PETITS OBJETS DECOMPAGNIE
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POUR 2023
petitsobjetsdecompagnie@hotmail.fr
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Pawel Kuczynski est né en 1976 à Szczecin. Il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Poznań, avec une spécialisation en graphisme. Depuis 2004, il s’est tourné vers le dessin satirique et, jusqu’à présent, il a remporté plus de 102 prix et distinctions. En 2005, il a reçu le prix « Eryk » de l’Association des artistes caricaturistes polonais, confirmé par un nombre record de récompenses dans des concours internationaux, plus de 140 prix et distinctions
Si ses critiques du monde actuel sont très féroces, il traite aussi d’autres aspects de nos vies avec humour ou poésie.
Pour en savoir plus, voir sur son site : http://pawelkuczynski.com/Strona-g-owna/Home/
Nous nous sommes intéressés à la place du livre dans son oeuvre. Pour découvrir les autres thèmes, il suffit de taper son nom dans un moteur de recherche.
Les 325 premiers numéros de la Collection jaune – collection des romans d’aventures et d’action – étaient accompagnés d’une jaquette illustrée. Malheureusement, ces protections fragiles s’abîmaient rapidement et les lecteurs les jetaient; sans compter ceux qui n’appréciaient pas de lire un livre avec sa jaquette, l’enlevaient et ne la conservaient pas.
Il faut aussi savoir que les couvertures illustrées ont été longtemps, en France, considérées comme trop vulgaires, trop criardes, ce qui a abouti à toutes ces couvertures très sobres, minimalistes, « sérieuses », durant si longtemps. L’illustration en couverture était réservée aux fascicules de « littérature populaire », était associée à des romans à contenu bas de gamme et mal écrits. Il fallait appâter le lecteur du petit peuple avec une image, le lecteur de la « vraie » littérature n’ayant, lui, nul besoin d’une stimulation visuelle pour se mettre à lire. Enlever la jaquette participait donc aussi à montrer que, non, on ne lisait pas un livre bas de gamme, voyons ! On peut avancer que nombreuses furent les jaquettes originales victimes de ce snobisme mal placé. D’où cette différence avec d’autres pays dans lesquels les couvertures illustrées donnèrent, dès le XIXème siècle, naissance à des illustrations en tous genres, à un art populaire riche fruit du travail d’illustrateurs inspirés et prolixes. Quand les éditeurs se rendirent compte que l’image était un bon vendeur, même pour la dite « grande » littérature, ils ajoutèrent la jaquette. Ainsi chacun avait le choix d’un ouvrage avec où sans image de couverture. De nos jours, on trouve toujours, pour certaines éditions, ce système de jaquette illustrée protégeant une couverture sobre.
La première des jaquettes de la Collection jaune est due à Charles Léandre pour Le Meurtre de Roger Ackroyd, d’Agatha Christie. La deuxième est signée M. Vauxelle. A partir du numéro 3 et jusqu’au numéro 64, elles sont signées A. Masson. Il reprendra du service pour les jaquettes des numéros 67, 68, 70, 72, 75, 78, 90, 99 et 105. Vient ensuite Jean Bernard, sous le pseudonyme de J. Stetten, pour les numéros 65, 66, 69, 73 et 74. Il signera de son vrai nom pour les numéros 106 à 288. Durant la Seconde Guerre mondiale sa femme, Simone Jean Bernard, le remplacera et sera en charge des numéros 289 à 325.
Pour en savoir plus : »Derrière le Masque », ouvrage collectif paru chez Terre de Brume en 2007, regroupe toutes les jaquettes.
Les jaquettes originales sont très recherchées et vraiment rares en bon état. Parfois, on trouve la partie illustrée découpée et collée sur la première page de .garde (je possède plusieurs ouvrages avec ce type de collage).
La mode du vintage à parfois du bon puisque LE MASQUE réédite quelques-unes des anciennes illustrations.
Quelques jaquettes originales :
Quelques-unes, ci-dessous, des illustrations rééditées, la plupart concerne les romans d’Agatha Chrisrie. La très belle illustration de La dernière Chronique de Sherlock Holmes fait aussi partie des élues.
Agatha Christie est aussi la dame qui a écrit :
Amusant à fabriquer, les livres en tissu ont diverses destinations. Ils sont utiles ou décoratifs… ou les deux à la fois. Voici quatre catégories de livres en tissu :
Le livre pour enfant qui saura raconter une histoire et pourra également servir de doudou.
Le livre utile: y sont référencées des modèles de broderies. Ce n’est pas nouveau, c’est extrêmement pratique pour se rendre compte du rendu d’un point et….c’est joli. Les ouvrages de ce genre se collectionnent comme des livres d’art. On peut en trouver de relativement anciens.
Dépassé le porte-aiguilles en forme de livre avec sa page ou ses pages en tissu ? Pas du tout ! Le « fait-main fait-maison »et le goût renouvelé pour la pièce unique artisanale lui donne un nouveau départ. Si certaines de ces petites créations serviront vraiment, d’autres ont, des leur conception, la vocation de seulement devenir un joli petit objet (de compagnie) décoratif.
Enfin, les purs livres objets, une forme de livres artistiques mâtiné de techniques utilisées pour les « altered’ books » (livres modifiés) en papier.
Toutes les techniques sont possibles en mélange : couture, broderie, collage, teinture, peinture, pliage, découpage, les déchirures… Si le tissu reste la matière dominante, il est possible d’y adjoindre des éléments dans d’autres matières et de petits objets.Il n’y a pas d’autres règles que l’imagination.
Tout en ayant des destinations diverses, ces livres en tissu se retrouvent reliés par l’intermédiaire du mouvement créatif né du renouveau du fait-main fait-maison et finalement les genres se mélangent en puisant dans toutes les techniques nourries de la créativités de millions d’amateurs et d’artistes professionnels. Et, bien souvent, entre amateurs et professionnels, il est bien difficile de faire la différence…
Tous ces objets permettent aussi de recycler des bouts de tissu, tout comme nous le faisons avec le papier des vieux livres.
(les copyright des visuels appartiennent aux auteurs,)
Les tranchefiles sont de ces petits détails, à la fois utiles et décoratifs, qui font la différence. Voici ce qu’en dit un dictionnaire : (Définitions issues de ce site : https://www.cnrtl.fr/definition/tranchefile )
Tranchefile : Petit bourrelet tissé qui garnit les deux extrémités du dos d’un livre relié, pour maintenir les cahiers assemblés et consolider la partie débordante de la couverture. La tranchefile, qui est sans objet dans la reliure industrielle (…), a été conservée comme ornement, ou plutôt (…) [elle] n’est qu’une imitation de la tranchefile des anciennes reliures. Elle décore la coiffe, c’est-à-dire le repli formé par la peau, en tête et en queue du dos des livres (Civilis. écr., 1939, p. 12-3). Dans les reliures courantes, la tranchefile est une simple ficelle, entourée d’un ruban de soie multicolore (Comte–Pern.1974).
Sauf pour les reliures d’art et les « belles » éditions, les tranchefiles disparurent, les éditions à bon marché puis industrielles n’étant pas conçues pour elles. Elles ont fait leur retour dans le grand public depuis un peu plus de vingt ans, et dans notre quotidien, par le biais, encore une fois, des travaux manuels, du fait-maison (DIY en anglais, pour « do it yourself ») et du goût renouvelé pour les pièces uniques et la personnalisation des objets. Ceux qui s’adonnent à la reliure en amateurs en profitent pour installer de belles tranchefiles et d’innover en inventant de nouveaux styles. On fabrique ou enjolive ainsi le journal intime, le livre d’or, l’album photos que l’on fabrique (ou pas) de a à z, on offre une nouvelle reliure à ses livres préférés, etc. Les artistes relieurs les soignent particulièrement.
Les très nombreux « tutos » circulant sur le web qui permettent d’apprendre à maîtriser les aspects techniques de la fabrication des tranchefiles ont largement participé à propager leur renouveau.
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Le local de PETITS OBJETS DE COMPAGNIE qui accueille la BIBLIOTHEQUE « LITTLE FREE LIBRARY » sera exceptionnellement fermé le SAMEDI 07 MARS 2020.
Nous vous donnons rendez-vous pour le Samedi suivant 14 Mars. Si la bibliothèque restait fermée pour un second samedi, nous vous en informerions sur ce blog.
Nous vous souhaitons une bonne fin de semaine et un bon week-end.
Ci-dessous, Sir Terry Pratchett fait une courte apparition dans le film.
Pour des emballages de cadeaux différents, originaux, personnalisés, tous les papiers dont bons, les pages des vieux livres et tous ces papiers qui sont partout autour de nous… Idéal aussi pour créer des étiquettes…..
Et pour éviter les TONNES de papier qui se retrouvent dans le monde entier le 25 Décembre….
Quelques images…
https://www.senscritique.com/serie/Good_Omens/24517542
http://www.premiere.fr/Series/News-Series/Good-Omens-est-une-adaptation-diablement-reussie-critique
Nous ne sommes pas certains qu’écouter actuellement Romeo et Juliette, les Sonnets ou les tomes du Discworld de Sir Terry Pratchett lus de cette façon serait une bonne idée pour conserver son calme et sa sérénité… Mais un jour viendra, sans doute, ou la sensibilité vocale rejoindra la technologie…En attendant, toutes les nouvelles applications (et les logiciels) et/ou leurs améliorations sont bien souvent des découvertes excitantes….
Et pour ceux qui aiment les expériences dangereuses : faire lire un texte français par des voix étrangères…
Nos Petits Objets de Compagnie préférés déclinés en verre…
En savoir plus sur l’auteur, c’est ici : http://www.pascalconvert.fr
Copyright Pascal Convert, photographes et galeries
La forme du livre inspire. L’objet-livre réel avec sa couverture et ses pages, ou simplement sa silhouette très épurée, se décline en porcelaine, grès, faïence…
Un nouvel exemple qui démontre, si cela était encore nécessaire, que le livre fait partie des quelques objets de compagnie qui titillent toutes les imaginations.
Découvrez, ci-dessous, quelques créations contemporaines…
WENDY KERSHAW et ses livres en porcelaine. Les pages sont en porcelaine illustrée.
SJER JACOBS
AMANDA SILK
NIKKI KOMMERKAMP
EINGEL
ERIN L. SHAFKIND
Crédit photo : Sharalee Armitage Howard
William Goldman, romancier, dramaturge, scénariste, script doctor, couronné par deux Oscars et de nombreux autres prix vient de nous quitter à l’âge de 87 ans.
Le nom du scénariste est souvent ignoré du grand public (qui ne remarque que les noms des acteurs principaux (le plus souvent) et du réalisateur….. alors que les authentiques cinéphiles s’intéressent à tous les intervenants qui permettent la création d’un film. William Goldman nous donne des modèles de très bons scénarios (à explorer et étudier pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce travail complexe).
William Goldman, c’est Marathon Man, Les Hommes du Président (Oscar), Détective privé, Butch Cassidy et le Kid (Oscar), Un Pont trop loin, Misery (d’après le livre éponyme de Stephen King) et bien d’autres….Quand il n’a été que conseiller, il n’est pas toujours cité au générique…. et, pourtant, on sent sa « patte » à certains moments
Voici un site pour faire plus ample connaissance avec William Goldman et de son travail de scénariste: https://indiefilmhustle.com/william-goldman-screenplays/
Comme auteur de roman, c’est Princess Bride qui l’a surtout fait connaître dans le monde entier avant que l’ouvrage ne devienne un film. S’il a écrit de la fiction, W. Goldman évoque aussi dans ses ouvrages son travail, sa vie d’auteur et le monde hollywoodien. Il a aussi écrit sous les pseudonymes de Simon Morgenstern et Harry Longbaugh.
Ses ouvrages, pas tous traduits en français, restent cependant faciles à lire en anglais. William Goldman est un bon exemple d’auteur qui fait naviguer l’amateur du film au livre, ou dans le sens inverse. Il maniait les deux techniques d’écriture et cela permet de mesurer et d’apprécier le travail que représente le passage du texte romanesque à l’image – deux approches complémentaires d’une même histoire – et cela de la main d’un maître
Nous avons expérimenté, durant deux mois, une ouverture de notre LITTLE FREE LIBRARY le Vendredi de 12h. à 14h. pour permettre aux lecteurs qui travaillent de venir s’approvisionner durant leur pause déjeuner.
Cette expérience s’achève car cet horaire n’a attiré que les lecteurs venant déjà le Samedi.
Nous réfléchissons toutefois à d’autres possibilités d’ouvertures.
La LITTLE FREE LIBRARY existe depuis six ans. Le principe d’échanges et de dons de livres est désormais parfaitement rodé. La bibliothèque évolue et se renouvelle en permanence. De fidèles lecteurs et donateurs, français et étrangers, nous suivent depuis les premiers jours, d’autres nous découvrent chaque semaine.
Nous proposons actuellement 10 000 ouvrages (voire un peu plus) en très bon état, sélectionnés pour vous offrir le meilleur de ce qui arrive tous les samedis ou que nous allons récupérer en semaine. Romans, romans policiers, espionnage, fantasy, science fiction, anticipation, spiritualité, philosophie, ésotérisme, psychologie, politique, science, biographies, poésie, théâtre, Histoire (de l’Antiquité à nos jours), romans historiques et du terroir, bandes dessinées, livre pour le jeunesse, livres d’art, etc. Mais aussi vieux livres, ouvrages en anglais, livres de cuisine, cd et dvd, vynils, cartes postales…
Nos points forts : notre longue expérience à différents niveaux dans le domaine du livre et de l’édition et un local situé en centre ville sur le parcours le plus fréquenté de la ville. Idéal pour une petite pause atypique durant le shopping du Samedi.
Nous sommes une Association loi 1901 mais vous n’avez pas besoin de vous inscrire ni de payer une cotisation pour profiter de ce système d’échange, il suffit d’apporter des livres en bon état.
N’hésitez pas à parler autour de vous de la Little Free Library de la rue Saint-Malo. Plus il y aura de lecteurs, plus les livres circuleront et se renouveleront.
Voici deux sites qui vous permettront de découvrir ou d’aller plus loin dans votre connaissance des travaux de William Blake :
William Blake n’était pas seulement un poète, mais aussi un peintre, un aquarelliste et un graveur prolifique. Ou peintre et aussi poète… Son travail graphique est aussi puissant que son travail d’écriture. Il a illustré, entre autresles oeuvres de Shakespeare, Milton, Dante et des passages de la Bible. Voici, ci-dessous, quelques images de ses créations.
Il ne faut pas oublier, en regardant ses tableaux, ses dessins que W. Blake est mort en 1827. De même que ses poèmes, ses oeuvres picturales ont largement été mise à contribution dans divers domaines. Vous pouvez voir ses oeuvres dans différents musées, dont la TATE, à Londres.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE et sa LITTLE FREE LIBRARY – Petite Bibliothèque Libre et Gratuite d’Echange de Livres – sont fiers de vous annoncer qu’ils ont atteint les 10 000 ouvrages !
En cinq ans et demi, nous avons réussi à loger 10 000 livres dans notre petit espace. Et il reste encore de la place que nous exploiterons si nécessaire.
Nous trions en permanence les arrivages pour vous proposer ce qui arrive de mieux, par le biais des échanges et des dons, dans tous les domaines et pour tous les âges : romans de loisirs, romans policier, science-fiction, fantasy, anticipation, espionnage, philosophie, bandes dessinées, Histoire (tous les siècles), biographies, essais, politique, spiritualité, psychologie, littérature pour la jeunesse, cuisine, livres en anglais, langue française, dictionnaires, livres sur l’art, vieux livres, etc., mais aussi DVD, CD et vinyls. Tous les ouvrages mis en rayon sont en très bon état et susceptibles de trouver leur lecteur.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE peut également vous informer sur les LISEUSES (spécialité de son Président), mais aussi sur le BOOK ART et tous les objets qu’il est possible réaliser à partir de livres, comme par exemple cette bague (oui, c’est bien du papier! !) réalisée par Jeremy May :
Depuis cinq ans et demi, la Little Free Library fonctionne grâce à vos échanges et dons de livres, à la fidélité des lecteurs de tous âges dont certains nous suivent depuis le début, à l’enthousiasme de ceux qui nous découvrent, aux compétences de nos bénévoles, tous venus du monde de l’édition, Merci à tous.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE et sa LITTLE FREE LIBRARY
50, rue Saint-Malo à Bayeux
Le Samedi de 14 h. à 18 h. toute l’année
Le Vendredi de 12 h. à 14 h. (ouverture dédiée aux personnes qui travaillent pour qu’elles puissent de ravitailler en lecture durant leurs heures de pause.
Pas d’inscription, pas de cotisation.
Quelques images de notre Bibliothèque Magique et Insolite, une bibliothèque dans laquelle vous pouvez fouiller, toucher les livres, les feuilleter, les parcourir, sentir cette si particulière odeur de papier et d’encre… Un vrai contact avec de vrais livres :
Nous fêtons ces jours-ci le grand renouveau de la nature. (Pâques pour les Chrétiens). Depuis l’Antiquité (et antérieurement, sous une forme ou une autre),dans le monde entier et dans toutes les civilisations, ce flamboyant et généreux réveil de la nature a généré moult festivités et rituels. Depuis les temps anciens, l’oeuf a symbolisé ce renouvellement de la vie, la floraison, la naissance d’une nouvelle génération, l’espoir des fruits futurs. Tout un imaginaire est né au fil du temps autour de cet événement, des histoires et des contes sont venus enrichir l’instant. Tout cela résonne dans la décoration de rigueur. Certains objets ou symboles sont communs à tous les pays, d’autres arborent une originalité locale. Contrairement à Halloween ou à la période des fêtes de fin d’année, cette fête du Printemps peine à renouveler son fond décoratif, cela malgré un notables progrès noté toutefois depuis depuis quelques années.
Pourtant, le Printemps devrait aussi stimuler l’imagination, n’est-ce pas ? La papier peut aider à faire fleurir l’imagination. Voici quelques exemples d’objets en papier pour votre déco en papier saisonnière…. (oeufs, petits lapins, poussins, chatons et autres bébés animaux, mais aussi fleurs, papillons…) pour participer à cette Fête du Printemps. Une partie de cette décoration pourra rester en place jusqu’à la mise en place de celle d’été.
Nous en profitons pour remercier les Allemands à qui nous devons l’introduction de l’oeuf en chocolat. Ce qui n’est quand même pas négligeable comme apport.
Le bon côté de l’Hiver – qui en possède beaucoup – ce sont aussi les moments de lecture au coin du feu. Ajoutons une boisson et un chat et nous avons les ingrédients pour quelques heures de pures délices. Les puristes pourrons ajouter un cinquième élément : les grosses chaussettes de laine.
Voici quelques images de ces moments en compagnie des livres…
Valentin, Valentine… le temps des pluies de petits coeurs en tous genres. On concocte donc une décoration romance eau de rose et fleur bleue la praline et on l’ASSUME….. parce que c’est bon pour le moral !…
Et la décoration papier pour l’occasion? C’est sans doute la plus facile à réaliser de toutes les décorations saisonnières. Et, si nous mettons toujours en avant l’usage des pages des vieux livres pour ces réalisations, il ne faut pas oublier que toutes les sortes de papiers sont utilisables (papier peint, emballage, cartonnage, etc.). Dans le papier, ce matériau extraordinaire, comme dans le cochon, tout est bon..
Partout dans le monde des personnes sauvent des livres et les remettent dans le circuit, leur offrant une nouvelle vie. La dernière bonne nouvelle nous vient de Turquie. Voici encore une initiative basée sur le bon sens et qui fonctionne sur la récupération, le don de livres et le recyclage. Nous souhaitons la bienvenue à ces sauveteurs dans la grande fraternité des amoureux des livres et nous souhaitons une longue vie à leur bibliothèque.
Et, ce qui ne gâte rien, l’ancienne usine, sobre bâtiment de briques rouges dans laquelle est installée la bibliothèque, possède de beaux couloirs voûtés qui sont parfaitement adaptés pour la création d’espaces calmes, confortables et conviviaaux.
Ci-dessous, un article complet sur le sujet ; Copié/collé de l’article paru sur le site CULTUREBOX . https://culturebox.francetvinfo.fr/livres/a-ankara-les-eboueurs-ont-cree-une-bibliotheque-dans-une .usine-desaffectee-268199
Mis à jour le 19/01/2018 à 17H19, publié le 19/01/2018 à 11H05
La bibliothèque des éboueurs d’Ankara, installée dans une usine désaffectée (16 janvier 2018)
A Ankara, les livres abandonnés revivent entre les murs d’une ancienne usine en briques, où un groupe d’éboueurs a installé, il y a sept mois, une bibliothèque surprenante qui compte déjà plus de 4.750 ouvrages récupérés dans les poubelles lors des tournées de ramassage des ordures dans la ville. Une initiative dont on parle beaucoup, en Turquie et à l’étranger.
Au moins 1.500 livres attendent encore d’être rangés sur les étagères, et les arrivées ne faiblissent pas, ajoute-t-il. Ici, rien n’est gâché : les livres devenus illisibles sont convertis en supports pour les autres et les lampes elles-mêmes sont faites à partir d’anciens tuyaux de cuivre. Outre la bibliothèque, les éboueurs ont aménagé dans l’ancienne usine une échoppe de barbier, une cafétéria, des espaces de repos et les bureaux des administrateurs.
A Ankara, des éboueurs se détendent en lisant dans la bibliothèque qu’ils ont montée dans une usine désaffectée
© Adem Altan / AFP
Romans à l’eau de rose, livres d’économie, thrillers, contes pour enfants… les livres sont classés en 17 catégories, un nombre susceptible d’augmenter. On y trouve la saga « Harry Potter », non loin de « Cinquante nuances de Grey », ainsi que des romans de Charles Dickens, J.R.R. Tolkien et du prix Nobel turc Orhan Pamuk.
« Nous leur avons donné une deuxième vie (…) et ils sont désormais disponibles gratuitement », se réjouit Emirali Urtekin.
La bibliothèque est ouverte 24 heures sur 24 pour les quelque 700 éboueurs qui travaillent dans la municipalité de Cankaya. Elle est tenue par Eray Yilmaz, 20 ans, qui recense soigneusement les entrées et sorties des ouvrages. Selon lui, 147 livres ont déjà été empruntés.
« Lire des livres développe l’intelligence des gens, encourage les idées nouvelles (…) Ici nous faisons découvrir ces idées aux gens », dit le jeune homme, salarié à plein temps de la bibliothèque. « C’est quelque chose qui rend plus qu’heureux. J’apporte des livres à ma mère, aussi. »
Malik Ercan, un éboueur venu chercher de la lecture pour sa femme et son enfant, a récemment fait visiter les lieux à son cousin qui ne vit pas à Ankara. « Il vient de Sivas (centre de la Turquie). Il en avait entendu parler dans les journaux, il voulait voir. »
« De plus en plus d’amis appellent (…) et disent ‘fais-nous voir, c’est très inhabituel' », poursuit Malik Erca, qui travaille avec la municipalité depuis deux ans et demi.
La bibliothèque a suscité beaucoup de curiosité, en Turquie et à l’étranger, au grand bonheur de Emirali Urtekin qui explique recevoir désormais des livres en plus, qui ne proviennent pas des poubelles.
Certains en font acheminer depuis d’autres villes turques, ajoute-t-il, et quelques Ankariotes les jettent maintenant dans des sacs plastique distincts des autres déchets pour faciliter la tâche des éboueurs.
« Nous recevons beaucoup de visiteurs, mais aussi des donations. Les gens disent ‘c’est un si beau projet, nous voulons le soutenir », sourit-il.
Certains découvrent la bibliothèque en faisant du vélo dans la vallée où elle est située, et Emirali Urtekin espère attirer plus de monde avec l’été.
Aucune extension de l’espace actuel n’est prévue pour l’instant mais le gérant planche sur d’autres idées pour réutiliser les livres abandonnés. Il prévoit dès cette année une bibliothèque mobile qui se rendra tous les 15 jours dans des écoles d’Ankara. Certains établissements scolaires qui manquent d’ouvrages ou n’ont pas de bibliothèque ont déjà contacté Emirali Urtekin.
Ces visites scolaires seront aussi musicales, avec un groupe de 11 éboueurs utilisant qui jouent avec des poubelles vides et de vieux bouts de métal. Ce groupe est né à peu près en même temps que le projet de bibliothèque, de la même volonté de trouver d’autres activités autour du travail. « Nous sommes heureux », explique le manager. « Cela nous a donné une nouvelle identité. »
Commentaire : Nicolas Lemarignier
C’est un prix Nobel de Littérature méritée qui vient d’être attribué à l’auteur britannique KAZUO ISHIGURO. Kazuo Ishiguro n’a publié que six romans et un recueil de nouvelles depuis 1982 : « Lumière pâle sur les collines », « Un artiste du monde flottant » (prix Whitbread Award 1986), « Les Vestiges du jour », « L’Inconsolé », « Quand nous étions orphelins », « Auprès de moi toujours » et « Le Géant enfoui ».
Son roman le plus connu, « Les vestiges du jour » (1989), a été porté à l’écran en 1993 par James Ivory avec Anthony Hopkins et Emma Thompson et salué par le prestigieux Man Booker Prize qui récompense une oeuvre de langue anglaise.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire le roman et de regarder le film. Et de lire tous ses autres romans et nouvelles. Oshiguro a une écriture, du style, le lire en anglais est conseillé.
LES VESTIGES DU JOUR raconte les tourments du majordome d’une grande famille de l’aristocratie anglaise. Après 30 années de service, James Stevens se remémore sa vie et se demande s’il a bien fait de dévouer sa vie à son maître plutôt que de partir faire sa vie et de se marier.
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Pour ceux qui ne connaissent pas encore : l’américain Sinclair Lewis fut lui aussi lauréat du Nobel de Littérature et nous vous conseillons le lecture de son roman Babbit. Babbit, comme Les Vestiges du Jour, est un texte que l’on n’oublie pas.
LE CRIME DE L’ORIENT EXPRESS, l’un des plus connus des romans d’AGATHA CHRISTIE sera sur les écrans pour Noël. C’est KENNETH BRANAGH qui est derrière la caméra… et devant en endossant le rôle d’HERCULE POIROT. Cerise sur le gâteau : Judi Dench fait partie de la distribution. Nous sommes également curieux de voir comment, cette fois, auront été traité deux « personnages » important de cette histoire : le train et la neige (sans eux l’histoire ne serait pas ce qu’elle est, n’est-ce pas ?). S’ils ne sont indispensables sur papier que parce qu’ils permettent de construire la structure de l’environnement du huis-clos, ils offrent d’intéressantes possibilitès de jeux esthétiques et graphiques à l’écran.
LE CRIME DE L’ORIENT EXPRESS fait partie de ces romans dont on ne se lasse pas et dont on aime toujours voir une nouvelle version sur écran.
Quelques photos…
QUELQUES AUTRES ADAPTATIONS
Pour patienter, pour comparer, nous vous conseillons de voir ou revoir la version de 1974 de Sidney Lumet et celle de 2010 dans la sérié télévisée HERCULE POIROT (S12.e04), avec l’excellent David Suchet dans le rôle titre.
D’autres bandes annonces ici : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=144685.html
On ne présente plus Steve McCurry. Les images de ce photographe américain se reconnaissent au premier coup d’oeil. Ses portraits, notamment, sont fameux. Ses cadrages, son talent pour la mise en valeur des couleurs, son travail sur la lumière sont caractéristiques.
S’il y a une part de photos prisent sur le vif dans sa production, on lui reconnait aussi un art certain de la mise en scène concernant les photos pour lesquelles les sujets ont posé et une grande dextérité pour les retouches. Cela lui a été reproché. Pourtant, dans les deux cas, le résultat est une réussite. Pourquoi serait-il criminel d’utiliser les outils actuels permettant de retravailler les photos jusqu’à obtenir le résultat désiré ? Si les logiciels de traitement d’images avaient existé du temps de Vinci, aucun doute, il les aurait utilisés, comme il aurait usé de la peinture acrylique, peint sur Isorel et ajouté d’autres outils modernes à ses outils plus traditionnels. Le but est d’obtenir une bonne image, une image qui va raconter une histoire. C’est de la photo proche des images de certains films, parfois proche de la peinture « classique », nous sommes là loin de la photo de pur reportage.
Le site officiel de Steve McCurry est ici : http://stevemccurry.com/
Steve McCurry a édité une série de photos sur le thème de la lecture sous le titre ON READING. Partout dans le monde, les humains lisent dès qu’ils le peuvent et qu’importe ce qu’ils lisent, où et comment, le principal étant la rencontre avec la lecture, avec l’écriture.
Tous les ouvrages consacrés aux photos de McCurry sont visibles ici : https://www.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?SCat=0%211&Search=steve+mccurry&sft=1&sa=0
Toutes les photos ci-dessous sont sous copyright Steve McCurry.
Conformément à la volonté de Sir Terry Pratchett (disparu en 2015), ses ouvrages inachevés et/ou non publiés ont été détruits. Un disque dur contenant une dizaine de romans a été écrasé par un rouleau compresseur à vapeur datant du XIXe siècle surnommé Lord Jericho. L’événement s’est déroulé vendredi dernier en Angleterre lors de l’ouverture de la Great Dorset Steam Fair et a été supervisé par Rob Wilkins, ami et biographe de Sir Terry, qui gère l’héritage artistique de l’écrivain.
C’était de voeu de Pratchett de voir effacer « «tout ce sur quoi il travaillait à sa mort en retirant les données de son ordinateur et de les placer dans un disque dur pour qu’il soit écrasé par un rouleau compresseur à vapeur».
Rob Wilkins a précisé que le disque écrasé serait exposé au musée de Salisbury qui consacre une exposition à l’écrivain en Septembre prochain
«Je sais que Terry travaillait sur dix histoires qui n’ont jamais été publiées», a précisé Richard Henry, le conservateur de l’exposition consacrée à l’écrivain au Salisbury Museum. «Mais j’ignore ce qu’il y avait dans le disque dur. En tant que fan, j’aime bien l’idée qu’un mystère subsiste», a-t-il ajouté, laissant entendre que ces travaux inédits auraient pu être conservés ailleurs.
Traduit en 35 langues, Pratchett est l’un des meilleurs auteurs de la seconde moitié du XXe et du début du XXIe siècle. La Saga du Disque-Monde est une oeuvre incontournable à placer dans toute bibliothèque qui se respecte. Les ouvrages hors saga sont aussi à lire sans réserve. Si vous recherchez des ouvrages intelligents, drôles, féroces, particulièrement bien écrits, explorant les méandres des comportements humains (ou pas humains), et du fonctionnement de nos sociétés, le tout saupoudré de poésie et de magie, n’hésitez pas à pousser la porte du jardin de Terry Pratchett à la rencontre d’un monde et de personnages inoubliables. C’est pour cela que nous allons tous rêver de ces romans disparus….
S’il est toujours préférable de lire un ouvrage dans sa langue originelle, Pratchett se lit très bien en français en raison de la plus qu’excellente traduction de P. Couton.
Vous trouverez facilement toutes les informations concernant T. Pratchett sur le web : biographie, bibliographie, films, pièces de théâtre ou radiophoniques tirés des romans, produits dérivés, dates des événements liés à la saga Discworld, etc, ainsi que de passionnants forums ou sites de fans.
Nous avons déjà évoqués ces mini jardins, mais ils sont tellement adorables qu’y revenir est indispensable
Si les cactus et les succulentes sont toujours incontournables pour créer ces mini jardins (grand choix de formes et couleurs, croissance lente, entretien minimum), les bonsaïs commencent à s’implanter dans les livres et les plantes vertes les plus classiques y attrapent une nouvelle image. Terminé la plante verte ringardisée et reléguée dans son coin de fenêtre, place à la belle plante valorisée et devenu un élément décoratif à mettre en avant (car toutes les plantes et les fleurs sont belles !)
Quelques images pour quelques idées. Vous trouverez des milliers de ces mini jardins en explorant la toile.
Il est temps de démonter la décoration (intérieure et extérieure) d’Automne (qui a servi de base à celle d’Halloween) et de mettre en place la décoration d’Hiver (qui servira de base pour les fêtes de fin d’année). La décoration d’Hiver se monte au plus tard pour le 15 Novembre et restera en place jusqu’à fin Mars (sauf en cas de Printemps très précoce.)
Le sapin – enneigé ou pas – reste une valeur sûre du décor hivernal. Le sapin en papier a naturellement un manteau blanc. (Mais ne pas négliger d’autres formes d’arbres, qui, sans leurs feuilles, dévoilent l’élégance de leurs branches. Ces mêmes branches étant une bonne base pour une décoration naturelle, par exemple.) Si nous privilégions les objets fabriqués avec des pages de livres, des journaux, des magazines, tous les autres papiers recyclables sont susceptibles de donner d’excellents résultats (comme l’indémodable papier Kraft, pour ne citer que lui…)
Les très très beaux papiers pour emballer les cadeaux ne sont pas si facile à trouver (alors que les plus laids sont partout)… Voici un moyen de personnaliser vos présents avec ce que vous avez déjà à portée de la main : les pages des vieux livres, les journaux, les magazines, les bandes dessinées, les cartes routières, les partitions, etc., car tout est bon dans le papier imprimé… Une grande variété de textures, de couleurs, d’impressions, l’ancienneté du papier (ou pas) sont là pour chatouiller votre goût et votre imagination.
Les copyrights des photos appartiennent à leurs auteurs dont nous ne connaissons pas le nom.
Voici du papier mâché, du papier déchiqueté, lacéré, frisotté pour donner vie à des chiens assez réalistes. C’est le travail de NANCY WINN.
Nancy Winn ne donne pas vie qu’à des chiens, ces autres créations sont visibles sur son site :http://www.nancywinnsundawg.com/
Mais il y a encore plus réaliste : les chiens de WILL KURTZ. Voici ce que cet artiste fait avec des journaux…..(C’est le seul artiste capable de transformer les canards en chiens…)
Kurts sculpte aussi d’autres animaux et personnages grandeur nature et vous pouvez découvrir son impressionnant univers ici : http://www.willkurtz.com/yaxacftqmbwtiglqu9olgax88wm50r
Voici de fleurs. Elles peuvent se glisser dans la décoration, se grouper en bouquet, se faire bijoux. Encore une façon d’utiliser les pages des vieux livres.
Si la fleur que l’on trouve le plus souvent est la rose – facile à réaliser – elle n’est pas la seule représentante de la flore à trouver grâce aux yeux de amateurs de pliage-collage-découpage.
Brian Dettmer est bien connu depuis très longtemps sur la planète Book Art. Ses découpages semblent spectaculaires. Ils sont cependant plus spectaculaires que difficiles à réaliser car le principe est simple : on découpe les pages de manière à composer des plans successifs. On insère dans chaque plan des éléments découpés. On obtient un effet de profondeur. Le jeu consiste à obtenir un effet harmonieux. Regardez attentivement les images en gros plan et vous comprendrez comment cela est agencé. Ce qui ne veut pas dire que vous arrivez à faire pareil en un jour.
Son site : http://briandettmer.com/
Quelques images
Jeremy May est un créateur de bijoux britannique. Il crée des bijoux en papier fabriqués en laminant des centaines de feuilles de papier ensemble. Une finition soignée leur apporte une brillance exceptionnelle.
Ces bijoux sont un peu comme des objets magiques recélant un sortilège bénéfique. Texte et image se fondent dans le bijou, celui-ci a absorbé les mots et les couleurs et s’en est nourri.
Chaque pièce est soigneusement découpée dans un livre, elle est absolument unique car impossible à reproduire. Le bijou sera ensuite réinséré dans l’ouvrage qui, alors, lui servira d’écrin. Ainsi vos livres préférés peuvent donner naissance à une bague, un bracelet, des boucles d’oreilles, un collier…
Son site est ici : http://littlefly.co.uk/littlefly_wordpress/
Ci-dessous, quelques images. Encore une fois, il est difficile de faire une sélection tellement parmi ces exquises petites pièces de collection.
Les photos proviennent du site du créateur et de divers sites web. Il semble que toutes les photos soient Copyright © 2016 Littlefly (TM), London, UK. All rights reserved. E&OE
Le matériau-livre ouvre les portes de tous les imaginaires.
Thomas Allen utilise les personnages qu’il rencontre sur les couvertures colorées et kitchs qui emballent les romans d’aventures, les romans de gare et autres polars improbables d’il y a quelques décennies. Nous sommes là dans du découpage et du collage inspirés du pop-up avec des mises en scène très cinématographiques. C’est amusant et ans prétention.
Le travail de T. Allen ne se résume pas à cela et pour en savoir plus, c’est sur son site : http://thomasallenonline.com/
Quelques images
Les images ont été trouvées sur le web au fil des jours, de site en site, sans nom d’auteur. Les copyrights sont donc réservés à ces personnes et nous les ajouteront si elles se font connaître.
Les créations de Cara Barer ont souvent la silhouette d’élégantes créatures qui pourraient bien flotter dans le fond secret des mers ou venir d’autres planètes. Ce pourrait aussi être des plantes imaginaires. Ou rester simplement des formes, seulement des formes agréables. En plus du travail sur les formes et les textures, Clara Barer apporte de la couleur. Pour en savoir plus sur l’artiste c’est ici : http://www.carabarer.com/
Voici quelques-unes des créations que nous préférons (et le choix est difficile…)
Toutes les photos proviennent du site de l’artiste. 2012-2015 Cara Barer Photography All Rights Reserved Houston Web Design
Les images ont été trouvées sur le web, souvent sans nom d’auteur. Si quelqu’un reconnait son travail, nous serons heureux d’ajouter son nom et de lui faire un peu de publicité
Pour ceux qui penseraient que plier, découper, coller, créer à partir des livres et de leurs pages ne sont que loisirs créatifs de troisième zone, il est temps de revoir les certitude.
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Le « Book Art » (autrement dit l’art de faire de l’art à partir de livres) n’est pas un art nouveau. Il plante ces racines fort loin dans le passé. Avec l’invention du papier sont venues les idées de l’utiliser comme matériau dans le domaine artistique. Suite aux progrès techniques permettant (seconde partie du XIXe) d’imprimer des livres en grandes quantités (et à plus bas prix), les artistes s’emparèrent du support et naquirent, par exemple, les premiers collages.
Depuis quelques décennies le Book Art à ses lettres de noblesse. Ce n’est cependant que depuis quelques années qu’il s’est démocratisé quand les idées de récupérer et de détourner les objets de leur fonction sont devenues courantes, mais aussi et surtout grâce au web qui a permis de partager des photos des créations et des tutoriaux.
Le Book Art ne se résume pas a découper des papillons ou fabriquer des sapins de Noël. Si le Book Art est à la portée de tout le monde, les belles pièces sont rares tant cela demande d’idées créatrices, de dextérité et de patience. La belle ouvrage se vend en galerie, se réalise sur commande, s’expose dans des salons dédiés. Un beau pliage peut allégrement dépasser les 200 euros pour une pièce relativement simple.
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Le Book Art n’est pas non plus exclusivement figuratif. Le papier, matériau souple et solide, se prête à des traitements parfois extrême.
Voici un site sur lequel vous trouverez des pliages très classiques et qui donne également une idée des prix pratiqués pour ce type de travail selon la complexité du motif : auplidespages.fr .Nous sommes là dans du pliage de qualité, les plis sont nets, les formes harmonieuses. Il faut beaucoup de pratique pour maîtriser ainsi le pliage de formes qui demandent des heures d’un travail minutieux.
Quelques images de ce site :
Nous continuons avec des créations figuratives, semi-figuratives, purement graphiques, abstraites, de celles que vous pourriez trouver en galerie.
Il existe beaucoup d’artistes intéressants et nous ne pouvons les évoquer tous dans le même article. Nous montrerons le travail de plusieurs d’entre eux en cours d’année. Nous commençons par Jacqueline Rush Lee (http://www.jacquelinerushlee.com/) et ses compositions abstraites basées sur d’intéressantes manipulations des textures.
Après la pin-up d’Halloween voici la pin-up de fin d’année (principalement de Noël, question de couleurs du costume…). Pourquoi la pin-up ? En dehors du fait que ces images sont d’un kitch réjouissant, c’est surtout parce qu’il s’agit de graphisme, d’illustration, donc en relation avec l’édition, l’impression, le livre… toutes choses qui nous passionnent à PETITS OBJETS DE COMPAGNIE. De plus, comme vous le verrez en toute fin d’article, le travail de ces illustrateurs méritent qu’on s’y intéresse de plus près.
Il en va de même pour les photos saisonnières pour lesquelles posaient des starlettes. On y atteint le niveau zéro de la photo « artistique » (voire on creuse en sous-sol)…
Il n’en reste pas moins que cela nous en raconte beaucoup en ce qui concerne les styles et modes du dessin populaire (tant dans l’édition que dans la publicité) et l’imaginaire de certaines décennies.
Un peu d’histoire : On peut dire que la pin-up est née avec la photographie et la possibilité d’éditer en quantité ( à partir de 1880) des images à destination d’un public plus large que celui du cercle confidentiel des amateurs d’images croustillantes (contrairement aux gravures à tirages plus modestes, surtout dans le domaine érotique). Dès l’invention de la photo, des photos dites artistiques mais orientées « érotisme »trouvent un marché et se vendent sous le manteau.On ne peut que sourire devant ces images plutôt sages. En parallèle de la photo, le dessin va magistralement croquer le sujet. La pin-up va se retrouver dans les comics, les magazines, les affiches, de pub, etc. Par-tout !
Et y rester…
Il ne faut pas croire que la pin-up a disparu. Loin de là. Si les pin-up des années 50 sont connues de tous, c’est en raison de leur excellent graphisme. Mais les logiciels de traitement d’images et de dessin qui offrent de nouveaux outils graphiques ( qui permettent tous les montages et tous les détournements) et les modes diverses (gothic, punk, fantasy, glam, vampire, emo, etc.) donnent naissance a des nouvelles espèces de pin-up et nombre d’artistes traitant le sujet ont un grand talent.(Voir sur le web).
D’autres reconstituent en photo , au second degré (espérons-le) l’ambiance des anciens clichés, (tels ceux montrés ci-dessous) décoration ratée, kitch, moche (au choix) comprise…(Voir sur le web).
Voici comment travaillait Gil Elvgen, illustrateur emblématique du genre. Sa femme lui servait de modèle.
En fin de page, un liste de dessinateurs des origines à nos jours.
Ce grimoire dos-à-dos regroupe en réalité six livres. Cet ouvrage appartient à la Bibliothèque nationale de Suède à Stockholm. Il pourrait avoir été lié et imprimé en Allemagne entre 1550 et 1570. Les six parties peuvent se lire indépendamment les unes des autres grâce à un ingénieux système de fermoirs métalliques. Les textes proposés sont religieux dont Der kleine Catechismus de Martin Luther.
Site de la Bibliothèque : http://www.kb.se/hjalp/other-languages/francais/
Voici quelques photos de ce bel objet diffusées par la Bibliothèque Nationale de Suède.
Le romancier suédois David Lagercrantz a été chargé d’écrire une suite à la célèbre trilogie Millénium, le roman policier à succès de Stieg Larsson L’ouvrage paraitra fin août, 2015, dix ans après la disparition de Larsson.
Mandaté par la maison d’édition Norstedts qui désirait donner une suite à la trilogie, vendue à plus de 80 millions d’exemplaires dans le monde, il a travaillé près de 18 mois entre août 2013 et janvier 2015.
Après avoir présenté une première version début 2014, Lagercrantz a retravaillé son manuscrit pour obtenir la version finale. Le roman s’intitule Ce qui ne me tue pas. Des droits ont déjà été vendus dans plus de 40 pays.
Résumé : Quand Mikael Blomkvist reçoit un appel d’un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle qui affirme détenir des informations sensibles sur les services de renseignement américains, il se dit qu’il tient le scoop qu’il attendait pour relancer la revue Millénium et sa carrière. Au même moment, une hackeuse de génie tente de pénétrer les serveurs de la NSA…
Si nous vous parlons de ce quatrième opus, c’est que la trilogie de Stieg Larsson est idéale pour ceux qui ne connaissent pas l’univers des romans policiers nordiques si différent des ambiances anglaises, américaines, françaises… et souhaiteraient découvrir cette littérature. Sans compter que les adaptations en films et série, plutôt réussies, apportent un complément intéressant à l’ensemble.
Nous sommes curieux de découvrir de quatrième tome pour voir si le nouveau texte et la nouvelle intrigue seront à la hauteur des précédents opus. Stieg Larsson a donné des romans durs, sombres, complexes, denses, dont une certaine violence extrême n’est pas absente. Une trilogie habitée par des personnages attachants ou ignobles, des individus très humains avec leurs failles, leurs côtés sombres et leurs pans de lumière.
A la lecture du résumé, nous pouvons déjà constater que le nouvel auteur à choisi un thème d’intrigue plutôt banal et facile (intelligence artificielle et NSA sont des thèmes déjà surexploités dans les thrillers américains), alors que Stieg Larsson choisissait des intrigues locales axées sur les travers de la société suédoise et de ses dirigeants ce qui donnent à la trilogie une atmosphère particulière. Nous espérons que ce tome 4 n’a pas perdu également les empreintes nordiques typiques que l’on trouve dans l’écriture et dans la façon d’aborder les choses, qui font que ces romans policiers sont immédiatement repérables.
En France, l’ouvrage paraîtra chez Actes Sud en format papier et Epub : http://www.actes-sud.fr/catalogue/e-book/millenium-4-ce-qui-ne-me-tue-pas-epub
Les trois premiers titres , à lire dans l’ordre sont :
S’il y a un lieu qui chatouille les imaginations en tous genres, c’est bien LA bibliothèque. Que ce soit une vaste bibliothèque publique ou une modeste bibliothèque privée d’une seule pièce, elle semble regorger des promesses les plus insolites, les plus oniriques, voire les plus dévergondées. C’est un lieu ou tout semble possible puisque la fiction peut aligner tous les possibles de l’imaginaire et les savoirs s’y étendre (parfois) sur des kilomètres de rayonnages. La bibliothèque est toujours construite au croisement de deux mondes, celui du romanesque et celui des savoirs et de notre quotidien.
Nombre de bibliothèques publiques et privées hébergées dans des bâtiments exceptionnels sont également décorées et meublées de façon parfois grandiose. Cela n’empêche pas que l’on en dessine encore et encore de plus fantastiques, de plus fantaisistes…
On a beaucoup exploité le thème de la bibliothèque dans les livres, au cinéma, en peinture, dans les jeux video… Voici quelques images de bibliothèques imaginées.
Choisir parmi les mots-clés les plus utilisés
Pour rendre les marque-pages des ouvrages plus « ludiques, le britannique Duncan Shotton a imaginé des auto-collants permettant de réaliser des petits paysages tous simples et plein de fraîcheur. Une petite astuce pour ne plus perdre ses pages parce que les marques ont accidentellement pris la clef des champs, tout en évitant l’usage des post-il dont les couleurs souvent exacerbées sont un crime contre le bon goût.
Ces marque-pages fonctionnent comme des post-it., ils sont d’un usage réversible, donc sans dommage pour le papier. Le Ciel, Mars,(et ses petits hommes verts), l’Océan, le Pôle Nord, (avec des sapins)….), Londres, New-york. (et King Kong), la Forêt, le Désert, Tokyo ( et un dinosaure)..des éléments que l’on peut mélanger selon ses envies.
A partir de cette idée, Petits Objets de Compagnie s’est empressé d’explorer une nouvelle piste permettant de créer ,encore une fois ,des petits objets en papier.
Il est facile d’imaginer ses propres marque-pages (si possible en récupérant des images dans des livres usagés.) Une excellente idée pour s’occuper quand il pleut. Des vieux livres ou toutes images que vous aurez sous la main, des post-it, ou papier assimilé, des ciseaux, de la colle…Voilà tout ce qu’il vous faut. Il est ainsi possible de mettre en scène des milliers de thèmes. C’est un bricolage simple, non salissant, dont le prix de revient est minuscule.
Le site :http://dshott.co.uk/stickies
Pour terminer ce petit tour d’horizon des bibliothèques itinérantes, voici les plus luxueuses d’entre elles. Souvent spacieuses, colorées, confortables, elles sont désormais souvent connectées, elles ajoutent aux livres de papier les livres numériques apportant ainsi à nos portes des millions d’ouvrages…
Il faut toutefois noter que la « grosses camionnette, le camion ou bus bibliothèque ne datent pas d’hier. Voici quelques clichés en noir et blanc qui le confirme…
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