ago by a friend but more or less forgot about it until recently after he looked in the attic.

He was prompted to dig out the incredibly rare papers – tired together with string – and put it on display as part of an upcoming local pop-up museum.

It is believed the story – about Holmes deducing Watson is going on a trip to Selkirk – is the first unseen Holmes story by Doyle since the last was published over 80 years ago.

Great-grandfather Walter said: « It is written by Sir Arthur Conan Doyle about Holmes and Watson.

« In Selkirk there was a wooden bridge that was put up some time before it was flooded in 1902.

« The town didn’t have the money to replace it so they decided to have a bazaar to replace the bridge in 1904.

« They had various people to come and do things and just about everyone in the town did something.

« The local MPs and landowners and everyone in two days I think took in £560, which was quite some sum then.

« The Saturday was opened by Sir Arthur Conan Doyle. He had written a wee story about Sherlock Holmes and Watson and this was in the book.

« I can’t remember how much they raised but they wanted it to be a carriage bridge but they didn’t get quite enough for that, but they built an iron bridge and it’s still there today.

« He really must have thought enough of the town to come down and take part and contribute a story to the book. It’s a great little story. »

 

The great flood of 1902 washed away the Wood Brig crossing the Ettrick in the Scottish Borders.

To raise money to build a new bridge, the town organised a three-day bazaar in December 1904 and sold the booklet of contributed stories, called The Book o’ the Brig.

Conan Doyle came to Selkirk to open the festival’s last day and spoke about his story – a legendary local tale which has been passed down through the town’s residents since.

His 1,339 word tale starts with a newspaper editor dispatching a journalist to London to find ‘a word from Sherlock Holmes’ and Watson.

The writer finds the pair and watches them in conversation – as Holmes declares he’s going to Edinburgh to solve the « mysteries of the Secret Cabinet ».

He asks Watson if he’d like to go with him but when Watson says he can’t go Holmes sounds surprises and says he thought he was « going to the Border country ».

Watson then asks him how he knows that and Holmes, using his usual powers says it is a « matter of deduction ».

He says Watson had recently discussed politics of the north and had used a term ‘huz’ which is only found in a certain area of Scotland.

Holmes also says he heard Watson « crooning a weird song » which he must have read or heard while previously in Hawick, Scotland.

He says « later still the plot deepened » when Watson began « lilting » another local song and then showed knowledge of James IV.

Homes says the clues means Watson must be heading to either Hawick, Galashiels, or Selkirk.

He says he then « smoked a ton of tobacco » and spent the night in thought and worked out he was heading to Selkirk.

Watson then admits he is indeed « going to Selkirk in aide of a Bridge » and Holmes wishes him well on his journey.

The book – around ten inches long and three inches wide with a soft brown paper cover – contained stories from local people, as well as the famous author.

The back cover details a programme of events and proudly states « the famous litterateur » was due to open the day before the ladies orchestra performed and local piano recitals.

« It was a varied book with lots of bits and pieces and stories, » said Walter, a retired woodcutter and father-of-three.

« I have no idea how many they made and sold. I’ve had this book for about 40 or 50 years.I must have got it from a friend because I can’t remember buying it from anyone.

« Usually people would throw out these books or sell them off. It has been in my family for quite a while now.

« I have no idea if it has ever been published – I’ve never seen it. I’ve always been interested in history and my family has always passed on stories and I suppose this was one of the stories that was passed down. »

It wasn’t the last time Sir Conan Doyle visited the town, and he returned a few months later with a cricket team to play Selkirk.

In 1905 he gifted a now-lost Border league football trophy, called the Conan Doyle Cup, last won by Kelso in 1937-38.

A year later, Conan Doyle stood as a Unionist candidate for Westminster in the nearby Hawick Burghs constituency.

The booklet will be on show at the Cross Keys Selkirk Pop-up Community Museum from Saturday, along with Walter’s painting of the replaced bridge.

The Sherlock Holmes story in full

The full story of ‘Sherlock Holmes: Discovering the Border Burghs and, by deduction, the Brig Bazaar’:

We’ve had enough of the old romancists and the men of travel, said the Editor. As he blue-pencilled his copy, and made arrangements for the great Saturday edition of the Bazar Book. ‘We want something up-to-date. Why not have a word from « Sherlock Holmes »?’

Editors have only to speak and it is done, at least, they think so. ‘Sherlock Holmes!’ As well talk of interviewing the Man in the Moon. But it does not do to tell Editors all that you think. I had no objections whatever, I assured the Editor, to buttonhole ‘Sherlock Holmes,’ but to do so I should have to go to London.

‘London!’ scornfully sniffed the Great Man. ‘And you profess to be a journalist? Have you never heard of the telegraph, the telephone, or the phonograh? Go to London! And are you not aware that all journalists are supposed to be qualified members of the Institute of Fiction, and to be qualified to make use of the Faculty of Imagination? By the use of the latter men have been interviewed, who were hundreds of miles away; some have been « interviewed » without either knowledge or consent. See that you have a topical article ready for the press for Saturday. Good day’.’

I was dismissed and had to find copy by hook or by crook. Well, the Faculty of Imagination might be worth a trial.

The familiar house in Sloan Street met my bewildered gaze. The door shut, the blinds drawn. I entered; doors are no barrier to one who uses the Faculty of Imagination. The soft light from an electric bulb flooded the room. ‘Sherlock Holmes’ sits bu the side of the table’ Dr Watson is on his feet about to leave for the night. Sherlock Holmes, as has lately been shown by a prominent journal, is a pronounced Free Trader. Dr Watson is a mild Protectionist, who would take his gruelling behind a Martello tower, as Lord Goschen wittily put it, but not ‘lying down!’ The twain had just finished a stiff argument on Fiscal policy. Holmes log.-

‘And when shall I see you again, Watson? The inquiry into the « mysteries of the Secret Cabinet » will be continued in Edinburgh on Saturday. Do you mind a run down to Scotland? You would get some capital data which you might turn to good account later.’

‘I am very sorry,’ replied Dr Watson. ‘I should have liked to have gone with you, but a prior engagement prevents me. I will, however, have the pleasure of being in kindly Scottish company that day. I, also, am going to Scotland.’

‘Ah! Then you are going to the Border country at that time?’

‘How do you know that?’

‘My dear Watson, it’s all a matter of deduction.’

‘Will you explain?’

‘Well, when a man becomes absorbed in a certain theme, the murder will out some day. In many discussions you and I have on the fiscal question from time to time I have not failed to notice that you have taken up an attitude antagonistic to a certain school of thought, and on several occasions you have commented on the passing of « so-called’ reforms, as you describe them, which you say were not the result of a spontaneous movement from or by the people, but solely due to the pressure of the Manchester School of politicians appealing to the mob. One of these allusions you made a peculiar reference to « Huz an’ Mainchester » who had « turned the world upside down. » The word « Huz » stuck to me, but after consulting many authors without learning anything as to the source of the word, I one day in reading a provincial paper noticed the same expression, which the writer said was descriptive of the way Hawick people looked at the progress of Reform. « Huz an’ Mainchester’ led the way. So, thought I, Watson has a knowledge of Hawick. I was still further confirmed in this idea by hearing you in several absent moments crooning a weird song of the Norwegian God Thor. Again I made enquires, and writing to a friend in the Sounth country I procured a copy of « Teribus. » So, I reasoned, so – there’s something in the air! What attraction has Hawick for Watson?’

‘Wonderful,’ Watson said, ‘and – ‘

‘Yes, and when you characterised the action of the German Government in seeking to hamper Canadian trade by raising her tariff wall against her, as a case of :Sour Plims, » and again in a drawing room asked a mutual lady friend to sing you that fine old song, « Braw, braw lads, » I was curious enough to look up the old ballad, and finding it had reference to a small town near to Hawick, I began to see a ray of daylight. Hawick had a place in your mind; likewise so had Galashiels – so much was apparent. The question to be decided was why?’

‘So far so good. And – ‘

‘Later still the plot deepened. Why, when I was retaiing to you the steps that led up to the arrest of the Norwood builder by the impression of his thumb, I found a very great surprise that you were not listening at all to my reasoning, but were lilting a very sweet – a very sweet tune Watson – « The Flowers of the Forest; » then I in turn consulted an authority on the subject, and found that that lovely if tragic song had a special reference to Selkirk. And you remember, Watson, how very enthusiastic you grew all of a sudden on the subject of Common0Ridings, and how much you studied the history of James IV., with special reference to Flodden Field. All these things speak, Watson, to the orderly brain of a thinker. Hawick, Galashiels, and Selkirk. What did the combination mean? I felt I must sold the problem, Watson; so that night when you left me, after we had discussed the « Tragedy of a Divided House, » I ordered in a ton of tobacco, wrapped my cloak about me, and spent the night in thought. When you came round in the morning the problem was solved. I could not on the accumulative evidence but come to the conclusion that you contemplated another Parliamentary contest. Watson, you have the Border Burghs in your eye!’

‘In my heard, Holmes,’ said Watson.

‘And where do you travel to on Saturday, Watson?’

‘I am going to Selkirk; I have an engagement there to open a Bazaar.’

‘Is it in aide of a Bridge, Watson?’

‘Yes,’ replied Watson in surprise; ‘but how do you know? I have never mentioned the matter to you.’

‘By word, no’ but by your action you have revealed the bent of your mind.’

‘Impossible!’

‘Let me explain. A week ago you came round to my rooms and asked for a look at « Macaulay’s Lays of Ancient Rome. » (You know I admire Macaulay’s works, and have a full set.) That volume, after a casual look at, you took with you. When you returned it a day or two later I noticed it was marked with a slip of paper at the « Lay of Horatius, » and I detected a faint pencil mark on the slip noting that the closing stanza was very appropriate. As you know, Watson, the lay is all descriptive of the keeping of a bridge. Let me remind you how nicely you would perorate –

When the goodman mends his armour And trims his helmet’s plume, When the goodwife’s shuttle merrily Goes flashing through the loom, With weeping and with laughter. Still the story told – How well Horatius kept the bridge, In the brave days of old.

Could I, being mortal, help thinking you were bent on such exploit yourself?’

‘Very true!’

‘Well, goodbye, Watson; shall be glad of your company after Saturday. Remember Horatius’s words when you go to Border Burghs :- « How can man die better than facing fearful odds. » But there, these words are only illustrations. Safe journey, and success to the Brig!’

 

 

 

 

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UNE HISTOIRE DE LIVRES ET D’ESCROQUERIE DIGNE D’UN ROMAN…

UNE HISTOIRE DE LIVRES ET D’ESCROQUERIE DIGNE D’UN ROMAN…

Ceci est un copié/collé d’un article paru dans Télérama…

 

L’escroc qui aimait trop les livres

 

Des années durant, l’énigmatique John Gilkey a dérobé des dizaines de volumes rares aux Etats-Unis. Sans chercher à les revendre… ni même à les lire. C’était sans compter un autre amoureux des livres : l’extraordinaire bouquiniste Ken Sanders.

On n’oublie jamais le premier livre qu’on a acheté. Ceux qu’on a reçus pendant la prime enfance finissent parfois aux oubliettes de la mémoire ; mais le premier passage en caisse — bonjour madame, oui c’est pour moi —, on le porte à jamais dans son cœur…

Ken Sanders se souvient parfaitement de sa première visite chez Acres of Books, légendaire bouquiniste de Californie installé depuis 1927 dans le sud de Los Angeles. « Je n’étais qu’un môme, mais le vieux propriétaire, Mr. Smith, qu’on m’avait décrit comme un ours, a tout de suite vu que j’étais sérieux. Je suis resté des heures dans sa librairie gigantesque, et avec mes économies, je me suis acheté une belle version des contes des Mille et Une Nuits et une énorme édition d’Alice aux pays des merveilles illustrée par l’artiste galloise Gwyneth Hudson. »

Acres of Books, que Ray Bradbury a fréquenté quasiment jusqu’à la fin de ses jours, a fermé ses portes en 2008, mais sa façade mythique, usée par le temps, se laisse toujours admirer au 240 Long Beach Boulevard. Où trouver l’équivalent aujourd’hui ? A mille kilomètres de là, à Salt Lake City, Utah. Propriétaire : Ken Sanders, 63 ans. C’est lui, désormais, le puits de science dont on bénit les recommandations, le passeur intarissable — « je donne toujours un livre gratuit aux enfants lorsqu’ils viennent pour la première fois ».

Son repaire extraordinaire, un ancien garage reconverti en temple des livres et de la contre-culture américaine, est la plus fascinante librairie qu’il nous ait été donné de fréquenter. Bien plus qu’un lieu de commerce, une représentation de son bouillonnant monde intérieur. « Sur toutes les photos de moi enfant, j’ai un livre à la main. Ma mère affirmait en riant que j’étais sorti de son ventre avec des romans sous le bras, réclamant de la lumière… »

Chez Ken Sanders, la culture est une fête. Dans un coin de la librairie, près d’un vieux canapé fatigué couvert de livres d’occasion, le réfrigérateur toujours bien garni en Bourbon et bière fraîche attend les copains qui n’oublient jamais de passer un peu avant la fermeture. Certains soirs, des musiciens folk s’installent avec guitares et banjo au milieu des rayonnages, on sort les chaises et on écoute les éternelles protest-songs et ballades de randonneurs infatiguables.

Le kleptomane…

Voyons maintenant : quel est le premier livre acheté par John Charles Gilkey ? Il n’en a jamais acheté un seul. Le premier livre qu’il a volé ? Difficile à dire, tant l’incurable kleptomanie de cet individu de 46 ans recèle de secrets. Le sait-il seulement lui-même ? Ken Sanders, marchand réputé, et John Gilkey, voleur impénitent, se fréquentent à distance depuis 1999 : pendant des années, le premier a poursuivi le second dans l’espoir de le mettre hors d’état de nuire…

Ironie suprême, le chasseur et le chassé ont une obsession en commun, les livres rares. « Mais là s’arrête la liste de nos ressemblances ! s’offusque Sanders. J’aime les livres et les respecte. Gilkey, lui, est une pomme pourrie dans notre verger. Son prétendu amour de la littérature ne m’inspire aucune sympathie. C’est avant tout un type malhonnête. »

John Gilkey photographié par la police de Californie.<br />

Né en 1968, à Modesto, Californie, Gilkey a commis son premier vol à 9 ans. En sortant d’un magasin avec ses parents, un gant de baseball glissé sous sa veste, il se serait écrié fièrement : « Regardez ce que j’ai pris ! » Aucune réaction de la mère ; sourire amusé du père… En 1987, le couple divorce. Il a 19 ans et choisit de vivre avec son géniteur, Walter. Chèques en bois et expulsions pour loyers impayés sont un mode de vie chez les Gilkey père et fils.

… voulait appartenir à l’élite

Ce dernier se découvre des désirs compulsifs. Des besoins de possession « quasi sexuels ». « Je ne sais pas si c’est parce que je suis un homme mais… j’adore regarder », confiera-t-il un jour à la journaliste Allison Hoover Bartlett (1). Regarder ? Et dérober. Pourquoi des livres ? Parce qu’ils sont, selon lui, le marqueur d’appartenance à une certaine élite intellectuelle, une bourgeoisie des lettres qui le fascine. Son amour des bibliothèques à l’ancienne lui est venu « en regardant Sherlock Holmes à la télévision ». S’il veut, au plus vite, se constituer une collection prestigieuse, c’est pour avoir le sentiment d’exister « et pouvoir lire sur le visage des autres le respect que [s]a grande culture ne tardera pas à inspirer ».

Aux Etats-Unis, le monde des antiquaires spécialisés en livres rares est un univers aussi feutré que la table d’un billard anglais. Les grands marchands ont leurs boutiques dans les beaux quartiers de Boston et San Francisco, ou sur Madison Avenue à New York. Avec sa longue barbe blanche, son impressionnante carrure et son allure de chercheur d’or pas tout à fait revenu du XIXe siècle, Ken Sanders y fait un peu figure d’hurluberlu. Mais son parcours inspire le respect.

Le libraire Ken Sanders a été mandaté par le syndicat ABAA pour s'occuper de la fraude pendant quatre ans.<br />

Sa librairie de Salt Lake, même si elle détonne avec ses airs de brocante miraculeuse, est connue dans tout le pays. Kerouac et les auteurs de la Beat generation y sont exposés en majesté, comme les grands raconteurs de l’Ouest américain, de Wallace Stegner à Edward Abbey — l’auteur de Désert solitaire, par ailleurs précurseur du militantisme écolo radical. Chez Ken Sanders, livres neufs et d’occasion cohabitent dans un bazar plus ou moins maîtrisé. Dans une pièce à l’écart, les ouvrages les plus rares sont gardés sous vitrine. Les first editions dotés de leur dust jacket d’origine (2) peuvent valoir des milliers de dollars.

La réputation de son antre a valu à Sanders d’être recruté par le réseau de télévision PBS pour sa très populaire émission Antiques roadshow : le marchand est l’un des experts de ce programme où des particuliers font évaluer leurs possessions. « Ça me vaut d’être reconnu dans les salons du livre partout dans le pays », s’amuse le libraire, par ailleurs éditeur avec sa petite maison Dream Garden Press.

 

Les livres rares sont des talismans. On en aime le parfum singulier, les effluves de cellullose et de lignine mêlées à l’odeur du cuir tanné. Colette, Huysmans, Baudelaire et tant d’autres ont chanté cet amour pour l’objet-livre, et le vertige heureux provoqué par cette fragrance si évocatrice que nombre de fabriquants de bougies et de parfums pour la maison commercialisent des produits tentant de s’en approcher. L’auteur Matija Strlic, de l’University College de Londres, décrivait quant à elle dans un article publié dans The Telegraph, « cette étonnante combinaison de notes herbacées avec une saveur d’acides et un soupçon de vanille sur une moisissure sous-jacente ».

Dans les salons, le roman n’est pas toujours l’attraction principale. Les livres pour enfants sont également très recherchés – et coûteux. Compter 100 000 euros pour une édition originale de Pinnochio, et jusqu’à 120 000 pour l’un des 250 exemplaires de The Tale of Peter Rabbit (Pierre Lapin, 1902) imprimés par Beatrix Potter en personne à ses débuts, avant qu’un éditeur n’accepte de la publier. Les livres n’ont pas besoin d’être anciens pour être joliment côtés : le tout premier tirage (500 exemplaires seulement) de Harry Potter à l’école des sorciers, premier épisode de la saga de JK Rowling, s’échange actuellement pour 35 000 euros.

En 1999, le syndicat de libraires ABAA (3) propose au passionné Ken Sanders de s’occuper de la lutte contre la fraude, un mandat de quatre ans. « Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mais très vite, on m’a parlé de vols à répétition en Californie, avec toujours le même mode opératoire, et ça m’a passionné autant qu’énervé. Un type commandait des livres rares au téléphone et les payait en utilisant des numéros de carte de crédit valides. Plus tard, le propriétaire de ladite carte se rendait compte de l’achat frauduleux et se faisait rembourser. Pas de pénalité pour lui, mais une perte sèche pour les libraires, qui ne revoyaient jamais leurs livres et n’étaient pas payés. »

Le mystérieux escroc, qui restera plusieurs années sans identité connue, c’est John Gilkey. Il s’est fait embaucher chez Saks Fifth Avenue, grand magasin chic de San Francisco, travaille au rayon confection hommes, plie et replie gilets et chemises à 400 dollars. Ayant gagné la confiance de son supérieur, il commence à donner « un coup de main » à la caisse, où il se procure des reçus de cartes de crédit (à cette époque, les chiffres n’en sont pas encore dissimulés). Il prélève une dizaine de ces sésames par semaine, attend un mois ou deux avant de les utiliser…

En 1996, alors qu’il séjournait dans un motel en compagnie de son père, Gilkey avait trouvé, sur le sol, un de ces petits reçus de carte de crédit. Puis avait tenté le coup, se faisant livrer une pizza, puis, le lendemain, une montre et une affiche de Psychose, de Hitchcock.

Les premières années, seules des librairies spécialisées de Californie sont visées, mais bientôt, le charlatan dupera aussi des marchands de la côte Est. Gilkey repère des ouvrages de valeur dans des salons spécialisés, les admire, les caresse. Puis les repose sagement, avant de passer commande au téléphone quelques jours plus tard, avec les références d’une carte de crédit valide. Pour choisir ses « acquisitions », il se réfère en général à la liste des « 100 plus grands romans de langue anglaise » établie par l’éditeur Modern Library. C’est donc moins son goût personnel — en a-t-il ? — qui dessine les contours de sa bibliothèque, qu’une certaine idée de la liste parfaite, les greatest hits de la littérature anglo-saxonne.

Plus de 100 000  dollars de vol

En 2000, Gilkey embarque son père pour un périple en France et en Allemagne. Au menu, restaurants étoilés et vins fins, soirées au casino et hôtels de luxe. Le tout réglé frauduleusement, comme pour les livres. De retour à Los Angeles, il soustrait un Life on the Mississippi, de Mark Twain, à la librairie Dailey Rare Books. Puis, à San Francisco, s’offre un somptueux The Mayor of Casterbridge, de Thomas Hardy, en deux volumes. Cote : 25 000 dollars. Record personnel battu !

Life on the Mississippi, de Mark Twain.<br />

En 2002, Gilkey est promu au service clients de Saks. L’aubaine… Les détenteurs d’une carte American Express ont ses faveurs. Bien sûr, Gilkey, toujours disert et chaleureux lorsqu’il contacte un libraire au téléphone, ne peut pas se faire livrer ses « achats » à son domicile. Prétextant un voyage, il donne l’adresse d’un hôtel (généralement à moins de cent kilomètres de chez lui) puis passe récupérer son paquet à la réception, sans laisser de trace. Des premières éditions de Joseph Conrad, Thomas Mann et Joseph Heller viennent grossir le butin. Les marchands spoliés tentent bien d’alerter la police de leur ville, mais rares sont les agents qui souhaitent passer du temps sur des affaires considérées comme sans importance.

Un jour de 2002, Ken Sanders sort sa calculatrice et reprend la liste des vols attribués à « l’homme à la carte bleue ». Depuis 1997, il a dérobé pour plus de 100 000 dollars de livres rares ! Etrangement, les ouvrages volés ne réapparaissent jamais sur le marché ; et la collection de Gilkey intègre des volumes de valeurs très variables. Le kleptomane semble donc voler par pur amour des livres — et pas pour faire commerce de ses filouteries. John Gilkey confiera pourtant à la journaliste Allison Hoover Bartlett ne jamais lire « ses » livres : « Ce qui me plaît, c’est de les tenir dans mes mains, de les contempler. Mais je ne les lis pas, non. » Sauf le Lolita de Nabokov, dont il connaissait la réputation sulfureuse, et qu’il a trouvé « répugnant ».

Dans ses articles, la journaliste décrit un homme au visage rond et renfrogné, aux ongles rongés. Gilkey a du mal à prononcer le mot « vol ». Il dit qu’il a «obtenu» les livres. Qu’ils sont venus en sa possession. Il collectionne aussi les cartes de baseball, les pièces de monnaie anciennes, les bouchons en cristal, les autographes.

Parmi sa large collection, John Gilkey n'aurait lu que Lolita, de Vladimir Nabokov.<br />

Larcins maladifs

Mais qui sont donc les voleurs de livres ? Aucune société, aucune communauté — nationale, religieuse, intellectuelle — n’est épargnée par le virus. Historiquement, c’est même plutôt dans les cercles les plus cultivés que s’est développée l’incorrigible manie, chez les universitaires comme dans le clergé. Dans Bibliomanie, un de ses textes de jeunesse, Flaubert raconte les larcins maladifs de Don Vicente, moine espagnol du XIXe siècle qui dépouilla la bibliothèque de son propre monastère. Après avoir quitté les ordres, on le retrouva à la tête d’un commerce de livres à Barcelone. Obsédé par un ouvrage de 1432 qu’il n’avait pu acheter, il finit même par assassiner l’acquéreur en mettant le feu à sa maison. Son seul souhait, lors de sa condamnation à mort, fut qu’on promette de prendre grand soin de sa collection.

Il y a onze ans, au Danemark, on retrouva plus de trois mille livres anciens dans la cave d’une femme de 68 ans. Son mari, ancien historien et linguiste employé au fonds oriental de la Bibliothèque royale de Copenhague en avait siphonné les rayonnages huit ans durant. A sa mort, elle avait vendu une grande partie du stock — jusqu’à récolter près de 300 000 dollars pour un rarissime Utopia, de Thomas Moore. Quand la police l’arrêta, elle menait grand train.

Aux Etats-Unis, le record appartient à un dénommé Stephen Blumberg, un obsédé des livres qui en vola, dans les années 1980, plus de 23 000 dans 268 bibliothèques réparties dans 45 états et deux provinces au Canada. Estimation totale : 5,3 millions de dollars. L’homme étant gentiment détraqué, il aurait aussi subtilisé des dizaines de milliers de poignées de porte, les maisons victoriennes des beaux quartiers ayant ses faveurs. Stephen Blumberg est aujourd’hui en prison.

Mais revenons à l’affaite Gilkey… Le libraire Ken Sanders souffre d’un trouble banal mais ennuyeux dans son métier : la prosopagnosie — une quasi-incapacité à se souvenir des visages. Pourtant, il assure être incapable d’oublier les traits un peu lourds et le regard de chien battu de John Gilkey. La seule fois où ils se sont croisés, c’était lors d’un salon à San Francisco. « Ça a duré trois secondes au maximum, les yeux dans les yeux. » Puis Gilkey s’est évaporé. Non sans humour, l’escroc déambulait, ce jour-là, avec une édition très recherchée de L’Homme invisible, de H.G. Wells, à la main…

Entre Ken Sanders et les voleurs, c’est une longue histoire, toujours douloureuse. «Déjà, dans les années 70, quand que je tenais la librairie underground Cosmic Aeroplane avec deux copains, on était sans cesse confrontés à ces problèmes de fauche, c’était parfois très pesant.» Au cours des années, Sanders a bien souvent coursé des voleurs jusqu’au parking de son magasin. Le plus souvent, quelques hurlements de grizzly doublés de menaces de lendemains difficiles ont suffi à décourager les imprudents.

Entre 2000 et 2003, John Gilkey va faire trois brefs séjours en prison. Quand il plonge, c’est parce qu’il a utilisé un chèque sans provision ou beaucoup perdu au casino : aucune enquête ne permet de faire le lien avec les vols de livres. A peine dehors, il reprend sa chasse… Sanders, même s’il n’a jamais été directement victime de Gilkey, vit chacun de ses vols comme une insulte, une blessure personnelle. Il met au point un système informatique permettant à deux mille marchands dans trente pays du monde de signaler les larcins en temps réel.

Ne surtout pas se représenter le libraire de Salt Lake City en père la morale. L’homme a toujours fréquenté les marges de l’underground — il possède dix mille disques vinyles, rock et jazz surtout — et fait les quatre cents coups dans les années 1970 et 1980, quand il était un intime du Monkey Wrench Gang, un groupe d’activistes écolo radical, célèbre pour ses activités de sabotage contre les équipements des compagnies d’extraction de ressources naturelles. « Nous n’avions peur de rien, à l’époque… J’ai fini par me calmer en 1985. Notre groupe était infiltré par le FBI. Je venais de divorcer, mes enfants avaient besoin de moi. »

Les mois passent, les livres trépassent. A ses proches, Sanders avoue être de plus en plus rongé par cette histoire… Et puis, le 28 janvier 2003, rebondissement inespéré : il reçoit un appel de Ken Lopez, un marchand du Massachusetts. Gilkey vient d’appeler, il se dit intéressé par une première édition des Raisins de la colère (1939), de John Steinbeck, proposée à 6 500 dollars. Lopez, qui s’est déjà fait arnaquer par la star des voleurs, a reconnu sa voix, prétexté une urgence, et demandé à Gilkey de le rappeler dans une heure.

Le piège parfait

Sanders et lui montent un plan : lorsque l’escroc rappellera, Lopez confirmera la vente puis enverra effectivement un paquet — avec une édition moins chère du Steinbeck à l’intérieur — par coursier, à l’adresse communiquée par John Gilkey. Le piège parfait… Le lendemain, le coursier dépose le colis à l’hôtel Sheraton de Palo Alto. Quelques minutes plus tard, Gilkey se présente à l’accueil sous un nom d’emprunt, celui de la carte de crédit utilisée, et récupère son paquet. Pas le temps de l’ouvrir, les policiers sont déjà sur lui.

« Qu’on n’ait récupéré qu’une petite partie du butin me rend fou », confie Ken Sanders dix ans plus tard. La police a fouillé son appartement sur Treasure Island, dans la baie de San Fancisco. Le voleur y vivait toujours avec Walter, son père. On a retrouvé des enveloppes pleines de reçus de cartes de crédit, ce qui lui a valu trois ans de prison ferme, mais seulement vingt-six ouvrages ont pu être identifiés et restitués. « Le reste se trouve dans un container quelque part dans le nord de la Californie, mais où ? » s’agace le marchand de 63 ans… tout en jurant être « passé à autre chose, pour préserver [s]a santé mentale ».

Et Gilkey ? Libéré après dix-huit mois, il a repris ses activités frauduleuses, avec pour nouveau terrain de chasse l’univers envoûtant des cartes historiques et globes anciens. Aux dernières nouvelles, il serait à nouveau en prison. Cette fois, pour non-respect des modalités de sa liberté conditionnelle.

 

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SNOWMAN – LE BONHOMME DE NEIGE…

SNOWMAN  – LE BONHOMME DE NEIGE…

Neigera-t-il cette année en Normandie ? Pourrons-nous rencontrer des bonhommes de neige dans nos jardins ? En attendant, voici un adorable film d’animation, une petite merveille pleine de la poésie et de la magie de l’hiver. Le passage durant lequel le petit garçon et le bonhomme de neige volent dans la nuit devint culte dès la sortie du film en 1982.

Le Bonhomme de neige (The Snowman)  d’un durée de 27 minutes a été réalisé par Dianne Jackson d’après une histoire de Raymond Briggs. Raymond Redvers Briggs (né le 18 janvier 1934) est un illustrateur,  dessinateur et écrivain anglais.

La chanson  Walking in the air  a été composée par Howard Blake  en 1982 et interprétée par Peter Auty et George Winston au piano.  En savoir plus sur cette chanson = http://www.howardblake.com/the-snowman-history.php. La version la plus connue après celle du film est celle de Nighwish.

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Les paroles

We’re walking in the air
We’re floating in the moonlit sky
The people far below are sleeping as we fly
I´m holding very tight
I’m riding in the midnight blue
I’m finding I can fly so high above with you
Far across the world
The villages go by like dreams
The rivers and the hills
The forests and the streams
Children gaze open mouth
Taken by surprise
Nobody down below believes their eyes
We’re surfing in the air
We’re swimming in the frozen sky
We’re drifting over icy mountains floating by
Suddenly swooping low on an ocean deep
Rousing up a mighty monster from his sleep We’re walking in the air
We’re dancing in the midnight sky
And everyone who sees us greets us as we fly
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LE FILM

 

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SHAKESPEARE : LES SPECTACLES DU GLOBE ACCESSIBLES EN LIGNE…

SHAKESPEARE :  LES SPECTACLES DU GLOBE ACCESSIBLES EN LIGNE…

A Londres, le théâtre du GLOBE actuel est la reproduction relativement fidèle du Globe tel qu’il se présentait à l’époque de Shakespeare. Il a été rebâti non loin du lieu où s’élevait le théâtre originel, sur les bords de la Tamise. C’est un petit bijou d’architecture circulaire avec sa salle à ciel ouvert, ses galeries et sa scène au décor polychrome. Petite information :  L’extérieur de la structure est réalisé en plâtre et ce plâtre est un mélange de sable, de chaux et…….. de poils de chèvres utilisés comme agent de liaison.

 

Ce théâtre vient de mettre en ligne un service (payant) de vidéos proposant les pièces données dans cette salle exceptionnelle. Vous le trouverez à cette adresse :  http://globeplayer.tv/ . Vous pourrez y visionner des pièces en anglais et en diverses autres langues (sous-titres en anglais) tels le Songe d’une Nuit d’Eté en coréen, Hamlet en lithuanien,  Coriolan en japonais, Le Marchand de Venise en hébreu, La Mégère apprivoisée en urdu… Une section offre également des vidéos gratuites comprenant des documentaires, des présentations de projets,  des entretiens avec Ian McKellen, Judy Dench, Fiona Shaw, Michael Boyd,  Ewan McGregor, entre autres…

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SHERLOCK HOLMES : UN ANCIEN FILM RETROUVé…

SHERLOCK HOLMES : UN ANCIEN FILM RETROUVé…

SHERLOCK HOLMES est l’un des personnages les plus représentés au cinéma et à la télévision. Après la superbe adaptation de la BBC, SHERLOCK  avec Benedict Cumberbatch (Sherlock) et Martin Freeman (Watson) menant leurs enquêtes dans l’Angleterre du XXIe siècle et  l’intéressante série américaine ELEMENTARY (Jonny Lee Miller dans le rôle de Holmes et Lucy Liu dans celui de Joan Watson) qui transporte Holmes dans le New York  actuel, c’est une vieille bobine qui sort des archives.

 

 

 

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William Gillette

C’est à la Cinémathèque française que vient d’être retrouvé ce Sherlock Holmes qui date de 1916. Il s’agit de l’adaptation d’une pièce de théâtre écrite par Sir Conan Doyle  et William Gillette. Produit par le studio Essaney Film Manufacturing (qui finança également certains Chaplin en 1915), ce film, divisé en quatre épisode, a été réalisé par Arthur Berthelet.

Le scénario  est signé H.S. Sheldon. William Gillette incarna Sherlock Holmes sur scène durant presque  trente ans et repris le rôle dans cette adaptation cinématographique. Ce film serait la seul trace de l’interprétation de Gillette. L’intrigue de la pièce est tirée de plusieurs romans de Doyle.

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Une image du film de 1916

Une image du film de 1916
Ci-dessous une affiche promotionnelle annonçant William Gillette dans le rôle de Sherlock Holmes
 
Actuellement en restauration notamment grâce à des mécènes fan de Sherlock Holmes, il faudra attendre fin Janvier 2015 pour pouvoir voir ce film à la Cinémathèque.
Il est agréable de souligner  que suite aux deux séries citées en début de cet article, les ventes de l’oeuvre de Sir Conan Doyle ont très fortement progressé dans les pays les ayant programmées. Le cinéma et la littérature forment un puissant attelage. L’un donne envie de lire le livre… et nous sommes toujours curieux de voir comment un ouvrage sera  adapté à l’écran.
 

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L’AUTOMNE ET LES LIVRES…Images…images…

L’AUTOMNE ET LES LIVRES…Images…images…

Voici l’Automne…. Quelles images se présentent, à notre imagination ou dans le réel, lorsque l’on marie celles de l’Automne et du Livre,  accessoire décoratif, poétique et porteur de rêves  ? Quelques réponses ci-dessous….

Autumn, Fall, just turned the corner….What pictures appear, in our imagination or in the daily , when we marry Autumn and the Book  as an ornamental, poetic and  carrier of dreams object ? Some answers below….

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FESTIVAL EUROPEEN DU FILM FANTASTIQUE DE STRASBOURG…

FESTIVAL EUROPEEN DU FILM FANTASTIQUE DE STRASBOURG…

Il n’est pas trop tard pour annoncer le 7ème Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg qui a débuté le 12 septembre et se terminera le 21.

C’est dans la littérature que la plupart des films fantastiques ou d’horreur plongent leurs racines. De Matthew Lewis à Ann Radcliffe, de Mary Shelley à Stephen King, le succès des monstres et des histoires surnaturelles qui font peur ( ou pas…) a perduré lorsque  ces mêmes histoires et leurs avatars ont été portées à l’écran.. Dracula, le monstre de Frankenstein, les vampires et tous leurs petits camarades sont au départ de populaires personnages de roman. Le lien entre littérature et cinéma fantastique reste toujours aussi étroit de nos jours. L’un alimentant l’autre et vice-versa. Ce qui est moins  le cas pour les autres genres cinématographiques (excepté pour les policiers).

Dès les débuts du cinéma, le genre fantastique fidélisa une large population d’amateurs. Les savoureux films fantastiques et d’horreur de la première moitié du XXe siècle ne se comptent plus. Désormais tombés dans le domaine public, vous pouvez  trouver et visionner les meilleurs sur Internet.

Ce festival ressemble aussi à une grande fête costumée, les festivaliers n’hésitant à pas se grimer.

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La plupart des personnages originaux étant issus de la littérature européenne, il est réjouissant de voir s’ancrer à Strasbourg un nouveau lieu de rencontres intergénérationnelles avec projections, débats, marché fantastique, etc.

Pour plus de détails, voir le site officiel ici : http://www.strasbourgfestival.com/index.php?LNG=0

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Dans la même mouvance, la Montreal Comic Con and Horror Fest vient de se terminer alors qu’en août s’est tenu le Flasback week-end Chicago Horror Convention, les deux en présence de Robert Englund l’interprète de l’inquiétant Freddie des Griffes de la Nuit.

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TOLKIEN ET LA MAISON DE BILBO…

TOLKIEN ET LA MAISON DE BILBO…

Passer le week-end chez Bilbo est l’un de vos rêves ? Cela est désormais possible.  Une confortable maison de Hobbits construite sur le Domaine de la Pierre Ronde ( 25 hectares de nature), près de Dijon, dans le Morvan, vous accueille :  domainedelapierreronde.com 

Un séjour qui devrait s’inscrire au programme des réjouissances  pour les grands fans de la trilogie du Seigneur des Anneaux et de l’ouvrage consacré à Bilbo le Hobbit. Une fois à l’intérieur, vous pourrez imaginer que vous avez trouvé une porte magique pour entrer dans le livre ou dans le film…ou les deux…

 

(Au passage vous découvrirez un site kitchissime tout droit venu des années 90  et la musique vous…. étonnera !  Un grand moment….)

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L’ECRIVAIN FRANCOIS SAUTEREAU NOUS A QUITTéS…

L’ECRIVAIN FRANCOIS SAUTEREAU NOUS A QUITTéS…

Petits Objets de Compagnie est triste de vous annoncer que l’écrivain François Sautereau, secrétaire de l’association, vient de nous quitter brutalement.

François Sautereau a donné le goût de la lecture et de l’écriture à des milliers d’enfants. Il se lança dans l’écriture dans les années 70.

Son premier roman, Un Trou dans le Grillage,  paru chez Nathan en 1977 a reçu le prix de la Ville de Paris et le prix américain Jane Addams en 1979. 

En 1984, il rejoint quelques amis pour fonder la « Charte des  Auteurs et Illustrateurs pour la Jeunesse » dont il devint le secrétaire général en 1987, puis le président de 1993 à 1996.

Il a également participé à la fondation de l’association OVAL qui reçoit des classes de découvertes consacrées au théâtre et aux ateliers d’écriture.  Il y anima des ateliers d’écriture et de théâtre durant vingt-cinq ans.

Il reçut, en 1987, le Prix Jeunesse et Sports pour la trilogie  La Vallée des Esprits parue chez Rageot.

Il nous laisse plus d’une trentaine de romans traduits dans dix langues.  Ses contes et ses romans s’aventurent dans  science-fiction, la fantasy, le fantastique.

Il a fondé, avec l’actuel président de Petits Objets de Compagnie, les éditions Envol1 qui ont  publié notamment Marelles pour lequel François Sautereau obtint le prix Jean Macé en 1981.

Le Grand prix de Littérature Enfantine de la Ville de Paris lui a été attribué pour l’ensemble de son oeuvre. 

Ses interventions étaient toujours très recherchées par les écoles, les bibliothèques et les librairies… Il écrivait depuis plus d’un an une nouvelle histoire qu’il donnait en feuilleton sur internet…

François Sautereau

François Sautereau…

Certains d’entre nous ont connu François Sautereau durant presque cinquante ans. C’était un homme cultivé et calme à l’humour certain et un honnête pianiste. Il aimait s’asseoir, observer et prendre des notes. 

Son physique et sa gentillesse d’authentique Père Noël nous manquera.

François Sautereau…

 

Voici une courte biographie écrite par lui-même :

’ »L’état civil rapporte que je suis né dans une période trouble.

Mon premier souvenir est une grande frayeur : celui d’une très vieille dame allongée dans un lit gigantesque. J’étais si petit. Elle s’est légèrement soulevée à mon approche pour faire ma connaissance et en même temps me dire au-revoir. C’était dans une chambre obscure. On n’avait pas ouvert les rideaux.

J’ai connu par la suite d’autres vieilles dames qui m’ont enrichi de leurs conseils et de leur affection.

Il y a donc des vieilles dames dans mes romans, certaines sont sorcières, d’autres grand-mères, mais toutes sont au final bienveillantes.

D’autres frayeurs m’ont accompagné, des explosions, des déflagrations : souvenirs de guerre. On bombardait les gares, les entrepôts.

Je me souviens, un peu plus tard, des tickets de rationnement et de la difficulté de se procurer des chaussures.

Il y eut la petite école, les blouses grises et la croix d’honneur à remettre en jeu chaque semaine. Quand on était premier de la classe, on l’arborait fièrement accrochée à un ruban rouge. Si on était deuxième, on en avait une aussi, mais on n’avait droit qu’à un ruban bleu.

On chômait le jeudi. On n’avait pas le téléphone, il fallait attendre 3 ans pour qu’on vienne vous l’installer.

J’ai eu un frère.

Mon arrière-grand-mère et ma mère se sont associées pour tenter de nous élever.

Elles m’ont envoyé en 6ème au lycée Henri IV qui m’a conservé en bon état jusqu’en terminale. J’ai été élève de Jean-Louis Bory qui était prix Goncourt et auteur de nombreuses autres prouesses. J’écrivais des bouts de romans pendant ma scolarité. Sans machine, à la main, évidemment.

J’ai échappé de peu à la guerre d’Algérie.

J’ai rencontré l’éditeur Maurice Nadaud qui m’a encouragé à écrire. J’ai suivi son conseil. Isabelle Jean, des Éditions Nathan, m’a pris sous son aile. J’ai débuté grâce à elle dans la collection de la Bibliothèque Internationale, ce qui fut la chance de ma vie. J’ai eu des prix, en France et à l’étranger.

Je me suis marié.

J’ai eu des enfants.

Une machine à écrire électrique, puis un ordinateur.

Puis des petits-enfants, plus récemment.

J’ai travaillé pendant 25 ans avec des élèves de la maternelle à la terminale pour faire aimer la lecture. Maintenant que je sais qu’ils aiment la lecture, pour la plupart, je peux me reposer et me consacrer à l’écriture d’un grand feuilleton. »

Quelques-uns de ses ouvrages :

  • Un trou dans le grillage, Nathan Bibliothèque internationale, 1977. Prix Futuribles, prix de la Ville de Paris et prix américain Jane Addams
  • Un roi sans armes, Nathan Arc-en-poche, 1979.
  • Train M, Nathan Bibliothèque internationale, 1979.
  • La Cinquième Dimension, Rouge et Or, 1979.
  • Marelles…, Envol 1, 1980. Prix Jean Macé 1981
  • Léonie et la Pierre de lumière, Evol 1, 1980.
  • Les Indiens de la rue Jules Ferry, éditions de l’Amitié Bibliothèque de l’amitié, 1982.
  • Prisonniers des médias, Rageot, 1983.
  • L’Étrange Noël de Jonas, éditions de l’Amitié Bibliothèque de l’amitié, 1984.
  • L’Héritier de la nuit, Nathan Arc-en-poche, 1985.
  • Les Manèges de Sapristi, Rageot, 1986.
  • La Cité des brumes, Rageot/Bibliothèque de l’amitié, 1986.
  • Les Kilos en trop (prépublié dans Je Bouquine, Bayard Presse, 1986.
  • Racamiel et Rigobert, Nathan Arc-en-poche, 1988.
  • Classe de lune, illustré par Nathaële Vogel, Rageot Cascade, 1988.
  • La Longue Marche de Benjamin, illustré par Bruno Pilorget, Rageot les Maîtres de l’aventure :
    • La Vallée des esprits, 1988. Grand Prix du Livre de Jeunesse du Ministère de la Jeunesse et des Sports en 1987
    • La Forteresse de la nuit, 1989
    • La Fontaine maléfique, 1990.
  • Au pays des Knops, Nathan, 1989.
  • La Petite Planète, Milan Zanzibar, 1989.
  • contes et légendes de la naissance de Rome
  • Le Cahier jaune, Hachette, 1990.

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LIVESCRIBE : L’ALLIANCE DU PAPIER ET DU NUMERIQUE

LIVESCRIBE : L’ALLIANCE DU PAPIER ET DU NUMERIQUE

Reprendre ses notes pour les taper (vous savez…parvenir à se relire….tout ça…) sera peut-être bientôt un lointain souvenir. Depuis quelques années, des stylos intelligents permettent de numériser directement nos gribouillis. L’objet a fait ses preuves et se démocratise, nous vous en rappelons donc l’existence. Livescribe de Moleskine, par exemple, est un bloc-notes papier qui numérise en temps réel sur l’écran de votre ordinateur, par l’intermédiaire du fameux stylo, les textes et dessins, permet de marquer la page, etc… A vous de trouver le modèle et la marque qui vous conviennent.

En savoir plus : http://shop.moleskine.com/en-us/notebooks-journals/livescribe/

ou ici : http://www.livescribe.com/fr/smartpen/
En vidéo : https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fqRiLCwL48c
De nouveaux Petits Objets de Compagnie à commander auprès de votre Père Noël habituel… (?)

 

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LE 22 AOUT 2014 C’EST LE « RAY’S DAY » et nous CELEBRERONS LA LECTURE, LES AUTEURS ET LES LECTEURS…

LE 22 AOUT 2014 C’EST LE « RAY’S DAY » et nous CELEBRERONS LA LECTURE, LES AUTEURS ET LES LECTEURS…

Le « RAY’S DAY » a été baptisé ainsi en hommage à  l’écrivain américain Ray Bradbury dont l’amour des livres et des bibliothèques était immense.

Raymond Douglas « Ray » Bradbury a quitté cette terre le 05 Juin 2012, à 91 ans. Bradbury est l’auteur des celèbres Chroniques martiennes, de L’Homme illustré et d’un livre culte pour tous les amoureux des livres : Fahrenheit 451, un roman d’anticipation dystopique publié en 1953. (Pour mémoire 451F est le point d’auto-inflammation, en degré Fahrenheit, du papier. Cette température équivaut à un peu moins de 233 °C.)

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Quelques images du film

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Sur Youtube, vous pouvez trouver le film tiré de Fahrenheit 451, une pièce de théâtre, un audiobook.

Film de F. Truffaut, sorti en 1966.451 degrés Fahrenheit, c’est la température à laquelle brûle le papier. C’est aussi le sigle qui désigne les pompiers d’une époque future, dont la fonction est, non plus d’éteindre, mais d’allumer le feu. Il s’agit en effet, pour le bien d’une société devenue résolument « communautaire », de supprimer ce ferment d’individualisme qu’est la chose écrite. Et Montag, pompier d’élite, allume gaiement des autodafés sous l’oeil paternel de son capitaine, tandis que leurs contemporains, juxtaposés mais privés de moyens d’expression personnelle, se livrent au narcissisme. Ceci jusqu’au jour où une jeune fille au regard vif lui pose la question insidieuse : « Vous ne lisez jamais les livres que vous brûlez », et jusqu’au jour où il voit une femme préférer mourir « comme elle a vécu », avec ses livres. Montag se met à lire, et sa révolte croît contre une société dépersonnalisée ; sa femme, décidée à le quitter, le dénonce et il doit assister à la destruction des livres qu’il a finalement entassés chez lui. Mais il attaque soudain ses collègues et prend la fuite. Heureusement, la jeune filîe qui avait dû s’enfuir lui a indiqué un refuge : la région où vivent les « hommes-livres » qui ont appris par coeur un livre chacun, afin de le transmettre de génération en génération. Il les rejoint et, avec eux, répète le texte du livre qu’il a pu sauver, en attendant des jours meilleurs.

Le Ray’s Day se déroulera le 22 août prochain (le 22 août étant le jour de la naissance de Ray Bradbury en  1920.) C’est une initiative récente qui mérite d’être soutenue.

Vous pourrez y participer de différentes manières pour proclamer bien haut votre passion des livres et de la lecture. Pour découvrir le programme de manifestations déjà organisées dans les deux mondes (le monde réel  (IRL) et le monde numérique), vous pouvez vous rendre sur ce site : http://raysday.net/ ou suivre les discussions ici : #Raysday ou là : https://www.facebook.com/events/343482719136853/.

A la Little Free Library, ce jour-là, nous nous réunirons pour parler de ce que représente et ce qu’est pour nous la lecture. Si vous souhaitez participer, merci de vous inscrire par mail, le local est petit, les places sont limitées à 8 personnes. La réunion se tiendra de 16h à 18h.

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Trois nouvelles de jeunesse de Salinger publiées

Trois nouvelles de jeunesse de Salinger publiées
Lorsque l’on parle de Jerome David Salinger, c’est L’Attrape-Coeurs qui revient toujours dans la conversation( que l’interlocuteur l’ait lu ou pas, ou simplement parcouru la quatrième de couverture.) C’est oublier quelques autres ouvrages que nous vous conseillons. Premièrement le recueil de nouvelles comportant celle nommée Un jour rêvé pour le poisson banane (celle qui me fit découvrir Salinger et qui inspire toujours autant de dessinateurs, sculpteurs et autres designers…) Le recueil propose neufs textes : 

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Sans oublier, pour entrer plus encore l’univers de cet auteur : Franny, Zooey, Dressez haut la poutre maitresse, charpentiers ! Salinger ayant écrit jusqu’à la fin  de sa vie (à 91 ans), l’oeuvre est importante. Salinger n’est pas un écrivain facile, son univers ne fait ni rire ni sourire. Il manie une belle écriture très américaine, aisée à lire en version originale. Il a sa place dans toutes les bonnes bibliothèques.

Copié/collé d’un article du Figaro

Trois nouvelles de jeunesse de Salinger

Par Pauline Verduzier. Publié le 24/07/2014 à 19:19
Les nouvelles de Salinger sont publiées sous le nom <i>Three Early Stories.</i>

Un éditeur indépendant, The Devault-Graves Agency, va sortir les trois récits du discret écrivain américain. Une initiative qui ne lui aurait probablement pas plu.

Les lecteurs de Salinger se souviennent du recueil Three Stories qui avait fuité l’année dernière. Ces trois nouvelles inconnues du public avaient été mystérieusement mises en ligne. Cette fois-ci, il s’agit d’une publication légale par un éditeur indépendant, The Devault-Graves Agency. Selon le site Publishers Weekly, cette édition regroupe sous le nom de Three Early Stories les nouvelles The Young Folks, Go See Eddie (ses deux premières nouvelles publiées) et Once A Week Won’t Kill You, toutes publiées dans les 1940 dans le magazine Story et dans l‘Univesity of Kansas City Review.

Salinger était connu pour être un fervent protecteur de ses droits d’auteur de son vivant et la Salinger Trust, qui détient ses droits, veille au grain. Les éditeurs associés Tom Graves et Darrin Devault ont donc commencé leurs recherches après avoir visionné le documentaire de Shane Salerno Salinger, dans lequel ils apprennent l’existence des trois histoires, en sachant que le combat serait âpre pour obtenir les droits. Après un long processus impliquant une batterie d’avocats de la propriété intellectuelle et une recherche menée par la Bibliothèque du Congrès, ils finissent par les obtenir. Tout en gardant à l’esprit qu’au moindre problème, la Salinger Trust dégainerait.

Le recueil est disponible en édition imprimée sur demande, en livre numérique et audio. Selon Graves, il s’agit du premier ouvrage de Salinger publié en cinquante ans. Le credo de l’éditeur et de son associé est d’ailleurs de sortir de l’ombre les livres oubliés pour les proposer en format numérique. «Le vieil homme n’aurait peut-être pas apprécié ce que nous venons de faire […] Mais nous faisons tout notre possible pour respecter son héritage et présenter un produit de qualité qui ne l’aurait pas embarrassé», a expliqué Graves au Publishers Weekly.

Le discret Salinger est devenu célèbre notamment son roman L’Attrape-Cœurs (1951) mais il a vécu reclus dans le New Hampshire, jusqu’à sa mort en 2010, à l’âge de 91 ans. Ses proches ont affirmé que l’auteur avait continué à écrire jusqu’à sa mort, sans qu’on en sache plus sur ces écrits. «Salinger était un perfectionniste et aurait eu horreur de voir certaines de ses histoires diffusées alors qu’elles ont encore besoin d’être travaillées. En même temps elles montrent comment travaillait l’auteur et c’est rare que les lecteurs puissent voir cela», avait déclaré le biographe Kenneth Slawenski à l’AFP au moment de la fuite des trois autres nouvelles sur Internet. En espérant qu’il ne se retourne pas dans sa tombe…

 

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