Et sa LITTLE FREE LIBRARY, un système d'échange, de récolte et de redistribution gratuite de livres. Ne jetez pas vos livres, confiez-les nous, nous leur trouverons une nouvelle famille…Et aussi : CD musique, DVD film, cartes postales anciennes ou pas, vieux papiers…
Tous les ans revient la même question concernant la couleur du costume du Père Noël.
On cite souvent l’histoire de la publicité Coca-Cola pour expliquer la couleur rouge. Mais ce n’est pas si simple. Cette publicité à – sans doute – fixé UN style costume très épuré, une bonne image publicitaire jouant avec le rouge (couleur que l’oeil humain détecte le plus rapidement) : veste rouge courte ceinturée, pantalon rouge, bottes sombres, bonnet rouge, fourrure blanche, vieil homme dodu avec une longue barbe fournie…. On trouve cependant la couleur rouge, la veste courte ceinturée et le pantalon dans les bottes (pantalon pas toujours de la même couleur que la veste), le bonnet, la fourrure (pas toujours blanche) et la barbe bien avant la publicité Coca-Cola, même si cet habit n’était pas majoritaire dans les représentations anciennes du personnage…
Une riche iconographie (notamment de la période victorienne) nous présente un vieux monsieur barbu, pas du tout enrobé, vêtu de couleurs diverses. Ces images sont intéressantes à décrypter car s’y mélangent toutes les légendes, tous les mythes, les symboles et les faits réels anciens ou contemporains concernant cette fin de décembre : Saint Nicolas, le Bonhomme Hiver/le Vieil An, le roi Houx et sa couronne, Wotan/Odin, le sapin et ses bougies allumées (le retour de la lumière, Solstice), les cadeaux, les enfants (le renouveau de la vie), etc. Concernant l’actualité, les jouets permettent de voir quels étaient ceux qui étaient alors à la mode.
Ces petites images racontent des histoires qui finissent par n’en faire qu’une, une histoire qui débuta dans un « il était une fois » lointain, un jour qu’en attendant le retour de jours plus longs quelques hommes s’en racontèrent le premier chapitre…Une histoire sans fin.
La Nuit du Porcher approche. Il est temps de se préparer psychologiquement pour LA grande fête du monde Pratchettien !
Cela commence par la lecture du « Père Porcher » (Hogfather en VO), le vingtième tome des Annales Disque-Monde ( Discworld en VO), saga follement magique créée par Sir Terry Pratchett.
Un livre à relire chaque année en Décembre…..et les autres mois aussi, si affinités…
L’histoire est simple : C’est la Merveilleuse Nuit du Porcher et le Père Porcher a disparu…. Il va falloir lui trouver impérativement un remplaçant à la hauteur de la tradition… et cela ne va pas être simple, croyez-moi…! Mais attention, ceci reste un conte, avec tout ce que cela comporte comme vérités…
On complétera la lecture par le film (qu’il est préférable de regarder en VO). Un avant-goût ici en VO sous-titrée : https://www.youtube.com/watch?v=aIILp0jiXGs
Le livre et le film sont devenus cultes. On ne compte plus les produits dérivés, les artistes inspirés par l’histoire et ses personnages, les amateurs costumés en Mort ou Susan (entre autres) lors des cosplays ou des conventions dédiées à l’univers pratchettiens.
Les sites de fans sont multiples, le site officiel du DISWORLD est ici :http://discworld.com/
Ci-dessous, Sir Terry Pratchett fait une courte apparition dans le film.
Les illustrations de cet article ( sauf l’image d’en-tête ) montrent ce que vous pouvez réaliser en pliant les pages d’un vieux livre, sans autre outil que vos mains….
Ceci est la suite de l’article sur YULE… car tout est lié…
En ce qui concerne les dates, ne jamais oublier que nous avons connus plusieurs calendriers et que nous utilisons, pour plus de clarté, les dates du calendrier actuel. A vous de faire les conversions.
La fête religieuse de Noël (voire celle, civile, du Nouvel An) découle de la fête saisonnière du Solstice d’Hiver, l’originale, basée sur l’observation de la nature et du cycle solaire (« Nolo Hel » nouveau soleil). A Yule s’est ajouté le fait de fêter à part l’année nouvelle puis, tardivement, le Noël chrétien (qui n’existe donc que depuis environ 1600 ans, ce qui est jeune à l’échelle de l’histoire de notre monde).
Ce petit Jésus qui failli ne pas avoir d’anniversaire
Ce ne fut pas si simple de faire naître le petit Jésus (dernier d’une longue liste de dieux et de héros ou de puissants nés d’un vierge durant la période du Solstice d’Hiver).
Dans les premiers siècles de l’Eglise, cette naissance fut calée au 13 janvier, au 2 avril, au 20 avril, au 28 mars, au 21 mai, au 18 novembre…Ce n’est que tardivement, vers la fin du IVème siècle de l’ère chrétienne, que l’on fixa la date de naissance du petit Jésus au 25 décembre. Date qui s’explique en raison de la récupération des festivités du Solstice car en contradiction avec les menus détails donnés par les Ecritures (mais cela est encore une autre histoire).
La date coïncidait également avec la fin des Saturnales romaines, Saturnales (très très festives, moments de festins, de dévergondages débridés, d’échange de cadeaux que personne ne voulaient voir disparaître) que l’Eglise s’était employée à éradiquer sans véritablement y parvenir. En cooptant les rituels anciens et les coutumes existantes, l’Église pensait rallier les peuples païens à sa vision du christianisme, en autorisant aux convertis de continuer à pratiquer leurs anciennes coutumes tout en les renommant avec des noms différents. Le sens originel des festivités fut dénaturé, mais malgré cela bien des éléments d’origines sont encore présents dans nos décorations et activités durant cette période. Et la cohabitation non religieuse et religieuse de l’affaire est toujours de mise en 2019.
Mais cela aurait pu être pire pour le petit Jésus, car il aurait pu être définitivement privé d’anniversaire. A la fin de l’an 245, Origène, dans sa huitième homélie du Lévitique, repoussa l’idée pécheresse de l’observance de l’anniversaire de la naissance du Christ “comme s’il s’agissait d’un roi Pharaon”. La première mention précise officielle du 25 décembre (de notre calendrier), dans les annales romaines, date de l’an 354 après. J.-C., qui furent publiées en entier pour la première fois par Mommsen. Le temps que la date entre vraiment dans les moeurs, il se passa encore quelques années. Il fallu donc presque quatre siècles pour fixer une date d’anniversaire…
C’est à la même période que l’on célébra aussi, à partir d’une certaine époque, Sol Invictus, le Soleil Invaincu, de même que, plus marginalement, la naissance du dieu Mithra, lui-même divinité solaire.
Les rites et festivités liés au Solstice d’Hiver, qu’ils se rattachent à l’antique tradition romaine ou aux racines germano-nordiques de la célébration, honorent tous la renaissance progressive de la lumière et de la vie, à partir du point le plus obscur de l’année. La période du Solstice d’Hiver, comprise approximativement entre le 21 et le 25 décembre de notre calendrier, est en effet celle où la nuit est la plus longue, et le jour le plus court. Il s’agit donc de célébrer le réveil annoncé de la nature et de la vie, dans le mouvement cyclique des alternances entre la mort et la vie, la rotation éternelle du cycle des saisons, symbolisée notamment par la roue solaire. Un lent processus de renouveau commence avec le soleil qui brille un peu plus longtemps chaque jour.
C’est dans cette même optique de célébration de l’espoir de la renaissance de la lumière et de la nature que se sont popularisées via les traditions germano-nordiques comme romaines les décorations à base de branches d’arbres et d’arbustes à feuilles persistantes et de feuilles de houx…. ces plantes qui demeuraient toujours vertes et qui incarnaient donc le renouveau. Les couronnes dont nous ornons nos portes descendent de celles – autrefois constituées de branches vertes tressées en forme de cercle (soleil) – participent de la même symbolique, représentant la plante qui reste verte associée au cercle du cycle des saisons et des renaissances, forme simplifiée de la roue solaire, en l’honneur du soleil invaincu et renaissant. Le sapin de Noël trouve aussi là ses racines quand, dans les temples romains et grecs, des branches de persistant étaient décorés de fruits, de rubans, etc. Plus tard, cette tradition évoluera dans les pays germaniques en un sapin décoré. Le sapin, en sus d’être toujours vert et d’incarner les principes de vie et de renaissance, s’apparente aussi à l’Irminsul des anciens Germains continentaux, ainsi qu’à l’Yggdrasil des anciens Scandinaves. Il est arbre de vie et axis mundi, axe du monde qui soutient et relie les divers plans de l’univers.
On trouve une première mention de l’arbre de Noël, grosso modo tel que nous le connaissons, à la fin du XV° siècle dans la région devenu l’Alsace actuelle.
La bûche a aussi une longue histoire pour passer des feux allumés en l’honneur (ou pour attirer celui-ci) du soleil renaissant au dessert que nous connaissons. La forme a survécu, certaines choses sont tenaces….
Le personnage du Père Noël est issu d’un subtil mélange entre plusieurs personnages mythologiques : le dieu germano-nordique Wotan/Odin, le Saint Nicolas chrétien et le Bonhomme Hiver (représenté par un vieil homme – le vieil an – que vient remplacer un jeune enfant, figure de l’année nouvelle qui commence avec le retour de la lumière ). Il y a d’ailleurs plus ou moins confusion ou assimilation, chez les Anglo-Saxons, entre Saint Nicolas et le Père Noël, ce dernier étant souvent désigné sous le nom de Santa Claus, littéralement Saint Nicolas. On pourrait ajouter un autre personnage, la déesse germano-nordique Freyja, elle aussi divinité pourvoyeuse symbolisant l’abondance et la fertilité.
Le sapin et le Père Noël ne sont pas les bienvenus
L’Eglise va souvent réagir contre le sapin de Noël. Par exemple, en 1933, 1’Osservatore romano (journal du Vatican) le considère, avec raison d’ailleurs, comme une coutume païenne. Les prêtres n’aiment pas le Père Noël. En 1952, ils ont organisé sa pendaison symbolique à Nancy.
Les Écritures devinrent accessibles lorsque les croyants protestants se débarrassèrent de l’autorité de l’Église romaine médiévale qui avait le monopole de la Bible. Les étudiants décelèrent de nombreuses contradictions, en confrontant les croyances de l’époque avec la parole divine. L’un de ces thèmes concernait la célébration de Noël. Selon la onzième édition de l’Encyclopaedia Britannica : « En 1644, les Puritains anglais interdirent toutes réjouissances ou services religieux pour Noël par décret du Parlement, au prétexte qu’il s’agissait d’une fête païenne. » Quand le roi Charles II restaura la monarchie, cette interdiction fut levée, mais elle fut maintenue dans un grand nombre de colonies, en Amérique du Nord.
Ce n’est que dans les années 1840, que Noël fut admis comme un jour férié dans le Massachusetts.
Par moment Noël se fait discret. On pense, bien entendu, à la période révolutionnaire, mais pas seulement : « Rien à Paris ne donne l’idée de ce que c’est que Noël. Vous n’avez même pas la messe de minuit . »(E. de Guérin, Journal, 1834, p.29). Il serait facile de multiplier les exemples des aventures mouvementées de cette passionnante période de fêtes et de ses avatars.
Nous avons là un moment de l’année durant laquelle le comportement humain est en perpétuelle évolution, un moment annuel fertile en innovations et qui, sous toutes ses formes, religieuses ou non, a enrichi notre littérature et tous les arts. Et nul doute que les métamorphoses des festivités de fin d’année continueront.
Qui sait comment nous fêteront la fin de l’année dans 2000 ans ?… Alors que parmi des milliards d’étoiles, le cycle de la nôtre, le soleil, demeura inchangé face à la fragilité et la mobilité des traditions, des croyances, des idées et des modes humaines…
Good Omens, en français Les Bons Présages. Une adaptation attendue par tous les amateurs du récit écrit par Sir Terry et de Neil Gaiman et paru en 1990.
Sir Terry nous ayant quitté, c’est Neil Gaiman qui a écrit cette adaptation, une promesse faite à Terry. Un premier projet de film n’a pas abouti (et nous nous en réjouissons car la distribution prévue n’avait rien d’attirant), et c’est une mini-série de six épisodes, fidèle au livre, qui nous est offerte.
Dans les rôles principaux, nous trouvons David Tennant et Michael Sheen accompagnés de Steve Pemberton, Mark Gatiss, Sir Derek Jacobi, Reece Shearsmith (dans le rôle de Shakespeare ! ), Jon Hamm (Gabriel), Frances McDormand, Benedict Cumberbatch (Satan) et plusieurs autres excellents acteurs et actrices britanniques. Une distribution royale ! Les compères de The Ligue of Gentlemen ne peuvent pas décevoir (Pemberton-Gatiss-Shearsmith).
Shearsmith est Shakespeare. On reconnait le théâtre The Globe à Londres. Un excellent acteur peu connu des Français sauf si vous connaissez , entre autres, THE LIGUE OF GENTLEMEN, INSIDE NUMBER 9 et PSYCHOVILLE…
Jon Hamm est Gabriel
L’histoire : on résume difficilement une histoire quand Pratchett et/ou Gaiman sont à la manoeuvre car cela semble simple jusqu’à ce que l’on se rende compte que c’est complexe et bien plus…. Un ange charitable et un ange démoniaque, l’Apocalypse qui approche, l’Antéchrist que plusieurs personnes recherchent, les quatres Cavaliers de l’Apocalypses devenus des motards, des prophéties et une sorcière… Nos anges ennemis qui vivent depuis si longtemps parmi les hommes, y menant une vie confortable, ne voient pas d’un bon oeil la Fin des Temps qui s’annonce et vont devoir s’associer pour éviter la catastrophe ultime. Vous direz : « Encore deux ennemis obligés de collaborer, c’est du déjà vu. ! … ». Sauf qu’ici les auteurs sont Pratchett et Gaiman, ce qui fait une grande différence.
On doit environ les deux tiers de l’ouvrage à Terry Pratchett, dixit Sir Terry himself qui ajoute : » Vers la fin, de grosses portions étaient écrites par une créature composite appelée Terryetneil » . Les fins connaisseurs de la saga Discworld retrouveront l’un des personnages bien aimé de cette saga : La Mort, TEL QU’ON LE CONNAIT…
La diffusion commence aujourd’hui, 31 Mai 2019. La série est produite par la BBC et Amazon et est diffusée, pour commencer, sur Amazon Video.
Nous espérons que la série incitera les spectateurs à découvrir les ouvrages de Terry Pratchett, l’extraordinaire saga du Disque Monde, mais aussi tous ses autres ouvrages. Quant à Neil Gaiman, c’est aussi un auteur à suivre.
Pour ceux qui regardent la série LUCIFER (déjà 4 saisons) et qui lui trouve un petit quelque chose qu’ils n’arrivent pas à cerner, peut-être est-ce parce que le personnage de Lucifer Morningstar, personnage alors secondaire, a été créé par l’écrivain Neil Gaiman dans le cadre de sa série de romans graphiques The Sandman écrit de 1989 à 1996 (conception graphique des couvertures de Dave McKean, chaque épisode confié à un dessinateur différent). La série télévisée, avec Tom Eliis dans le rôle titre, est pleine de surprises, moins légère qu’il n’y parait au premier regard.
Commentaires fermés sur GOOD OMENS, une mini-série d’après l’ouvrage signé Terry Pratchett et Neil Gaiman…
Toujours à la recherche de nouveaux lecteurs à alimenter, nous nous sommes aperçus qu’une catégorie de lecteurs rencontraient des difficultés pour se procurer de la lecture et/ou pour échanger leurs livres : il s’agit des personnes qui travaillent toute la semaine avec des horaires fixes.
Le midi au moment de la pause déjeuner et à la fin de la journée, les lieux où se procurer des livres sont souvent déjà fermés; ou le jour d’ouverture entre midi et deux (des bibliothèques officielles par exemple) ne correspond pas à l’attente et la disponibilité de la plupart de ces lecteurs.
Nous avons enquêté auprès des employés du centre ville et des zones commerciales des alentours pour déterminer quel serait le jour et les horaires les plus favorables pour leur ouvrir notre porte.
Il en ressort que la plupart des personnes qui travaillent consacrent leur samedi, leur dimanche (et/ou leur lundi) à leur famille, à leurs enfants, s’occupent de leur maison, de leur administration, des urgences et de tout ce dont ils ne peuvent pas s’occuper durant la semaine. Leur temps de congé hebdomadaire est déjà donc déjà bien occupé. De même tout le monde nous a dit avoir hâte de rentrer chez soi après la journée de travail et la proposition d’ouvrir la Little Free Library après 19 h. n’a pas été retenue.
Le seul moment propice s’est avéré être celui de la pause entre 12h et 14h et le jour retenu le vendredi, veille du week-end, jour qui a déjà un (tout petit) avant-goût de vacances. Notre local est idéalement placé, central, pour que la plupart des personnes concernées aient largement le temps d’y venir et d’explorer les rayons avant de retourner travailler. Ce sera un vrai moment de détente d’avant week-end
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE ouvrira donc désormais le VENDREDI ENTRE 12H ET 14 H (en plus du samedi dont les horaires restent 14 h. -18 h.) Nous commençons par une période de test sur deux mois pour voir s’il sera nécessaire d’ouvrir tous les vendredis de 12 h. à 14 h.. pour le reste de l’année. C’est avec vous, lecteurs, que nous affinerons notre proposition.Tout changement concernant les ouvertures sera annoncé sur ce blog et affiché sur la porte.
Parlez-en autour de vous, plus il y a des visiteurs-lecteurs et plus le choix de livres est riche et se renouvelle. Nous proposons actuellement environ 10 000 ouvrages en tous genres récents ou moins récents : romans, romans policiers, essais, philosophie, spiritualité, politique, religions, économie, bandes dessinées, science-fiction, fantasy, anticipation, romans policiers, espionnage, histoire (tous les siècles), livres d’art, vieilles éditions, litterature jeunesse, etc.Tous les livres proposés sont en très bon état.
Vous trouverez aussi un petit rayon consacré au DVD (films° et au CD(musique).
Nous pourrons également vous donner beaucoup d’informations sur les différentes manière de recycler les vieux livres, notamment en ce qui concerne le « book art », mais aussi en ce pour l’utilisation de vieux livres pour rénover, décorer, construire des choses étonnantes pour la maison.
Il n’y a ni inscription ni cotisation et cela se passe 50, rue Saint-Malo à Bayeux en Normandie…
La LITTLE FREE LIBRARY de PETITS OBJETS DE COMPAGNIE existe depuis 5 ans et demi.
Commentaires fermés sur EN PLUS DU SAMEDI A.M, LA LITTLE FREE LIBRARY OUVRIRA aussi LE VENDREDI ENTRE 12 H ET 14 H
Conformément à la volonté de Sir Terry Pratchett (disparu en 2015), ses ouvrages inachevés et/ou non publiés ont été détruits. Un disque dur contenant une dizaine de romans a été écrasé par un rouleau compresseur à vapeur datant du XIXe siècle surnommé Lord Jericho. L’événement s’est déroulé vendredi dernier en Angleterre lors de l’ouverture de la Great Dorset Steam Fair et a été supervisé par Rob Wilkins, ami et biographe de Sir Terry, qui gère l’héritage artistique de l’écrivain.
C’était de voeu de Pratchett de voir effacer « «tout ce sur quoi il travaillait à sa mort en retirant les données de son ordinateur et de les placer dans un disque dur pour qu’il soit écrasé par un rouleau compresseur à vapeur».
Rob Wilkins et Lord Jericho
Rob Wilkins a précisé que le disque écrasé serait exposé au musée de Salisbury qui consacre une exposition à l’écrivain en Septembre prochain
«Je sais que Terry travaillait sur dix histoires qui n’ont jamais été publiées», a précisé Richard Henry, le conservateur de l’exposition consacrée à l’écrivain au Salisbury Museum. «Mais j’ignore ce qu’il y avait dans le disque dur. En tant que fan, j’aime bien l’idée qu’un mystère subsiste», a-t-il ajouté, laissant entendre que ces travaux inédits auraient pu être conservés ailleurs.
Traduit en 35 langues, Pratchett est l’un des meilleurs auteurs de la seconde moitié du XXe et du début du XXIe siècle. La Saga du Disque-Monde est une oeuvre incontournable à placer dans toute bibliothèque qui se respecte. Les ouvrages hors saga sont aussi à lire sans réserve. Si vous recherchez des ouvrages intelligents, drôles, féroces, particulièrement bien écrits, explorant les méandres des comportements humains (ou pas humains), et du fonctionnement de nos sociétés, le tout saupoudré de poésie et de magie, n’hésitez pas à pousser la porte du jardin de Terry Pratchett à la rencontre d’un monde et de personnages inoubliables. C’est pour cela que nous allons tous rêver de ces romans disparus….
S’il est toujours préférable de lire un ouvrage dans sa langue originelle, Pratchett se lit très bien en français en raison de la plus qu’excellente traduction de P. Couton.
Vous trouverez facilement toutes les informations concernant T. Pratchett sur le web : biographie, bibliographie, films, pièces de théâtre ou radiophoniques tirés des romans, produits dérivés, dates des événements liés à la saga Discworld, etc, ainsi que de passionnants forums ou sites de fans.
Commentaires fermés sur TERRY PRATCHETT : DESTRUCTION DE SES OUVRAGES INéDITS…
La quête d’images prouvant que les livres et la littérature en général sont très présents dans notre environnement, bien plus que nous pourrions le soupçonner – et souvent sous de formes inattendues, – nous fait, cette fois, découvrir la place du livre et des héros de romans, sans oublier les citations littéraires, dans l’univers du tatouage. » Marcel aime Ginette » inscrit dans un coeur semble absolument passé de mode….
En dehors de représentations plus ou moins réalistes de livres, les citations et la représentation de héros de la littérature ou d’auteurs cultes sont révélateurs. Révélateurs des tendances, mais surtout des valeurs sûres (Alice, Poe, Austen, Shakespeare…), ce voyage dans les encres est intéressant à plus d’un titre.
Si certains univers se prêtent à une imagerie débridée (Alice, Le Seigneur des Anneaux, voire Poe), d’autres offrent plutôt un choix de citations (Shakespeare, Austen, par exemple).On ne peut déterminer qui de l’image ou de la citation à le plus de succès. Nous pencherions vers un partage équilibré du marché. Nous avons favorisé les images, mais vous trouverez sur le Net des tatouages-citations par centaines encrées dans des polices de caractères très variées. Les poèmes rencontrent aussi les faveurs du public que ce soit la reproduction entière du texte ou quelques vers.
En ce qui concerne les images, on repère facilement quelques catégories principales : la reproduction d’illustrations originales (Alice, Le Petit Prince…), les dessins inspirés par les dessins animés ou les films (Sherlock Holmes, Le Seigneur des Anneaux, Alice…), les dessins d’imagination pure et l’écriture sous toutes ses formes.
Il est impossible de faire le tour des tatouages inspirés d’oeuvres littéraires. Les plus curieux d’entre vous pourrons poursuivre l’exploration sur la toile à la recherche d’autres auteurs et oeuvres cultes que certains amateurs n’hésitent pas à porter définitivement à même la peau.
Les sites consacrés à PTerry et son monde sont trop nombreux pour être répertoriés.
Les amateurs sauront bien trouver leur chemin dans ce monde parallèle qu’est le Web…
Disworld – Disque-Monde en français, c’est aussi des produits dérivés : films, pièces de théâtre ou radiophoniques, jeux de plateau, objets divers… La boutique principale est ici : http://www.discworldemporium.com/
Et, ci-dessous, un copié/collé d’un autre article du monde dans lequel s’exprime Patrick Couton, le très excellent traducteur des oeuvres de Pratchett…
Traduire la fantasy burlesque de Terry Pratchett, « un vrai défi »
Le Monde.fr | 13.03.2015 à 11h25 • Mis à jour le 13.03.2015 à 11h30 | Propos recueillis par Benjamin Benoit
Patrick Couton
Patrick Couton est le traducteur en français de l’écrivain britannique Terry Pratchett, mort à 66 ans le 12 mars. Son travail pour les éditions L’Atalante, reconnu des fans, a été récompensé en 1998 par le prix de l’imaginaire. Ce joueur d’autoharpe et habitué des Utopiales de Nantes revient sur le style si particulier du maître de la fantasy humoristique.
Comment êtes-vous devenu le traducteur de Terry Pratchett ?
J’ai été contacté par les éditions L’Atalante pour les débuts de la saga du Disque-Monde, quelque part vers 1991. Le succès a été immédiat en France, mais bien moins qu’en Angleterre, où la saga est tout de suite devenue un phénomène. Pratchett y publiait deux ouvrages par an ! Jusqu’à l’apparition des premiers symptômes de sa maladie et la réduction de sa production, on avait systématiquement huit bouquins de retard sur l’Angleterre. Dans ce laps de temps, on a dépassé largement les trente-cinq titres. Je travaille actuellement sur l’un de ses recueils.
Comment se caractérise le style de Terry Pratchett ?
C’est un style très drôle, pas facile à traduire, mais amusant. C’est une forme d’humour très anglaise, très locale, un humour fortement influencé par les Monty Python. C’était un fan. Dans son œuvre, on retrouve de l’humour de situation, mais aussi un grand nombre de références s’étalant sur de nombreux genres : des poèmes, des chansons… Dans Accros du roc [qui raconte l’arrivée de la musique sur le Disque-Monde], le groupe de rappeurs nains Dwarfs with Altitude, en anglais, est devenu « Suprême naine ta mère » en version française. J’ai trouvé « les Bœufs Attelés » pour les Beatles, Led Zeppelin est devenu les « Laides Zibelines ». Un des personnages était un barde au nom gallois jouant de la harpe celtique, je l’ai transposé en breton. Je crois qu’à l’envers ça voulait dire quelque chose comme « Allez vous faire foutre » ou « Ça fait chier les grecs ! » C’est un véritable défi pour un traducteur.
L’écriture de Pratchett a beaucoup évolué. Sur la fin, il dictait son texte à une machine, le style a beaucoup changé. Au début, il privilégiait les phrases courtes, lourdes de sens. Avec la maladie, il a commencé à faire des phrases beaucoup plus longues, plus ampoulées. Oui, c’est un peu paradoxal.
Il y a beaucoup de jeux de mots et de néologismes dans le Disque-Monde. Comment traiter ces petits défis de traduction ?
C’est autant un travail de traduction que d’adaptation [transposer culturellement pour une autre langue et/ou un autre pays]. Il faut être le plus fidèle possible. Certains jeux de mots du texte anglais étaient intraduisibles, je les laissais tomber, mais je rétablissais la balance en en inventant un autre, pour que le lecteur français ait le même nombre de blagues. Certains lecteurs anglais francophones achetaient aussi la version française !
Il avait un rapport un peu compliqué avec la langue française…
Il n’aimait pas beaucoup les Français, ni les Américains. Dans son monde, les personnages « français » mangent beaucoup d’ail, leurs toilettes ne sont pas propres. Il disait : « Ce sont les Français que je déteste le mieux. Depuis la guerre de Cent ans, il existe une haine platonique. »
Les Annales du Disque-Monde est un univers très complexe. Où le débutant peut-il commencer ?
Il n’y a pas vraiment de point d’accroche, on peut le picorer à partir de n’importe où. Il faut savoir que chaque roman est une histoire complète. Mais je conseille de commencer par les deux premiers romans, qui mettent l’univers en place. Le Disque-Monde est bien particulier et farfelu, mais il parlait de notre monde à nous, des mêmes préoccupations, des mêmes problèmes. Dans son univers de fantasy, l’un de ses derniers livres faisait intervenir le train tel qu’on le connaît. Nos grandes inventions y débarquaient un peu dans le désordre : le fusil apparaît et y est vite abandonné, puis la poste, et la presse… et la bicyclette. Ils côtoient tous les mages, les sorcières et les balais qui volent. C’est de la fantasy burlesque, certaines scènes font penser à du Buster Keaton.
Une sorte de « science-fiction à l’envers » ?
On peut dire ça, oui ! Mais Pratchett disait : « La science-fiction, c’est de l’héroic fantasy avec des boulons. » Il devait faire référence à « Star Wars ».
Benjamin Benoit Journaliste au Monde Voici une
PATRICK COUTON est également musicien (guitare, guitare hawaïenne, autoharpe). Ce qui est une excellente chose quand on est aussi traducteur. Une formation musicale pourrait même être presque indispensable tant le passage de la « musique » d’une langue est importante lors d’une traduction, autant que la traduction du sens. Un texte est aussi une partition sonore.
Ci-dessous, un copié/collé d’ article paru dans le journal Le Monde et qui vous apprendra un peu plus sur l’homme et l’écrivain qu’était PTerry…
Terry Pratchett, un homme en colère
Le prolifique auteur de fantasy humoristique, qui était atteint de la maladie d’Alzheimer, s’était engagé pour le droit à l’euthanasie.
Le Monde.fr | 13.03.2015 à 16h17 • Mis à jour le 13.03.2015 à 18h27 | Par Damien Leloup
Il fait partie des rares personnes qui ont décrit comment elles allaient mourir. « J’ai bien l’intention de mourir dans une chaise dans mon jardin, un verre de brandy à la main et Thomas Tallis dans mon iPod – Thomas Tallis, parce que je pense que sa musique pourrait rapprocher même un athée un peu plus près du paradis », expliquait-il en 2009.
Terry Pratchett est mort, jeudi 12 mars, à l’âge de 66 ans – non pas dans son jardin, mais dans son lit, près de son chat endormi et entouré de ses proches. Il avait également prévu l’éventualité d’une mort à l’intérieur : « C’est l’Angleterre, s’il pleut, ça sera dans la bibliothèque. »
Très actif militant du droit à l’euthanasie, écrivain de fantasy humoristique à succès, fin linguiste, star des conventions de littérature fantastique et de science-fiction, Terry Pratchett avait de multiples casquettes. 80 millions d’exemplaires des quelque 40 livres des Annales du Disque-Monde se sont vendus depuis la création de la série, en 1983 – faisant de lui, jusqu’au succès de Harry Potter, le champion des ventes de livres au Royaume-Uni. Toujours souriant, ce collectionneur de plantes carnivores qui maniait l’humour – anglais, forcément – avec un brio rare semblait incarner la bonne humeur.
Pourtant, son ami Neil Gaiman, avec qui il avait écrit le très drôle De Bons présages, dans lequel un ange et un démon s’allient pour faire capoter l’apocalypse, l’a écrit noir sur blanc : « Terry Pratchett n’est pas un homme joyeux. C’est un homme en colère. »
Dans un long texte qui sert de préface à A Slip of the Keyboard, un recueil de textes conçu à la manière d’un testament et publié l’an dernier, Neil Gaiman raconte une anecdote. Au cours d’une tournée de signatures, les deux écrivains se sont perdus – dans le taxi qui les amenait, en retard, à leur rendez-vous suivant – et Terry Pratchett semblait furieux. Lorsque son ami a tenté de lui dire que cela n’était pas bien grave, le créateur du Disque-Monde lui a fait une révélation : « Ne sous-estime pas cette colère. Cette colère est le moteur qui a fait tourner De Bons Présages. »
Bien sûr, Terry Pratchett, avec son chapeau, sa barbe blanche, ses lunettes et son sourire de grand-père de conte de fée, n’avait pas grand-chose d’effrayant. Mais son moteur d’écrivain était bien cette détermination nourrie d’une colère sourde, dirigée contre « ce directeur d’école qui décide qu’à 6 ans, Terry Pratchett ne sera jamais assez intelligent pour le collège ; contre les critiques imbus, contre ceux qui pensent que “sérieux” est le contraire de drôle ; contre son premier éditeur américain qui ne diffusait pas ses livres… »
Les Etats-Unis ont en effet longtemps été une exception dans la carrière de Terry Pratchett. Alors que ses livres se vendaient à plus de 2 millions d’exemplaires chaque année au Royaume-Uni, ses ouvrages sont restés longtemps mal distribués outre-Atlantique. Ce qui agaçait profondément Terry Pratchett, qui faisait régulièrement le tour du monde pour la promotion de ses romans, et qui ne parvenait pas à comprendre pourquoi l’Amérique le boudait. Il finira par y changer d’éditeur.
Un monde gigantesque
Dans l’intervalle, le Disque-Monde a grandi – acquérant presque une vie propre, avec des milliers de récits de fans publiés sur le Web. Il y décrit un monde médiéval-fantastique, peuplé de personnages archétypaux et drôles – l’incorruptible policier Samuel Vimaire, l’archichancellier de l’université (de magie) de l’Invisible, la sorcière féministe Magrat Goussedail, l’entrepreneur en série Planteur « je me tranche la gorge », l’inventeur et artiste fou Leonard de Quirm…
Tout un monde confronté à des bouleversements familiers de tous les lecteurs : l’arrivée des « images qui bougent » des Zinzins d’Olive-Oued, de l’imprimerie et la presse dans La Vérité, de la « musique avec des rocs » d’Accros du roc… Il y a des dragons (parfois), de la magie (souvent), des héros chevaleresques (rarement, surtout dans le coupe-gorge peu fréquentable qu’est la ville d’Ankh-Morpok, au centre du Disque-Monde).
Cela ressemble à de la fantasy, cela a la couleur de la fantasy, mais les Annales du Disque-Monde sont surtout une gigantesque parabole sur les qualités et travers de l’humanité, et sur la société contemporaine et ses problèmes : pauvreté, racisme, populisme, guerre dont les soldats sont les premières victimes, comme dans le particulièrement sérieux Le Régiment monstrueux… La colère contre l’injustice n’est jamais très loin.
Et puis il y a, au milieu des années 2000, cette autre colère, d’abord contre lui-même. Contre le Terry Pratchett qui fait de plus en plus de fautes de frappe, alors que l’orthographe et la grammaire comptent parmi ses passions. Contre le Terry Pratchett, encore jeune – il n’a pas même 60 ans – qui peine, désormais, à enfiler son pantalon. Contre le système de santé ensuite, qui met du temps à trouver ce qui cloche. Contre la maladie, enfin, cette « atrophie corticale postérieure », ACP, qui lui est finalement diagnostiquée. Une forme rare de la maladie d’Alzheimer, qu’il appellera souvent l’« embuggerance » – « ce petit truc chiant ».
Comme pour de nombreuses maladies neurodégénératives, il n’existe pas de traitement curatif. Les symptômes, eux, peuvent être mis sous contrôle, au moins quelques années, grâce à un traitement qui coûte cher. Terry Pratchett peut se le permettre, ses romans l’ont rendu riche. Ce n’est pas le cas de tous les malades souffrant d’ACP. La colère, encore une fois, revient.
Elle prendra, cette fois-ci, la forme d’une annonce publique : oui, Terry Pratchett est malade, oui il souffre d’une maladie encore souvent taboue. « Les gens m’arrêtaient dans la rue pour me dire que leur mère l’avait, ou que leur père l’avait. Parfois, c’était les deux parents, et quand je regardais dans leurs yeux je voyais la peur. L’autre jour, à Londres, un homme costaud m’a attrapé par le bras, m’a dit “merci pour ce que vous faites, ma mère en est morte” et a disparu dans la foule », écrira-t-il quelques années plus tard.
LA MORT
Ce n’est pas la perspective de la mort qui le terrifie. Plutôt ce qui précède : le spectre des derniers jours de son père, mort dans d’atroces souffrances, comme « victime collatérale du combat entre le cancer du pancréas et la morphine ». La Mort, avec une majuscule, Terry Pratchett connaît bien : la faucheuse – qui est de caractère masculin dans son univers – est l’un des personnages incontournables du Disque-Monde. On reconnaît facilement son arrivée dans le récit : Il PARLE EN MAJUSCULES.
Dans les romans de Terry Pratchett, la mort ne fait pas peur. C’est un personnage finalement très sympathique : dans Mortimer, il a même une fille (adoptive), s’encanaille sur Terre en travaillant dans un fast-food, et apprend à comprendre cette étrange chose que font les humains, « s’amuser ».
Et c’est logique : ce n’est pas lui qui tue, blesse, torture, affame, ce sont les hommes qui s’infligent tout cela. Lui ne fait que passer récupérer les âmes, un boulot qui rend forcément un peu philosophe : « IL N’Y A PAS DE JUSTICE. IL N’Y A QUE MOI. » C’est à lui qu’est revenu l’honneur, ce 12 mars, d’annoncer sur les réseaux sociaux la mort de son auteur : « IL EST TEMPS, SIR TERRY, QUE NOUS MARCHIONS ENSEMBLE. »
La Mort version Pratchett, qui apparaît dans quasiment chaque roman du Disque-Monde, a d’ailleurs ses fans. « Au bout d’un an ou deux, j’ai commencé à recevoir des lettres sur la Mort », écrit le romancier dans A Slip of the Keyboard. « Elles venaient de gens dans des maisons de retraite, de leurs parents, de personnes en deuil, d’enfants dans les services de traitement des leucémies, et de parents dont le fils s’était tué au guidon d’une moto. […] Toutes ces lettres tentaient, à leur manière, de dire “merci”, et avant que je ne m’y habitue, l’arrivée d’une de ces lettres pouvait me toucher suffisamment pour que j’arrête d’écrire pour la journée. »
Débat public sur le droit à l’euthanasie
Sa conviction ne date pas du diagnostic de sa maladie, mais elle s’en est renforcée : tout être humain a le droit de choisir quand et où il souhaite mourir. Et doit pouvoir le faire dignement. Terry Pratchett s’est déjà investi dans d’autres causes, contre la politique fiscale, pour la protection des orangs-outans dont il s’est inspiré pour créer son personnage du bibliothécaire simiesque de l’université de l’Invisible.
Il embrasse à corps perdu la cause du droit à mourir dans la dignité. En 2011, il participe au controversé documentaire de la BBC, Choisir la mort, pour lequel il a accompagné en Suisse une femme et son mari, atteint d’une maladie incurable, où ce dernier se suicide avec une assistance médicale, comme le permet la loi locale.
La démarche est conçue pour choquer, alors qu’au Royaume-Uni, comme en France, le débat sur la fin de vie reste extrêmement violent. La présence d’un sir – Terry Pratchett a été anobli par la reine d’Angleterre en 2008, en récompense pour l’ensemble de son œuvre – ajoute au scandale.
La BBC, qui a conçu et diffusé le documentaire, est la cible d’une campagne de la part d’associations, de la presse conservatrice et de quelques élus. Mais le public soutient la démarche : « Le directeur nous a dit que le standard avait reçu 1 219 plaintes et 301 appels de soutien. Ce qui nous place dans le top dix des programmes les plus appréciés de l’année », écrit Terry Pratchett quelques jours plus tard dans The Independent.
Il est mort avant qu’un changement de loi se produise au Royaume-Uni. Mais il avait noté à plusieurs reprises, avec plaisir, que les mentalités changeaient. Partout, jugeait-il, sauf parmi la classe politique.
Sans doute aurait-il réagi avec vigueur au message d’hommage publié le 12 mars par le premier ministre, David Cameron, qui a salué la mémoire d’un auteur « qui a fait rêver des millions de gens » et qui a lutté pour « sensibiliser le grand public aux maladies neurodégénératives ». Sans mentionner son combat pour le droit à mourir dans la dignité. Ce message officiel, sans aucun doute, l’aurait mis hors de lui.
C’est par cette citation de la Mort (La Mort est un important et très aimé personnage dans l’oeuvre de Pratchett, IL intervient souvent…) que la nouvelle de la disparition de Sir Terry Pratchett a été annoncée sur son compte Twitter.
PTerry est passé dans l’un des autres mondes. Mais il nous laisse une oeuvre tellement riche, intelligente, drôle, humaine, délirante, poétique, érudite, iconoclaste… qu’il est immortel. Car les livres de Terry Pratchett ne sont pas de ceux qui passeront aux oubliettes de l’histoire. C’est un grand homme qui nous a laissé de grandes choses.
Terry Pratchett était jeune… 66 ans…et sans doute l’un des hommes les plus brillants de ces dernières décennies.
Nous cherchons à faire connaitre l’oeuvre de Sir Terry Pratchett depuis fort longtemps, que ce soit en privé ou par l’intermédiaire de Petits Objets de Compagnie et sa Little Free Library. Nous allons continuer pour que de plus en plus de lecteurs découvre cet extraordinaire écrivain.
Nous avions le projet de former un club dédié aux ouvrages dont les histoires se déroulent sur le Disque-Monde , sans oublier les autres ouvrages dont les histoires ne se déroulent pas sur le Disque-Monde. Ce projet reste d’autant plus d’actualité. Nous en reparlerons bientôt sur ce blog.
Voilà qui ferait, ma foi, pour changer du traditionnel Chesterfield, un fort honorable canapé dans une bibliothèque ou un salon… . P. Kidby en semble convaincu…
Paul Kidby travaillait ces derniers temps sur un des livre-bancs de l’opération Books about Townorganisée à Londres.
Le « OOKBENCH, le banc aux couleurs du Disque-monde est maintenant achevé et désormais installé à Riverside Trail, près de Tower Bridge.
Ce banc a été installé ainsi que 49 autres. Tous sont dédiés à des livres, des personnages de roman ou des auteurs. On découvrira ainsi Sherlock Holmes, Hercule Poirot, James Bond, Peter Pan…Chaque banc est l’oeuvre d’un artiste différent.
A la fin de l’été, tous les bancs seront vendus aux enchères au profit du National Literacy Trust. Cet argent servira à oeuvrer pour une meilleure alphabétisation au Royaume-Uni.
Ci-dessous, le OOKBENCH à différents stades de sa fabrication.
TIMBRé, le film tiré du roman éponyme écrit par TERRY PRATCHETT est visible en replay. Le replay n’est valable que quelques jours… alors fans ou curieux, n’hésitez pas à vous replonger ou découvrir le (Disque) monde de Sir Terry.
Tous les acteurs campent leurs personnages à la perfection et l’on sent leur jubilation à les interpréter. Rien n’est laissé au hasard, on a droit ici à un bon jeu appuyé par un film qui vous raconte une véritable histoire, un conte moderne qui trouve écho aujourd’hui dans nos propres technologies et qui n’a de cesse de se référer à notre propre monde pour en montrer du doigt les défauts, de la technologie vacillante au marketing cache-misère.
David Suchet dans le rôle du méchant de l’histoire
Adora, l’héroïne
Dès les premières secondes on est happé dans ce monde, Les fans de la première heure de Pratchett seront aux anges, et ceux qui ne le connaissaient pas seront peut-être envoûtés au point d’entamer la collection des nombreux ouvrages écrits par cet auteur prolifique.
Vétérini et Moite…
Les films ne rendront jamais la densité, la subtilité, le foisonnement de détails et de personnages des romans, et toute la philosophie pratchettienne avec ses parodies, ses allusions, son irrévérence, ses références multiples, son érudition, ses satires… Il faudrait des films d’une durée bien plus longue que les trois heures allouées à TIMBré pour tenter d’y parvenir. Nous sommes sincèrement heureux pour ceux qui franchiront le pas d’aller à la rencontre des ouvrages car un monde extraordinaire va se présenter à eux et de longues heures de bonheur leurs sont promises (avec des livres que l’on peut relire et relire encore, ce qui est rare).
Angua, sergent du Guet de la ville…
Le Patricien et Tambourinoeud son secrétaire…
Parmi les acteurs nous trouvons, entre autres, David Suchet pour camper le méchant de l’histoire, Charles Dance pour Vétérini,Richard Coyle pour le héros Moite von Lipwig et Claire Foy pour Adora Belle Chercoeur. Ingrid Bolso Berdal, dans le rôle d’Angua, est crédible (et nous étions nombreux à nous demander comment serait traité ce personnage un peu…spécial. (Mais qui n’est pas « spécial » sur le Disque Monde, me direz-vous ?) Angua ne fait que de très courtes apparitions dans cet opus.
David Suchet : Jeanlon Sylvère. L’interprète d’Hercule Poirot dans un rôle de méchant…
Charles Dance (VF: Daniel Nicodème) : Lord Havelock Vétérini, le tout puissant Patricien d’Ankh-Morpork. Les fans ne sont pas d’accord sur le nom de l’acteur idéal pour interpréter Vétérini (dans la saga, un personnage fascinant, énigmatique, élégant, d’un redoutable intelligence…) Certains ont préféré Jeremy Irons qui tenait ce rôle dans le précédent film (La Huitième Couleur), d’autres avancent d’autres noms (Jason Isaac, Alan Rickman…) Il semble que le Vétérini qui mettra – presque – tout le monde d’accord n’a pas encore été trouvé.
Steve Pemberton : Tambourinoeud. Pemberton (avec son incroyable regard bleu) est parfait dans le rôle du fidèle et efficace secrétaire du Patricien.
Andrew Sachs : Tollivier Liard. L’attachant vieux postier.
Ingrid Bolsø Berdal : Sergent Angua. Sans le sergent Angua, le Disque Monde et surtout le Guet ne seraient pas tout à fait les mêmes.
Ian Bonar : Yves Hertellier. L’acteur est excellent. (le jeu de mot en français sur le nom du personnage est vraiment finaud, monsieur Couton !)
Timothy West : Mustrum Ridcully. L’Archichancelier de l’Université de l’Invisible. Une université peuplée de mages.
Terry Pratchett : Facteur. L’auteur apparaît dans les films tirés de son oeuvre. Ce sont de courtes apparitions, des silhouettes (cameo) : facteur, marchand de jouets…
Voici enfin le menu définitif du banquet du Porcher. Menu grandement anti-diététique, absolument déplorable pour la santé (nous en avons vraiment honte) mais excellent pour le moral des troupes. Et puis nous avons tout le reste de l’année pour culpabiliser et…éliminer….
SOUPE A LA BANANANANE (Recette de Nounou OGG)
SAUCISSE GRILLéE DANS PETIT PAIN (snack traditionnel de Ankh Morpork, recette de Planteur JMTLG)
RATS A LA SAUCE – volatile – WOW WOW
COSSON SUCRé gavé au chocolat et vêtu de pâte d’amande rose
SNIP SNAP DRAGON (raisins secs farcis à l’eau de feu des Nac Mac Feebles et enflammés)
Boisson : Scumble ( A base de pommes. En raison de sa dangerosité et de son instabilité, se boit lentement et sans geste inconsidéré dans de tous petits verres en cristallin (le cristallin ne fondant pas facilement.) Bu en même temps que la Bière de Poissons (recette naine), le scumble se révèle hautement toxique.
Disclaimer : Les images illustrant l’article ont été trouvées sur Internet sur des sites ayant récoltés des images, sans légende. Ils appartiennent à leurs concepteurs.
Il n’est jamais trop tôt pour s’y prendre à l’avance… (Firmin Montraleur, horloger intemporel temporaire.)
Le traîneau du Père Porcher…
Comme l’an passé, pour fêter dignement à Bayeux, le 16 Décembre, la Fête du Porcher, nous recherchons les amateurs normands de l’oeuvre de Sir Terry Pratchett, affectueusement dit PTerry. Si le Disque Monde est votre seconde planète, si Ank-Morpork est la ville où vous adoreriez vivre, si vous avez un petit béguin pour Sam Vimaire ou le Patricien, si le Bibliothécaire est pour vous le bibliothécaire idéal…. manifestez-vous par mail.
Encore le traîneau du Père Porcher…Et ce qui explique les gâteaux en forme de « cossons » cités plus bas…
Nous prévoyons une petite manifestation avec Snip Snap Dragon (le jeu fétiche de notre Association – jeu n’apparaissant pas dans Discworld mais qui mériterait d’y être tellement il est ‘so Brit’), dégustation de saucisses à la façon de Je Me Tranche La Gorge (d’autres recettes morporkiennes sont à l’étude comme, par exemple, la recette des brochettes de rats à la manière naine), et lecture des passages cultes du Père Porcher… et si possible tout cela en costume ! Et des petits gâteaux en forme de ‘cossons roses « pour les gourmands…
Rats en sauce – Recette naine…
Snip Snap Dragon : les raisins qui flambent sont mangés avec les doigts dans l’obscurité…
A acheter de préférence chez Atalante (voir leur site : http://www.l-atalante.com), car une maison d’édition qui a su découvrir Terry Prachett mérite tout notre soutien.
Susan vous paraitra peut-être familière. En effet le rôle est tenu par Michelle Dockery, la Lady Mary de la série Downton Abbey. Elle est parfaitement accompagné par Davis Jason, Marc Warren, entre autres bonnes surprises.
Le Bibliothécaire idéal…
The best Librarian ever, isn’t it ?
It is never too early to take itself there in advance…. (Firmin Watchour, temporaly timeless watchmaker.)
Lord Havelock Veterini, patricien d’Ank-Morpork…
Lord Havelock Vetinari, patrician of Ank-Morpork…
As the last year, to celebrate with dignity in the town of Bayeux (Normandy), December 16th the Hogfather Night (and day, of course..) we look for the Normans lovers of the Sir Terry Pratchett ‘s world, this marvelous writer affectionately named PTerry by the fans. If the Discworld is your second planet, if Ank-Morpork is the city where you would adore be living, if you are in love with Sam Vimes or the Patrician, if the Librarian is for you the ideal librarian ever, show yourselves by e-mail.
Sur l’image : Terry Prachett lisant et ses personnages l’écoutant…
(si, si, c’est absolument évident que cela est possible…Enfin quoi…)
The picture : Sir Terry Pratchet reading and his caracters listening (Yes, yes…it’s absolutely possible ! )
We plan a small feast (small convention ?) with a Snip Snap Dragon session ( one of the favourite game of our Association, nothing to do with Discworld….but….) , the sausages like the ones Cut-Me-Own-Throat Dibbler makes (and other morporkians recipes), maybe the reading of some good pages from « Hogfather » and if possible all this funny time dress up like Discworld’s caracters !
This announcement will go back several times while waiting for December…
What a magic world ! Thank you Sir Terry for this marvelous gift !
MERCI, SIR TERRY, DE NOUS AVOIR OFFERT CE MONDE VRAIMENT EXTRAORDINAIRE !
Terry Pratchett, les rats blancs et une tasse de thé.
Copyright à l’auteur de la photo dont nous n’avons pas trouvé le nom.
TROIS OUVRAGES PARAISSENT CES JOURS-CI
ROUBLARD
L’histoire se déroule dans le Londres des années 1850. Le jeune Roublard est ce que l’on appelle alors un « ravageur », l’un de ces très pauvres des bas quartiers qui draguent les égouts à la recherche de menue monnaie ou d’objets de quelque valeur. L’avenir de Roublard semble bien sombre. Seulement voilà….une nuit, lors d’un terrible orage, il vient en aide à une femme, une femme bien mystérieuse… et tout bascule… Ce livre est un hommage à Charles Dickens qui a tant dénoncé les conditions de vie inhumaines des plus pauvres dans l’Angleterre et le Londres du XIXème siècle. Nous ne sommes pas là dans la fantasy, mais dans la visite d’une époque ayant réellement existé et c’est pourquoi nous croisons la reine Victoria, le fameux policier Robert Peel, le ministre Disraeli et bien d’autres personnages historiques.
LE MONDE MERVEILLEUX DU CACA
Quatrième de couverture : Enfin traduite en français, découvrez Mlle Félicité Bidel, l’auteur favori de Sam Vimaire junior, le fils du commissaire du Guet d’Ankh-Morpork. Avec Le très gros problème de Gaston, La guerre contre les gobelins morveux, Les hommes Pipi et autres succès de librairie, elle est la coqueluche des enfants du Disque-monde.
Geoffroy rend visite à sa grand-mère à Ankh-Morpork. Alors qu’il passe sous les pommiers ancestraux du jardin, il sent quelque chose lui tomber sur la tête. Ce sera le début d’une quête déterminée et d’une collection d’un genre unique, une sorte de petit « musée du caca ».
Notre avis : Incontournable !
RAISING STEAM
Le troisième ouvrage à paraître est en anglais. C’est le quarantième de la série des aventures se déroulant sur le Disque-Monde. Les nouvelles technologies et autres produits novateurs prennent racines petit à petit sur le plat univers. Nous y avons vécu l’arrivée des Clic-Clac, celle des « organiseurs » (n’est-ce pas monsieur Vimaire ?), les débuts des images qui bougent, même l’invention du timbre-poste… Maintenant, il semblerait que la locomotive à vapeur aurait des choses à dire elle aussi.
Ne pas se plonger dans l’oeuvre de Terry Pratchett est sans conteste se priver des meilleures histoires que la fantasy ait à offrir depuis ces trente dernières années. Le premier ouvrage de sir Terry (Color of Magic/ La Huitième Couleur) a d’ailleurs tout juste trente ans. Louper la rencontre avec l’un des rares auteurs réellement « bon » de ce dernier demi-siècle, ce serait ballot.
Décrire l’univers Pratchettien aux non-initiés est un exercice difficile, acrobatique, tellement ce monde, le Disque-Monde en l’occurrence, est riche, complexe. Pour résumer, mélangez du polar, du thriller, un monde magique extrêmement détaillé, des trolls, des sorcières, des vampires, des nains, des humains, un chien qui parle, un squelette de rat, une bibliothèque tenue par un singe, et une foule de personnages tous aussi fous ou sages les uns que les autres, des morceaux de vraie science,de la têtologie, un Patricien sexy (si, si, il a ses fans ! ), ajouter une bonne dose de satire sur la condition humaine, de la fine philosophie, de la bonne grosse rigolade poilante, salez, poivrez, ajouter moult épices, ne lésinez pas sur un peu de poésie, allez-y à la hache et saupoudrez d’une bonne glaçure d’esprit subversif voire iconoclaste et vous serez encore très loin du compte.
Terry Pratchett, c’est le rire et la réflexion, l’humour et la philosophie bien ensemble attelés. Cet écrivain est un bâtisseur. Cela semble simple au premier abord toutes ces histoires, alors que l’ensemble est d’une redoutable finesse, fortement étayé, charpenté, efficace…. C’est preuve d’un grand talent. On ne voit rien venir et on se fait embarquer, hypnotiser. C’est une plongée dans un univers parallèle ou chaque personnage est intéressant, même les seconds rôles (personne n’est là par hasard ou pour rien, tout à un sens),ou les émotions font mouche, ou chaque mot est pesé et posé à sa juste place en une construction brillante, savante et intelligente. Pratchett, c’est une écriture. Et ça, c’est rare. Cela pourra peut-être surprendre, mais nous sommes nombreux à penser que si jamais Shakespeare s’est réincarné, c’est en Sir Terry. Ils partagent tous deux cette capacité de faire voisiner, enveloppés dans de la belle écriture, les réflexions les plus profondes, justes, sages, avec la poésie et la gaudriole la plus terre à terre (certains lecteurs ne se sont jamais remis de la découverte du cabaret « Le Minou Rose » ou de la chanson du Hérisson…Quand au bourdon du mage avec un noeud au bout…) Will et PTerry partagent le sens de la formule qui tue et il y a quelque chose de fort théâtral chez Sir Terry.
Des millions de fans suivent cet auteur depuis trente ans. Si les aventures se déroulant sur le Disque-Monde sont addictives, les autres ouvrages racontant des histoires se passant en dehors du Disque et qui ne sont pas toutes de la fantasy ne doivent pas être négligés.
Il est préférable de lire Pratchett en anglais, mais la version française est excellente. Patrick Couton est sans doute l’un de nos meilleurs traducteurs. Elle est même indispensable, cette traduction, pour comprendre des jeux de mots truculents ou/et savants, les références culturelles pointues et le langage un peu particulier de certains personnages dont quelques-uns usent de drôles de patois, miyard !
Pour les vétérans qui pratiquent le Disque-Monde depuis la première heure, il y a eu un avant et un après Terry Pratchett. Il y a des rencontres qui comptent …
Quel rapport ne direz-vous entre l’auteur anglais Terry Pratchett et le fameux lecteur audio-vidéo VLC de Videolan ? C’est que tout simplement chacune des dernières versions porte le nom d’un personnage qui habite le monde créé par Sir Terry.
Version VLC 1.1.x :The Luggage (Le Bagage – Le Bagage est une malle avec des jambes construite en bois de poirier magique et qui suit son maître comme son ombre.)
Version VLC 2.0.x : Twoflower (Deux Fleurs – Deux Fleurs est un (adorable) touriste. Touriste……voilà… tout est dit !
Version VLC 2.1.x : Rincewind (Rincevent – Rincevent est une sorte de….mage ? Aventurier malgré lui, sa vie est une suite d’aventures dont il se passerait bien…. (mais pas nous…)
Version VLC 2.2.x : Weatherwax (Ciredutemps) Mémé Ciredutemps est une sorcière….une vraie…et elle est très forte dans sa partie.
VLC est un logiciel lecteur média gratuit assez répandu. Ses multiples qualités et sa facilité d’utilisation font qu’il est très connu. Il peut lire les cd de musiques, les dvd, les vôtres et ceux du commerce et vous pouvez y regarder la télé ou des films/vidéos issus de YouTube ou d’autres plateformes dédiées aux vidéos. Vous y avez un grand choix de radios. Cerise sur le gâteau, VLC est un programme Open Source.
Cette anecdote n’est qu’un prétexte pour citer Discworld (les Annales Disque-Monde) l’univers inventé par Terry Prachett. Et de parlez d’un des auteurs fétiches de PETITS OBJETS DE COMPAGNIE. D’ailleurs rares sont ceux qui échappent à la magie du monde et de l’esprit de PTerry. L’homme est drôle et profond, féroce, tendre, iconoclaste, fin philosophe, grand explorateur de l’âme humaine et même des âmes non-humaines, explorateur des travers de nos sociétés humaines ou pas. Et cette transposition des bonnes et moins bonnes choses de notre monde sur le Disque-Monde est magistrale, ce monde fou se révélant aussi cohérent que détaillé.Terry Pratchett, c’est aussi une écriture, un vrai style. S’il manie un humour qui n’appartient qu’à lui, il sait aussi être grave, raconter des histoires d’une immense poésie et vous voler parfois une larme. Les non anglicistes ont la chance d’avoir en Patrick Couton un excellent traducteur pour le français. Sir Terry écrit pour tous, il offre un banquet à chacun de ses lecteurs, ses livres se lisent et se relisent et on y découvrent toujours une petite pépite à chaque relecture. Le tout est redoutablement intelligent. L’auteur délaisse quelquefois ses Annales pour nous proposer des histoires se déroulant sous d’autres cieux. Addictif ce monde-là? Bien plus que ça !
Envie de découvrir cet auteur ? Choisissez ci-dessous.
Le 27 décembre au soir, une assemblée d’estimés Bajocasses s’est réunie autour d’un feu de bois dans les salons du premier étage pour partager un pot de l’amitié à l’occasion de l’exposition des céramiques, de Marie-Pierre Roubin, qui se tient jusqu’au 10 janvier, 50, rue Saint-Malo à Bayeux et…. de l’An Neuf pressant déjà son jeune museau humide aux seuils de nos portes.
Ce fut l’occasion pour nous d’introduire dans les soirées bayeusaines l’un de nos jeux de société favori : Snip Snap Dragon…Ce jeu très ancien, originaire du Royaume Uni, est auréolé de flammes bleues, Mystérieux et poétique, il demande un certain courage aux prétendants à la rencontre de la Bête mythique. Ce soir-là, nos hôtes se montrèrent à la hauteur. Gentes dames et preux chevaliers affrontèrent le dragon avec courage…. Nous espérons ne pas les avoir traumatisés pour trop longtemps car, voyez-vous, certains ne s’en remettent jamais…
Merci à Christine, Denis-Michel, Dominique, Sonia, Yves-Charles, Sylvie-Béatrice, etc., aux discrets fantômes de la maison….. et aux charmants grands bambins qui nous ont fait l’honneur de venir à cette soirée des plus simples et des plus conviviales.
Oser Snip Snap Dragon, c’est aussi risquer de développer une addiction (ô combien contagieuse ! ) à la poésie de ce moment de rencontre gustatives avec les délicieuses flammes odorantes…
Nous ne vous donnons pas ici la recette, à vous de la découvrir, c’est votre quête de trouver le Dragon…et de snipsnaper ensuite en bonne compagnie. Mais n’ayez crainte, le secret se propage avec une louche célérité de bouche à oreille….
SnapDragon
Image d’un dragon jouant au Snap Dragon. Robert Chambers’ Book of days (1879).
Shakespeare fait allusion à ce divertissement dans Love’s Labour’s Lost (1594)… et dans son Henry IV.
Si on y jouait et joue à la Cour et dans l’aristocratie, on s’y adonnait et adonne aussi dans les classes populaires. A ce jour cette tradition perdure. Elle a gagné le Canada, les Etats-Unis…et désormais il en sera ainsi également dans toutes les bonnes maisons de Bayeux…
Ce jeu est connu des Français qui ont un jour passé un Noël dans une famille anglaise. Curieusement, les autres semblent ignorer cet amusement magique qui fait la joie de nos si proches voisins depuis plusieurs siècles.
Cet amusement s’accompagne d’un chant :
Selon Robert Chambers’ Book of Days (1879) le jeu est accompagné de ce chant :
Here he comes with flaming bowl, Don’t he mean to take his toll, Snip! Snap! Dragon!
Take care you don’t take too much, Be not greedy in your clutch, Snip! Snap! Dragon!
With his blue and lapping tongue Many of you will be stung, Snip! Snap! Dragon!
For he snaps at all that comes Snatching at his feast of plums, Snip! Snap! Dragon!
But Old Christmas makes him come, Though he looks so fee! fa! fum! Snip! Snap! Dragon!
C’est aussi la Saison des Voeux, voici les nôtres pour 2013 : Nous vous souhaitons des Bonheurs Simples, la Joie de Vivre, la Paix Intérieure, la Curiosité en toutes les Choses et beaucoup d’Amour autour de vous… Et de lire les oeuvres de Sir Terry Pratchett !
NAISSANCE D UN BLOG Nous avons le plaisir de vous présenter le blog de Petits Objets de Compagnie, né le 29
octobre 2012.
L’association Petits Objets de Compagnie a été fondée par trois personnages issus des métiers de l’art et de la culture : spectacle vivant, cinéma, écriture, édition, presse écrite, métiers d’art…
La prise de conscience de l’importance de certains savoir-faire, de certaines techniques, tout à la fois comme ressources potentielles de développement et comme patrimoine culturel est l’un des moteurs de notre motivation depuis toujours.
Le but est de réunir des personnes performantes dans un domaine spécifique pour promouvoir leurs créations et passer ainsi le flambeau aux jeunes générations, de créer aussi une passerelle entre les savoir-faire d’autrefois et ceux de l’époque actuelle, voire en les adaptant ou les mêlant.
Ce regroupement de compétences permet de faire fonctionner une communauté de savoirs alimentant et renouvelant très richement nos stands lors des manifestations auxquelles nous participons (fêtes médiévales, salons, expositions, etc.)
Sur le plan pratique, l’utilisation ou la reprise de certains matériaux et techniques traditionnels peuvent aider à trouver de nouveaux débouchés économiques.
Se regrouper nous donne une chance supplémentaire de pouvoir vivre de nos métiers, dans tous les domaines sus-cités, et de s’entraider.
Petits Objets de Compagnie se veut une vitrine pour les créateurs indépendants, gens de métier et de conviction.
Le siège de l’association a été transféré début 2012 dans le Calvados et l’association déclarée à la Préfecture de Caen.
L’association existait depuis de nombreuses années à Paris.
Parution au Journal Officiel du samedi 07 mai 2011. N° d’Annonce : 804
Lieu de la primo déclaration : Préfecture de Paris
Type d’annonce : Création d’une association Loi de 1901
Date de la déclaration : 26 mars 2011. N° de la déclaration : W751209609
Objet : Faire revivre, créer et promouvoir des objets en relation avec le patrimoine ancien ou récent.. Promouvoir la littérature sous toutes les formes légales. Exposer les oeuvres d’artisans et d’artistes. (Liste non exhaustive.)
Siége social : 50, rue Saint-Malo – 14400 – Bayeux
L’association « Petits Objets de Compagnie » est assurée auprès de la GMF.
L’association souhaite également promouvoir certains mondes imaginaires, tel celui créé par le merveilleux auteur anglais Sir Terry (Pratchett) : Discworld.
En attendant la réouverture de la LITTLE FREE LIBRARY, vous pouvez commander des livres par mail et venir les récupérer sur rendez-vous. Expliquez-nous quels genres de livres vous aimez et nous vous prépareront 10 ouvrages dans un sac. Notre messagerie: petitsodecompagnie@hotmail.fr
MERCI DE NE PAS TELEPHONER, nous travaillons et nous pouvons prendre les appels.
LIVRES QUE NOUS NE PRENONS PAS :
LES LIVRES SCOLAIRES EN GENERAL
LES PETITS FASCICULES GENRE PIECES DE THEATRE, POESIE… (pour les scolaires)
LES ENCYCLOPEDIES et les DICTIONNAIRES
LES LIVRES SANS 4 EME DE COUVERTURE (le résumé au dos du livre)
LES GUIDES, genre GUIDE DU ROUTARD, etc.
LES EDITIONS DU READER’s DIGEST
LES MAGAZINES
LES ROMANS A L’EAU DE ROSE ET LES OUVRAGES GRAVELEUX OU à TENDANCES PORNOGRAPHIQUES
LES LIVRES SALES !!!!!!
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CE QUE NOUS RECHERCHONS PARTICULIEREMENT :
Science-fiction, Anticipation
Fantasy
Fantastique, Horreur
Romans policiers (classiques et contemporains, toutes éditions.)
Théâtre (autre que les classiques français)
Poésie anglo-saxonne
Ouvrages spécialisés : travail du bois, du fer, tissage, céramique, etc.
Ouvrages sérieux sur l’Histoire
Livres sur la faune, la flore, les minéraux
Vieux livres avec des couvertures souples et des cahiers cousus (Ils sont demandés par des personnes apprenant la reliure), contenu sans importance.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE, association loi 1901…
50, RUE SAINT-MALO à BAYEUX
Actuellement uniquement sur rendez-vous par mail.
petitsobjetsdecompagnie@hotmail.fr
Absolument GRATUIT, pas de cotisation, pas d’inscription. Les personnes souhaitant toutefois faire un don trouveront un cochon-tirelire à l’accueil,
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Nous pouvons nous déplacer pour récolter vos dons si la quantité de livres est importante. Merci aux futurs donateurs…
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CONTACT
Nous privilégions le contact par mail car nous travaillons et ne sommes pas toujours disponibles pour répondre de suite au téléphone. Notre adresse mail : petitsobjetsdecompagnie@hotmail.fr
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