Et sa LITTLE FREE LIBRARY, un système d'échange, de récolte et de redistribution gratuite de livres. Ne jetez pas vos livres, confiez-les nous, nous leur trouverons une nouvelle famille…Et aussi : CD musique, DVD film, cartes postales anciennes ou pas, vieux papiers…
Le romancier suédois David Lagercrantz a été chargé d’écrire une suite à la célèbre trilogie Millénium, le roman policier à succès de Stieg Larsson L’ouvrage paraitra fin août, 2015, dix ans après la disparition de Larsson.
Mandaté par la maison d’édition Norstedts qui désirait donner une suite à la trilogie, vendue à plus de 80 millions d’exemplaires dans le monde, il a travaillé près de 18 mois entre août 2013 et janvier 2015.
Après avoir présenté une première version début 2014, Lagercrantz a retravaillé son manuscrit pour obtenir la version finale. Le roman s’intitule Ce qui ne me tue pas. Des droits ont déjà été vendus dans plus de 40 pays.
Résumé : Quand Mikael Blomkvist reçoit un appel d’un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle qui affirme détenir des informations sensibles sur les services de renseignement américains, il se dit qu’il tient le scoop qu’il attendait pour relancer la revue Millénium et sa carrière. Au même moment, une hackeuse de génie tente de pénétrer les serveurs de la NSA…
Si nous vous parlons de ce quatrième opus, c’est que la trilogie de Stieg Larsson est idéale pour ceux qui ne connaissent pas l’univers des romans policiers nordiques si différent des ambiances anglaises, américaines, françaises… et souhaiteraient découvrir cette littérature. Sans compter que les adaptations en films et série, plutôt réussies, apportent un complément intéressant à l’ensemble.
Nous sommes curieux de découvrir de quatrième tome pour voir si le nouveau texte et la nouvelle intrigue seront à la hauteur des précédents opus. Stieg Larsson a donné des romans durs, sombres, complexes, denses, dont une certaine violence extrême n’est pas absente. Une trilogie habitée par des personnages attachants ou ignobles, des individus très humains avec leurs failles, leurs côtés sombres et leurs pans de lumière.
A la lecture du résumé, nous pouvons déjà constater que le nouvel auteur à choisi un thème d’intrigue plutôt banal et facile (intelligence artificielle et NSA sont des thèmes déjà surexploités dans les thrillers américains), alors que Stieg Larsson choisissait des intrigues locales axées sur les travers de la société suédoise et de ses dirigeants ce qui donnent à la trilogie une atmosphère particulière. Nous espérons que ce tome 4 n’a pas perdu également les empreintes nordiques typiques que l’on trouve dans l’écriture et dans la façon d’aborder les choses, qui font que ces romans policiers sont immédiatement repérables.
En France, l’ouvrage paraîtra chez Actes Sud en format papier et Epub : http://www.actes-sud.fr/catalogue/e-book/millenium-4-ce-qui-ne-me-tue-pas-epub
Les trois premiers titres , à lire dans l’ordre sont :
Pour terminer ce petit tour d’horizon des bibliothèques itinérantes, voici les plus luxueuses d’entre elles. Souvent spacieuses, colorées, confortables, elles sont désormais souvent connectées, elles ajoutent aux livres de papier les livres numériques apportant ainsi à nos portes des millions d’ouvrages…
Les photos trouvées sur le web n’ont pas toujours de nom d’auteur. évident. Elles appartiennent, bien entendu, à leurs créateurs respectifs. Ils en va de même pour les articles précédents.
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Il faut toutefois noter que la « grosses camionnette, le camion ou bus bibliothèque ne datent pas d’hier. Voici quelques clichés en noir et blanc qui le confirme…
Reprendre ses notes pour les taper (vous savez…parvenir à se relire….tout ça…) sera peut-être bientôt un lointain souvenir. Depuis quelques années, des stylos intelligents permettent de numériser directement nos gribouillis. L’objet a fait ses preuves et se démocratise, nous vous en rappelons donc l’existence. Livescribe de Moleskine, par exemple, est un bloc-notes papier qui numérise en temps réel sur l’écran de votre ordinateur, par l’intermédiaire du fameux stylo, les textes et dessins, permet de marquer la page, etc… A vous de trouver le modèle et la marque qui vous conviennent.
Le « RAY’S DAY » a été baptisé ainsi en hommage à l’écrivain américain Ray Bradbury dont l’amour des livres et des bibliothèques était immense.
Raymond Douglas « Ray » Bradbury a quitté cette terre le 05 Juin 2012, à 91 ans. Bradbury est l’auteur des celèbres Chroniques martiennes, de L’Homme illustré et d’un livre culte pour tous les amoureux des livres : Fahrenheit 451, un roman d’anticipation dystopique publié en 1953. (Pour mémoire 451F est le point d’auto-inflammation, en degré Fahrenheit, du papier. Cette température équivaut à un peu moins de 233 °C.)
Quelques images du film
Sur Youtube, vous pouvez trouver le film tiré de Fahrenheit 451, une pièce de théâtre, un audiobook.
Film de F. Truffaut, sorti en 1966.451 degrés Fahrenheit, c’est la température à laquelle brûle le papier. C’est aussi le sigle qui désigne les pompiers d’une époque future, dont la fonction est, non plus d’éteindre, mais d’allumer le feu. Il s’agit en effet, pour le bien d’une société devenue résolument « communautaire », de supprimer ce ferment d’individualisme qu’est la chose écrite. Et Montag, pompier d’élite, allume gaiement des autodafés sous l’oeil paternel de son capitaine, tandis que leurs contemporains, juxtaposés mais privés de moyens d’expression personnelle, se livrent au narcissisme. Ceci jusqu’au jour où une jeune fille au regard vif lui pose la question insidieuse : « Vous ne lisez jamais les livres que vous brûlez », et jusqu’au jour où il voit une femme préférer mourir « comme elle a vécu », avec ses livres. Montag se met à lire, et sa révolte croît contre une société dépersonnalisée ; sa femme, décidée à le quitter, le dénonce et il doit assister à la destruction des livres qu’il a finalement entassés chez lui. Mais il attaque soudain ses collègues et prend la fuite. Heureusement, la jeune filîe qui avait dû s’enfuir lui a indiqué un refuge : la région où vivent les « hommes-livres » qui ont appris par coeur un livre chacun, afin de le transmettre de génération en génération. Il les rejoint et, avec eux, répète le texte du livre qu’il a pu sauver, en attendant des jours meilleurs.
Le Ray’s Day se déroulera le 22 août prochain (le 22 août étant le jour de la naissance de Ray Bradbury en 1920.) C’est une initiative récente qui mérite d’être soutenue.
Vous pourrez y participer de différentes manières pour proclamer bien haut votre passion des livres et de la lecture. Pour découvrir le programme de manifestations déjà organisées dans les deux mondes (le monde réel (IRL) et le monde numérique), vous pouvez vous rendre sur ce site : http://raysday.net/ ou suivre les discussions ici : #Raysday ou là : https://www.facebook.com/events/343482719136853/.
A la Little Free Library, ce jour-là, nous nous réunirons pour parler de ce que représente et ce qu’est pour nous la lecture. Si vous souhaitez participer, merci de vous inscrire par mail, le local est petit, les places sont limitées à 8 personnes. La réunion se tiendra de 16h à 18h.
L’Allemagne met en ligne 700 000 archives inconnues du grand public
Environ 13,25 millions de soldats allemands ont servi durant la Première Guerre mondiale (BArch, Bild 183-S45825)
Trois années auront été nécessaires pour trier, numériser et mettre en ligne près de 330 km d’archives. Cette incroyable collection de plus de 700 000 documents, encore inconnue du grand public, vient d’être partagée sur le site de la Bundesarchiv, les archives centrales de l’Etat fédéral en Allemagne, à l’occasion du centenaire de la Première guerre mondiale.
L’ensemble de ces archives est valorisé au sein d’un portail (en allemand) très complet, proposant diverses portes d’entrée vers les documents et constamment actualisé. « Nous avons mis ce site web à la disposition du public car nous savons qu’il n’y a pas que les historiens qui s’intéressent à l’histoire », a expliquié le Dr. Tobias Hermann, le Chef adjoint de la Bundesarchiv ; certains veulent retrouver des archives sur leur famille, et d’autres sont juste curieux »
Galeries virtuelles
Constitué de milliers de lettres de soldats, de photos, de cartes postales, de vidéos et de documents sonores, ce fonds est organisé en différentes galeries virtuelles (Grand-père dans le Première Guerre mondiale, La politique allemande après l’assassinat de Sarajevo ou encore Les dirigeables dans la Première Guerre mondiales). Il est également possible de découvrir les archives via leur format. Enfin, une magnifique collection d’environ 300 photos panoramiques s’apprête à venir enrichir le portail ; des images prises par l’armée allemande afin de détecter les changements de position ennemis ou de constater le résultat de ses bombardements qui seront progressivement mise en ligne au fur et à mesure de leur numérisation.
Une nouvelle base de données exceptionnelle est accessible à tous. Documents « papier », iconographie et objets racontent mieux que quiconque une période de notre Histoire non seulement fertile en documents écrits et imprimés mais très créative dans les domaines des arts et de l’artisanat populaire. Un vrai bonheur que de pouvoir consulter les sources sans qu’elles aient été passées par le tamis des historiens, pour se faire sa propre idée sur l’époque. La certitude de nombreuses heures de plaisir à explorer ce nouveau grand grenier numérique.
Les archives de la Révolution française désormais accessibles sur InterneT / http://frda.stanford.edu/fr/catalog
Une plateforme dotée d’un moteur de recherche, développée par la BnF et l’université de Stanford, publie les archives de la Révolution française en huit tomes de débats parlementaires et 14.000 images.
La Révolution française numérisée en texte et en images. Pas moins de 82 tomes de retranscription de travaux des assemblées entre 1789 et 1794, accompagnés de 14.000 documents iconographiques publiés entre 1787 et 1799 sont désormais consultables sur une plateforme en ligne. «C’est un portail unique en son genre, explique Corinne Le Bitouzé, conservateur à la Bibliothèque nationale de France (BnF) qui a collaboré au projet. Il permet de faire des recherches qui combinent textes et images, ce qui créé une richesse unique pour les historiens de la Révolution française.» La BnF a partagé sa masse documentaire, tandis que l’université de Stanford a apporté son savoir faire technique dans la conception de la plateforme. Le projet a nécessité plus de deux ans de collaboration entre les deux institutions.
Recherches par périodes
Hébergée sur le site de Stanford, la plateforme se présente sous la forme d’une frise historique. Elle permet une consultation chronologique des documents autour de grandes périodes: la convocation des états généraux en 1788, la Terreur en 1792 ou encore la révolte vendéenne de 1793 à 1795. Une recherche «plein texte» développée par Stanford permet de scanner la masse documentaire à la recherche d’un mot clé. Mais le site propose également une recherche par noms propres (Louis XVI, Robespierre ou La Fayette) ou encore par type de document. La masse d’images a été soigneusement triée et documentée par la BnF, ce qui permet de lancer des recherches par grands chapitres (grandes journées, fêtes et célébrations, allégories et symboles…) mais aussi par artiste, sujet, personnage ou lieu. «On aimerait beaucoup développer ce projet sur d’autres périodes historiques, glisse Corinne Le Bitouzé. Nous avons plus de 200.000 estampes, dessins, photos et affiches exploitables sur l’histoire de France.»
Le travail de numérisation de ces archives par la BnF a commencé en 1989, pour le bicentenaire de la Révolution. Un corpus de textes et d’images provenant de ses collections avait été mis à la disposition du public sous forme de microfilms et d’un vidéo-disque d’images. Mais l’obsolescence technologique de ces supports avait rendu ces documents quasiment inaccessibles.
Voici un curieux système de « lecture » : les mots s’affichent rapidement un par un sur un écran, cela dans le but, est-il annoncé, d’améliorer la vitesse de la « lecture ». Si cela semble intéressant pour améliorer la vitesse de reconnaissance des mots, cela ne pourra jamais améliorer ce que l’on appelle la « lecture » en elle-même, autrement dit tout ce qu’englobe le fait de « lire » et les connaissances diverses que cela exige. Ce savoir complexe qui est tout de même ce qui contribue au bonheur d’un bon lecteur qui tente toujours de le perfectionner.
Lecture et déchiffrement sont deux choses différentes, même si l’une à un besoin technique de l’autre. La qualité de la lecture n’est pas liée à la vitesse du déchiffrement, mais aux capacités plus ou moins pointues du lecteur à comprendre et apprécier et le contenu et la forme de ce qu’il lit, à sa culture.
De plus, nous ne lisons pas « mot à mot » (sauf à la maternelle). A peine lisez vous un mot que votre oeil est déjà parti en maraude à la recherche des suivants, voire les devine. Déchiffrer à toute vitesse sans comprendre le texte n’a aucun sens et pourrait même avoir des effet pervers: la lecture sans la compréhension ! Une vision de l’Enfer… Or, difficile de ne pas perdre le fil avec ce nouveau système.
La lecture ce n’est pas de la course à pied, nous ne sommes pas là, nous les lecteurs, pour remporter un championnat. Lire de la poésie, Shakespeare, Balzac ou Shopenhauer (même Cartland….c’est dire….) de cette façon doit être surréaliste et en prime donner le mal de mer car cela vous a un petit côté stromboscopique… Pouvoir relire plusieurs fois une belle phrase avant de passer à la suivante? Impossible, elle est déjà loin… Avec une telle invention, on se demande : où va bien pouvoir se nicher le plaisir de lire, la rêverie, la réflexion qui nous font flâner sur un coin de page ? Et les livres que nous aimons « faire durer » ?
Mais comme tout ce qui touche à la lecture nous intéresse, il nous a semblé normal de parler de cette… invention.
Il existe depuis longtemps des méthodes de « lecture rapide » qui fonctionnent bien et qui permettent de gagner du temps lorsque l’on doit consulter des quantités invraisemblables de documents… Mais cela n’a rien à voir avec de la « lecture ».
Dans les Neurones de la lecture, le neuroscientifique Stanislas Dehaene expliquait que ceux qui lisent 400 à 500 mots par minutes sont non seulement de très bons lecteurs, mais sont proche de l’optimalité, car avec « le capteur rétinien dont nous disposons, il n’est sans doute pas possible de faire beaucoup mieux ». Pourquoi ? Parce que ce sont nos saccades oculaires qui limitent notre vitesse de lecture. Il montrait que si on élimine la nécessité de bouger les yeux, un bon lecteur peut atteindre des vitesses de lecture faramineuses de 1100 à 1600 mots par minute. Et Dehaene d’imaginer que la présentation informatisée séquentielle rapide était certainement une méthode de lecture révolutionnaire pour demain.
Eh bien nous y sommes.
La startup Spritz propose une technologie de lecture séquentielle rapide qui n’a besoin que d’un minuscule écran (celui d’une montre connectée par exemple ou d’un téléphone mobile) pour accélérer radicalement votre vitesse de lecture. Avec Spritz, réglé sur 1000 mots à la minute, il ne vous faudra que 77 minutes pour lire le premier volume d’Harry Potter, explique Business Insider. Pour cela, comme l’explique la startup, il suffit de présenter des mots d’une manière optimale. La seule limite à votre vitesse de lecture devient votre capacité cognitive personnelle à reconnaître les mots et à traiter leur signification.
Le système Spritz présentant des mots à une vitesse de 250 et 500 mots par minutes.
Spritz n’est pas le seul système existant pour améliorer votre vitesse de lecture. L’application Velocity fonctionne sur le même principe, rapporte HuffingtonPost. Mais l’originalité supplémentaire de Spritz est que la technologie est disponible sous forme d’API, permettant d’imaginer des développeurs tiers l’utiliser pour l’intégrer à leurs équipements. Ce n’est donc pas vous qui allez utiliser une technologie particulière pour lire les contenus qui vous intéressent (pour autant qu’ils soient compatibles, et c’est bien le problème pour l’instant avec Velocity qui sait lire des articles de Pocket ou Instapaper ou du web, mais visiblement pas encore des epubs), mais demain de nouveaux équipements qui vont pouvoir vous la proposer afin que vos contenus s’y adaptent.
Reste à changer ses habitudes… à s’habituer à ce nouveau mode de lecture. Et force est de reconnaître que ce ne sera pas si simple… Les technologies semblent toujours s’ingénier à agrandir le fossé culturel. Reste à savoir enfin si le livre se joue en fonction play ? C’est-à-dire à comprendre ce que cette optimisation de la lecture signifie. Tous les livres peuvent-ils se lire ainsi ? La lecture n’est pas qu’optimisation. Face à un système qui nous transforme à notre tour en robot de lecture, où ménage-t-on un espace pour l’évasion, la rêverie, le retour sur soi ?
Un article intéressant qui montre que l’écriture reste l’un des plus grands pouvoirs, si ce n’est le plus grand…Il n’est donc pas étonnant qu’Internet finisse par faire appel à cette ancienne et redoutable magie.
Internet à, entre autres, réveillé l’écrivain qui sommeille en presque chacun de nous puisque des millions d’internautes se sont mis à écrire sur leur blog, leur site, à diffuser des fictions nées de leur plume (certaines fictions comptent plusieurs centaines de pages). Peu importe que cela soit brillant ou maladroit. Ils écrivent grâce à Internet parce qu’ils ont la possibilité de trouver un public, même modeste. Sans Internet certaines personnes n’auraient jamais écrit ou osé montrer leur travail à des lecteurs potentiels. Les communautés d’auteurs pullulent sur la toile.
Et on ne le dira jamais assez : pour bien utiliser l’outil Internet il faut savoir bien lire et bien écrire pour pouvoir partir en quête les trésors de ce vaste monde numérique. Plus que jamais la base lire-ècrire-compter, bien maîtrisée, est nécessaire pour ne pas rester sur le quai.
C’est également justice que les littéraires déconsidérés – voire carrément perçus comme portion très négligeable si ce n’est inutile – depuis quelques décennies au profit des matheux retrouvent une place au soleil, même pour du simple rédactionnel oeuvrant pour la communication la plus basique. Et pour pallier l’indigence d’une écriture journalistique devenue infréquentable.
Le numérique, une nouvelle chance pour les littéraires
Le Monde.fr | 27.12.2013 à 10h55 • Mis à jour le 27.12.2013 à 14h14 | Par Margherita Nasi
«Exploration de formats d’écriture, “multitasking”, beaucoup d’humour et de second degré. Twitter par exemple, avec ses 140 caractères, est une contrainte digne des écrivains surréalistes», s’enthousiasme Lucile Gouge, une ancienne khâgneuse. Internet, synonyme de nouveauté et d’apprentissage permanent, est en train de troquer geeks et amoureux du codage contre des profils plus littéraires.
«Internet est né comme un réseau de communication militaire. Al’époque,il fallait être un pro en informatique, maîtriser l’écriture binaire pour pouvoir s’y repérer. Mais si Internet a fait fi des mots, ces derniers ont vite pris leur revanche», s’amuse David Brunat, fondateur de Or & H Conseil, une société spécialisée dans l’assistance aux dirigeants par l’écrit.
Il suffit de se pencher sur le fonctionnement des moteurs de recherche pour s’en convaincre. «Les repères verbaux sont devenus leur priorité numéro un comme pour tous ceux qui produisent sur Internet. C’est la construction des textes, de la phrase, la récurrence des mots-clés qui pèsent dans la sélection. Il faut du contenu, et pas n’importe lequel. Nous sommes passés du langage mathématique au vrai langage», poursuit David Brunat. Une révolution qui pourrait faire de la place aux littéraires sur la Toile? Maël Roth en est convaincu.
«Les tendances actuelles du Webmarketing avantagent les profils de ce type, assure ce responsable des marchés internationaux pour Rankseller International, une plate-forme de marketing par contenus et de «linkbuilding» (optimisation du référencement). Aux pubs agressives, les entreprises préfèrent désormais des stratégies de communication qui mettent en avant la qualité du contenu afin de lier le consommateur à la marque.» Fini les sites en flash qui en mettent plein les yeux tout en négligeant l’information, place au contenu! C’est un peu le nouveau leitmotiv de la Toile.
UNE MULTITUDE DE PROFESSIONS
«Au début,le Facebook des marques était l’apanage des stagiaires. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Une marque comme Monoprix, par exemple, se différencie par la qualité du traitement de sa page Facebook», estime Laurent Cabioch, responsable des stratégies digitales chez W&Cie.
Concrètement, ce sont une multitude de professions qu’offre désormais le Web aux profils littéraires, de la sémiologie sur Internet au «community management», en passant par l’écriture de sites ou blogs de marques, le «storytelling d’entreprise»…
C’est ainsi grâce à son profil littéraire que Lucile Gouge s’est fait repérer auprès de l’agence en conseil et communication Spintank. «Les profils embauchés dans mon agence sont pour l’essentiel littéraires. Il faut avoir des qualités rédactionnelles et une fine psychologie: comprendre les attentes du client, trouver la formule qui touchera les internautes», explique la jeune femme.
Même pour un premier boulot dans le service marketing d’une marque, «des qualités rédactionnelles comme savoirmettre en place une newsletter ou publier des nouvelles sont devenues un plus indéniable», confirme Thierry Gillmann, président de l’agence de «content marketing» Lobi.
« SAVOIR ÉCRIRE SUR INTERNET »
En revanche, il ne suffit pas d’avoir une bonne plume et de tenir un blog pour gagner sa vie sur la Toile.
«Savoir écrire n’implique pas forcément savoirécrire sur Internet. Sur le site de La Redoute, il faut être précis, percutant, utiliser des verbes actifs, des images brèves. Ce ne sont pas des choses que l’on apprend dans les formations littéraires» (FAUX !, on apprend mille façons de faire durant les formations littéraires, depuis le slogan publicitaire qui claque jusqu’au poème épique), met en garde David Brunat. ( Sur cela – et en raison d’une solide expérience – nous ne sommes pas d’accord. Il faut d’abord maîtriser les bases littéraires avant d’aller galoper dans tous les genres et styles possibles. On pose les fondations avant d’élever toutes sortes de murs ensuite GRACE à ce socle solide). Des formations qui s’adaptent à cette réalité commencent d’ailleurs à voir le jour. Ateliers d’écriture Web, cours de community management, communication 2.0… L’offre est abondante,mais pas toujours adaptée. (Disons qu’un nouveau filon de stages bidons est nés et que les malins 2.0 vont s’en mettre plein l’escarcelle !)
«Souvent, quand on parle d’écriture Web, il s’agit d’une écriture optimisée pour les moteurs de recherche, ce qui n’est pas forcément synonyme de contenus qualitatifs et créatifs pour le lecteur. L’écriture par mots-clés, par exemple, n’est pas très digeste», pointe Maël Roth. Pour lui, afin de devenir un bon éditeur de contenus sur Internet, il est nécessaire «d’avoir des bases en marketing, d’établir une présence sur le Web par exemple en ouvrant un blog, mais aussi de rester ouvert à ce qui nous intéresse».
Et c’est là qu’Internet peut non seulement avantager, mais aussi satisfaire, les profils littéraires.
Lu dans Le Figaro de ce jour, une nouvelle qui réjouira les amateurs d’ouvrages anciens : la réédition de livres archivés à la Bibliothèque Nationale de France. Voir, ci-dessous, en rouge, le copié-collé de l’article.
Il vous faut tout de même savoir, amis lecteurs, que la plupart des ouvrages de la BNF sont depuis longtemps déjà lisibles en ligne (souvent sous forme de fac-similé) et/ou téléchargeables. En fouillant dans la base de données, vous découvrirez moult ouvrages qui sont soit de bonne tenue littéraire, soit porteurs d’informations pratiques ou historiques, soit des curiosités traitant de milliers de sujets plus originaux les uns que les autres. Une véritable mine d’or pour les aventuriers de la lecture !
Article du Figaro, copyright : Le Figaro, 27 juin 2013
Des milliers de livres anciens vont retrouver le chemin des librairies grâce à un service associant Hachette Livre et la Bibliothèque nationale de France qui permet de réimprimer à l’identique et à l’unité des trésors du patrimoine littéraire et historique français.
Plusieurs milliers d’ouvrages publiés entre le XVe et le XIXe siècles et sélectionnés parmi les titres les plus consultés de Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF, peuvent désormais être commercialisés par l’ensemble du réseau des libraires, indique jeudi Hachette Livre (Lagardère) dans un communiqué.
Un site web dédié, http://www.hachettebnf.fr, lancé mercredi soir, permet à chacun de consulter par thématiques l’ensemble des références disponibles et de visualiser un extrait de chaque ouvrage avant d’en commander un exemplaire chez le libraire de son choix.
Ces ouvrages vendus de 6 à 40 euros sont livrés dans les librairies dans les mêmes délais qu’un exemplaire prélevé sur stock grâce à l’impression à la demande, technologie numérique qui permet d’imprimer un seul exemplaire en quelques heures.
Plus de 40.000 titres sont aujourd’hui disponibles et ce catalogue s’enrichira dans les mois qui viennent pour atteindre 65.000 ouvrages choisis parmi les 200.000 références accessibles sur Gallica.
Lecteurs, chercheurs et passionnés y dénicheront des ouvrages rares, comme « La bonne cuisine française d’Emile Dumont », primé à l’Exposition universelle de 1889 et réédité 32 fois au début du XXe siècle, l’édition de 1858 du « Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes » de François-Joseph Cazin, ou encore une édition de 1484 des « Fables d’Esope », traduite du latin en français et comportant de remarquables illustrations.
En attendant la réouverture de la LITTLE FREE LIBRARY, vous pouvez commander des livres par mail et venir les récupérer sur rendez-vous. Expliquez-nous quels genres de livres vous aimez et nous vous prépareront 10 ouvrages dans un sac. Notre messagerie: petitsodecompagnie@hotmail.fr
MERCI DE NE PAS TELEPHONER, nous travaillons et nous pouvons prendre les appels.
LIVRES QUE NOUS NE PRENONS PAS :
LES LIVRES SCOLAIRES EN GENERAL
LES PETITS FASCICULES GENRE PIECES DE THEATRE, POESIE… (pour les scolaires)
LES ENCYCLOPEDIES et les DICTIONNAIRES
LES LIVRES SANS 4 EME DE COUVERTURE (le résumé au dos du livre)
LES GUIDES, genre GUIDE DU ROUTARD, etc.
LES EDITIONS DU READER’s DIGEST
LES MAGAZINES
LES ROMANS A L’EAU DE ROSE ET LES OUVRAGES GRAVELEUX OU à TENDANCES PORNOGRAPHIQUES
LES LIVRES SALES !!!!!!
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CE QUE NOUS RECHERCHONS PARTICULIEREMENT :
Science-fiction, Anticipation
Fantasy
Fantastique, Horreur
Romans policiers (classiques et contemporains, toutes éditions.)
Théâtre (autre que les classiques français)
Poésie anglo-saxonne
Ouvrages spécialisés : travail du bois, du fer, tissage, céramique, etc.
Ouvrages sérieux sur l’Histoire
Livres sur la faune, la flore, les minéraux
Vieux livres avec des couvertures souples et des cahiers cousus (Ils sont demandés par des personnes apprenant la reliure), contenu sans importance.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE, association loi 1901…
50, RUE SAINT-MALO à BAYEUX
Actuellement uniquement sur rendez-vous par mail.
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Absolument GRATUIT, pas de cotisation, pas d’inscription. Les personnes souhaitant toutefois faire un don trouveront un cochon-tirelire à l’accueil,
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