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Les images ont été trouvées sur le web sans la plupart du temps le nom des auteurs. Le copyright est leur.
La Fête de Saint-Nicolas est célébrée dans certaines parties de l’Europe le 06 décembre. La veille au soir a lieu la « Krampusnacht », la Nuit du Krampus. Ce diable poilu, compagnon de Nicolas, se montre dans les rues et visite les maisons. Le Krampuslauf était autrefois une manifestation de jeunes hommes déguisés qui semaient le désordre (et une certaine terreur) durant cette fameuse nuit. Il était d’usage d’offrir du « schnaps Krampus », une eau de vie fort titrée. Ces Krampus sont parfois accompagnés par des « perchten », sauvages esprits, et parfois par des femmes. (Mais les « perchten » sont plus souvent associés à la période entre le solstice d’hiver et le 06 janvier.) Désormais, sans éviter tous les débordements, la Nuit du Krampus est devenue un peu moins échevelée et se résume souvent à un défilé de personnes costumées, le moment est devenu plus convivial et familial.
Chaque année, le 06 décembre, alors que le gentil Nicolas, vêtu comme un évêque de rite oriental, récompense les enfants sages avec des bonbons et des cadeaux, le Krampus, son compagnon diabolique, va punir ceux qui ont été vilains… qui se sont mal comportés d’une manière ou d’une autre. Si on en croit l’iconographie, les punitions sont assez violentes. Krampus capture les enfants, les frappe et les emporte selon les régions : dans son antre, dans la Forêt Noire, dans les Enfers…pour ensuite les noyer, les cuire, les manger, les torturer… (liste non exhaustive). Il peux aussi, pour les plus chanceux, leur distribuer un morceau de charbon ou un ruten.
Le nom Krampus est dérivé de l’allemand « krampen » qui signifie « griffe ». Il serait le fils de Hel dans la mythologie nordique. La légende du Krampus fait partie de traditions séculaires en Allemagne où les traditions liées à Noël commencent début décembre. On trouve le Krampus en Autriche, en Bavière, en Croatie, en république Tchèque, en Hongrie, en Slovénie, dans le Nord de l’Italie… L’origine du Krampus n’est pas claire, il occupe un grand territoire géographique ce qui génère des variations concernant son origine, son identité et ses actes. Il est le résultat d’un mélange de figures mythologiques païennes et religieuses. Mais ses origines pré-chrétiennes sont indéniables. Le Krampus est sans aucun doute lié à toutes les anciennes festivités autour du solstice d’hiver. Toutes les fêtes annuelles actuelles, dont Noël, découlent des très anciens rites liés au passage des saisons.
Figure antropomorphe, parfois décrit comme mi-chèvre mi-démon, le Krampus est couvert de poils noirs ou bruns, ses pieds sont des sabots fendus, il porte des cornes et tire une longue langue rouge. C’est bien une image assez traditionnelle d’un diable qui est représentée. Un diable de Noël. Parfois ses pieds sont griffus, parfois (rare) une jambe (patte ?) montre un sabot et l’autre jambe un pied humain. Par son aspect, il se rapproche aussi des créatures de la mythologie tels les satyres et les faunes. Il tient des chaînes – qui parfois comportent des clochettes de différentes tailles. Il porte aussi les « ruten », des fagots de branches de bouleau dont il frappe les enfants. Les « ruten » avait une signification dans les rites d’initiation pré-chrétiens. Dans certaines représentations, les branches de bouleau sont remplacées par un fouet. Certaines images montre le Krampus portant un grand sac ou une hotte (ou un baquet) sur son dos. Le Krampus est généralement nu mais peut parfois porter quelques éléments de vêtements, plus rarement un vêtement qui le recouvre entièrement. Le Krampus déploie quelquefois des ailes rouges ou possède un corps rouge, ce qui le rapproche de la représentation du diable en tant qu’ange déchu. La représentation d’une « femme Krampus » reste marginale dans les CPA.
L’échange de cartes de voeux représentant le Krampus date des années 1800. On y lit souvent la phrase « Grub von Krampus » (Salutations du Krampus). On y trouve aussi bouts rimés ou poèmes humoristiques. Le Krampus y est montré menaçant et malmenant de préférences des enfants, voire des bébés. Les scènes sont terrifiantes et même souvent dérangeantes à nos regards d’aujourd’hui. On n’échappe pas à tous les genres de cartes, dont celles qui se veulent humoristiques et sont d’un mauvais goût parfait. Les cartes photos sont fidèles au genre.
Certaines cartes ont des connotations sexuelles plus ou moins larvées, surtout quand le Krampus s’y retrouve en compagnie d’une femme, mais pas seulement dans ce cas…Il suffit de bien analyser les images pour remarquer qu’elles sont loin d’être innocentes ; elles frôlent parfois des interdits absolus. Le Krampus semble aussi s’en prendre, pour changer, à des couples – que l’on imagine « illégitimes ». Il est parfois représenté comme un marionnettiste (obligeant les humains à mal se conduire ?) ou comme un tentateur. Dans la majeure partie de ces cartes, il y a une forme de sadisme et la sexualité latente y est assez glauque, ce que l’on peut retrouver dans les littératures de certaines contrées dans lesquelles sévit le Krampus. Ce n’est pas pour rien que le fantastique sous ses aspects terrifiants est né dans ces contrées.
Les créations graphiques récentes montrent que le Krampus a évolué physiquement et est encore plus effrayant qu’autrefois et plus désinhibé. Il a aussi parfois puisé dans la garde-robe des super-héros, des héros de fantasy ou des costumes vikings et médiévaux fantasmés. Réservées à un public adultes, les scènes à connotation sexuelle sont plus explicites, mais évitent, cette fois, d’y mêler des enfants. On peut désormais trouver le Krampus – infidèle à Saint Nicolas – en compagnie du Père Noël. Le krampus déguisé en Père Noël a aussi la faveur des graphistes de notre époque.. Il faut dire que le vilain monstre en tenue rouge montre toute l’ambivalence des personnages mythologiques et des héros. Le Père Noël n’est-il pas lui même une sorte de « monstre » pacifique ? L’histoire continue et se renouvelle.
Le Krampus s’est donc imposé dans la bande dessinée, les dessins animés, au cinéma et dans les jeux de rôles et videos. On peut acheter des figurines, des jouets, des vêtements et un large choix de bijoux à son effigie.
Le Krampus, dans la foulée de sa métamorphose graphique, a donné des idées aux amateurs de déguisements qui portent désormais des costumes très élaborés – avec tous les accessoires – lors de la Nuit du Krampus. Le spectacle est au rendez-vous.
Le personnage a de belles années devant lui, les vilains plaisent toujours et sans vilains pas de bonnes histoires.
Nous ne pouvons donner ici que quelques informations de base sur le personnage dont l’histoire tiendrait en plusieurs volumes. Si ce vilain vous séduit, il n’est pas très difficile d’aller plus loin dans l’étude en fouillant les grandes bibliothèques accessibles sur le web.
Voici quelques images anciennes et récentes de Krampus
Petite piqûre de rappel, culturelle et historique, pour ceux qui cette année encore vont stupidement râler contre « cette fête américaine » : Halloween est une fête bien de chez nous, Européens de l’Ouest, elle est même présente chez tous les peuples européens et Nordiques (pas seulement les Celtes), sous d’autres noms parfois. Dans toutes les civilisations antiques (dont nous sommes les héritiers) et présentes , dans ABSOLUMENT toutes les cultures, quel que soit le costume ou le masque sous lequel elle se présente, cette fête existe. Et ces festivités sont bien antérieures à celles nommées par chez nous Hallowe’en, Toussaint et Fêtes des Morts (qui se bousculent dans un mouchoir de poche temporel). Au départ, c’est une fête en phase avec la saison. Alors, gens d’ici, de rejetez plus votre propre culture ! Parce que Hallowe’en, c’est d’abord une histoire de saison, de Lune, de Soleil et d’Etoiles… l’histoire de ce qui se passe naturellement dans le ciel et qui concerne tout le monde sur cette planète.
Et une occasion pour TOUS de se costumer, de passer une soirée entre amis, de s’amuser….
Ici, notre article paru il y quelques années… Ce n’est qu’un très bref résumé de l’histoire passé et présente de cette fête qui suit son petit bonhomme de chemin sans se laisser détruire, qui sait s’adapter graphiquement et intégrer toutes les nouvelles données pouvant la servir. Plusieurs volumes ne suffirait pas à explorer cette fête qui s’enracine dans la fameuse Nuit des Temps;;;
Chacun célèbre ce moment à sa façon. Halloween est restée au fil des slécles l’une des grandes fêtes automnales populaires. L’automne est une saison qui stimule l’imagination, pousse aux soirées entre amis et voisins. Son abondance et ses couleurs offrent mille idées de décorations, souvent à base de fruits, légumes, feuilles, mousse et de matière noble comme le bois, etc. Cette fête est en perpétuelle évolution alors que d’autres, trop figées, moins débordantes d’imagination, disparaissent faute de s’adapter. Halloween à une santé de fer car l’événement sait remettre ses pendules à l’heure, repenser son fond imaginaire et s’enrichir d’années en années des modes et des goûts contemporains . Les fantômes, squelettes et autres sorcières ont désormais des compagnons tout droit surgit des livres de fantasy et des histoires d’horreur (voir Stephen King, par exemple). La créature de Frankenstein fait désormais partie du décor avec les zombis et l’Ile du Docteur Moreau est mise à contribution ainsi que les vampires d’Anne Ryce et les corbeaux d’Alan Poe. La fête c’est énormément développée en puisant dans la littérature classique et dans la littérature récente. On retrouve aussi bien Gandalf que Dumbledore dans les personnages apparaissant lors des soirées costumées d’Halloween. Leur statut de sorciers leur a ouvert les portes du bal, ainsi qu’aux Elfes et autres créatures magiques. Halloween est comme Noël une fête ouverte que chacun peut vivre selon ses convictions. Les données religieuses récentes et les données plus antiques et plus complexes cohabitent depuis des siècles pour que chacun trouve sa place dans cette célébration.
Nous reproduisons ci-dessous l’article que nous avions écrit l’an passé et qui reste d’actualité.
HALLOWEEN, C’EST COMPLIQUé
Cette fête est originaire des îles anglo-celtes. Le point culminant en est la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint (nom de la fête chrétienne)… puis on enchaîne avec les multiples réjouissances de la nuit du 1er novembre, parce qu’on ne s’arrête point à minuit pile alors que l’on commence à vraiment bien s’amuser…
Halloween est aussi ancienne que les tribus celtes, nous pourrions remonter ainsi jusqu’à la protohistoire celte. Les origines et l’évolution de cette fête sont complexes, riches et vraiment passionnantes quand on s’intéresse à nos traditions et que l’on aime les grands rendez-vous conviviaux. En parler ne tiendrait pas sur les pages de plusieurs gros volumes, sans compter la vaste iconographie qui pourrait accompagner les textes. Voici donc des petites tranches, plus ou moins cousues, de la vie de cette si tenace tradition.
HALLOWEEN… Différentes appellations contrôlées…
« All Hallows Eve », tel est l’origine du mot Halloween (the Eve of All Saints’s Day), encore écrit « Hallowe »en ». On peut le traduire littéralement en vieil anglais par, « la veille de tous les saints ». » Hallow » est une forme altérée de « holy » (saint) et « eve » ou « even » est une forme raccourcie de « evening » (soirée). En Angleterre (nous verrons cela plus loin), ce fut même un temps « La Nuit de la Pomme Croquante ». Sinon l’origine de la pratique de créer un certain désordre dans les rues et les champs est encore une fois une coutume celte : « oídche na h-aimléise », » La Nuit des Bêtises« .
Halloween est issu d’une fête venue du fond des temps et qui se célébrait à la même période de l’année, la fameuse fête celte de Samain (Samhain). En gaélique, encore de nos jours, le nom en est Oiche Shamhna. « Samain » signifie « réunion », c’est la fête du passage de la saison claire (printemps et été) à la saison sombre (automne et hiver), la transition d’une année à l’autre annoncée par la fin des moissons et l’arrivée de l’hiver. Dans le folklore celte, Samain est une période un peu hors du temps propice aux rencontres et aux apparitions surnaturelles, une période durant laquelle morts et vivants, humains et divinités de l’Autre Monde (le « Sidh »), cohabitent. Et Samain était une fête importante puisqu’elle durait semble-t-il plusieurs jours.
Coutume(s) païenne(s) et fête(s) religieuse(s), un fil rouge partagé, une cohabitation de plusieurs siècles
C’est l’une de ces nombreuses fêtes païennes ou religieuses que l’on retrouve plus ou moins dans toutes les civilisations, dans tous les pays, sous différentes formes, avec des rituels évoluant en cours de route, mais que l’on arrive à recouper. Toutes se situent à des tournants saisonniers précis : le printemps et Pâques, l’hiver et Noël, l’automne et Halloween/Toussaint par chez nous, la date du début de l’année selon les époques et les sociétés, etc.
Cette fête fût donc célébrée par les Celtes de Gaulle (pour parler de chez nous et de certains de nos proches ancêtres) durant des siècles. C’est le Samanios des Gaulois (n’oublions pas que les Gaulois sont des celtes…) C’était pour eux le premier jour de leur année. C’est la fête de la fin d’une année et de la naissance d’une nouvelle symbolisée par l’extinction et le rallumage de tous les foyers. Les Celtes croyaient que le dieu Samain venait le 31 octobre juger les âmes des morts de l’année écoulée. C’est en même temps un moment consacré au culte des Ancêtres. Nous sommes toujours dans le même shéma de passage et/ou d’opposition, de l’opposition entre la lumière de l’été et l’obscurité de l’hiver, de la différence entre la terre qui produit et la terre qui dort, entre ce qui est vivant et ce qui est mort, entre ce qui est visible et ce qui est invisible, entre ce qui est réel et de ce qui est le fruit de l’imagination…
La nuit où les Morts font la vie dure aux Vivants et la solution pour s’en défaire : les effrayer !
Voici un autre morceau de l’histoire qui entre dans la construction de la tradition d’Halloween. La nuit du 31, dans le lointain de notre Histoire, les esprits des morts de l’année devaient donc partir pour l’Autre Monde. Ce dont ils n’avaient pas forcément tous envie. Au lieu de prendre la route sans faire d’histoire, paisiblement, certains rebroussaient chemin pour tenter de s’installer dans le corps des vivants. Mais les vivants ne voulaient pas de ces morts récalcitrants.
Cette nuit là, ils éteignaient le feu et les lumières dans leurs maisons pour les rendre moins accueillantes, moins attirantes, se promenaient affublés de costumes effrayants, faisant grand bruit pour faire fuir les esprits. S’ils allumaient des feux de joie pour souhaiter bon voyage aux morts et les honorer, c’était aussi pour les éloigner. (On peut retrouver ici la pratique du feu allumé pour éloigner les bêtes sauvages menaçantes, pratique qui remonte aux origines, on tente d’éloigner ce qui fait peur en allumant une lumière). On sacrifiait aussi des animaux…….des fruits…… et des légumes… (et, parait-il, parfois quelques personnes qui semblaient déjà habitées par un esprit.) C’était la fête.
Ne pas attirer les Créatures de l’Autre Monde, leur courroux, ou d’autres manifestations inconfortables, justifia à partir d’un moment non datable le port de masques et de déguisements comme moyen d’échapper à la possible emprise des sombres esprits sur les hommes; et d’une manière générale de conjurer le mauvais sort pour l’année à venir. Nous sommes là encore dans une continuité puisque déjà, du temps de Samain, nous savons que les Celtes sacrifiaient des animaux, les dépeçaient pour se parer de leur peau et de leur fourrure en guise de protection.
De la fête ancestrale à l’arrivée de la fête chrétienne, les débuts d’une cohabitation
Une grande fête populaire ou religieuse n’est souvent qu’un avatar. Une nouvelle festivité ou commémoration poussant l’autre dehors pour prendre la place. C’est bien plus pratique de réutiliser une date déjà implantée dans les habitudes. On ne change pas (ou presque) une date qui gagne. Lorsque les Romains envahirent les territoires celtes leurs fêtes Feralia (en l’honneur des morts, célébrée le 21 février) et Pomona (en l’honneur de la déesse des arbres fruitiers et par extension de ce qui est fructueux, célébrée le 1er novembre) auraient été assimilées à la fête de Samain.
Au VIIe siècle, le pape Boniface IV n’ayant plus assez de jours sur le calendrier pour fêter tous les saints chrétiens décida de leur dédier un jour et transforma Feralia (21 février) en ce qui allait devenir la Toussaint. Il consacra le temple romain du Panthéon (dédié à tous les dieux, c’est le sens étymologique du mot) à la vierge Marie, à tous les martyrs, auxquels on ajouta ensuite les confesseurs. Ce n’est qu’au VIIIe siècle que la Toussaint sera déplacée au 1er novembre. Le 1er novembre, la fête de la Toussaint unit pour les catholiques l’Eglise du Ciel et l’Eglise de la Terre et relie le chrétien à tous les saints canonisés et ceux qui sont dans la béatitude divine. C’est en fait l’anniversaire de la dédicace du Panthéon qui se fête et c’est ainsi que la fête de tous les saints finira par être fixée au 1er novembre. C’est pourtant bien avant, dès le Ve siècle, que Saint Patrick, en Irlande, tentera déjà d’extirper des moeurs la coutume considérée comme païenne. Mais partout la coutume perdurera, plus ou moins officieusement. On ne balaye pas du jour au lendemain un rendez-vous annuel qui date déjà d’environ 1200 ans à l’époque (on sait que cette fête en cette période de l’année est attestée depuis environ 700 ans avant J.C). L’Eglise ne pourra qu’occuper la même date pour tenter de faire barrière. Privée de Samain et de 1er novembre, la communauté irlandaise s’approprie alors la veille, le 31 octobre, bien décidée à continuer à rendre hommage à son héritage celte. Dans ce contexte se développera le terme « All Hallows Eve », un nom qui laisse une place au mot ‘saints’. Très diplomate…
Vers l’an 1000, pour que la Toussaint garde précisément sa vocation à célébrer les saints et ne soit pas une journée consacrée aux morts, Odilon, abbé de Cluny, imposa à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette fête liturgique est à la fois une journée de commémoration et une journée d’intercession ; on se souvient des défunts, on prie pour eux. C’est là que le 2 novembre rejoint Samain, l’antique « fête des morts ». La Toussaint du 1er novembre est souvent confondue avec le jour des morts du 2 novembre alors que ce sont bien deux choses différentes.
D’hier à aujourd’hui
Toujours est-il que fêtes païennes et religieuses, Halloween et Toussaint pour ce qui nous occupe, cohabitent désormais de nos jours, pour le plaisir des uns et la fureur des autres. Des polémiques enflamment régulièrement pro et anti Halloween. Il serait préférable que chaque camp respecte les idées de l’autre sans vouloir imposer les siennes. Il y a de la place pour tout le monde. Il n’est pas rare encore actuellement dans des « Pardons » de voir le matin se dérouler les rituels de types « magiques » et l’après-midi la messe.
Ceux qui connaissent bien le Royaume-Uni savent à quel point Halloween y est populaire, notamment en Ecosse, en Irlande, au Pays de Galles.
Halloween ne s’implanta aux Etats-Unis que vers le milieu du XIXe siècle avec l’arrivée des émigrants écossais et irlandais fuyant la famine (la « Grande Famine » commença en 1845, son origine est due à l’introduction du mildiou qui ravagea les récoltes). Cela ne se fit pas tout seul, l’église protestante ne voyait pas ces pratiques d’un bon oeil. Les premières années, les Irlandais présentèrent la chose en mettant l’accent sur l’aspect communautaire de festivités célébrant la fin des récoltes. Tout cela animé par des parades déguisées et des lectures. Le caractère fantasmagorique de l’affaire fut presque occulté. C’est pourtant ce côté étrange et festif des déguisements qui va séduire les Américains au bout de quelques années et qui feront qu’ils finiront pas se joindre au mouvement. Au début des années 1920, on peut dire qu’Halloween est enfin bien implanté sur le territoire américain et au Canada.
De siècle en siècle, une fête qui ne cesse d’évoluer et de s’enrichir
Halloween est avec Noël l’une des rares fêtes qui année après année a évolué, s’est approprié les nouvelles technologies, s’est adaptée aux changements de la société, a absorbé tant les modes vestimentaires que littéraires ou cinématographiques, a inspiré les artistes… Halloween au fil des siècles a développé toute une imagerie fantastique, des amusements totalement originaux et très variés, des déguisements de plus en plus différents, et même de la littérature haut de gamme. Halloween possède un énorme pouvoir d’absorption de tout ce qui, nouveau, peut rendre la coutume plus attractive, amusante, créative. Cette fête s’est enrichie alors que tant d’autres perdaient la faveur du public, s’affadissaient avant de disparaître ou restaient vivoter sans que l’on sache plus très bien ce à quoi elles correspondaient. Peut-être parce qu’Halloween est depuis longtemps une fête très conviviale, simple, pas « intello » pour deux sous ni absconse, vraiment populaire dans le sens noble du terme, durant laquelle on s’amuse beaucoup toutes générations confondues. Elle fonctionne alimentée par la curiosité profonde de l’être humain pour le mystère et le fantastique, pour les choses cachées et magiques, pour le monde de l’invisible, l’univers de la nuit, des contes et des légendes Autant dire que le moulin n’est pas à l’aube de manquer d’eau. C’est un moment pour s’offrir une bonne vieille régression à base de grosses farces enfantines et de sucreries, un soir et un nuit pour cesser quelques heures de se prendre tellement au sérieux. Sans doute un peu de tout cela : jouer avec nos peurs les plus intimes emballées dans de grandes parties de rigolade. Pas besoin de chercher midi à quatorze heure, de couper les cheveux en quatre et d’appeler à la rescousse les psychanalystes. Halloween, c’est drôle et poétique et c’est tout. Même le mot est pétillant.
Des histoires à dormir debout ou plutôt à ne pas dormir du tout !
Halloween, c’est aussi la nuit ou, dit l’une des nombreuses légendes, la porte entre le monde des morts et celui des vivants est ouverte. D’où cette avalanche de fantômes et autres créatures des ténèbres qui s’invitent chez nous (les morts récalcitrants des Celtes, voir plus haut). C’est une nuit durant laquelle on aime se faire peur et faire peur.
Abordons un sujet moins connu en France qu’ailleurs (mais en voie de rattrapage dans l’hexagone depuis peu) : Halloween et la littérature. Le roman gothique, genre littéraire anglais précurseur du roman noir, apparaît en 1764 avec Le Château d’Otrante d’Horace Walpole. En Europe continentale, le genre fantastique y fera suite à partir de 1830. Les histoires de fantômes, de vampires, de sorcières, de meurtres, de cadavres ambulants et autres joyeusetés macabres, nocturnes et sanguinolentes vont être à la mode durant quelques décennies et l’habitude de lire particulièrement des histoires d’horreur ou fantastiques au moment d’Halloween va probablement entrer dans les moeurs en empruntant le chemin de cette littérature-là. On les nomme les « Halloween books », les livres d’Halloween, ceux que nous nous réservons de lire particulièrement durant cette période. Ils doivent nous faire frissonner et bondir au moindre craquement d’une lame de parquet ou d’un volet qui claque (A lire – c’est bien meilleur, jouons le jeu jusqu’au bout – la nuit à la lueur d’une bougie vacillante). Une excellente greffe sur l’antique tradition permettant aux plus jeunes de découvrir des auteurs de qualité, classiques ou contemporains (tel Edgar Poe, pour ne citer que lui, qui rencontre un grand succès). Les livres purement sur le thème existent depuis fort longtemps et sont même de plus en plus nombreux; cette année le choix, en langue française, pour la jeunesse (et les plus grands) est plutôt intéressant.
A la lecture s’est ajouté désormais le visionnage de films d’épouvante. Le film le plus rediffusé ce soir-là est actuellement La Nuit des morts-vivants (1968), de George. A. Romero. C’est une occasion aussi de redécouvrir les films fantastiques qui connurent une heure de gloire au tout début du cinéma.
Une veillée mystérieusement disparue en France
Sans être très âgés, certains d’entre nous – moins de 60 ans – se souviennent encore de la veillée de la Toussaint en France (jusque vers la fin des années 60). Les gens se réunissaient entre voisins, en famille, c’était même parfois l’occasion d’une fête au village (grand feu, bal costumé…). C’était les vacances et pour les citadins des très grandes villes cela voulait dire un séjour prolongé à la campagne et, choses exotiques, la cueillette des champignons, la chasse, et les soirées devant un feu de cheminée. A la campagne ( mais aussi en ville), dans tous les milieux, les uns se rendaient chez les autres à la nuit tombée, une lanterne sourde ou une petite lanterne en papier à la main, petites lucioles défilant dans le noir (avec pour les plus courageux une petite visite au cimetière du village, les garçons en profitant pour rassurer les filles….) Autour du feu, de la table, au salon, on se racontait ces histoires qui font peur et des histoires tout court issues de la mémoire collective, de la saga familiale. Ainsi les histoires de revenants, de tombe qui parle, d’enterrements qui tournent à la farce et de veillée funèbre durant laquelle le mort se réveille, de curé un peu sorcier se transformant en corbeau… faisaient le régal des convives. Tous les ans les mêmes histoires (plus longues de quelques phrases chaque fois), tous les ans le même plaisir. Mais histoires incontournables, piliers de la soirée. La transmission des événements passés, réels, imaginaires ou arrangés se faisait, une galerie d’événements et de personnages défilaient.Sur la table tous les fruits de l’automne et le gibier, période de chasse oblige, voisinaient. C’était une grande soirée soit de grignotage, soit de banquet (un peu comme à Noël) C’était comme une sorte de Fête de L’Automne et de l’abondance, en attendant les fêtes religieuses du lendemain et surlendemain pour les paroissiens. Une décoration à base de belles feuilles mortes dorées de tous les ors de l’automne, de noisettes, de pommes, de champignons, de citrouilles et autres légumes tenant dans le temps était de rigueur. Et puis tout cela a disparu. Un automne, il n’y eut plus de réunion, plus d’histoires. Si certaines familles continuèrent la tradition, la plupart oublièrent pratiquement du jour au lendemain, semble-t-il, l’une de nos plus anciennes et plus conviviales fêtes. Un vrai mystère que cette soudaine désaffection. Il est certain que cette fête était plus rurale que citadine et que les campagnes se vidant…ceci expliquerait cela…Mais pourquoi seulement en France ? Cette fête revient lentement dans l’Hexagone notamment par des chemins de traverse : la nouvelle littérature fantastique/le cinéma de même et la mode des loisirs créatifs et du « fait main, fait maison » ; loisirs créatifs qui ont bien aidé à relancer, entre autres, le goût de décorer sa maison selon les saisons. Et nous revoilà finalement toujours reliés à ces activités spéciales liées au passage d’une saison à l’autre, aux événements du calendrier, (solstices, semailles, moissons,etc.). Finalement, nous ne sommes pas, sur le fond, si loin du comportement des anciens Celtes.
Les Irlandais avaient une légende qui a été « intégrée » (pourrait-on dire) à Halloween, celle de Jack-o’-Lantern. Celui-ci était condamné à errer sur Terre jusqu’au jour du jugement dernier. Ce personnage peu recommandable ne pouvait pas entrer au Paradis en raison de l’avarice et du goût pour la beuverie dont il avait fait preuve durant sa vie. Il avait été aussi banni de l’Enfer pour avoir joué des tours pendables au Diable. Ce dernier lui fit toutefois don d’un tison déposé dans un navet évidé pour que l’ensemble lui serve de lanterne. Depuis Jack-o-Lantern, « Jack à la Lanterne », erre entre Ciel et Enfer avec sa lampe et revient hanter les vivants à chaque anniversaire de sa mort. Le navet se transforma en citrouille aux USA; c’est un légume plus facile à sculpter et surtout plus décoratif.. L’habitude au début d’utiliser un navet ou un rutabaga comme lanterne viendrait aussi des Celtes.
Grignotage ou banquet ? A chacun sa gastronomie !
Une autre coutume est anglaise. Le 2 novembre, les chrétiens allaient de maison en maison réclamer des « soul cakes », « gâteaux des esprits ». En échange des gâteaux, ils s’engageaient à prier pour que les esprits des morts de la famille des gens qui avaient donné les gâteaux pour qu’il puissent entrer au Paradis.
Les jeux d’Halloween
Parmi les jeux de société, on peut citer : Richesse, bobbing the apples : Des pommes sont mises dans un baquet d’eau et le jeu consiste à les attraper sans les mains. Plus la pomme attrapée est grosse, plus on deviendra riche. Le Snip Snap Dragon est, lui, un jeu spectaculaire à base de raisins qui flambent dans de l’alcool alors que la pièce est plongée dans l’ombre. Il faut saisir les raisins avec les doigts sans se brûler et les manger; une chanson accompagne le jeu. Il existe aussi une foule de petits jeux de prédiction en relation avec l’Amour, le futur mari ou la future épouse dont on tente de deviner l’identité.
Halloween continue de se métamorphoser, de se renouveler et de proposer de nouvelles tendances. Des bals costumés, des concours de costumes, des visites de lieux insolites et si possible lugubres (cimetières, maisons hantées, catacombes, souterrains…) sont de nos jours organisés.
Décoration : un grand moment de bricolage maison
Cette fête a donné, au fil du temps, naissance à une riche iconographie (les cartes postales anciennes sur le thème sont magnifiques), elle a inspiré des artistes et donné naissance à une foule d’objets en tous genres et en toutes matières des plus kitchissimes aux plus charmants. Durant les semaines précédant Halloween, les petits et les grands se lancent dans des travaux manuels créatifs pour décorer leur maison et leur jardin (voire leur quartier), se fabriquer un costume. Entre sculpter les citrouilles, préparer les menus et les déguisements, cela aligne déjà plusieurs journées ou soirées festives. Parce que la préparation de la fête, c’est déjà la fête.
Les heures consacrées à la fabrication des décorations d’Halloween sont devenues de grands moments de bricolage en famille, comme le sont déjà les jours dédiés à la confection des décorations de Noël ou Pâques. Le « do it yourself » ou « faite-le vous-mêmes », à de plus en plus le vent en poupe depuis quelques décennies. On ne compte plus les livres (en anglais généralement, mais ce n’est guère gênant car ils sont abondamment illustrés) relatifs à la fabrication d’une panoplie de parfois très délicieux « Petits Objets de Compagnie pour Halloween ». Et ces décorations sont parfois très belles, empruntant au style gustavien, cottage ou shabby, s’inspirant des mondes fantastiques. Des milliers de tutoriaux sont disponibles gratuitement sur Internet.
Et c’est là aussi que Petits Objets de Compagnie et la Little Free Library retrouvent leur jeu favori : fabriquer des choses avec les pages des vieux livres ou n’importe quel papier ou carton. Le plus emblématique des objets est la citrouille en papier. C’est très simple à réaliser. Les plus expérimentés et patients se lanceront dans des pliages savants ou autres montages plus subtils. Voici quelques pistes (mais il existe des milliers de sites sur Internet qui vous étonneront) pour les fans ou les curieux.
Certaines décorations sont en papier, d’autres pas….(mais elles étaient si mignonnes….et puis cela donne des idées…)
http://ideespleinscrap.canalblog.com/archives/2009/10/28/15334732.html
http://valromey.e-monsite.com/pages/ateliers-creatifs/preparons-halloween.html
http://angefeeca.canalblog.com/archives/2012/11/05/25486634.html
http://scrapbook-chickadoodle.blogspot.fr/2011/10/paper-pumpkin.html
http://simplyalbany.blogspot.fr/2012/10/autumn-in-new-york_11.html
http://www.laminutedeco.com/2012/10/diy-une-citrouille-dans-ma-maison.html
Pour trouver d’autres sites et tutoriaux, deux mots clefs : ‘citrouille en papier » et « pumpkin paper » ou « pumpkin fall craft »
A noter une tendance qui s’enracine de plus en plus : la décoration intérieure (et parfois extérieure) saisonnière. Les Anglo-saxons utilisent par exemple depuis longtemps le motif ou l’objet citrouille (pour une fois c’est Halloween qui voit l’une de ses images emblématiques pour ainsi dire détournée) pour leur décoration intérieure automnale (Fall, Autumn). Une mode qui a donné naissance à une foule de tutoriaux pour réaliser des objets uniques. Le thème de l’hiver (flocon, objets argentés, peluches, dentelles blanches, etc…) trouve sa place durant les mois de décembre, janvier, février, avant que ne commencent les travaux créatifs pour célébrer le printemps…puis l’été. Le grand plaisir résidant dans le fait de réaliser de ses mains la fameuse déco. Ainsi se perpétue d’une certaine manière l’hommage au passage des saisons, comme le faisaient nos très lointains ancêtres. L’automne et l’hiver sont pour l’instant les deux périodes ayant donné lieu aux créations les plus intéressantes.
Ces Pénitents qui défilent pour la Toussaint.
Depuis plus de six siècles, des confréries de Pénitents, groupements d’obédience chrétienne, défilent dans les rues pour la Toussaint. Les participants ne sont pas des religieux mais des laïcs de tous les milieux. Ils portent des costumes particuliers et lorsque la manifestation a lieu de nuit, des flambeaux. Ces défilés sont impressionnant car très solennels. Les costumes sont constitués de robes longues et d’un chapeau pointu ou cône descendant jusque sur le visage avec deux trous pour les yeux. Les couleurs en usage sont principalement le blanc, le noir et le rouge. Crédit photo pour les trois photos qui suivent : Gilles Brassignac pour Le Figaro Magazine.
Samain, Halloween, La Fête des Potirons (ou des citrouilles), Toussaint, La Fête de l’Automne,Oktobertfest, Saint-Dimitri, Mabon ou Cucurbitades, etc., à chacun sa fête car il y a le choix…
Un peu de poésie…
She weaves the world into grasses and fruit,
She winds the world in her hair.
Ablaze with radiant power her face glows, clear light of the sun.
Blessings of golden fire upon you, of round sweet days
Circling each other like wheels,
And of the bounty, the beauty of ripe, fertile earth.
My starry blessings, my sunny blessings upon you _
Shine now and always in your hearts.
Cait Johnson, Witch in the Kitchen.
Elle tisse le monde d’herbes et de fruits,
Elle enroule le monde dans ses cheveux.
Son visage scintille, puissance flamboyante, claire lumière du soleil.
Les bénédictions du feu d’or sont sur vous, des jours ronds et sucrés
L’un l’autre tournoient comme des roues,
Et la générosité, la beauté de la terre mûre et fertile.
Mes bénédictions étoilées, mes bénédictions ensoleillées vont vers vous _
Et brillent maintenant et toujours dans vos coeurs.
Cait Johnson, La Sorcière
(les copyright des visuels appartiennent aux auteurs,)
Nous sommes à l’équinoxe de printemps, on fête le renouveau, la fécondité, la fertilité, le réveil de la nature, l’espoir d’abondantes futures récoltes. La faune se renouvelle, de là les poussins, les lapereaux, les chatons, les agneaux, tous les jeunes animaux qui illustrent les cartes de voeux. Et rien ne symbolise mieux la fécondité et le renouveau que l’oeuf, cette forme parfaite qui peut donner la vie.
La tradition de décorer les oeufs vient des pays slaves et des pays germaniques. Ce sont les oeufs de Pâques qui sont à l’origine des magnifiques et luxueux oeufs Fabergé créés pour le tsar de Russie.
Il ne faut pasoublier le « Lièvre de Pâques », le lièvre sacré qui symbolise l’abondance et le lien entre le monde des hommes et celui des esprits et des dieux. C’est ce lièvre qui apporte et cache les oeufs dans les jardins tandis que ce sont les cloches de retour de Rome qui accomplissent la même prouesse pour les chrétiens. Selon les pays, on trouve aussi d’autres animaux distributeurs : cigognes, renards, coqs, poules..
L’oeuf est donc le roi de la décoration saisonnière au début du Printemps et pour nous il est en papier ou recouvert de papier. Papier récupéré sur des vieux livres, bien entendu. C’est l’une des décoration parmi les plus simples à réaliser en utilisant de vrais ou des faux oeufs. On peut aussi décliner le thème de l’oeuf, du lapin, du poussin,etc. sous forme de guirlandes ou de couronnes (comme celles de Noël).
On voit de plus en plus d’arbres(ou de branchages) utilisés en décoration saisonnière à fla façon du sapin de Noël : les oeufs et les lapins, les citrouilles et les chauve-souris prenant la place des boules à Pâques et à Halloween. Il suffit de livres, de ciseaux, de colle, de fils ou de ficelles….On peut éventuellement s’inspirer aussi du thème du lapin. Voici quelques idées en images…..
Le local de PETITS OBJETS DE COMPAGNIE qui accueille la BIBLIOTHEQUE « LITTLE FREE LIBRARY » sera exceptionnellement fermé le SAMEDI 07 MARS 2020.
Nous vous donnons rendez-vous pour le Samedi suivant 14 Mars. Si la bibliothèque restait fermée pour un second samedi, nous vous en informerions sur ce blog.
Nous vous souhaitons une bonne fin de semaine et un bon week-end.
Ci-dessous, Sir Terry Pratchett fait une courte apparition dans le film.
Pour des emballages de cadeaux différents, originaux, personnalisés, tous les papiers dont bons, les pages des vieux livres et tous ces papiers qui sont partout autour de nous… Idéal aussi pour créer des étiquettes…..
Et pour éviter les TONNES de papier qui se retrouvent dans le monde entier le 25 Décembre….
Quelques images…
https://www.senscritique.com/serie/Good_Omens/24517542
http://www.premiere.fr/Series/News-Series/Good-Omens-est-une-adaptation-diablement-reussie-critique
La forme du livre inspire. L’objet-livre réel avec sa couverture et ses pages, ou simplement sa silhouette très épurée, se décline en porcelaine, grès, faïence…
Un nouvel exemple qui démontre, si cela était encore nécessaire, que le livre fait partie des quelques objets de compagnie qui titillent toutes les imaginations.
Découvrez, ci-dessous, quelques créations contemporaines…
WENDY KERSHAW et ses livres en porcelaine. Les pages sont en porcelaine illustrée.
SJER JACOBS
AMANDA SILK
NIKKI KOMMERKAMP
EINGEL
ERIN L. SHAFKIND
Crédit photo : Sharalee Armitage Howard
William Goldman, romancier, dramaturge, scénariste, script doctor, couronné par deux Oscars et de nombreux autres prix vient de nous quitter à l’âge de 87 ans.
Le nom du scénariste est souvent ignoré du grand public (qui ne remarque que les noms des acteurs principaux (le plus souvent) et du réalisateur….. alors que les authentiques cinéphiles s’intéressent à tous les intervenants qui permettent la création d’un film. William Goldman nous donne des modèles de très bons scénarios (à explorer et étudier pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce travail complexe).
William Goldman, c’est Marathon Man, Les Hommes du Président (Oscar), Détective privé, Butch Cassidy et le Kid (Oscar), Un Pont trop loin, Misery (d’après le livre éponyme de Stephen King) et bien d’autres….Quand il n’a été que conseiller, il n’est pas toujours cité au générique…. et, pourtant, on sent sa « patte » à certains moments
Voici un site pour faire plus ample connaissance avec William Goldman et de son travail de scénariste: https://indiefilmhustle.com/william-goldman-screenplays/
Comme auteur de roman, c’est Princess Bride qui l’a surtout fait connaître dans le monde entier avant que l’ouvrage ne devienne un film. S’il a écrit de la fiction, W. Goldman évoque aussi dans ses ouvrages son travail, sa vie d’auteur et le monde hollywoodien. Il a aussi écrit sous les pseudonymes de Simon Morgenstern et Harry Longbaugh.
Ses ouvrages, pas tous traduits en français, restent cependant faciles à lire en anglais. William Goldman est un bon exemple d’auteur qui fait naviguer l’amateur du film au livre, ou dans le sens inverse. Il maniait les deux techniques d’écriture et cela permet de mesurer et d’apprécier le travail que représente le passage du texte romanesque à l’image – deux approches complémentaires d’une même histoire – et cela de la main d’un maître
Nous avons expérimenté, durant deux mois, une ouverture de notre LITTLE FREE LIBRARY le Vendredi de 12h. à 14h. pour permettre aux lecteurs qui travaillent de venir s’approvisionner durant leur pause déjeuner.
Cette expérience s’achève car cet horaire n’a attiré que les lecteurs venant déjà le Samedi.
Nous réfléchissons toutefois à d’autres possibilités d’ouvertures.
La LITTLE FREE LIBRARY existe depuis six ans. Le principe d’échanges et de dons de livres est désormais parfaitement rodé. La bibliothèque évolue et se renouvelle en permanence. De fidèles lecteurs et donateurs, français et étrangers, nous suivent depuis les premiers jours, d’autres nous découvrent chaque semaine.
Nous proposons actuellement 10 000 ouvrages (voire un peu plus) en très bon état, sélectionnés pour vous offrir le meilleur de ce qui arrive tous les samedis ou que nous allons récupérer en semaine. Romans, romans policiers, espionnage, fantasy, science fiction, anticipation, spiritualité, philosophie, ésotérisme, psychologie, politique, science, biographies, poésie, théâtre, Histoire (de l’Antiquité à nos jours), romans historiques et du terroir, bandes dessinées, livre pour le jeunesse, livres d’art, etc. Mais aussi vieux livres, ouvrages en anglais, livres de cuisine, cd et dvd, vynils, cartes postales…
Nos points forts : notre longue expérience à différents niveaux dans le domaine du livre et de l’édition et un local situé en centre ville sur le parcours le plus fréquenté de la ville. Idéal pour une petite pause atypique durant le shopping du Samedi.
Nous sommes une Association loi 1901 mais vous n’avez pas besoin de vous inscrire ni de payer une cotisation pour profiter de ce système d’échange, il suffit d’apporter des livres en bon état.
N’hésitez pas à parler autour de vous de la Little Free Library de la rue Saint-Malo. Plus il y aura de lecteurs, plus les livres circuleront et se renouveleront.
Voici deux sites qui vous permettront de découvrir ou d’aller plus loin dans votre connaissance des travaux de William Blake :
William Blake n’était pas seulement un poète, mais aussi un peintre, un aquarelliste et un graveur prolifique. Ou peintre et aussi poète… Son travail graphique est aussi puissant que son travail d’écriture. Il a illustré, entre autresles oeuvres de Shakespeare, Milton, Dante et des passages de la Bible. Voici, ci-dessous, quelques images de ses créations.
Il ne faut pas oublier, en regardant ses tableaux, ses dessins que W. Blake est mort en 1827. De même que ses poèmes, ses oeuvres picturales ont largement été mise à contribution dans divers domaines. Vous pouvez voir ses oeuvres dans différents musées, dont la TATE, à Londres.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE et sa LITTLE FREE LIBRARY – Petite Bibliothèque Libre et Gratuite d’Echange de Livres – sont fiers de vous annoncer qu’ils ont atteint les 10 000 ouvrages !
En cinq ans et demi, nous avons réussi à loger 10 000 livres dans notre petit espace. Et il reste encore de la place que nous exploiterons si nécessaire.
Nous trions en permanence les arrivages pour vous proposer ce qui arrive de mieux, par le biais des échanges et des dons, dans tous les domaines et pour tous les âges : romans de loisirs, romans policier, science-fiction, fantasy, anticipation, espionnage, philosophie, bandes dessinées, Histoire (tous les siècles), biographies, essais, politique, spiritualité, psychologie, littérature pour la jeunesse, cuisine, livres en anglais, langue française, dictionnaires, livres sur l’art, vieux livres, etc., mais aussi DVD, CD et vinyls. Tous les ouvrages mis en rayon sont en très bon état et susceptibles de trouver leur lecteur.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE peut également vous informer sur les LISEUSES (spécialité de son Président), mais aussi sur le BOOK ART et tous les objets qu’il est possible réaliser à partir de livres, comme par exemple cette bague (oui, c’est bien du papier! !) réalisée par Jeremy May :
Depuis cinq ans et demi, la Little Free Library fonctionne grâce à vos échanges et dons de livres, à la fidélité des lecteurs de tous âges dont certains nous suivent depuis le début, à l’enthousiasme de ceux qui nous découvrent, aux compétences de nos bénévoles, tous venus du monde de l’édition, Merci à tous.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE et sa LITTLE FREE LIBRARY
50, rue Saint-Malo à Bayeux
Le Samedi de 14 h. à 18 h. toute l’année
Le Vendredi de 12 h. à 14 h. (ouverture dédiée aux personnes qui travaillent pour qu’elles puissent de ravitailler en lecture durant leurs heures de pause.
Pas d’inscription, pas de cotisation.
Quelques images de notre Bibliothèque Magique et Insolite, une bibliothèque dans laquelle vous pouvez fouiller, toucher les livres, les feuilleter, les parcourir, sentir cette si particulière odeur de papier et d’encre… Un vrai contact avec de vrais livres :
Mauvaise semaine pour les octogénaires de talent.
Tom Wolfe, 88 ans, vient de nous quitter. Essayiste, journaliste, il laisse aussi derrière lui une oeuvre romanesque, mi-roman mi-reportage, mariage réussi du journalisme et de la fiction qui nous plonge dans les méandres de la vie américaine et de ses côtés les plus sombres, le tout accompagné souvent d’ un humour grinçant ; il nous y fait partager avec précision le quotidien des Américains aisés et celui des habitants de l’Amérique profonde. Il est de la lignée des Sinclair Lewis et pairs, de la famille de ces romanciers américains qui explorent au scalpel leur société. Des romans à relire ou à découvrir.
Pour ceux qui ne l’ont jamais lu, vous pouvez commencer par Embuscade à Fort Bragg (Ambush at Fort Bragg),1997, c’est court et excessivement actuel.
Tom Wolfe, c’était aussi un style, un homme d’une élégance rare pour notre époque qui affichait un style vestimentaire travaillé jusque dans les moindres détails. Il suffit d’évoquer ses célèbres costumes en flanelle blanche coupés sur mesure, son impressionnante collection de chemises, ses chaussures faites sur mesure à Londres pour voir se dessiner sa silhouette.
Bibliographie
Tous les amoureux des mots connaissent Gérard Genette. Théoricien de la littérature, il nous quitte à 87 ans. Nous sommes nombreux à nous souvenir que nos premières lectures sur l’analyse théorique du roman et la narratologie étaient signées Genette…et que c’était assez ardu. Il n’a pas fini d’être présent dans tous les mémoires et les dissertations du littérature game. Pour analyser les techniques, les structures d’un texte littéraire ou de toutes autres formes de récits, comment est, en fait, « fabriqué’ un texte, ses ouvrages sont utiles.
Gérard Genette, ce n’était pas que cela et de très bons sites vous en apprendront plus sur le travail passionnant de ce grand monsieur.
Le bon côté de l’Hiver – qui en possède beaucoup – ce sont aussi les moments de lecture au coin du feu. Ajoutons une boisson et un chat et nous avons les ingrédients pour quelques heures de pures délices. Les puristes pourrons ajouter un cinquième élément : les grosses chaussettes de laine.
Voici quelques images de ces moments en compagnie des livres…
C’est un prix Nobel de Littérature méritée qui vient d’être attribué à l’auteur britannique KAZUO ISHIGURO. Kazuo Ishiguro n’a publié que six romans et un recueil de nouvelles depuis 1982 : « Lumière pâle sur les collines », « Un artiste du monde flottant » (prix Whitbread Award 1986), « Les Vestiges du jour », « L’Inconsolé », « Quand nous étions orphelins », « Auprès de moi toujours » et « Le Géant enfoui ».
Son roman le plus connu, « Les vestiges du jour » (1989), a été porté à l’écran en 1993 par James Ivory avec Anthony Hopkins et Emma Thompson et salué par le prestigieux Man Booker Prize qui récompense une oeuvre de langue anglaise.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire le roman et de regarder le film. Et de lire tous ses autres romans et nouvelles. Oshiguro a une écriture, du style, le lire en anglais est conseillé.
LES VESTIGES DU JOUR raconte les tourments du majordome d’une grande famille de l’aristocratie anglaise. Après 30 années de service, James Stevens se remémore sa vie et se demande s’il a bien fait de dévouer sa vie à son maître plutôt que de partir faire sa vie et de se marier.
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Pour ceux qui ne connaissent pas encore : l’américain Sinclair Lewis fut lui aussi lauréat du Nobel de Littérature et nous vous conseillons le lecture de son roman Babbit. Babbit, comme Les Vestiges du Jour, est un texte que l’on n’oublie pas.
D’autres bandes annonces ici : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=144685.html
On ne présente plus Steve McCurry. Les images de ce photographe américain se reconnaissent au premier coup d’oeil. Ses portraits, notamment, sont fameux. Ses cadrages, son talent pour la mise en valeur des couleurs, son travail sur la lumière sont caractéristiques.
S’il y a une part de photos prisent sur le vif dans sa production, on lui reconnait aussi un art certain de la mise en scène concernant les photos pour lesquelles les sujets ont posé et une grande dextérité pour les retouches. Cela lui a été reproché. Pourtant, dans les deux cas, le résultat est une réussite. Pourquoi serait-il criminel d’utiliser les outils actuels permettant de retravailler les photos jusqu’à obtenir le résultat désiré ? Si les logiciels de traitement d’images avaient existé du temps de Vinci, aucun doute, il les aurait utilisés, comme il aurait usé de la peinture acrylique, peint sur Isorel et ajouté d’autres outils modernes à ses outils plus traditionnels. Le but est d’obtenir une bonne image, une image qui va raconter une histoire. C’est de la photo proche des images de certains films, parfois proche de la peinture « classique », nous sommes là loin de la photo de pur reportage.
Le site officiel de Steve McCurry est ici : http://stevemccurry.com/
Steve McCurry a édité une série de photos sur le thème de la lecture sous le titre ON READING. Partout dans le monde, les humains lisent dès qu’ils le peuvent et qu’importe ce qu’ils lisent, où et comment, le principal étant la rencontre avec la lecture, avec l’écriture.
Tous les ouvrages consacrés aux photos de McCurry sont visibles ici : https://www.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?SCat=0%211&Search=steve+mccurry&sft=1&sa=0
Toutes les photos ci-dessous sont sous copyright Steve McCurry.
Conformément à la volonté de Sir Terry Pratchett (disparu en 2015), ses ouvrages inachevés et/ou non publiés ont été détruits. Un disque dur contenant une dizaine de romans a été écrasé par un rouleau compresseur à vapeur datant du XIXe siècle surnommé Lord Jericho. L’événement s’est déroulé vendredi dernier en Angleterre lors de l’ouverture de la Great Dorset Steam Fair et a été supervisé par Rob Wilkins, ami et biographe de Sir Terry, qui gère l’héritage artistique de l’écrivain.
C’était de voeu de Pratchett de voir effacer « «tout ce sur quoi il travaillait à sa mort en retirant les données de son ordinateur et de les placer dans un disque dur pour qu’il soit écrasé par un rouleau compresseur à vapeur».
Rob Wilkins a précisé que le disque écrasé serait exposé au musée de Salisbury qui consacre une exposition à l’écrivain en Septembre prochain
«Je sais que Terry travaillait sur dix histoires qui n’ont jamais été publiées», a précisé Richard Henry, le conservateur de l’exposition consacrée à l’écrivain au Salisbury Museum. «Mais j’ignore ce qu’il y avait dans le disque dur. En tant que fan, j’aime bien l’idée qu’un mystère subsiste», a-t-il ajouté, laissant entendre que ces travaux inédits auraient pu être conservés ailleurs.
Traduit en 35 langues, Pratchett est l’un des meilleurs auteurs de la seconde moitié du XXe et du début du XXIe siècle. La Saga du Disque-Monde est une oeuvre incontournable à placer dans toute bibliothèque qui se respecte. Les ouvrages hors saga sont aussi à lire sans réserve. Si vous recherchez des ouvrages intelligents, drôles, féroces, particulièrement bien écrits, explorant les méandres des comportements humains (ou pas humains), et du fonctionnement de nos sociétés, le tout saupoudré de poésie et de magie, n’hésitez pas à pousser la porte du jardin de Terry Pratchett à la rencontre d’un monde et de personnages inoubliables. C’est pour cela que nous allons tous rêver de ces romans disparus….
S’il est toujours préférable de lire un ouvrage dans sa langue originelle, Pratchett se lit très bien en français en raison de la plus qu’excellente traduction de P. Couton.
Vous trouverez facilement toutes les informations concernant T. Pratchett sur le web : biographie, bibliographie, films, pièces de théâtre ou radiophoniques tirés des romans, produits dérivés, dates des événements liés à la saga Discworld, etc, ainsi que de passionnants forums ou sites de fans.
Les très très beaux papiers pour emballer les cadeaux ne sont pas si facile à trouver (alors que les plus laids sont partout)… Voici un moyen de personnaliser vos présents avec ce que vous avez déjà à portée de la main : les pages des vieux livres, les journaux, les magazines, les bandes dessinées, les cartes routières, les partitions, etc., car tout est bon dans le papier imprimé… Une grande variété de textures, de couleurs, d’impressions, l’ancienneté du papier (ou pas) sont là pour chatouiller votre goût et votre imagination.
Brian Dettmer est bien connu depuis très longtemps sur la planète Book Art. Ses découpages semblent spectaculaires. Ils sont cependant plus spectaculaires que difficiles à réaliser car le principe est simple : on découpe les pages de manière à composer des plans successifs. On insère dans chaque plan des éléments découpés. On obtient un effet de profondeur. Le jeu consiste à obtenir un effet harmonieux. Regardez attentivement les images en gros plan et vous comprendrez comment cela est agencé. Ce qui ne veut pas dire que vous arrivez à faire pareil en un jour.
Son site : http://briandettmer.com/
Quelques images
Alan Rickman – et son regard et sa voix inoubliable, sa présence et son jeu parfait – nous a quitté le 14 janvier… Il était une personne unique, rare. Son humour, son intelligence, sa gentillesse seront irremplaçables. C’était un artiste intransigeant, un scénariste, un réalisateur, un directeur d’acteurs plein de finesse…
Né en 1946, Alan Rickman sera premièrement graphiste designer avant de choisir le métier d’acteur à 26 ans. Alors qu’il est déjà une valeur sûre du théâtre (classique et moderne) et de la télévision au Royaume-Uni, ce n’est qu’en 1988, avec le rôle d’Hans Grüber dans Piège de Cristal qu’il débute au cinéma et prend de suite sa place dans le coeur du public.
Son rôle de Severus Snape dans la saga Harry Potter ( de 2001 à 2010) séduit les spectareurs de tous âges et lui apporte une reconnaissance mondiale.
Il participe aux clips du groupe Texas.
C’est aussi Alan Rickman qui énumére les instruments à la fin de Tubullar Bells II, de Mike Oldfield (1992).
La plupart des spectateurs (et surtout des spectatrices) ne se sont toujours pas remis(ses) de sa prestation sur scène, en 1985, dans le rôle du vicomte de Valmont des Liaisons dangereuses (de Choderlos de Laclos, mise en scène de Howard Davies pour la Royal Shakespeare Company. Pièce reprise ensuite à Broadway).
Lindsay Duncan nd Alan Rickman in the RSC production of Les Liaisons Dangereuses. Photograph: Douglas H Jeffery
Alan Rickman nous laisse un travail est trop important pour être détaillé dans ce tout petit hommage. Vous trouverez plus de précisions ici : http://www.imdb.com/name/nm0000614/
ici : https://en.wikipedia.org/wiki/Alan_Rickman
ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alan_Rickman
Pour mémoire, ici ses principales prestations: https://fr.cinema.yahoo.com/post/137341080938/hommage-à-alan-rickman-ses-plus-grands-rôles/photo-pi-ge-de-cristal-1988-1452859021962.html
Alan Rickman : une vox… ci-dessous un très beau monologue, passage culte du film Dark Harbor (dont la fin fit scandale à l’époque)…
Shakespeare, sonnet 130.
Rickman lit Proust.
Sur la magnifique scène du Globe, à Londres, The long Day for peace Day, de Laurie Lee.
Vous trouverez des centaines de vidéos sur Youtube, et sur d’autres plateformes, consacrées à Alan Rickman, ainsi que des films présentés en plusieurs parties.
Quelques-uns des personnages qu’il a interprétés…
Montage à partir d’extraits de films (merci à Shauna Hendrix) qui devrait vous donner envie d’explorer sa filmographie.
L’idée d’une bibliothèque infinie est imaginée pour la première fois par le mathématicien et écrivain allemand Kurd Lasswitz. Dans sa nouvelle « La bibliothèque universelle », parue en 1904, soit quelques années avant sa mort, Lasswitz imagine une bibliothèque pouvant contenir toutes les œuvres possibles de l’humanité. Raisonnant en bon mathématicien, il sait que les combinaisons de tous les caractères de l’alphabet aboutissent à un nombre fini.
Jorge Luis Borges, écrivain argentin du XXe siècle, s’en inspire et publie en 1941 une de ses plus célèbres nouvelles, « La bibliothèque de Babel ». La bibliothèque de Babel est une bibliothèque univers, c’est-à-dire qu’elle est tellement grande qu’elle contient tous les textes possibles et imaginables, sa taille constitue un défi à l’imagination humaine.
Combien de livres contient-elle exactement ? Un nombre colossal. Pour le comprendre, il faut préciser le « fonctionnement » de la bibliothèque : selon Borges, chaque livre qu’elle possède contient 410 pages et chaque page contient 40 lignes de texte, elles-mêmes composées de 80 caractères chacune. Chaque livre contient donc 1 312 000 caractères et utilise toutes les lettres de l’alphabet (26 lettres), plus l’espace, la virgule et le point, ce qui porte à 29 le nombre de signes différents utilisables.
La bibliothèque comporte donc 291 312 000 livres (29 multiplié par lui-même 1 312 000 fois), ce qui donne un nombre composé de près de deux millions de chiffres. Pour prendre la mesure d’un tel nombre, l’imprimer requerrait 500 pages A4, remplirait un roman de 1 100 pages en format de poche et, écrit en ligne droite, mesurerait environ 354 kilomètres de long.
La place que prendrait une telle bibliothèque donne le tournis. Si l’on imagine qu’un livre occupe un volume de 3 000 cm3, et si l’on part du postulat que l’univers observable est une sphère de 46 milliards d’années-lumière de rayon (ce qui est une approximation rapide, mais passons), de rapides calculs indiquent que l’on peut stocker dans cet univers environ 2,8 × 1050 livres. Si elle existait, la bibliothèque imaginée par Borges remplirait non seulement l’univers tout entier, mais en nécessiterait beaucoup plus. Combien ? Environ 101 918 616, ce qui constitue un nombre à peu près aussi grand que celui mentionné plus haut. Vertigineux, non ?
Tellement vertigineux que l’idée même qu’une telle bibliothèque existe est longtemps restée au stade d’utopie et dans l’imagination de Jorge Luis Borges et de ses lecteurs. Pourtant, à défaut d’exister physiquement, la bibliothèque existe aujourd’hui numériquement.
Créée par Jonathan Basile, libraryofbabel.info reproduit (presque) exactement le fonctionnement de la bibliothèque décrite par Jorge Luis Borges. Fidèle à la nouvelle parue en 1941, la bibliothèque numérique est organisée en pièces hexagonales identiques, dont 4 des murs abritent des livres sur cinq étagères chacun.
Chaque étagère comporte 32 livres de 410 pages chacun. Et chaque page de chaque livre, de chaque étagère, de chaque pièce est accessible. L’immense majorité de ces pages renferment des suites incompréhensibles de caractères. Pourtant, parmi ces milliards et milliards de pages, se trouvent forcément des livres que vous avez lus. Ces pages contiennent pratiquement tout : vous y trouverez aussi bien les aventures de votre héros de roman préféré que le manuel d’utilisation de votre aspirateur, les évangiles de la Bible ou les versets du Coran, les articles de l’Encyclopédie de Diderot, les poèmes de Shakespeare, toutes les pages de votre journal intime, toutes les théories mathématiques jamais écrites, tous les secrets, tous les rêves, tous les récits et tous les noms, même votre nom et votre histoire, existent déjà dans l’immensité de la bibliothèque de Babel.
Parmi ces pages inexplorées se trouve aussi tout ce qui n’a jamais été écrit mais qui le sera peut-être un jour. Combien de chefs-d’œuvre de littérature inconnus ou futurs se cachent dans cette bibliothèque ? Les proses à venir d’un futur Rimbaud s’y trouvent déjà, tout comme les prochains romans de Michel Houellebecq. Même cet article, ces lignes y sont déjà écrites.
La bibliothèque créée par Basile est différente de celle imaginée par Borges en cela qu’elle ne contient pas tous les livres possibles mais seulement toutes les pages possibles. La bibliothèque contient donc environ 4,7 × 104 679 pages différentes, réparties dans 104 677 livres.
Bien sûr, la bibliothèque contient tellement d’information qu’il serait impossible de la stocker numériquement. Le contenu de la bibliothèque est généré à partir d’un algorithme spécial créé par Jonathan Basile. Chaque page a un numéro unique qui lui est propre et qui l’identifie dans la bibliothèque. L’algorithme utilise ensuite ce numéro de page pour générer un nombre pseudo-aléatoire unique qui est lui-même converti en base 29, c’est-à-dire en texte utilisant les 29 signes cités précédemment : le texte de la page est généré. Le même numéro de page créera donc la même page à chaque fois.
L’opération inverse est possible : à partir d’un texte, l’algorithme peut retrouver le numéro de la page le contenant et donc la « localisation » de la page. En quelque sorte, le contenu de la page est prédéterminé et existe déjà, certes perdu dans la gigantesque botte de foin de cette bibliothèque, mais bel et bien réel.
Tout ce que vous écrirez ou pourriez écrire est déjà là, quelque part. Il suffit juste de chercher.
Gary Dagorn
Le papier des livres est devenu depuis quelques années une matière première de choix. Découpées, pliées, collées, teintées, les pages se prêtent à toutes les manipulations et métamorphoses.
Les différentes techniques permettent, pour les fêtes saisonnières, ici celle d’Hiver, d’explorer et revisiter les thèmes traditionnels : sapin, flocon de neige, étoile, guirlande, boule, etc. Une façon de vraiment personnaliser sa décoration pour un prix dérsoire.
Il existe tellement de tutoriaux sur le web que tout le monde peut y trouver des modèles et l’inspiration pour réaliser des objets à poser ou suspendre. En accolant « tuto », « tutoriel » ou « tutorial » aux mots : book page, Christmas, Noël, ornament, ornement, guirlande, garland, étoile, star, flocon de neige, swowflake, etc. tout un univers de papier vous ouvre ses portes.
Le reste, ensuite, est une question de patience… Mais préparer la fête est déjà une fête, n’est-ce pas ?
L’écrivain suédois Henning Mankell a beaucoup aidé à faire apprécier le roman policier nordique, alors que ce genre ne représente pas la totalité de son oeuvre. Il a aussi écrit pour les enfants et le théâtre. Ses livres ont, à ce jour, été traduits en 35 langues.
Mais c’est en créant le personnage de Kurt Wallander qu’il a connu la renommée internationale. Wallander apparaît pour le première fois en 1991,dans Meurtriers sans visage (paru en France chez Bourgois en 1994). Le personnage de Wallander est celui d’un homme ordinaire avec ses défauts, ses failles et de la tenacité. Il traque les meurtriers jour et nuit dans l’environnement plutôt déprimant. d’une société qui dérive vers une certaine et nouvelle violence, et cela quitte à sacrifier sa vie privée (par ailleurs pratiquement inexistante.)
La série tournée en Angleterre avec Kenneth Branagh dans le rôle titre est de belle facture, avec un rendu de l’ambiance et une photographie de qualité. Branagh y campe, avec une sobriété excellement maîtrisée, ce commissaire à la personnalité difficile. La série est un bon complément aux livres.
Il existe une autre adaptation avec deux acteurs différents dans le rôle titre: la première adaptation a été tournée entre 1994 et 2007 pour la télévision suédoise, avec Rolf Lassgard et la suite avec Krister Henrikson La première saison de cette création suédoise regroupe trois épisodes de 90 minutes chacun. Elle compte en tout 32 épisodes.
Wallander est si populaire que le comissariat d’Ystad, auquel est attaché le héros, est devenu un but de promenade pour les lecteurs du monde entier avec parfois des visiteurs qui demandent à rencontrer Kurt Wallander….
Cette série de romans policiers est intéressante pour entrer dans l’univers du polar nordique.
Sir Kenneth Branagh et Henning Mankell
Plus d’information sur Henning Mankell, dont la bibliographie :https://fr.wikipedia.org/wiki/Henning_Mankell
Plus d’informations sur le personnage de Wallander ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kurt_Wallander
Ce grimoire dos-à-dos regroupe en réalité six livres. Cet ouvrage appartient à la Bibliothèque nationale de Suède à Stockholm. Il pourrait avoir été lié et imprimé en Allemagne entre 1550 et 1570. Les six parties peuvent se lire indépendamment les unes des autres grâce à un ingénieux système de fermoirs métalliques. Les textes proposés sont religieux dont Der kleine Catechismus de Martin Luther.
Site de la Bibliothèque : http://www.kb.se/hjalp/other-languages/francais/
Voici quelques photos de ce bel objet diffusées par la Bibliothèque Nationale de Suède.
S’il y a un lieu qui chatouille les imaginations en tous genres, c’est bien LA bibliothèque. Que ce soit une vaste bibliothèque publique ou une modeste bibliothèque privée d’une seule pièce, elle semble regorger des promesses les plus insolites, les plus oniriques, voire les plus dévergondées. C’est un lieu ou tout semble possible puisque la fiction peut aligner tous les possibles de l’imaginaire et les savoirs s’y étendre (parfois) sur des kilomètres de rayonnages. La bibliothèque est toujours construite au croisement de deux mondes, celui du romanesque et celui des savoirs et de notre quotidien.
Nombre de bibliothèques publiques et privées hébergées dans des bâtiments exceptionnels sont également décorées et meublées de façon parfois grandiose. Cela n’empêche pas que l’on en dessine encore et encore de plus fantastiques, de plus fantaisistes…
On a beaucoup exploité le thème de la bibliothèque dans les livres, au cinéma, en peinture, dans les jeux video… Voici quelques images de bibliothèques imaginées.
Choisir parmi les mots-clés les plus utilisés
Pour terminer ce petit tour d’horizon des bibliothèques itinérantes, voici les plus luxueuses d’entre elles. Souvent spacieuses, colorées, confortables, elles sont désormais souvent connectées, elles ajoutent aux livres de papier les livres numériques apportant ainsi à nos portes des millions d’ouvrages…
Il faut toutefois noter que la « grosses camionnette, le camion ou bus bibliothèque ne datent pas d’hier. Voici quelques clichés en noir et blanc qui le confirme…
Voici un choix d’images montrant des bibliothèques ambulantes d’hier et d’aujourd’hui. Motorisées ou à quatre pattes (c’est à dire véhiculées à dos d’âne, chameau, éléphant, etc.), ces bibliothèques mobiles témoignent que la lecture et les livres sont partout et que rien ne peut entraver la rencontre entre l’homme et les livres, que les obstacles soient géographiques, logistiques ou idéologiques. Le livre est semblable à l’eau, il s’introduit partout dès qu’il trouve un passage, aussi modeste soit-il, aussi étroite que soit la porte…
En trois articles, nous vous proposons trois types de bibliothèques ambulantes : les plus modestes d’aujourd’hui, celles d’autrefois (avec, au passage, parfois de belles carrosseries… et la magie du noir et blanc)… et pour terminer, quelques luxueuses bibliothèques contemporaines à roulettes
Le passage de la bibliothèque ambulante a été et reste un jour de fête pour les lecteurs éloignés des grands centres. C’est un peu comme la venue du Père Noël et la découverte de nouveaux cadeaux.
AUJOURD’HUI
LES PLUS MODESTES
Le projet TREE BOOK TREE a été lancé en mars 2015 et ne propose actuellement qu’un seul titre Mi papà estuvo en la selva (Mon père était dans la jungle) C’est l’éditeur argentin Pequeño Editor qui a créer ce premier livre recyclable qui peut être planté après avoir été lu. Elaboré à partir de papier sans acide et d’une encre biodégradable, le Libro-Arbol est fabriqué par les maîtres-papetiers de Papelero Palermo , une célèbre papeterie de Buenos Aires.
Vous trouverez en suivant le lien la page consacrée à ce livre sur le site de l’éditeur; http://www.pequenoeditor.com/gestion-cultural/171-un-libro-que-se-planta.html
Rappelons que l’Argentine est réputée pour sa production littéraire et ses librairies. On y publie dans les 1550 ouvrage par an, 6 millions sont vendus tous les mois.
Lien vers un article sur le sujet paru dans Le Journal de L’Orne : http://www.lejournaldelorne.fr/2015/03/14/salon-du-livre-le-polar-s%E2%80%99invite-a-paques/
La librairie organise régulièrement des signatures, expose des artistes (peinture, aquarelle, dessin…), des photographies, organise des ateliers de scrapbooking...et sans doute bien d’autres choses… N’hésitez pas à la contacter.
Pourquoi « Le Polar de Pâques » ? Une dépêche AFP de 2007 nous en apprend davantage :
Un parfum d’hémoglobine vient hanter la Norvège chaque année à l’approche de Pâques, lorsque les habitants du paisible royaume jouent à se faire des sueurs froides en dévorant des polars dans l’isolement de leurs chalets de montagne.
Au nom d’une curieuse tradition, la trêve pascale est la « saison du crime » dans le pays scandinave : les romans noirs, du cru ou importés, accaparent les vitrines des libraires, des fictions à glacer le sang envahissent les ondes radio et TV, les suppléments spéciaux foisonnent dans la presse.
Jusqu’aux cartons de lait qui proposent une énigme à démêler.
« Avec la barre chocolatée et les oranges, le roman policier a sa place réservée dans le sac à dos des Norvégiens qui partent à Pâques », affirme le journaliste Nils Nordberg, spécialiste du sujet.
Car, pour apprécier toute sa saveur, le « polar de Pâques » doit de préférence être dégusté sous la lumière vacillante d’une cheminée, dans le confort spartiate d’un chalet en bois auquel on n’accède qu’en chaussant ses skis.
« Les circonstances sont idéales. On est en montagne, loin de tout. Dehors, il neige et il vente. Quoi de mieux qu’un peu de frissons ? », souligne Nils Nordberg.
La chair de poule à Pâques, Birgitte Lund, publicitaire de 35 ans, connaît depuis sa tendre enfance. « A 9 ans dans le chalet familial, je n’avais pas le droit de regarder la télé, sauf les programmes pour enfants et la série noire diffusée le soir sur la chaîne publique ».
Mais pourquoi la Norvège, où les bains de sang sont rares, choisit-elle Pâques pour étancher sa soif d’homicides ?
Selon une thèse couramment admise, la tradition germe en 1923 grâce à un joli coup de marketing.
Rompant avec la pratique qui veut que les nouveaux titres ne sortent qu’à l’automne, la maison d’édition Gyldendal lance en plein week-end pascal le roman de deux jeunes auteurs, « Le train de Bergen a été braqué cette nuit », qui se déroule précisément à Pâques.
Le titre est repris à la Une de plusieurs journaux, provoquant la stupeur parmi les lecteurs, à qui son caractère publicitaire échappe.
L’initiative fait florès parmi les autres éditeurs et le polar s’impose comme un des rares divertissements de la semaine pascale.
« Cafés, restaurants, cinémas… à l’époque, tout était fermé à Pâques qui devait être une période d’introspection et de repentance. On n’avait pas la radio, et bien évidemment pas la télévision non plus. Mais tout le monde savait lire », relate Nils Nordberg.
Le « polar de Pâques » est né et, avec lui, une école norvégienne de maîtres du suspense, de Jo Nesboe à Karin Fossum, d’Anne Holt à Jon Michelet.
Selon le sociologue Jan Mehlum, lui-même auteur de 7 romans policiers, « le genre a acquis suffisamment de lettres de noblesse pour que tout le monde, y compris les intellectuels, puisse lire des polars sans avoir à rougir ».
Avec le temps, le décor a changé : les chalets ont gagné en confort et forment désormais de véritables petites villes à flanc de montagne, et les Norvégiens varient de plus en plus leurs destinations, préférant souvent le soleil du sud à la montagne.
Mais la tradition demeure vivace.
« Le roman policier, ça fait partie des vacances », affirme Anniken Dingsoer, 50 ans, rencontrée dans une librairie du centre d’Oslo, où elle fait ses emplettes d’émotions fortes.
« Quand j’étais petite, mon père nous lisait Jean Valjean. Depuis, j’ai passé toute ma vie à lire des polars », confie cette inconditionnelle de PD James, Robert Wilson et Minette Walters, qui n’a qu’un regret : que ses propres enfants se détournent d’Hercule Poirot au profit de Harry Potter.
(AFP – 04/04/07)
Petits Objets de Compagnie et sa Little Free Library profitent de l »histoire ci-dessus contée, pour conseiller aux amateurs de polars, les polars qui nous viennent des pays nordiques( Danemark, Suède, Norvège, Finland…).
Ils sont généralement excellents. Bien écrits, ils passent l’épreuve de la traduction sans perdre trop de plumes. Des histoires denses, souvent sombres, réalistes, voire non dépourvues de violence. Des personnages complexes et des intrigues tortueuses, les deux non formatés, assurent un dépaysement complet. On ne peut les confondre ni avec le polar anglais ni avec le polar américain ni, avec le polar français. Ils offrent une atmosphère bien particulière très séduisante.
Une annonce en quatre messages formant une sorte de petite histoire : (lien vers la compte = https://twitter.com/terryandrob/status/576036599047258112
Nous cherchons à faire connaitre l’oeuvre de Sir Terry Pratchett depuis fort longtemps, que ce soit en privé ou par l’intermédiaire de Petits Objets de Compagnie et sa Little Free Library. Nous allons continuer pour que de plus en plus de lecteurs découvre cet extraordinaire écrivain.
Nous avions le projet de former un club dédié aux ouvrages dont les histoires se déroulent sur le Disque-Monde , sans oublier les autres ouvrages dont les histoires ne se déroulent pas sur le Disque-Monde. Ce projet reste d’autant plus d’actualité. Nous en reparlerons bientôt sur ce blog.
Walter Elliot, Ecossais de 80 ans, habite la petite ville de Selkirk, au sud d’Edimbourg. Ce poète et historien a découvert une courte histoire qui a pour personnage principal le célèbre détective de Baker Street. Le récit serait signé Arthur Conan Doyle.
Alors que monsieur Elliot faisait du tri dans son grenier, il a retrouvé un recueil de nouvelles rédigé par plusieurs écrivains dans le cadre d’une vente de charité. L’argent récolté devait permettre de financer la reconstruction d’un pont de Selkirk, détruit en 1902. Imprimé en 1904, l’ouvrage s’intitule The Book o’ the Brig. L’ histoire qu’aurait écrit Conan Doyle, Sherlock Holmes: Discovering the Border Burghs and, by deduction, the Brig Bazaar, est un court texte de 1300 mots.
Le récit raconte comment Holmes fait preuve de son légendaire sens de l’observation et de la déduction concernant les activités de son compagnon Watson. Le détective explique a son associé qu’il sait que ce dernier compte se rendre à Selkirk, pour participer à une vente de charité après la destruction d’un pont. Le récit fait ainsi directement référence au contexte dans lequel il a été écrit, un clin d’oeil qui pourrait bien être signé Conan Doyle, familier de la ville écossaise.
AN historian has unearthed the first unseen Sherlock Holmes story in over 80 YEARS -which Sir Arthur Conan Doyle wrote to help save a town bridge.
Walter Elliot, 80, found the 1,300 word tale starring the famous sleuth in a collection of short stories written for a local bazaar.
The wooden bridge in the Scottish town of Selkirk was destroyed by the great flood of 1902 and locals organised a three-day event to raise funds for a new one in 1904.
As part of the event, organisers sold a collection of short stories by locals called « The Book o’ the Brig ».
The famed author – who loved visiting Selkirk and the surrounding area – contributed a tale before opening the final day.
Walter has now unearthed a copy of the book and spotted his story -‘Sherlock Holmes: Discovering the Border Burghs and, by deduction, the Brig Bazaar’ .
He was given the 48-page pamphlet more than 50 years ago by a friend but more or less forgot about it until recently after he looked in the attic.
He was prompted to dig out the incredibly rare papers – tired together with string – and put it on display as part of an upcoming local pop-up museum.
It is believed the story – about Holmes deducing Watson is going on a trip to Selkirk – is the first unseen Holmes story by Doyle since the last was published over 80 years ago.
Great-grandfather Walter said: « It is written by Sir Arthur Conan Doyle about Holmes and Watson.
« In Selkirk there was a wooden bridge that was put up some time before it was flooded in 1902.
« The town didn’t have the money to replace it so they decided to have a bazaar to replace the bridge in 1904.
« They had various people to come and do things and just about everyone in the town did something.
« The local MPs and landowners and everyone in two days I think took in £560, which was quite some sum then.
« The Saturday was opened by Sir Arthur Conan Doyle. He had written a wee story about Sherlock Holmes and Watson and this was in the book.
« I can’t remember how much they raised but they wanted it to be a carriage bridge but they didn’t get quite enough for that, but they built an iron bridge and it’s still there today.
« He really must have thought enough of the town to come down and take part and contribute a story to the book. It’s a great little story. »
The great flood of 1902 washed away the Wood Brig crossing the Ettrick in the Scottish Borders.
To raise money to build a new bridge, the town organised a three-day bazaar in December 1904 and sold the booklet of contributed stories, called The Book o’ the Brig.
Conan Doyle came to Selkirk to open the festival’s last day and spoke about his story – a legendary local tale which has been passed down through the town’s residents since.
His 1,339 word tale starts with a newspaper editor dispatching a journalist to London to find ‘a word from Sherlock Holmes’ and Watson.
The writer finds the pair and watches them in conversation – as Holmes declares he’s going to Edinburgh to solve the « mysteries of the Secret Cabinet ».
He asks Watson if he’d like to go with him but when Watson says he can’t go Holmes sounds surprises and says he thought he was « going to the Border country ».
Watson then asks him how he knows that and Holmes, using his usual powers says it is a « matter of deduction ».
He says Watson had recently discussed politics of the north and had used a term ‘huz’ which is only found in a certain area of Scotland.
Holmes also says he heard Watson « crooning a weird song » which he must have read or heard while previously in Hawick, Scotland.
He says « later still the plot deepened » when Watson began « lilting » another local song and then showed knowledge of James IV.
Homes says the clues means Watson must be heading to either Hawick, Galashiels, or Selkirk.
He says he then « smoked a ton of tobacco » and spent the night in thought and worked out he was heading to Selkirk.
Watson then admits he is indeed « going to Selkirk in aide of a Bridge » and Holmes wishes him well on his journey.
The book – around ten inches long and three inches wide with a soft brown paper cover – contained stories from local people, as well as the famous author.
The back cover details a programme of events and proudly states « the famous litterateur » was due to open the day before the ladies orchestra performed and local piano recitals.
« It was a varied book with lots of bits and pieces and stories, » said Walter, a retired woodcutter and father-of-three.
« I have no idea how many they made and sold. I’ve had this book for about 40 or 50 years.I must have got it from a friend because I can’t remember buying it from anyone.
« Usually people would throw out these books or sell them off. It has been in my family for quite a while now.
« I have no idea if it has ever been published – I’ve never seen it. I’ve always been interested in history and my family has always passed on stories and I suppose this was one of the stories that was passed down. »
It wasn’t the last time Sir Conan Doyle visited the town, and he returned a few months later with a cricket team to play Selkirk.
In 1905 he gifted a now-lost Border league football trophy, called the Conan Doyle Cup, last won by Kelso in 1937-38.
A year later, Conan Doyle stood as a Unionist candidate for Westminster in the nearby Hawick Burghs constituency.
The booklet will be on show at the Cross Keys Selkirk Pop-up Community Museum from Saturday, along with Walter’s painting of the replaced bridge.
The full story of ‘Sherlock Holmes: Discovering the Border Burghs and, by deduction, the Brig Bazaar’:
We’ve had enough of the old romancists and the men of travel, said the Editor. As he blue-pencilled his copy, and made arrangements for the great Saturday edition of the Bazar Book. ‘We want something up-to-date. Why not have a word from « Sherlock Holmes »?’
Editors have only to speak and it is done, at least, they think so. ‘Sherlock Holmes!’ As well talk of interviewing the Man in the Moon. But it does not do to tell Editors all that you think. I had no objections whatever, I assured the Editor, to buttonhole ‘Sherlock Holmes,’ but to do so I should have to go to London.
‘London!’ scornfully sniffed the Great Man. ‘And you profess to be a journalist? Have you never heard of the telegraph, the telephone, or the phonograh? Go to London! And are you not aware that all journalists are supposed to be qualified members of the Institute of Fiction, and to be qualified to make use of the Faculty of Imagination? By the use of the latter men have been interviewed, who were hundreds of miles away; some have been « interviewed » without either knowledge or consent. See that you have a topical article ready for the press for Saturday. Good day’.’
I was dismissed and had to find copy by hook or by crook. Well, the Faculty of Imagination might be worth a trial.
The familiar house in Sloan Street met my bewildered gaze. The door shut, the blinds drawn. I entered; doors are no barrier to one who uses the Faculty of Imagination. The soft light from an electric bulb flooded the room. ‘Sherlock Holmes’ sits bu the side of the table’ Dr Watson is on his feet about to leave for the night. Sherlock Holmes, as has lately been shown by a prominent journal, is a pronounced Free Trader. Dr Watson is a mild Protectionist, who would take his gruelling behind a Martello tower, as Lord Goschen wittily put it, but not ‘lying down!’ The twain had just finished a stiff argument on Fiscal policy. Holmes log.-
‘And when shall I see you again, Watson? The inquiry into the « mysteries of the Secret Cabinet » will be continued in Edinburgh on Saturday. Do you mind a run down to Scotland? You would get some capital data which you might turn to good account later.’
‘I am very sorry,’ replied Dr Watson. ‘I should have liked to have gone with you, but a prior engagement prevents me. I will, however, have the pleasure of being in kindly Scottish company that day. I, also, am going to Scotland.’
‘Ah! Then you are going to the Border country at that time?’
‘How do you know that?’
‘My dear Watson, it’s all a matter of deduction.’
‘Will you explain?’
‘Well, when a man becomes absorbed in a certain theme, the murder will out some day. In many discussions you and I have on the fiscal question from time to time I have not failed to notice that you have taken up an attitude antagonistic to a certain school of thought, and on several occasions you have commented on the passing of « so-called’ reforms, as you describe them, which you say were not the result of a spontaneous movement from or by the people, but solely due to the pressure of the Manchester School of politicians appealing to the mob. One of these allusions you made a peculiar reference to « Huz an’ Mainchester » who had « turned the world upside down. » The word « Huz » stuck to me, but after consulting many authors without learning anything as to the source of the word, I one day in reading a provincial paper noticed the same expression, which the writer said was descriptive of the way Hawick people looked at the progress of Reform. « Huz an’ Mainchester’ led the way. So, thought I, Watson has a knowledge of Hawick. I was still further confirmed in this idea by hearing you in several absent moments crooning a weird song of the Norwegian God Thor. Again I made enquires, and writing to a friend in the Sounth country I procured a copy of « Teribus. » So, I reasoned, so – there’s something in the air! What attraction has Hawick for Watson?’
‘Wonderful,’ Watson said, ‘and – ‘
‘Yes, and when you characterised the action of the German Government in seeking to hamper Canadian trade by raising her tariff wall against her, as a case of :Sour Plims, » and again in a drawing room asked a mutual lady friend to sing you that fine old song, « Braw, braw lads, » I was curious enough to look up the old ballad, and finding it had reference to a small town near to Hawick, I began to see a ray of daylight. Hawick had a place in your mind; likewise so had Galashiels – so much was apparent. The question to be decided was why?’
‘So far so good. And – ‘
‘Later still the plot deepened. Why, when I was retaiing to you the steps that led up to the arrest of the Norwood builder by the impression of his thumb, I found a very great surprise that you were not listening at all to my reasoning, but were lilting a very sweet – a very sweet tune Watson – « The Flowers of the Forest; » then I in turn consulted an authority on the subject, and found that that lovely if tragic song had a special reference to Selkirk. And you remember, Watson, how very enthusiastic you grew all of a sudden on the subject of Common0Ridings, and how much you studied the history of James IV., with special reference to Flodden Field. All these things speak, Watson, to the orderly brain of a thinker. Hawick, Galashiels, and Selkirk. What did the combination mean? I felt I must sold the problem, Watson; so that night when you left me, after we had discussed the « Tragedy of a Divided House, » I ordered in a ton of tobacco, wrapped my cloak about me, and spent the night in thought. When you came round in the morning the problem was solved. I could not on the accumulative evidence but come to the conclusion that you contemplated another Parliamentary contest. Watson, you have the Border Burghs in your eye!’
‘In my heard, Holmes,’ said Watson.
‘And where do you travel to on Saturday, Watson?’
‘I am going to Selkirk; I have an engagement there to open a Bazaar.’
‘Is it in aide of a Bridge, Watson?’
‘Yes,’ replied Watson in surprise; ‘but how do you know? I have never mentioned the matter to you.’
‘By word, no’ but by your action you have revealed the bent of your mind.’
‘Impossible!’
‘Let me explain. A week ago you came round to my rooms and asked for a look at « Macaulay’s Lays of Ancient Rome. » (You know I admire Macaulay’s works, and have a full set.) That volume, after a casual look at, you took with you. When you returned it a day or two later I noticed it was marked with a slip of paper at the « Lay of Horatius, » and I detected a faint pencil mark on the slip noting that the closing stanza was very appropriate. As you know, Watson, the lay is all descriptive of the keeping of a bridge. Let me remind you how nicely you would perorate –
When the goodman mends his armour And trims his helmet’s plume, When the goodwife’s shuttle merrily Goes flashing through the loom, With weeping and with laughter. Still the story told – How well Horatius kept the bridge, In the brave days of old.
Could I, being mortal, help thinking you were bent on such exploit yourself?’
‘Very true!’
‘Well, goodbye, Watson; shall be glad of your company after Saturday. Remember Horatius’s words when you go to Border Burghs :- « How can man die better than facing fearful odds. » But there, these words are only illustrations. Safe journey, and success to the Brig!’
Neigera-t-il cette année en Normandie ? Pourrons-nous rencontrer des bonhommes de neige dans nos jardins ? En attendant, voici un adorable film d’animation, une petite merveille pleine de la poésie et de la magie de l’hiver. Le passage durant lequel le petit garçon et le bonhomme de neige volent dans la nuit devint culte dès la sortie du film en 1982.
Le Bonhomme de neige (The Snowman) d’un durée de 27 minutes a été réalisé par Dianne Jackson d’après une histoire de Raymond Briggs. Raymond Redvers Briggs (né le 18 janvier 1934) est un illustrateur, dessinateur et écrivain anglais.
La chanson Walking in the air a été composée par Howard Blake en 1982 et interprétée par Peter Auty et George Winston au piano. En savoir plus sur cette chanson = http://www.howardblake.com/the-snowman-history.php. La version la plus connue après celle du film est celle de Nighwish.
Les paroles
Il est grand temps de penser aux décorations d’hiver pour nos intérieurs Le solstice d’hiver, Noël et le Jour de l’An sont à nos portes et l’inspiration viendra une nouvelle fois mettre à contribution les livres, leurs pages, leurs images….
Si ces décorations sont théoriquement faciles à réaliser, pour qu’elles remplissent vraiment esthétiquement, sans faiblesse, leur rôle, elles se doivent d’être parfaites dans leurs moindres détails. Devant certains modèles, on peut penser qu’obtenir un résultat correct est facile, qu’il suffit de quelques plis rapides, de quelques coups de ciseaux et d’un peu de colle pour obtenir le résultat rêvé…. C’est ce que l’on pense avant de pratiquer. Même le plus simple des sapins, qui ne demande pourtant qu’un pliage à la portée du débutant n’est pas si aisé car réaliser entre 150 et 300 plis strictement semblables ce n’est pas évident. Ce pliage simple se doit d’être très précis faute de quoi le résultat sera horrible.
Les décorations en papier ne supportent pas les imperfections et sont souvent longues à réaliser. Un sapin bien proportionné, d’une trentaine de centimètre de haut, bien sous tous rapports, vous demandera pour trois cents pages (minimum), collage et décorations finales, presque deux heures sans musarder en route. Ce qui explique le prix des plus belles et des plus spectaculaires réalisations. Mais en compensation, votre décoration, bien traitée, durera des années.
Il faut donc de la patience et de bons outils : des cutters spéciaux pour le découpage, des ciseaux bien affûtés, prendre des mesures obligatoirement précises (surtout pour créer des formes à l’intérieur d’un livre, les pages étant toutes mesurées et marquées une par une….. deux mesures par pages sur 300 pages, c’est long), respecter l’ordre des actions à mener et procéder avec une grande minutie pour obtenir le modèle que l’on souhaite. Cela passe par le choix du papier, de la colle, la dextérité avec laquelle les découpages et collages seront effectués. C’est ce travail tout en finesse qui fera la différence entre une création pleine de chic et un hideux bricolage ne décollant pas du niveau « loisirs – dits – créatifs ». Il faut aussi savoir qu’un VRAI découpage ne doit pas se faire avec un emporte-pièce comme on en trouve sur le marché. Le découpage doit se faire entièrement à la main pour avoir quelque valeur. Donc, on ne triche pas en utilisant ces petites choses bien pratiques, mais tellement standardisées que tout le monde fini par avoir les mêmes motifs, ce qui est contraire à la philosophie du « fait soi-même » qui prône l’objet absolument unique.
Vous trouverez des tutoriaux de pliages et découpages par milliers sur la toile, des modèles les plus simples ou les savants origamis et pop-up…
Comme tous les ans, voici quelques idées pour créer des décorations pour les fêtes de l’Hiver. Pour trouver les tutoriaux les mots clefs sont : christmas ornament page book, christmas folding paper, craft book ornament, pliage Noël, page livre pilage, etc….et bien entendu tous les tutoriaux de pliages imaginables…
Les décorations en papier peuvent être très belles. Pour cela les découpages et les pliages doivent être parfaits. Les constructions en papier ne supportent pas l’imprécision.. Pour cela sont indispensables de bons cutters à découper spéciaux pour papier, un pistolet à colle, une règle, un crayon, de la patience, beaucoup de patience…et encore plus de patience….
A Londres, le théâtre du GLOBE actuel est la reproduction relativement fidèle du Globe tel qu’il se présentait à l’époque de Shakespeare. Il a été rebâti non loin du lieu où s’élevait le théâtre originel, sur les bords de la Tamise. C’est un petit bijou d’architecture circulaire avec sa salle à ciel ouvert, ses galeries et sa scène au décor polychrome. Petite information : L’extérieur de la structure est réalisé en plâtre et ce plâtre est un mélange de sable, de chaux et…….. de poils de chèvres utilisés comme agent de liaison.
Ce théâtre vient de mettre en ligne un service (payant) de vidéos proposant les pièces données dans cette salle exceptionnelle. Vous le trouverez à cette adresse : http://globeplayer.tv/ . Vous pourrez y visionner des pièces en anglais et en diverses autres langues (sous-titres en anglais) tels le Songe d’une Nuit d’Eté en coréen, Hamlet en lithuanien, Coriolan en japonais, Le Marchand de Venise en hébreu, La Mégère apprivoisée en urdu… Une section offre également des vidéos gratuites comprenant des documentaires, des présentations de projets, des entretiens avec Ian McKellen, Judy Dench, Fiona Shaw, Michael Boyd, Ewan McGregor, entre autres…
Voici l’Automne…. Quelles images se présentent, à notre imagination ou dans le réel, lorsque l’on marie celles de l’Automne et du Livre, accessoire décoratif, poétique et porteur de rêves ? Quelques réponses ci-dessous….
Autumn, Fall, just turned the corner….What pictures appear, in our imagination or in the daily , when we marry Autumn and the Book as an ornamental, poetic and carrier of dreams object ? Some answers below….
Il n’est pas trop tard pour annoncer le 7ème Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg qui a débuté le 12 septembre et se terminera le 21.
C’est dans la littérature que la plupart des films fantastiques ou d’horreur plongent leurs racines. De Matthew Lewis à Ann Radcliffe, de Mary Shelley à Stephen King, le succès des monstres et des histoires surnaturelles qui font peur ( ou pas…) a perduré lorsque ces mêmes histoires et leurs avatars ont été portées à l’écran.. Dracula, le monstre de Frankenstein, les vampires et tous leurs petits camarades sont au départ de populaires personnages de roman. Le lien entre littérature et cinéma fantastique reste toujours aussi étroit de nos jours. L’un alimentant l’autre et vice-versa. Ce qui est moins le cas pour les autres genres cinématographiques (excepté pour les policiers).
Dès les débuts du cinéma, le genre fantastique fidélisa une large population d’amateurs. Les savoureux films fantastiques et d’horreur de la première moitié du XXe siècle ne se comptent plus. Désormais tombés dans le domaine public, vous pouvez trouver et visionner les meilleurs sur Internet.
Ce festival ressemble aussi à une grande fête costumée, les festivaliers n’hésitant à pas se grimer.
La plupart des personnages originaux étant issus de la littérature européenne, il est réjouissant de voir s’ancrer à Strasbourg un nouveau lieu de rencontres intergénérationnelles avec projections, débats, marché fantastique, etc.
Pour plus de détails, voir le site officiel ici : http://www.strasbourgfestival.com/index.php?LNG=0
Dans la même mouvance, la Montreal Comic Con and Horror Fest vient de se terminer alors qu’en août s’est tenu le Flasback week-end Chicago Horror Convention, les deux en présence de Robert Englund l’interprète de l’inquiétant Freddie des Griffes de la Nuit.
Passer le week-end chez Bilbo est l’un de vos rêves ? Cela est désormais possible. Une confortable maison de Hobbits construite sur le Domaine de la Pierre Ronde ( 25 hectares de nature), près de Dijon, dans le Morvan, vous accueille : domainedelapierreronde.com
Un séjour qui devrait s’inscrire au programme des réjouissances pour les grands fans de la trilogie du Seigneur des Anneaux et de l’ouvrage consacré à Bilbo le Hobbit. Une fois à l’intérieur, vous pourrez imaginer que vous avez trouvé une porte magique pour entrer dans le livre ou dans le film…ou les deux…
(Au passage vous découvrirez un site kitchissime tout droit venu des années 90 et la musique vous…. étonnera ! Un grand moment….)
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