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Cette petite recherche a commencé par hasard. La lecture d’un ouvrage sur l’histoire de la Russie communiste a mené à la lecture de légendes sibériennes, dont celles concernant des chamans, des champignons et le solstice. Une seconde recherche, plusieurs mois plus tard, d’images pour illustrer un petit billet sur les anciennes décorations en verre coloré pour le sapin a abouti aux images de mignons champignons à suspendre…. de là nous sommes arrivés aux cartes de voeux et nous y avons croisé le même champignon….Cela commençait à faire beaucoup de champignons et la question s’est posée : mais que fait donc ce végétal toxique dans le contexte des fêtes de fin d’année ? Voilà pour la petite histoire.
Toutes les images ont été trouvées sur le web. le copyright appartient à leurs auteurs dont le nom n’était pas indiqué.
Le chamanisme sibérien est bien documenté grâce aux nombreux travaux d’ethnologues. Certains considèrent la Sibérie comme le pays d’origine du chamanisme. En raison des nombreuses ethnies sibériennes, les pratiques varient mais conservent un tronc commun. Le chamanisme n’est pas une religion mais une manière de vivre. Originellement, un chaman est une personne qui vit au contact de la nature et possède une grande connaissance des plantes. Il est un guérisseur et un intermédiaire, un lien entre le monde minéral, végétal, animal et les esprits. Pour entrer en contact avec les esprits, il utilise des plantes et des instruments de musique.
Les champignons sont très représentés sur les cartes de voeux. Ce sont ceux chapeautés de rouge à semis de points blancs (graphiquement une belle réussite de la nature) qui sont majoritaires. Leur présence sur les petits cartons est-elle uniquement esthétique ? Pourquoi ce choix ? D’autres éléments naturels agréables à l’oeil auraient pu être choisis…. Creusons un peu et…. spéculons (la spéculation étant une autre manière amusante de raconter une histoire en regroupant des faits)… On peut aussi parler d’ethnomycologie. Donc, amusons-nous un peu…
Le champignon représenté est le plus courant de l’espèce, l’Amanita muscaria, dite aussi amanite tue-mouche ou fausse oronge. C’est un champignon toxique, psychotrope, hallucinogène. Le diamètre du chapeau peut atteindre vingt centimètres de diamètre. Ce champignon serait apparu en Sibérie-Béringie au cours de l’ère tertiaire avant de se répandre à travers l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord.
Dans sa Sibérie de naissance, le champignon étaient (est ?) utilisé par les chamans pour entrer dans le royaume des esprits. Il en sera de même, plus tard, dans les autres régions et les autres civilisations quand le champignon s’y implantera. Une plante hallucinogène fini toujours par avoir ses entrées dans divers rituels.
La littérature révèle que l’amanite n’a pas été réservée au seul chaman sibérien. Elle était plus largement utilisée de façon récréative par la population. De nombreux récits décrivent l’usage des champignons lors de fêtes communautaires ou d’événements familiaux . Pourrait-on aussi voir dans cette consommation un moyen de trouver de la vitamine D pour combattre les maladies hivernales durant les mois sans soleil ? Les exemplaires comestibles de l’espèce sont une source importante de cette vitamine. Des sources ethnographiques parlent, entre autres thèmes, des ouvriers sibériens qui prenaient une petite quantité de champignons avant de commencer le travail physiquement difficile pour profiter de l’explosion d’énergie et de la légère euphorie produite à cette faible dose.
Même si les amanites eurent une valeur récréative et médicinale en Sibérie, le lien entre le champignon magique et les fêtes de fin d’année est-il possible ? Que peuvent nous dire les pratiques locales dans l’antique Sibérie sur les raisons pour lesquelles nous échangeons des cadeaux au moment du solstice, les déposons sous des sapins décorés de guirlandes ou dans des chaussettes suspendues devant la cheminée, de la présence du rouge et du blanc, sans oublier les histoires de rennes volants ?
Les traditions, les rituels, les légendes ont généralement pour point de départ une raison ou un événement réel très simple, banal, souvent même très anecdotique et qui aurait dû ou pu le rester… Au fil du temps, la raison, le détail originel, se dilue, se mélange à d’autres au point de rendre difficile de remonter jusqu’à sa source. Dans les sociétés pré-chrétiennes européennes qui utilisaient un calendrier lunaire, le solstice d’hiver marquait la fin de la vieille année et inaugurait une période crépusculaire qui n’était ni l’ancienne ni la nouvelle. Comment se rassurer, espérer le retour du soleil, d’un quotidien moins dur ? Le chaman sibérien faisait alors le tour des habitations pour distribuer des cadeaux : des amanites séchées; cela pour redonner de l’énergie et un peu d’euphorie à la population. Le chaman faisaient sécher les champignons enfilés sur des ficelles qu’il accrochait aux branches des arbres (notamment des pins) ou les suspendait dans des sacs de toile humides devant le feu (détails documentés). Ajoutons que les rennes sont amateurs de ces champignons qui les rendent eux-aussi euphoriques. Et pour finir, ce champignon aime pousser sous les sapins (symbiote). Ainsi, tout le monde « plane »…. le chaman, la population, les rennes… alors de là à voir voler un traîneau et les rennes, rien de plus naturel…
Ce chaman qui apportait santé, euphorie, énergie s’est-il transformé petit à petit en une légende en occultant une partie des éléments réels ? L’histoire s’éloignant de son lieu de naissance donnant naissance à un personnage apportant furtivement des cadeaux au moment du solstice ? Un mythe beaucoup plus ancien raconte qu’une déesse passait par le ‘trou à fumée’ et déposait des présents ; cette histoire était connue dans toute l’Europe du Nord, de la Russie à l’Angleterre à l’époque médiévale.
Mais comment entrer dans une yourte dont la porte est bloquée par plusieurs mètres de neige ? En passant par le toit et le « trou de fumée ». Le chaman grimpait sur le toit et glissait le long d’un poteau central (il y a deux poteaux de chaque côté de l’ouverture centrale du toit dans une yourte traditionnelle). Tout comme y entrait les habitants de la yourte car il n’y a aucun autre moyen d’y entrer durant l’hiver. Est-ce en raison du terrible climat hivernal de la Sibérie que le Père Noël est domicilié au Pôle Nord, adresse on ne peut plus glaciale ?
Le Père Noël avatar du chaman sibérien ? Pourquoi pas ? Tout est déjà en place : les couleurs, les sapins, les champignons ( à la fois boules, guirlandes et cadeaux) qui sèchent sur les branches ou dans des sacs suspendus comme des chaussettes devant la cheminée, les rennes, le traîneau, le toit et la cheminée comme porte d’entrée…
Fait intéressant, jusqu’à l’époque victorienne, en Angleterre, le symbole traditionnel des ramoneurs était un champignon amanite tue-mouche – et de nombreuses premières cartes de Noël et du Nouvel An représentent ces ramoneurs avec leur champignon. Comment en est-on arrivé à lier ramoneur et champignon ? Un rapport avec le chaman, ses champignons et sa façon originale de les distribuer ? Une histoire délayée ayant mis des siècles pour passer de la Sibérie ancienne à l’Angleterre du XIXe siècle ?
Des petits détails liés à des éléments qui furent réels à des périodes très lointaines perdurent partout dans nos contes, nos légendes et même dans notre quotidien. Il est souvent très difficile de remonter jusqu’à la véritable source et aussi de comprendre pourquoi un détail, une anecdote, un rituel survivra plus qu’un autre, se métamorphosant au fil du temps, mais conservant toutefois un indéniable fil, parfois ténu mais toujours solide, avec son origine. Nous en avons un exemple récent très clair : la vraie bûche en bon bois d’arbre devenu un gâteau…. et qui l’aurait imaginé il y a quelques siècles ? Tout est possible avec les traditions, car elles ne sont pas figées, elles évoluent très vite, conservant leur souche, se débarrassant de certains éléments devenus obsolètes et absorbant toutes les nouveautés, toutes les évolutions de la société. Chaque année se fait une petite « mise à jour » et petit à petit des détails très anciens qui échappent au ménage deviennent incompréhensibles, on ne sait plus pourquoi ils sont là, mais ils sont toujours là. Aux curieux ensuite de mener l’enquête. Un exemple : on ne décore plus sa maison pour les fêtes en 2023 comme on la décorait pour celles de 1960. Si le canevas de base est presque resté le même, la différence est importante. Mais comme nous avons des documents visuels par millions, il est facile de comprendre comment a progressé cette évolution et pourquoi.
L’iconographie de ces beaux champignons est un thème commun à Noël et au Nouvel An. D’innombrables décorations ont la forme du champignon magique. On peut toutefois se poser la question : pourquoi envoyer l’image d’un champignon toxique pour souhaiter une bonne année et une bonne santé ? Pourquoi en décorer sa maison ? Un motif choisi uniquement pour son esthétique ? Peu crédible, il existait bien d’autres jolis candidats. L’image du champignon rouge et blanc à, de plus, été utilisé bien antérieurement à l’adoption des mêmes couleurs pour le costume du Père Noël Alors quelle est la filiation ?
A la fin de la recherche, comme souvent, on se retrouve avec quelques réponses (nous n’avons pu les insérer toutes ici …l’histoire des chamans sibériens est documentée) et de nouvelles questions….
Parce qu’il est beau, on a donné de ce champignon méchant une image de champignon gentil, image que l’on retrouve dans la littérature enfantine en tant que résidence pour petits personnages comme les fées, les elfes, des gobelins, les gnomes,etc.
Pour Halloween, des gâteaux pas comme les autres apparaissent dans les vitrines des pâtisseries. Les moissons sont rentrées, les greniers sont pleins, nous fêtons la fin des durs travaux et recevons la récompense sucrée qui nous rassemble et nous rassure tout au long de cette nuit durant laquelle rodent les fantômes…. Voici quelques modèles de ces créations comestibles et saisonnières dont les thèmes abordent autant l’Automne, ses feuilles rousses, ses châtaignes que les sorcières et les citrouilles… et si certains sont kitchissimes en diable, d’autres sont drôles, mignons ou sobrement poétique…
Et quelle que soit la façon dont vous fêtez ce rendez-vous annuel, nous vous souhaitons une
Petite piqûre de rappel, culturelle et historique, pour ceux qui cette année encore vont stupidement râler contre « cette fête américaine » : Halloween est une fête bien de chez nous, Européens de l’Ouest, elle est même présente chez tous les peuples européens et Nordiques (pas seulement les Celtes), sous d’autres noms parfois. Dans toutes les civilisations antiques (dont nous sommes les héritiers) et présentes , dans ABSOLUMENT toutes les cultures, quel que soit le costume ou le masque sous lequel elle se présente, cette fête existe. Et ces festivités sont bien antérieures à celles nommées par chez nous Hallowe’en, Toussaint et Fêtes des Morts (qui se bousculent dans un mouchoir de poche temporel). Au départ, c’est une fête en phase avec la saison. Alors, gens d’ici, de rejetez plus votre propre culture ! Parce que Hallowe’en, c’est d’abord une histoire de saison, de Lune, de Soleil et d’Etoiles… l’histoire de ce qui se passe naturellement dans le ciel et qui concerne tout le monde sur cette planète.
Et une occasion pour TOUS de se costumer, de passer une soirée entre amis, de s’amuser….
Ici, notre article paru il y quelques années… Ce n’est qu’un très bref résumé de l’histoire passé et présente de cette fête qui suit son petit bonhomme de chemin sans se laisser détruire, qui sait s’adapter graphiquement et intégrer toutes les nouvelles données pouvant la servir. Plusieurs volumes ne suffirait pas à explorer cette fête qui s’enracine dans la fameuse Nuit des Temps;;;
Chacun célèbre ce moment à sa façon. Halloween est restée au fil des slécles l’une des grandes fêtes automnales populaires. L’automne est une saison qui stimule l’imagination, pousse aux soirées entre amis et voisins. Son abondance et ses couleurs offrent mille idées de décorations, souvent à base de fruits, légumes, feuilles, mousse et de matière noble comme le bois, etc. Cette fête est en perpétuelle évolution alors que d’autres, trop figées, moins débordantes d’imagination, disparaissent faute de s’adapter. Halloween à une santé de fer car l’événement sait remettre ses pendules à l’heure, repenser son fond imaginaire et s’enrichir d’années en années des modes et des goûts contemporains . Les fantômes, squelettes et autres sorcières ont désormais des compagnons tout droit surgit des livres de fantasy et des histoires d’horreur (voir Stephen King, par exemple). La créature de Frankenstein fait désormais partie du décor avec les zombis et l’Ile du Docteur Moreau est mise à contribution ainsi que les vampires d’Anne Ryce et les corbeaux d’Alan Poe. La fête c’est énormément développée en puisant dans la littérature classique et dans la littérature récente. On retrouve aussi bien Gandalf que Dumbledore dans les personnages apparaissant lors des soirées costumées d’Halloween. Leur statut de sorciers leur a ouvert les portes du bal, ainsi qu’aux Elfes et autres créatures magiques. Halloween est comme Noël une fête ouverte que chacun peut vivre selon ses convictions. Les données religieuses récentes et les données plus antiques et plus complexes cohabitent depuis des siècles pour que chacun trouve sa place dans cette célébration.
Nous reproduisons ci-dessous l’article que nous avions écrit l’an passé et qui reste d’actualité.
HALLOWEEN, C’EST COMPLIQUé
Cette fête est originaire des îles anglo-celtes. Le point culminant en est la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint (nom de la fête chrétienne)… puis on enchaîne avec les multiples réjouissances de la nuit du 1er novembre, parce qu’on ne s’arrête point à minuit pile alors que l’on commence à vraiment bien s’amuser…
Halloween est aussi ancienne que les tribus celtes, nous pourrions remonter ainsi jusqu’à la protohistoire celte. Les origines et l’évolution de cette fête sont complexes, riches et vraiment passionnantes quand on s’intéresse à nos traditions et que l’on aime les grands rendez-vous conviviaux. En parler ne tiendrait pas sur les pages de plusieurs gros volumes, sans compter la vaste iconographie qui pourrait accompagner les textes. Voici donc des petites tranches, plus ou moins cousues, de la vie de cette si tenace tradition.
HALLOWEEN… Différentes appellations contrôlées…
« All Hallows Eve », tel est l’origine du mot Halloween (the Eve of All Saints’s Day), encore écrit « Hallowe »en ». On peut le traduire littéralement en vieil anglais par, « la veille de tous les saints ». » Hallow » est une forme altérée de « holy » (saint) et « eve » ou « even » est une forme raccourcie de « evening » (soirée). En Angleterre (nous verrons cela plus loin), ce fut même un temps « La Nuit de la Pomme Croquante ». Sinon l’origine de la pratique de créer un certain désordre dans les rues et les champs est encore une fois une coutume celte : « oídche na h-aimléise », » La Nuit des Bêtises« .
Halloween est issu d’une fête venue du fond des temps et qui se célébrait à la même période de l’année, la fameuse fête celte de Samain (Samhain). En gaélique, encore de nos jours, le nom en est Oiche Shamhna. « Samain » signifie « réunion », c’est la fête du passage de la saison claire (printemps et été) à la saison sombre (automne et hiver), la transition d’une année à l’autre annoncée par la fin des moissons et l’arrivée de l’hiver. Dans le folklore celte, Samain est une période un peu hors du temps propice aux rencontres et aux apparitions surnaturelles, une période durant laquelle morts et vivants, humains et divinités de l’Autre Monde (le « Sidh »), cohabitent. Et Samain était une fête importante puisqu’elle durait semble-t-il plusieurs jours.
Coutume(s) païenne(s) et fête(s) religieuse(s), un fil rouge partagé, une cohabitation de plusieurs siècles
C’est l’une de ces nombreuses fêtes païennes ou religieuses que l’on retrouve plus ou moins dans toutes les civilisations, dans tous les pays, sous différentes formes, avec des rituels évoluant en cours de route, mais que l’on arrive à recouper. Toutes se situent à des tournants saisonniers précis : le printemps et Pâques, l’hiver et Noël, l’automne et Halloween/Toussaint par chez nous, la date du début de l’année selon les époques et les sociétés, etc.
Cette fête fût donc célébrée par les Celtes de Gaulle (pour parler de chez nous et de certains de nos proches ancêtres) durant des siècles. C’est le Samanios des Gaulois (n’oublions pas que les Gaulois sont des celtes…) C’était pour eux le premier jour de leur année. C’est la fête de la fin d’une année et de la naissance d’une nouvelle symbolisée par l’extinction et le rallumage de tous les foyers. Les Celtes croyaient que le dieu Samain venait le 31 octobre juger les âmes des morts de l’année écoulée. C’est en même temps un moment consacré au culte des Ancêtres. Nous sommes toujours dans le même shéma de passage et/ou d’opposition, de l’opposition entre la lumière de l’été et l’obscurité de l’hiver, de la différence entre la terre qui produit et la terre qui dort, entre ce qui est vivant et ce qui est mort, entre ce qui est visible et ce qui est invisible, entre ce qui est réel et de ce qui est le fruit de l’imagination…
La nuit où les Morts font la vie dure aux Vivants et la solution pour s’en défaire : les effrayer !
Voici un autre morceau de l’histoire qui entre dans la construction de la tradition d’Halloween. La nuit du 31, dans le lointain de notre Histoire, les esprits des morts de l’année devaient donc partir pour l’Autre Monde. Ce dont ils n’avaient pas forcément tous envie. Au lieu de prendre la route sans faire d’histoire, paisiblement, certains rebroussaient chemin pour tenter de s’installer dans le corps des vivants. Mais les vivants ne voulaient pas de ces morts récalcitrants.
Cette nuit là, ils éteignaient le feu et les lumières dans leurs maisons pour les rendre moins accueillantes, moins attirantes, se promenaient affublés de costumes effrayants, faisant grand bruit pour faire fuir les esprits. S’ils allumaient des feux de joie pour souhaiter bon voyage aux morts et les honorer, c’était aussi pour les éloigner. (On peut retrouver ici la pratique du feu allumé pour éloigner les bêtes sauvages menaçantes, pratique qui remonte aux origines, on tente d’éloigner ce qui fait peur en allumant une lumière). On sacrifiait aussi des animaux…….des fruits…… et des légumes… (et, parait-il, parfois quelques personnes qui semblaient déjà habitées par un esprit.) C’était la fête.
Ne pas attirer les Créatures de l’Autre Monde, leur courroux, ou d’autres manifestations inconfortables, justifia à partir d’un moment non datable le port de masques et de déguisements comme moyen d’échapper à la possible emprise des sombres esprits sur les hommes; et d’une manière générale de conjurer le mauvais sort pour l’année à venir. Nous sommes là encore dans une continuité puisque déjà, du temps de Samain, nous savons que les Celtes sacrifiaient des animaux, les dépeçaient pour se parer de leur peau et de leur fourrure en guise de protection.
De la fête ancestrale à l’arrivée de la fête chrétienne, les débuts d’une cohabitation
Une grande fête populaire ou religieuse n’est souvent qu’un avatar. Une nouvelle festivité ou commémoration poussant l’autre dehors pour prendre la place. C’est bien plus pratique de réutiliser une date déjà implantée dans les habitudes. On ne change pas (ou presque) une date qui gagne. Lorsque les Romains envahirent les territoires celtes leurs fêtes Feralia (en l’honneur des morts, célébrée le 21 février) et Pomona (en l’honneur de la déesse des arbres fruitiers et par extension de ce qui est fructueux, célébrée le 1er novembre) auraient été assimilées à la fête de Samain.
Au VIIe siècle, le pape Boniface IV n’ayant plus assez de jours sur le calendrier pour fêter tous les saints chrétiens décida de leur dédier un jour et transforma Feralia (21 février) en ce qui allait devenir la Toussaint. Il consacra le temple romain du Panthéon (dédié à tous les dieux, c’est le sens étymologique du mot) à la vierge Marie, à tous les martyrs, auxquels on ajouta ensuite les confesseurs. Ce n’est qu’au VIIIe siècle que la Toussaint sera déplacée au 1er novembre. Le 1er novembre, la fête de la Toussaint unit pour les catholiques l’Eglise du Ciel et l’Eglise de la Terre et relie le chrétien à tous les saints canonisés et ceux qui sont dans la béatitude divine. C’est en fait l’anniversaire de la dédicace du Panthéon qui se fête et c’est ainsi que la fête de tous les saints finira par être fixée au 1er novembre. C’est pourtant bien avant, dès le Ve siècle, que Saint Patrick, en Irlande, tentera déjà d’extirper des moeurs la coutume considérée comme païenne. Mais partout la coutume perdurera, plus ou moins officieusement. On ne balaye pas du jour au lendemain un rendez-vous annuel qui date déjà d’environ 1200 ans à l’époque (on sait que cette fête en cette période de l’année est attestée depuis environ 700 ans avant J.C). L’Eglise ne pourra qu’occuper la même date pour tenter de faire barrière. Privée de Samain et de 1er novembre, la communauté irlandaise s’approprie alors la veille, le 31 octobre, bien décidée à continuer à rendre hommage à son héritage celte. Dans ce contexte se développera le terme « All Hallows Eve », un nom qui laisse une place au mot ‘saints’. Très diplomate…
Vers l’an 1000, pour que la Toussaint garde précisément sa vocation à célébrer les saints et ne soit pas une journée consacrée aux morts, Odilon, abbé de Cluny, imposa à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette fête liturgique est à la fois une journée de commémoration et une journée d’intercession ; on se souvient des défunts, on prie pour eux. C’est là que le 2 novembre rejoint Samain, l’antique « fête des morts ». La Toussaint du 1er novembre est souvent confondue avec le jour des morts du 2 novembre alors que ce sont bien deux choses différentes.
D’hier à aujourd’hui
Toujours est-il que fêtes païennes et religieuses, Halloween et Toussaint pour ce qui nous occupe, cohabitent désormais de nos jours, pour le plaisir des uns et la fureur des autres. Des polémiques enflamment régulièrement pro et anti Halloween. Il serait préférable que chaque camp respecte les idées de l’autre sans vouloir imposer les siennes. Il y a de la place pour tout le monde. Il n’est pas rare encore actuellement dans des « Pardons » de voir le matin se dérouler les rituels de types « magiques » et l’après-midi la messe.
Ceux qui connaissent bien le Royaume-Uni savent à quel point Halloween y est populaire, notamment en Ecosse, en Irlande, au Pays de Galles.
Halloween ne s’implanta aux Etats-Unis que vers le milieu du XIXe siècle avec l’arrivée des émigrants écossais et irlandais fuyant la famine (la « Grande Famine » commença en 1845, son origine est due à l’introduction du mildiou qui ravagea les récoltes). Cela ne se fit pas tout seul, l’église protestante ne voyait pas ces pratiques d’un bon oeil. Les premières années, les Irlandais présentèrent la chose en mettant l’accent sur l’aspect communautaire de festivités célébrant la fin des récoltes. Tout cela animé par des parades déguisées et des lectures. Le caractère fantasmagorique de l’affaire fut presque occulté. C’est pourtant ce côté étrange et festif des déguisements qui va séduire les Américains au bout de quelques années et qui feront qu’ils finiront pas se joindre au mouvement. Au début des années 1920, on peut dire qu’Halloween est enfin bien implanté sur le territoire américain et au Canada.
De siècle en siècle, une fête qui ne cesse d’évoluer et de s’enrichir
Halloween est avec Noël l’une des rares fêtes qui année après année a évolué, s’est approprié les nouvelles technologies, s’est adaptée aux changements de la société, a absorbé tant les modes vestimentaires que littéraires ou cinématographiques, a inspiré les artistes… Halloween au fil des siècles a développé toute une imagerie fantastique, des amusements totalement originaux et très variés, des déguisements de plus en plus différents, et même de la littérature haut de gamme. Halloween possède un énorme pouvoir d’absorption de tout ce qui, nouveau, peut rendre la coutume plus attractive, amusante, créative. Cette fête s’est enrichie alors que tant d’autres perdaient la faveur du public, s’affadissaient avant de disparaître ou restaient vivoter sans que l’on sache plus très bien ce à quoi elles correspondaient. Peut-être parce qu’Halloween est depuis longtemps une fête très conviviale, simple, pas « intello » pour deux sous ni absconse, vraiment populaire dans le sens noble du terme, durant laquelle on s’amuse beaucoup toutes générations confondues. Elle fonctionne alimentée par la curiosité profonde de l’être humain pour le mystère et le fantastique, pour les choses cachées et magiques, pour le monde de l’invisible, l’univers de la nuit, des contes et des légendes Autant dire que le moulin n’est pas à l’aube de manquer d’eau. C’est un moment pour s’offrir une bonne vieille régression à base de grosses farces enfantines et de sucreries, un soir et un nuit pour cesser quelques heures de se prendre tellement au sérieux. Sans doute un peu de tout cela : jouer avec nos peurs les plus intimes emballées dans de grandes parties de rigolade. Pas besoin de chercher midi à quatorze heure, de couper les cheveux en quatre et d’appeler à la rescousse les psychanalystes. Halloween, c’est drôle et poétique et c’est tout. Même le mot est pétillant.
Des histoires à dormir debout ou plutôt à ne pas dormir du tout !
Halloween, c’est aussi la nuit ou, dit l’une des nombreuses légendes, la porte entre le monde des morts et celui des vivants est ouverte. D’où cette avalanche de fantômes et autres créatures des ténèbres qui s’invitent chez nous (les morts récalcitrants des Celtes, voir plus haut). C’est une nuit durant laquelle on aime se faire peur et faire peur.
Abordons un sujet moins connu en France qu’ailleurs (mais en voie de rattrapage dans l’hexagone depuis peu) : Halloween et la littérature. Le roman gothique, genre littéraire anglais précurseur du roman noir, apparaît en 1764 avec Le Château d’Otrante d’Horace Walpole. En Europe continentale, le genre fantastique y fera suite à partir de 1830. Les histoires de fantômes, de vampires, de sorcières, de meurtres, de cadavres ambulants et autres joyeusetés macabres, nocturnes et sanguinolentes vont être à la mode durant quelques décennies et l’habitude de lire particulièrement des histoires d’horreur ou fantastiques au moment d’Halloween va probablement entrer dans les moeurs en empruntant le chemin de cette littérature-là. On les nomme les « Halloween books », les livres d’Halloween, ceux que nous nous réservons de lire particulièrement durant cette période. Ils doivent nous faire frissonner et bondir au moindre craquement d’une lame de parquet ou d’un volet qui claque (A lire – c’est bien meilleur, jouons le jeu jusqu’au bout – la nuit à la lueur d’une bougie vacillante). Une excellente greffe sur l’antique tradition permettant aux plus jeunes de découvrir des auteurs de qualité, classiques ou contemporains (tel Edgar Poe, pour ne citer que lui, qui rencontre un grand succès). Les livres purement sur le thème existent depuis fort longtemps et sont même de plus en plus nombreux; cette année le choix, en langue française, pour la jeunesse (et les plus grands) est plutôt intéressant.
A la lecture s’est ajouté désormais le visionnage de films d’épouvante. Le film le plus rediffusé ce soir-là est actuellement La Nuit des morts-vivants (1968), de George. A. Romero. C’est une occasion aussi de redécouvrir les films fantastiques qui connurent une heure de gloire au tout début du cinéma.
Une veillée mystérieusement disparue en France
Sans être très âgés, certains d’entre nous – moins de 60 ans – se souviennent encore de la veillée de la Toussaint en France (jusque vers la fin des années 60). Les gens se réunissaient entre voisins, en famille, c’était même parfois l’occasion d’une fête au village (grand feu, bal costumé…). C’était les vacances et pour les citadins des très grandes villes cela voulait dire un séjour prolongé à la campagne et, choses exotiques, la cueillette des champignons, la chasse, et les soirées devant un feu de cheminée. A la campagne ( mais aussi en ville), dans tous les milieux, les uns se rendaient chez les autres à la nuit tombée, une lanterne sourde ou une petite lanterne en papier à la main, petites lucioles défilant dans le noir (avec pour les plus courageux une petite visite au cimetière du village, les garçons en profitant pour rassurer les filles….) Autour du feu, de la table, au salon, on se racontait ces histoires qui font peur et des histoires tout court issues de la mémoire collective, de la saga familiale. Ainsi les histoires de revenants, de tombe qui parle, d’enterrements qui tournent à la farce et de veillée funèbre durant laquelle le mort se réveille, de curé un peu sorcier se transformant en corbeau… faisaient le régal des convives. Tous les ans les mêmes histoires (plus longues de quelques phrases chaque fois), tous les ans le même plaisir. Mais histoires incontournables, piliers de la soirée. La transmission des événements passés, réels, imaginaires ou arrangés se faisait, une galerie d’événements et de personnages défilaient.Sur la table tous les fruits de l’automne et le gibier, période de chasse oblige, voisinaient. C’était une grande soirée soit de grignotage, soit de banquet (un peu comme à Noël) C’était comme une sorte de Fête de L’Automne et de l’abondance, en attendant les fêtes religieuses du lendemain et surlendemain pour les paroissiens. Une décoration à base de belles feuilles mortes dorées de tous les ors de l’automne, de noisettes, de pommes, de champignons, de citrouilles et autres légumes tenant dans le temps était de rigueur. Et puis tout cela a disparu. Un automne, il n’y eut plus de réunion, plus d’histoires. Si certaines familles continuèrent la tradition, la plupart oublièrent pratiquement du jour au lendemain, semble-t-il, l’une de nos plus anciennes et plus conviviales fêtes. Un vrai mystère que cette soudaine désaffection. Il est certain que cette fête était plus rurale que citadine et que les campagnes se vidant…ceci expliquerait cela…Mais pourquoi seulement en France ? Cette fête revient lentement dans l’Hexagone notamment par des chemins de traverse : la nouvelle littérature fantastique/le cinéma de même et la mode des loisirs créatifs et du « fait main, fait maison » ; loisirs créatifs qui ont bien aidé à relancer, entre autres, le goût de décorer sa maison selon les saisons. Et nous revoilà finalement toujours reliés à ces activités spéciales liées au passage d’une saison à l’autre, aux événements du calendrier, (solstices, semailles, moissons,etc.). Finalement, nous ne sommes pas, sur le fond, si loin du comportement des anciens Celtes.
Les Irlandais avaient une légende qui a été « intégrée » (pourrait-on dire) à Halloween, celle de Jack-o’-Lantern. Celui-ci était condamné à errer sur Terre jusqu’au jour du jugement dernier. Ce personnage peu recommandable ne pouvait pas entrer au Paradis en raison de l’avarice et du goût pour la beuverie dont il avait fait preuve durant sa vie. Il avait été aussi banni de l’Enfer pour avoir joué des tours pendables au Diable. Ce dernier lui fit toutefois don d’un tison déposé dans un navet évidé pour que l’ensemble lui serve de lanterne. Depuis Jack-o-Lantern, « Jack à la Lanterne », erre entre Ciel et Enfer avec sa lampe et revient hanter les vivants à chaque anniversaire de sa mort. Le navet se transforma en citrouille aux USA; c’est un légume plus facile à sculpter et surtout plus décoratif.. L’habitude au début d’utiliser un navet ou un rutabaga comme lanterne viendrait aussi des Celtes.
Grignotage ou banquet ? A chacun sa gastronomie !
Une autre coutume est anglaise. Le 2 novembre, les chrétiens allaient de maison en maison réclamer des « soul cakes », « gâteaux des esprits ». En échange des gâteaux, ils s’engageaient à prier pour que les esprits des morts de la famille des gens qui avaient donné les gâteaux pour qu’il puissent entrer au Paradis.
Les jeux d’Halloween
Parmi les jeux de société, on peut citer : Richesse, bobbing the apples : Des pommes sont mises dans un baquet d’eau et le jeu consiste à les attraper sans les mains. Plus la pomme attrapée est grosse, plus on deviendra riche. Le Snip Snap Dragon est, lui, un jeu spectaculaire à base de raisins qui flambent dans de l’alcool alors que la pièce est plongée dans l’ombre. Il faut saisir les raisins avec les doigts sans se brûler et les manger; une chanson accompagne le jeu. Il existe aussi une foule de petits jeux de prédiction en relation avec l’Amour, le futur mari ou la future épouse dont on tente de deviner l’identité.
Halloween continue de se métamorphoser, de se renouveler et de proposer de nouvelles tendances. Des bals costumés, des concours de costumes, des visites de lieux insolites et si possible lugubres (cimetières, maisons hantées, catacombes, souterrains…) sont de nos jours organisés.
Décoration : un grand moment de bricolage maison
Cette fête a donné, au fil du temps, naissance à une riche iconographie (les cartes postales anciennes sur le thème sont magnifiques), elle a inspiré des artistes et donné naissance à une foule d’objets en tous genres et en toutes matières des plus kitchissimes aux plus charmants. Durant les semaines précédant Halloween, les petits et les grands se lancent dans des travaux manuels créatifs pour décorer leur maison et leur jardin (voire leur quartier), se fabriquer un costume. Entre sculpter les citrouilles, préparer les menus et les déguisements, cela aligne déjà plusieurs journées ou soirées festives. Parce que la préparation de la fête, c’est déjà la fête.
Les heures consacrées à la fabrication des décorations d’Halloween sont devenues de grands moments de bricolage en famille, comme le sont déjà les jours dédiés à la confection des décorations de Noël ou Pâques. Le « do it yourself » ou « faite-le vous-mêmes », à de plus en plus le vent en poupe depuis quelques décennies. On ne compte plus les livres (en anglais généralement, mais ce n’est guère gênant car ils sont abondamment illustrés) relatifs à la fabrication d’une panoplie de parfois très délicieux « Petits Objets de Compagnie pour Halloween ». Et ces décorations sont parfois très belles, empruntant au style gustavien, cottage ou shabby, s’inspirant des mondes fantastiques. Des milliers de tutoriaux sont disponibles gratuitement sur Internet.
Et c’est là aussi que Petits Objets de Compagnie et la Little Free Library retrouvent leur jeu favori : fabriquer des choses avec les pages des vieux livres ou n’importe quel papier ou carton. Le plus emblématique des objets est la citrouille en papier. C’est très simple à réaliser. Les plus expérimentés et patients se lanceront dans des pliages savants ou autres montages plus subtils. Voici quelques pistes (mais il existe des milliers de sites sur Internet qui vous étonneront) pour les fans ou les curieux.
Certaines décorations sont en papier, d’autres pas….(mais elles étaient si mignonnes….et puis cela donne des idées…)
http://ideespleinscrap.canalblog.com/archives/2009/10/28/15334732.html
http://valromey.e-monsite.com/pages/ateliers-creatifs/preparons-halloween.html
http://angefeeca.canalblog.com/archives/2012/11/05/25486634.html
http://scrapbook-chickadoodle.blogspot.fr/2011/10/paper-pumpkin.html
http://simplyalbany.blogspot.fr/2012/10/autumn-in-new-york_11.html
http://www.laminutedeco.com/2012/10/diy-une-citrouille-dans-ma-maison.html
Pour trouver d’autres sites et tutoriaux, deux mots clefs : ‘citrouille en papier » et « pumpkin paper » ou « pumpkin fall craft »
A noter une tendance qui s’enracine de plus en plus : la décoration intérieure (et parfois extérieure) saisonnière. Les Anglo-saxons utilisent par exemple depuis longtemps le motif ou l’objet citrouille (pour une fois c’est Halloween qui voit l’une de ses images emblématiques pour ainsi dire détournée) pour leur décoration intérieure automnale (Fall, Autumn). Une mode qui a donné naissance à une foule de tutoriaux pour réaliser des objets uniques. Le thème de l’hiver (flocon, objets argentés, peluches, dentelles blanches, etc…) trouve sa place durant les mois de décembre, janvier, février, avant que ne commencent les travaux créatifs pour célébrer le printemps…puis l’été. Le grand plaisir résidant dans le fait de réaliser de ses mains la fameuse déco. Ainsi se perpétue d’une certaine manière l’hommage au passage des saisons, comme le faisaient nos très lointains ancêtres. L’automne et l’hiver sont pour l’instant les deux périodes ayant donné lieu aux créations les plus intéressantes.
Ces Pénitents qui défilent pour la Toussaint.
Depuis plus de six siècles, des confréries de Pénitents, groupements d’obédience chrétienne, défilent dans les rues pour la Toussaint. Les participants ne sont pas des religieux mais des laïcs de tous les milieux. Ils portent des costumes particuliers et lorsque la manifestation a lieu de nuit, des flambeaux. Ces défilés sont impressionnant car très solennels. Les costumes sont constitués de robes longues et d’un chapeau pointu ou cône descendant jusque sur le visage avec deux trous pour les yeux. Les couleurs en usage sont principalement le blanc, le noir et le rouge. Crédit photo pour les trois photos qui suivent : Gilles Brassignac pour Le Figaro Magazine.
Samain, Halloween, La Fête des Potirons (ou des citrouilles), Toussaint, La Fête de l’Automne,Oktobertfest, Saint-Dimitri, Mabon ou Cucurbitades, etc., à chacun sa fête car il y a le choix…
Un peu de poésie…
She weaves the world into grasses and fruit,
She winds the world in her hair.
Ablaze with radiant power her face glows, clear light of the sun.
Blessings of golden fire upon you, of round sweet days
Circling each other like wheels,
And of the bounty, the beauty of ripe, fertile earth.
My starry blessings, my sunny blessings upon you _
Shine now and always in your hearts.
Cait Johnson, Witch in the Kitchen.
Elle tisse le monde d’herbes et de fruits,
Elle enroule le monde dans ses cheveux.
Son visage scintille, puissance flamboyante, claire lumière du soleil.
Les bénédictions du feu d’or sont sur vous, des jours ronds et sucrés
L’un l’autre tournoient comme des roues,
Et la générosité, la beauté de la terre mûre et fertile.
Mes bénédictions étoilées, mes bénédictions ensoleillées vont vers vous _
Et brillent maintenant et toujours dans vos coeurs.
Cait Johnson, La Sorcière
Amusant à fabriquer, les livres en tissu ont diverses destinations. Ils sont utiles ou décoratifs… ou les deux à la fois. Voici quatre catégories de livres en tissu :
Le livre pour enfant qui saura raconter une histoire et pourra également servir de doudou.
Le livre utile: y sont référencées des modèles de broderies. Ce n’est pas nouveau, c’est extrêmement pratique pour se rendre compte du rendu d’un point et….c’est joli. Les ouvrages de ce genre se collectionnent comme des livres d’art. On peut en trouver de relativement anciens.
Dépassé le porte-aiguilles en forme de livre avec sa page ou ses pages en tissu ? Pas du tout ! Le « fait-main fait-maison »et le goût renouvelé pour la pièce unique artisanale lui donne un nouveau départ. Si certaines de ces petites créations serviront vraiment, d’autres ont, des leur conception, la vocation de seulement devenir un joli petit objet (de compagnie) décoratif.
Enfin, les purs livres objets, une forme de livres artistiques mâtiné de techniques utilisées pour les « altered’ books » (livres modifiés) en papier.
Toutes les techniques sont possibles en mélange : couture, broderie, collage, teinture, peinture, pliage, découpage, les déchirures… Si le tissu reste la matière dominante, il est possible d’y adjoindre des éléments dans d’autres matières et de petits objets.Il n’y a pas d’autres règles que l’imagination.
Tout en ayant des destinations diverses, ces livres en tissu se retrouvent reliés par l’intermédiaire du mouvement créatif né du renouveau du fait-main fait-maison et finalement les genres se mélangent en puisant dans toutes les techniques nourries de la créativités de millions d’amateurs et d’artistes professionnels. Et, bien souvent, entre amateurs et professionnels, il est bien difficile de faire la différence…
Tous ces objets permettent aussi de recycler des bouts de tissu, tout comme nous le faisons avec le papier des vieux livres.
Les tranchefiles sont de ces petits détails, à la fois utiles et décoratifs, qui font la différence. Voici ce qu’en dit un dictionnaire : (Définitions issues de ce site : https://www.cnrtl.fr/definition/tranchefile )
Tranchefile : Petit bourrelet tissé qui garnit les deux extrémités du dos d’un livre relié, pour maintenir les cahiers assemblés et consolider la partie débordante de la couverture. La tranchefile, qui est sans objet dans la reliure industrielle (…), a été conservée comme ornement, ou plutôt (…) [elle] n’est qu’une imitation de la tranchefile des anciennes reliures. Elle décore la coiffe, c’est-à-dire le repli formé par la peau, en tête et en queue du dos des livres (Civilis. écr., 1939, p. 12-3). Dans les reliures courantes, la tranchefile est une simple ficelle, entourée d’un ruban de soie multicolore (Comte–Pern.1974).
Sauf pour les reliures d’art et les « belles » éditions, les tranchefiles disparurent, les éditions à bon marché puis industrielles n’étant pas conçues pour elles. Elles ont fait leur retour dans le grand public depuis un peu plus de vingt ans, et dans notre quotidien, par le biais, encore une fois, des travaux manuels, du fait-maison (DIY en anglais, pour « do it yourself ») et du goût renouvelé pour les pièces uniques et la personnalisation des objets. Ceux qui s’adonnent à la reliure en amateurs en profitent pour installer de belles tranchefiles et d’innover en inventant de nouveaux styles. On fabrique ou enjolive ainsi le journal intime, le livre d’or, l’album photos que l’on fabrique (ou pas) de a à z, on offre une nouvelle reliure à ses livres préférés, etc. Les artistes relieurs les soignent particulièrement.
Les très nombreux « tutos » circulant sur le web qui permettent d’apprendre à maîtriser les aspects techniques de la fabrication des tranchefiles ont largement participé à propager leur renouveau.
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Nous sommes à l’équinoxe de printemps, on fête le renouveau, la fécondité, la fertilité, le réveil de la nature, l’espoir d’abondantes futures récoltes. La faune se renouvelle, de là les poussins, les lapereaux, les chatons, les agneaux, tous les jeunes animaux qui illustrent les cartes de voeux. Et rien ne symbolise mieux la fécondité et le renouveau que l’oeuf, cette forme parfaite qui peut donner la vie.
La tradition de décorer les oeufs vient des pays slaves et des pays germaniques. Ce sont les oeufs de Pâques qui sont à l’origine des magnifiques et luxueux oeufs Fabergé créés pour le tsar de Russie.
Il ne faut pasoublier le « Lièvre de Pâques », le lièvre sacré qui symbolise l’abondance et le lien entre le monde des hommes et celui des esprits et des dieux. C’est ce lièvre qui apporte et cache les oeufs dans les jardins tandis que ce sont les cloches de retour de Rome qui accomplissent la même prouesse pour les chrétiens. Selon les pays, on trouve aussi d’autres animaux distributeurs : cigognes, renards, coqs, poules..
L’oeuf est donc le roi de la décoration saisonnière au début du Printemps et pour nous il est en papier ou recouvert de papier. Papier récupéré sur des vieux livres, bien entendu. C’est l’une des décoration parmi les plus simples à réaliser en utilisant de vrais ou des faux oeufs. On peut aussi décliner le thème de l’oeuf, du lapin, du poussin,etc. sous forme de guirlandes ou de couronnes (comme celles de Noël).
On voit de plus en plus d’arbres(ou de branchages) utilisés en décoration saisonnière à fla façon du sapin de Noël : les oeufs et les lapins, les citrouilles et les chauve-souris prenant la place des boules à Pâques et à Halloween. Il suffit de livres, de ciseaux, de colle, de fils ou de ficelles….On peut éventuellement s’inspirer aussi du thème du lapin. Voici quelques idées en images…..
Le local de PETITS OBJETS DE COMPAGNIE qui accueille la BIBLIOTHEQUE « LITTLE FREE LIBRARY » sera exceptionnellement fermé le SAMEDI 07 MARS 2020.
Nous vous donnons rendez-vous pour le Samedi suivant 14 Mars. Si la bibliothèque restait fermée pour un second samedi, nous vous en informerions sur ce blog.
Nous vous souhaitons une bonne fin de semaine et un bon week-end.
Father Christmas and other Christmas-themed characters parading through the snow. Date: 1844
Green Robe Santa
P
En ce qui concerne les dates, ne jamais oublier que nous avons connus plusieurs calendriers et que nous utilisons, pour plus de clarté, les dates du calendrier actuel. A vous de faire les conversions.
Pour des emballages de cadeaux différents, originaux, personnalisés, tous les papiers dont bons, les pages des vieux livres et tous ces papiers qui sont partout autour de nous… Idéal aussi pour créer des étiquettes…..
Et pour éviter les TONNES de papier qui se retrouvent dans le monde entier le 25 Décembre….
Quelques images…
La semaine prochaine, nous parlerons du rapport entre Yule et Noël.
Y
Rockwell a décrit ce modus operandi comme «une forme de basse tricherie, une béquille déshonorante pour dessinateurs paresseux, une trahison des principes artistiques», traitant son projecteur opaque comme «une machine perverse, inartistique, créant des habitudes, paresseuse et vicieuse… J’en utilise un souvent et j’en ai honte. Je le cache chaque fois que j’entends des gens venir. »
Nos Petits Objets de Compagnie préférés déclinés en verre…
En savoir plus sur l’auteur, c’est ici : http://www.pascalconvert.fr
Copyright Pascal Convert, photographes et galeries
Bronia Sawyer est britannique. Elle utilise souvent les livres comme matière première et/ou comme inspiration. Elle explore différentes techniques, différents styles. Son site est ici : http://www.broniasawyer.co.uk/home/4547930967
Quelques images de ses créations…Copyright Bronia Sawyer.
La forme du livre inspire. L’objet-livre réel avec sa couverture et ses pages, ou simplement sa silhouette très épurée, se décline en porcelaine, grès, faïence…
Un nouvel exemple qui démontre, si cela était encore nécessaire, que le livre fait partie des quelques objets de compagnie qui titillent toutes les imaginations.
Découvrez, ci-dessous, quelques créations contemporaines…
WENDY KERSHAW et ses livres en porcelaine. Les pages sont en porcelaine illustrée.
SJER JACOBS
AMANDA SILK
NIKKI KOMMERKAMP
EINGEL
ERIN L. SHAFKIND
Crédit photo : Sharalee Armitage Howard
Le livre animé est un objet magique.. Ces papiers découpés conservent toute leur séduction et leur « merveilleux », dans le sens étymologique du terme.
Le livre animé est aussi appelé « livre à système », « pop-up book » en anglais, Leurs divers éléments se soulèvent, des volumes se créent, des tirettes font apparaitre dans personnages, des roues tournent…
Le copyright des photos appartient aux photographes et aux créateurs. Leurs noms étant souvent difficiles à trouver, nous faisons donc cette annonce globale.
L’origine en est lointaine, les racines plongent certainement dans l’Antiquité quelque part en Asie. C’est cependant à la fin du Moyen-Age, dans les manuscrits savants (anatomie, astronomie, voire religieux…) que ces « images animées » se font connaître : figures anatomiques dont on peut soulever les feuillets pour découvrir les différents muscles, puis le squelette. Quant à la volvelle, il s’agit d’un système de disques mobiles superposés qui permet d’animer une image,pour par exemple calculer les cycles de la Lune, montrer le mouvement des étoiles. Ce sont donc les ouvrages savants qui vont développer, en premier, cet art. L’essor de l’imprimerie va permettre de multiplier ces ouvrages et les animations de devenir familières.
On considère généralement que le premier “livre à système” est la Cosmographie de Pierre Apian, Des disques mobiles y montrent les mouvements célestes. Cet ouvrage n’était certainement pas unique en son genre. Il y en eut certainement d’autres qui ne nous sont pas parvenus. Ci-dessous, trois volvelles d’Apian (APIAN (Petrus). Cosmographie, ou Description des quatre parties du monde, contenant la Situation Division, & Estendue de chascune Region & Province d’icelles.)
L’ouvrage animé ancien le plus célèbre et le plus curieux a été édité en 1677. Il s’agit de Confession. Y sont répertorié tous les péchés possibles et un système de languette correspondant à chaque péché tentait à faciliter la confession. L’ouvrage sera réédité jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. (Et soyez sûr que nous regrettons vraiment de ne pas en avoir trouvé de photos….
Les premiers livres à système pour enfant apparaissent en Angleterre en 1765 (Arqulinades, de Robert Sayer). Vont apparaître également les « livres magiques » dont le contenu est différent selon la manière dont ils sont ouverts. Apparaissent aussi les « peeps shows » ou « décors avec profondeur », comme une petite scène.
Le XIXe siècle sera l’âge d’or du livre animé. Il se déclinera sous diverses formes : personnages découpée à disposer dans un décor, livres à volets, livres à disques, livres à tirettes, livres en relief animés ou non. On voir même arriver les livres à musique. Les idées pour animer les ouvrages foisonnent car les innovations techniques, telle la lanterne magique ou encore la photographie stéréoscopiques viennent s’installer dans le paysage et il faut innover pour conserver les parts de marché.
Les éditeurs font preuve d’imagination et de dextérité. Lothar Meggendorfer, l’un des plus celèbres anime plusieurs sujets avec un seule languette.
Le plus célèbre des créateurs du XIXe siècle est l’allemand Lothar Meggendorfer, qui parvient à animer jusqu’à cinq sujets avec une seule tirette, Il créera un superbe cirque en relief peuplé de 450 personnages.
En France, on adapte les ouvrages anglais et allemand, puis une production française émergera.
La production est riche. Les contes traditionnels, les contes pour enfants vont être tous exploités, les ouvrages documentaires (sur la faune, la flore, etc) sont les plus courantes. il existe une production très rare de livres érotiques animés. (Portes et Fenêtre, en 1840).
Les « pop up »vont également séduire les publicistes et tout les créateurs d’images, notamment dans le domaine de la carte postale.
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, les ouvrages aninés me vont pas tellement évoluer. Puis des éditeurs d’ouvrages pour la jeunesse vont relancer le genre entre les deux guerres.
Il faut attendre 1935 pour qu’un ouvrage connaisse un énorme succès : Mickey Hop-Là, par Disney.
C’est après-guerre que des créateurs vont commencer à s’emparer de cet art. Dès les années soixantes, le terme ‘pop-up » devient courant. Les éditeurs américains relancent le genre et des centaines de livres plus inventifs les uns que les autres arriven en librairie. Tous les contes pour enfants sont revisités ainsi que les aventures de héros plus modernes. Les meilleurs Illustrateurs du moment participent à ce nouvel essor.
Le « pop-up » le plus vendu dans la monde reste La Maison Hantée, de Jean Pienkowski. Pour cette création de 1979, il a utilisé tous les systèmes d’animation connus. Le livre est également sonore.
Le livre animé est de nos jours un secteur éditorial proposant des milliers de titres. Le livre animé et le « pop-up » sous toutes ses formes sont désormais déclinés aussi en pièce unique que l’on peut acquérir dans diverses galeries d’art, de nombreuses expositions sont organisées dans le monde. Les musées les engrangent dans leurs fonds permanents.
Fabriquer une image « pop up » n’est pas vraiment compliqué. C’est une affaire de géométrie, de calcul précis, d’une découpe parfaite et d’une bonne dose de patience pour les plus complexes. Pour s’initier, le plus simple est de commencer par la simple carte de voeux et d’ajouter petit à petit des motifs. Les plus spectaculaires pop up ne sont pas forcément les plus complexes lorsque l’on sait comment fonctionnent le découpage. Fabriquer des cartes ou petits livres animés est même actuellement une des activités courues dans le monde très actif du DIY.
Les livres se sont toujours appropriés les avancés technologiques qui pouvaient l’améliorer à mesure qu’elles naissaient : les livres profitèrent de l’essor de l’imprimerie, ils absorbèrent la photographie, l’impression couleur, les bruitages simples puis l’ajout de simples et courtes mélodie. L’arrivée des leds permet désormais d’ajouter de la lumière. Le livre absorbe toute les évolutions et nul doute qu’il utilisera toutes celles à venir avec la même aisance.
Ces livres, pièce unique ou non, ces cartes, ces objets publicitaires sont très collectionnés.
Le terme POP UP fait désormais partie du vocabulaire informatique. On a baptisé de ce terme le fenêtre qui s’ouvre brusquement sur l’écran quand on navigue parmi les sites du web.
Quelques images de livres, cartes, documents publicitaires….
(le copyright appartient aux auteurs dont nous n’avons pas trouvé l’identité.)
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE et sa LITTLE FREE LIBRARY – Petite Bibliothèque Libre et Gratuite d’Echange de Livres – sont fiers de vous annoncer qu’ils ont atteint les 10 000 ouvrages !
En cinq ans et demi, nous avons réussi à loger 10 000 livres dans notre petit espace. Et il reste encore de la place que nous exploiterons si nécessaire.
Nous trions en permanence les arrivages pour vous proposer ce qui arrive de mieux, par le biais des échanges et des dons, dans tous les domaines et pour tous les âges : romans de loisirs, romans policier, science-fiction, fantasy, anticipation, espionnage, philosophie, bandes dessinées, Histoire (tous les siècles), biographies, essais, politique, spiritualité, psychologie, littérature pour la jeunesse, cuisine, livres en anglais, langue française, dictionnaires, livres sur l’art, vieux livres, etc., mais aussi DVD, CD et vinyls. Tous les ouvrages mis en rayon sont en très bon état et susceptibles de trouver leur lecteur.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE peut également vous informer sur les LISEUSES (spécialité de son Président), mais aussi sur le BOOK ART et tous les objets qu’il est possible réaliser à partir de livres, comme par exemple cette bague (oui, c’est bien du papier! !) réalisée par Jeremy May :
Depuis cinq ans et demi, la Little Free Library fonctionne grâce à vos échanges et dons de livres, à la fidélité des lecteurs de tous âges dont certains nous suivent depuis le début, à l’enthousiasme de ceux qui nous découvrent, aux compétences de nos bénévoles, tous venus du monde de l’édition, Merci à tous.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE et sa LITTLE FREE LIBRARY
50, rue Saint-Malo à Bayeux
Le Samedi de 14 h. à 18 h. toute l’année
Le Vendredi de 12 h. à 14 h. (ouverture dédiée aux personnes qui travaillent pour qu’elles puissent de ravitailler en lecture durant leurs heures de pause.
Pas d’inscription, pas de cotisation.
Quelques images de notre Bibliothèque Magique et Insolite, une bibliothèque dans laquelle vous pouvez fouiller, toucher les livres, les feuilleter, les parcourir, sentir cette si particulière odeur de papier et d’encre… Un vrai contact avec de vrais livres :
Nous fêtons ces jours-ci le grand renouveau de la nature. (Pâques pour les Chrétiens). Depuis l’Antiquité (et antérieurement, sous une forme ou une autre),dans le monde entier et dans toutes les civilisations, ce flamboyant et généreux réveil de la nature a généré moult festivités et rituels. Depuis les temps anciens, l’oeuf a symbolisé ce renouvellement de la vie, la floraison, la naissance d’une nouvelle génération, l’espoir des fruits futurs. Tout un imaginaire est né au fil du temps autour de cet événement, des histoires et des contes sont venus enrichir l’instant. Tout cela résonne dans la décoration de rigueur. Certains objets ou symboles sont communs à tous les pays, d’autres arborent une originalité locale. Contrairement à Halloween ou à la période des fêtes de fin d’année, cette fête du Printemps peine à renouveler son fond décoratif, cela malgré un notables progrès noté toutefois depuis depuis quelques années.
Pourtant, le Printemps devrait aussi stimuler l’imagination, n’est-ce pas ? La papier peut aider à faire fleurir l’imagination. Voici quelques exemples d’objets en papier pour votre déco en papier saisonnière…. (oeufs, petits lapins, poussins, chatons et autres bébés animaux, mais aussi fleurs, papillons…) pour participer à cette Fête du Printemps. Une partie de cette décoration pourra rester en place jusqu’à la mise en place de celle d’été.
Nous en profitons pour remercier les Allemands à qui nous devons l’introduction de l’oeuf en chocolat. Ce qui n’est quand même pas négligeable comme apport.
Valentin, Valentine… le temps des pluies de petits coeurs en tous genres. On concocte donc une décoration romance eau de rose et fleur bleue la praline et on l’ASSUME….. parce que c’est bon pour le moral !…
Et la décoration papier pour l’occasion? C’est sans doute la plus facile à réaliser de toutes les décorations saisonnières. Et, si nous mettons toujours en avant l’usage des pages des vieux livres pour ces réalisations, il ne faut pas oublier que toutes les sortes de papiers sont utilisables (papier peint, emballage, cartonnage, etc.). Dans le papier, ce matériau extraordinaire, comme dans le cochon, tout est bon..
Chez Petits Objets de Compagnie, nous aimons nous pencher sur les détails de la chose imprimée. Les cartes postales en général sont des supports idéaux pour s’adonner à l’observation. Elles sont des mines de renseignements sur l’époque qui les a vues naître. La carte postale révèle sans fard les goûts, les modes, les événements et les idées du moment … et cela que la carte soit une photo ou un dessin. Même des cartes aussi innocentes que celles représentant un salon au temps des fêtes de fin d’année…ne sont pas forcément si innocentes qu’un simple coup d’oeil pourrait le laisser penser.
Pour les cartes illustrées, l’espace limité fait que chaque détail compte car il a été mûrement choisi par le dessinateur. La lecture de ces détails est instructive et amusante.
Cette année, nous nous sommes posés quelques questions (de celles dont nous avons le secret) sur la place de la cheminée sur les cartes de voeux: comment la cheminée, construction qui tient une grande place dans le coeur de la plupart d’entre nous, est-elle représentée sur ces cartes ? Autant de cartes, autant de cheminées et qui racontent peut-être une autre histoire que celle que l’on aurait cru trouver.
Nous avons observé quelques centaines d’images et la sélection mise ici en ligne présente la majorité des tendances observées. Nous avons réduit le champ d’investigation aux cartes anciennes et aux modernes (jusque dans les années50/60).
Petite visite des salons décorés pour les fêtes…
Trois sortes de décors émergent : le salon d’une demeure que l’on imagine aristocratique, le salon bourgeois et petit bourgeois et un intérieur rustique.
Sur la majorité des cartes, la pièce est vide. Il n’y a personne parce que cette pièce pourrait être votre salon, EST votre salon qui n’attend plus que vous pour que votre rêve d’être confortablement installé au coin du feu se réalise. Nous sommes devant l’image du sweet home fantasmé, du refuge calme, sécurisant. Cette image est en haut de l’échelle sur l’échelle des vues réconfortantes.
Dans ce rêve dessiné, les accessoires de cheminée sont représentés de façon réaliste: chenets, panier à bûches, serviteur complet ou les ustensiles simplement posés contre le manteau. On remarque quelques chaudrons ou autre récipients suspendus au-dessus du feu.
Généralement sont disposés un ou deux fauteuils d’un style quelconque (avec souvent des fauteuils du genre Queen Ann), une chaise rustique ou un rocking-chair (ces derniers notamment sur les cartes américaines), parfois un canapé. MAIS la plupart du temps, il n’y a qu’un SEUL siège comme si l’art de se poser au coin du feu était lié à un état d’appréciable solitude.
Tous les éléments qui suggèrent les fêtes sont en place : sapin, branchages, cadeaux, chaussettes de Noël, pointsettias, etc. disposés selon les choix de l’illustrateur.
Si l’on aperçoit l’extérieur, il neige ou il a neigé.
S’il y a un être vivant dans la pièce, c’est le plus souvent un chien ou un chat (ou les deux); loin derrière arrivent un couple, un ou des enfants, le Père Noël ou un groupe de personnes (selon que la carte soit conçue pour Noël ou le Premier de l’An).
La situation idéale qui émerge de tous ces éléments pourrait être la suivante ! Dehors, il neige. Vous êtes seul, confortablement installé au coin du feu dans une pièce décorée pour les fêtes. Tout est tranquille et peut-être qu’un chien ou un chat viendra vous rejoindre. Beaucoup de cadeaux attendent que vous les ouvriez. Durant cette soirée, le plus probable est que vous vous contenterez d’observer les flammes ou lirez un livre ou un journal.
Il est temps de démonter la décoration (intérieure et extérieure) d’Automne (qui a servi de base à celle d’Halloween) et de mettre en place la décoration d’Hiver (qui servira de base pour les fêtes de fin d’année). La décoration d’Hiver se monte au plus tard pour le 15 Novembre et restera en place jusqu’à fin Mars (sauf en cas de Printemps très précoce.)
Le sapin – enneigé ou pas – reste une valeur sûre du décor hivernal. Le sapin en papier a naturellement un manteau blanc. (Mais ne pas négliger d’autres formes d’arbres, qui, sans leurs feuilles, dévoilent l’élégance de leurs branches. Ces mêmes branches étant une bonne base pour une décoration naturelle, par exemple.) Si nous privilégions les objets fabriqués avec des pages de livres, des journaux, des magazines, tous les autres papiers recyclables sont susceptibles de donner d’excellents résultats (comme l’indémodable papier Kraft, pour ne citer que lui…)
Les très très beaux papiers pour emballer les cadeaux ne sont pas si facile à trouver (alors que les plus laids sont partout)… Voici un moyen de personnaliser vos présents avec ce que vous avez déjà à portée de la main : les pages des vieux livres, les journaux, les magazines, les bandes dessinées, les cartes routières, les partitions, etc., car tout est bon dans le papier imprimé… Une grande variété de textures, de couleurs, d’impressions, l’ancienneté du papier (ou pas) sont là pour chatouiller votre goût et votre imagination.
Les copyrights des photos appartiennent à leurs auteurs dont nous ne connaissons pas le nom.
Voici du papier mâché, du papier déchiqueté, lacéré, frisotté pour donner vie à des chiens assez réalistes. C’est le travail de NANCY WINN.
Nancy Winn ne donne pas vie qu’à des chiens, ces autres créations sont visibles sur son site :http://www.nancywinnsundawg.com/
Mais il y a encore plus réaliste : les chiens de WILL KURTZ. Voici ce que cet artiste fait avec des journaux…..(C’est le seul artiste capable de transformer les canards en chiens…)
Kurts sculpte aussi d’autres animaux et personnages grandeur nature et vous pouvez découvrir son impressionnant univers ici : http://www.willkurtz.com/yaxacftqmbwtiglqu9olgax88wm50r
Ces chiens en papier mâché plaqué pages de vieux livres nous viennent d’Angleterre et sont des créations de LORRAINE CORRIGAN (son site = http://houndsofbath.tumblr.com/). Quelques photos de ces adorables, craquantes et élégantes petites sculptures (le copyright lui appartient) :
Du papier, un cutter/scalpel et CALVIN NICHOLLS donne naissance à des sculptures d’une finesse extraordinaire.
Pour en savoir plus, son site est ici : http://www.calvinnicholls.com/).
Le copyright lui appartient.
Voici de fleurs. Elles peuvent se glisser dans la décoration, se grouper en bouquet, se faire bijoux. Encore une façon d’utiliser les pages des vieux livres.
Si la fleur que l’on trouve le plus souvent est la rose – facile à réaliser – elle n’est pas la seule représentante de la flore à trouver grâce aux yeux de amateurs de pliage-collage-découpage.
Brian Dettmer est bien connu depuis très longtemps sur la planète Book Art. Ses découpages semblent spectaculaires. Ils sont cependant plus spectaculaires que difficiles à réaliser car le principe est simple : on découpe les pages de manière à composer des plans successifs. On insère dans chaque plan des éléments découpés. On obtient un effet de profondeur. Le jeu consiste à obtenir un effet harmonieux. Regardez attentivement les images en gros plan et vous comprendrez comment cela est agencé. Ce qui ne veut pas dire que vous arrivez à faire pareil en un jour.
Son site : http://briandettmer.com/
Quelques images
Le matériau-livre ouvre les portes de tous les imaginaires.
Thomas Allen utilise les personnages qu’il rencontre sur les couvertures colorées et kitchs qui emballent les romans d’aventures, les romans de gare et autres polars improbables d’il y a quelques décennies. Nous sommes là dans du découpage et du collage inspirés du pop-up avec des mises en scène très cinématographiques. C’est amusant et ans prétention.
Le travail de T. Allen ne se résume pas à cela et pour en savoir plus, c’est sur son site : http://thomasallenonline.com/
Quelques images
Les images ont été trouvées sur le web au fil des jours, de site en site, sans nom d’auteur. Les copyrights sont donc réservés à ces personnes et nous les ajouteront si elles se font connaître.
Les créations de Cara Barer ont souvent la silhouette d’élégantes créatures qui pourraient bien flotter dans le fond secret des mers ou venir d’autres planètes. Ce pourrait aussi être des plantes imaginaires. Ou rester simplement des formes, seulement des formes agréables. En plus du travail sur les formes et les textures, Clara Barer apporte de la couleur. Pour en savoir plus sur l’artiste c’est ici : http://www.carabarer.com/
Voici quelques-unes des créations que nous préférons (et le choix est difficile…)
Toutes les photos proviennent du site de l’artiste. 2012-2015 Cara Barer Photography All Rights Reserved Houston Web Design
Le papier des livres est devenu depuis quelques années une matière première de choix. Découpées, pliées, collées, teintées, les pages se prêtent à toutes les manipulations et métamorphoses.
Les différentes techniques permettent, pour les fêtes saisonnières, ici celle d’Hiver, d’explorer et revisiter les thèmes traditionnels : sapin, flocon de neige, étoile, guirlande, boule, etc. Une façon de vraiment personnaliser sa décoration pour un prix dérsoire.
Il existe tellement de tutoriaux sur le web que tout le monde peut y trouver des modèles et l’inspiration pour réaliser des objets à poser ou suspendre. En accolant « tuto », « tutoriel » ou « tutorial » aux mots : book page, Christmas, Noël, ornament, ornement, guirlande, garland, étoile, star, flocon de neige, swowflake, etc. tout un univers de papier vous ouvre ses portes.
Le reste, ensuite, est une question de patience… Mais préparer la fête est déjà une fête, n’est-ce pas ?
Halloween est l’une des fêtes les plus anciennes et des plus saines de notre patrimoine festif. Comme toutes les traditions vraiment anciennes (et non inventées au XIXe voire au début du XXe), elle est le fruit d’une constatation simple : il y a des moments clefs au cours des saisons. A l’époque de l’année qui deviendra, bien longtemps après, notre actuel 31 Octobre, les cueillettes se raréfient, les récoltes sont rentrées, les greniers sont pleins, la chasse apportent du gibier. La nature s’endort et va basculer vers les mois froids.
Avec ses décorations de légumes, champignons, noix, noisettes, gibiers (surtout autrefois),etc. Halloween est aussi une fête de l’abondance, une fête au plus près de la nature.
La nuit du 31 se situe entre la fin visible d’un cycle et le début d’un autre, une nuit entre passé et futur, la nuit entre deux mondes. De cette nuit entre passé et futur, l’imagination va faire, suite logique, une nuit durant laquelle se croisent les morts et les vivants. Ce nocturne devient un théâtre idéal pour s’y réjouir ou s’en effrayer.Au fil des siècles, les festivités ont évolué ainsi que le monde imaginaire (ou pas….) qui les accompagnent.
Halloween est désormais, plus que toute autre, la fête de l’imaginaire, de l’imagination. de la fiction… C’est pour cela que sont dynamisme ne fléchit pas. Elle s’enrichie perpétuellement sachant intégrer de nouveaux monstres, de nouvelles peurs (vraies ou supposées ), accueillir de nouveaux personnages, de nouveaux univers graphiques.
Il est bon de rappeler la véritable origine des choses. Toutes les civilisations et religions se servent des anciennes fêtes liées à la Nature (entre autres) pour imposer leurs propres fêtes. Les religions ont tenté de les neutraliser en les intégrant dans leur calendrier. Seulement, les saisons et leurs temps forts ont vu passer bien des dieux et des déesses. Et en verront certainement passer bien d’autres.
Toute la poésie et la fantaisie se retrouve notamment dans les cartes postales anciennes, véritables friandises colorées pour les collectionneurs. Halloween est ,avec Noël/ Solstice d’Hiver, la fête qui offre la plus riche des iconographies. (Encore de nos jours, avec le retour des belles illustrations, notamment par le biais du numérique). Sa forte identité visuelle réjouit les collectionneurs.
Voici quelques images. Il en existe des milliers (plus de 150 ans d’édition !). A vous d’en découvrir d’autres sur le Web.
Dans un précédent article, nous avions exploré les influences de la littérature dans l’art du tatouage. Cette fois, la littérature – notamment les contes de fées – z inspiré l’artiste Tal Peleg . Maquilleuse professionnelle, elle compose des regard illustrés en utilisant seulement de l’eye-liner et du fard à paupières.
Il est possible de suivre l’actualité de Tal Peleg ici : https://twitter.com/Tal__Peleg/media
et sur son site :https://twitter.com/Tal__Peleg/media
Si elle n ‘est pas la seule artiste à s’adonner à ces exercices, Tal Peleg offre un réel travail de miniaturiste très abouti, tout en finesse, détails et poésie.
Si vous voulez en voir plus il suffit de taper » eyes art » ou « maquillage d’art yeux » dans un moteur de recherche.
La Petite Sirène
Le Petit Chaperon rouge
La Princesse sur un pois
Heidi
Alice au Pays des merveilles
Hommage à l’indémodable Edgar
Blanche Neige
Les créations suivantes n’ont pas été inspirées par la littérature, mais rien que pour le plaisir des yeux nous en avons sélectionné quelques unes.
Retour des Petits Objets de Compagnie sucrés pour fêter l’arrivée du Printemps ( il y a quelques jours ) : fleurs, oiseaux, papillons, coccinelles, abeilles et, pour le jour de Pâques, les habituels poussins, lapins, oeufs, agneaux auxquels s’ajoutent de nouveaux sujets et de nouveaux styles qui enrichissent le choix. Des desserts frais, souvent plein de poésie; un mariage de la pâtisserie, du modelage et du découpage dans des couleurs acidulées souvent très sixties…
Une source d’inspiration pour choisir les gâteaux qui viennent ponctuer les fêtes privées printanières : naissance, anniversaire, mariage….
Vous trouverez des centaines de tutoriaux sur le Web (mots clefs : heart folding book, heart paper book, folding heart, heart old paper, book art heart, book folding love, valentine folding book…). Il existe aussi de très nombreux livres consacrés à la pratique du pliage des pages de livres. Les meilleurs sont anglo-saxons mais la langue n’est pas une barrière car des explications visuelles sont données en parallèle du texte. Attention, cela semble facile. En théorie, oui…. en pratique il est moins évident d’aboutir à quelque chose d’esthétiquement réussi (c’est pour cela que les belles pièces de « book art » sont si chères et se vendent en galerie.) Il faudra de la pratique, une grande précision dans le pliage et…..de la pat)ience. Mais un beau résultat est une très agréable récompense.
Plier, découper, coller, coudre, agrafer, enrouler, teindre… CRéER ! DéCORER ! OFFRIR !
Sur le site web de l’artiste ici (via Oddity Central)
La gâteau est un Petit Objets de Compagnie invité à toutes nos fêtes.
Si votre anniversaire, votre mariage (ou quelque autre festivité privée) tombent en hiver, les décorations sucrées liées à cette saison offrent de magnifiques possibilités esthétiques….
Pour Noël, oublions la bûche et ses lutins nains sciant la leur (gâteau devenu une vraie…scie…) et innovons avec des gâteaux poétiques ou amusants, jouons avec les formes épurées ou mettons en scène de petits paysages miniature plein de fantaisie…
Comme Halloween, qui a su absorber les nouvelles tendances liées à l’imaginaire issu des livres de fantasy, les fêtes de fin d’année sont en mutation. La thématique de l’hiver fait une entrée remarquée depuis quelques années dans la décoration saisonnière. On la retrouve sur les gâteaux avec ses rennes et ses ours blancs, les pommes de pin, les pingouins (ou manchots ?), les paysages enneigés, les flocons et le bonhomme de neige et l’arrivée de couleurs autres que le rouge et le vert.
Nouveauté : les leds à piles font leur apparition dans nos cuisines. Nous avons repérés quelques gâteaux lumineux qui seront sans doute plus visibles l’an prochain au rayon pâtisserie. Nous sommes pour ! Tout ce qui peut ajouter à la féérie est le bienvenu !
Il est grand temps de penser aux décorations d’hiver pour nos intérieurs Le solstice d’hiver, Noël et le Jour de l’An sont à nos portes et l’inspiration viendra une nouvelle fois mettre à contribution les livres, leurs pages, leurs images….
Si ces décorations sont théoriquement faciles à réaliser, pour qu’elles remplissent vraiment esthétiquement, sans faiblesse, leur rôle, elles se doivent d’être parfaites dans leurs moindres détails. Devant certains modèles, on peut penser qu’obtenir un résultat correct est facile, qu’il suffit de quelques plis rapides, de quelques coups de ciseaux et d’un peu de colle pour obtenir le résultat rêvé…. C’est ce que l’on pense avant de pratiquer. Même le plus simple des sapins, qui ne demande pourtant qu’un pliage à la portée du débutant n’est pas si aisé car réaliser entre 150 et 300 plis strictement semblables ce n’est pas évident. Ce pliage simple se doit d’être très précis faute de quoi le résultat sera horrible.
Les décorations en papier ne supportent pas les imperfections et sont souvent longues à réaliser. Un sapin bien proportionné, d’une trentaine de centimètre de haut, bien sous tous rapports, vous demandera pour trois cents pages (minimum), collage et décorations finales, presque deux heures sans musarder en route. Ce qui explique le prix des plus belles et des plus spectaculaires réalisations. Mais en compensation, votre décoration, bien traitée, durera des années.
Il faut donc de la patience et de bons outils : des cutters spéciaux pour le découpage, des ciseaux bien affûtés, prendre des mesures obligatoirement précises (surtout pour créer des formes à l’intérieur d’un livre, les pages étant toutes mesurées et marquées une par une….. deux mesures par pages sur 300 pages, c’est long), respecter l’ordre des actions à mener et procéder avec une grande minutie pour obtenir le modèle que l’on souhaite. Cela passe par le choix du papier, de la colle, la dextérité avec laquelle les découpages et collages seront effectués. C’est ce travail tout en finesse qui fera la différence entre une création pleine de chic et un hideux bricolage ne décollant pas du niveau « loisirs – dits – créatifs ». Il faut aussi savoir qu’un VRAI découpage ne doit pas se faire avec un emporte-pièce comme on en trouve sur le marché. Le découpage doit se faire entièrement à la main pour avoir quelque valeur. Donc, on ne triche pas en utilisant ces petites choses bien pratiques, mais tellement standardisées que tout le monde fini par avoir les mêmes motifs, ce qui est contraire à la philosophie du « fait soi-même » qui prône l’objet absolument unique.
Vous trouverez des tutoriaux de pliages et découpages par milliers sur la toile, des modèles les plus simples ou les savants origamis et pop-up…
Comme tous les ans, voici quelques idées pour créer des décorations pour les fêtes de l’Hiver. Pour trouver les tutoriaux les mots clefs sont : christmas ornament page book, christmas folding paper, craft book ornament, pliage Noël, page livre pilage, etc….et bien entendu tous les tutoriaux de pliages imaginables…
Les décorations en papier peuvent être très belles. Pour cela les découpages et les pliages doivent être parfaits. Les constructions en papier ne supportent pas l’imprécision.. Pour cela sont indispensables de bons cutters à découper spéciaux pour papier, un pistolet à colle, une règle, un crayon, de la patience, beaucoup de patience…et encore plus de patience….
Si un livre peut servir de point de départ pour monter une lampe, il peut aussi entrer dans la création de ces PETITS OBJETS DE COMPAGNIE que sont les pendules. C’est un montage très simple à réaliser et le mécanisme de l’horloge se trouve ou se récupère facilement. Il est aussi possible d’insérer des réveils ou des pendulettes.
Voici quelques réalisations…
Le principe est toujours le même : creuser une cavité qui accueillera le mécanisme ou le réveil, faire un trou pour passer l’axe qui recevra les aiguilles ou ouvrir un fenêtre qui laissera apparaître le cadran du réveil our de la pendulette. Laisser un trou ç l’arrière s’il s’agit d’un pendule ou d’un réveil à remontoir.
En dehors du fait que c’est grâce à une dose massive de sucre que ces petites choses sculptées doivent leur existence et que les colorants y ont la part belle, le gâteau en forme de livre(s) rencontre un grand succès car il s’adapte à toutes les circonstances.
Quand le livre se métamorphose en dessert, cela donne ceci…
Ci-dessous ce n’est pas un gâteau-livre, mais cette évocation d’Alice au Pays des Merveilles est si jolie que nous avons décidé de la mettre tout de même avec les autres images
C’est vraisemblablement au détour d’un conte que le Livre a rencontré le Fée Electricité. De leur union sont nés des lampes originales. Si certaines ne sont que des lampes imitant un livre, d’autres ont été réalisées à partir de vrais livres ou de vraies pages. Il n’y a aucune limite à ce que l’on peut faire avec un livre semble-t-il…Le livre ? Un objet qui se plie à tous les désirs de notre imagination…
On peut trouver des milliers d’images sur le thème, en voici quelques-unes…
Après les murs, les pages de livres viennent recouvrir nos sols. Le papier est une matière très solide. Collé et recouvert d’une ou plusieurs couches de polyuréthane, il se montre très résistant, même très sollicité comme sur le sol d’un magasin ou dans une chambre d’enfant, voire les escaliers… Il résiste tout autant dans les pièces d’eau comme la salle de bain et les toilettes. Il y a suffisamment de recul sur cette pratique pour assurer la réussite de la pose et être sûr de la longévité du revêtement obtenu.
Ci-dessus il s’agit d’un sol dans un magasin. Il a fallu 24 livres en mars 2012 pour réaliser ce sol. Les pages ont été collées à la colle pour papier peint avant de recevoir cinq couches de polyuréthane. Deux ans et demi plus tard, le sol n’a pas bougé.
Il est donc possible de personnaliser ses sols. Vous aimez les romans policiers, pourquoi ne pas en recouvrir le sol de votre bibliothèque; vous aimez la poésie, pourquoi ne pas dans votre chambre marcher au milieu de vos poèmes préférés; les bandes dessinées sont également d’un usage courant, plus faciles à poser en raison de la taille des pages, elle offrent une infinité de style. Vous pouvez aussi dédier tout un sol à un auteur.
Un sol en papier est très économique puisque la plupart du temps vous utiliserez des livres récupérés (ou n’importe quel autre papier…les sols en papier kraft sont superbes !)). La souplesse de la matière permet de se jouer des découpes si fastidieuses dans d’autres matériaux. Vous trouverez sur Internet la ou les méthodes qui vous satisferont le mieux en tapant « flooring book et « flooring paper ». Vous trouverez en allant de blog en blog d’important conseils sur la pose et comment éviter les erreurs de débutants.
N’hésitez-pas à aller visiter des pages offrant des photos de sol en papier kraft., ils sont superbes. Tapez « floored kraft » ou » paper kraft ».
Il est possible de réaliser des millions de choses avec le papier. Nous nous efforçons de vous donner des pistes en conservant toujours comme point de départ le LIVRE.
Voici un autre usage pour vos vieux (et moins vieux) livres : les transformer en papier peint. Vous obtiendrez des murs personnalisés, un revêtement souple et solide et même lavable si vous le protégez avec du vernis colle ou du polyuréthane. Plus maniable que les encombrants lés, les pages grands ou petites, entières ou découpés s’adaptent à toutes les formes de murs, aux moulures, aux coins et recoins les plus compliqués habituellement à tapisser.
Voici quelques intérieurs à la … page…
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