PETITS OBJETS DECOMPAGNIE
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Pawel Kuczynski est né en 1976 à Szczecin. Il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Poznań, avec une spécialisation en graphisme. Depuis 2004, il s’est tourné vers le dessin satirique et, jusqu’à présent, il a remporté plus de 102 prix et distinctions. En 2005, il a reçu le prix « Eryk » de l’Association des artistes caricaturistes polonais, confirmé par un nombre record de récompenses dans des concours internationaux, plus de 140 prix et distinctions
Si ses critiques du monde actuel sont très féroces, il traite aussi d’autres aspects de nos vies avec humour ou poésie.
Pour en savoir plus, voir sur son site : http://pawelkuczynski.com/Strona-g-owna/Home/
Nous nous sommes intéressés à la place du livre dans son oeuvre. Pour découvrir les autres thèmes, il suffit de taper son nom dans un moteur de recherche.
Les 325 premiers numéros de la Collection jaune – collection des romans d’aventures et d’action – étaient accompagnés d’une jaquette illustrée. Malheureusement, ces protections fragiles s’abîmaient rapidement et les lecteurs les jetaient; sans compter ceux qui n’appréciaient pas de lire un livre avec sa jaquette, l’enlevaient et ne la conservaient pas.
Il faut aussi savoir que les couvertures illustrées ont été longtemps, en France, considérées comme trop vulgaires, trop criardes, ce qui a abouti à toutes ces couvertures très sobres, minimalistes, « sérieuses », durant si longtemps. L’illustration en couverture était réservée aux fascicules de « littérature populaire », était associée à des romans à contenu bas de gamme et mal écrits. Il fallait appâter le lecteur du petit peuple avec une image, le lecteur de la « vraie » littérature n’ayant, lui, nul besoin d’une stimulation visuelle pour se mettre à lire. Enlever la jaquette participait donc aussi à montrer que, non, on ne lisait pas un livre bas de gamme, voyons ! On peut avancer que nombreuses furent les jaquettes originales victimes de ce snobisme mal placé. D’où cette différence avec d’autres pays dans lesquels les couvertures illustrées donnèrent, dès le XIXème siècle, naissance à des illustrations en tous genres, à un art populaire riche fruit du travail d’illustrateurs inspirés et prolixes. Quand les éditeurs se rendirent compte que l’image était un bon vendeur, même pour la dite « grande » littérature, ils ajoutèrent la jaquette. Ainsi chacun avait le choix d’un ouvrage avec où sans image de couverture. De nos jours, on trouve toujours, pour certaines éditions, ce système de jaquette illustrée protégeant une couverture sobre.
La première des jaquettes de la Collection jaune est due à Charles Léandre pour Le Meurtre de Roger Ackroyd, d’Agatha Christie. La deuxième est signée M. Vauxelle. A partir du numéro 3 et jusqu’au numéro 64, elles sont signées A. Masson. Il reprendra du service pour les jaquettes des numéros 67, 68, 70, 72, 75, 78, 90, 99 et 105. Vient ensuite Jean Bernard, sous le pseudonyme de J. Stetten, pour les numéros 65, 66, 69, 73 et 74. Il signera de son vrai nom pour les numéros 106 à 288. Durant la Seconde Guerre mondiale sa femme, Simone Jean Bernard, le remplacera et sera en charge des numéros 289 à 325.
Pour en savoir plus : »Derrière le Masque », ouvrage collectif paru chez Terre de Brume en 2007, regroupe toutes les jaquettes.
Les jaquettes originales sont très recherchées et vraiment rares en bon état. Parfois, on trouve la partie illustrée découpée et collée sur la première page de .garde (je possède plusieurs ouvrages avec ce type de collage).
La mode du vintage à parfois du bon puisque LE MASQUE réédite quelques-unes des anciennes illustrations.
Quelques jaquettes originales :
Quelques-unes, ci-dessous, des illustrations rééditées, la plupart concerne les romans d’Agatha Chrisrie. La très belle illustration de La dernière Chronique de Sherlock Holmes fait aussi partie des élues.
Agatha Christie est aussi la dame qui a écrit :
Nous continuons notre exploration des bibliothèques et des librairies en Chine. De nouvelles bibliothèques et librairies s’y ouvrent chaque mois.
Voici une autre librairie de la chaîne Zhongshuge dont l’objectif est d’éloigner les gens de leurs écrans et des achats en ligne. Pour cela de magnifiques et immenses librairies ont été créées. Se détendre avec des livres dans un magasin comme celui-ci est probablement la raison d’au moins une partie de la croissance du commerce du livre en Chine.
C’est le cabinet XL-Muse Architectural Design de Shanghai, dirigé par Li Xiang, qui a conçu le bâtiment situé à Yun Shang Fang Zhou dans la zone de Guiyang . La librairie fait partie d’un centre commercial et, de l’extérieur, rien ne transparaît de l’expérience qui attend le visiteur dès qu’il aura franchi la porte. Ces lieux ne sont pas de simples magasins, on peut y lire, y travailler, boire un café, se rencontrer, écouter des conférences… et bien d’autres choses encore.
Guiyang Zhongsh
Location: Guizhou
Completion time:2018.10
Chief designer: Li Xiang
Project directors: Liu Huan
Photos XL-Muse
Visite en images d’une magnifique librairie chinoise ouverte à l’automne 2020. Cela se passe dans cette région ! https://www.dujiangyan.co/
Librairie Dujiangyan Zhongshuge
Chengdu, Wuhou District, 2
Sichuan, Chine
Zhongshuge est une chaîne de librairies au design particulier ou se mêlent tunnels, illusions d’optique, plafonds de miroirs. Imagination et prouesses architecturales y font un bon mariage.
Ce n’est pas la seule librairie exceptionnelle de Chine. On peut citer celle de Yangzhou Zhongshuge (2016), celle de Tianjin Binhai, (2017) et celle de Hubei à Wuhan, (2020).
Extérieur du batiment
« Nook » signifie coin, recoin, niche, alcôve, renfoncement….Le terme « book nook » était avant cela réservé à un petit espace confortable aménagé dans la maison et dédié exclusivement à la lecture.
nous vous souhaitons, à tous, la meilleure année possible
et la réalisation de vos VOEUX …
POUR PETITS OBJETS DE COMPAGNIE NOTRE VOEU PRINCIPAL EST DE POUVOIR RÉ-OUVRIR LA LITTLE FREE LIBRARY,
POUR PETITS OBJETS DE COMPAGNIE, NOTRE PRINCIPAL VOEU EST
DE POUVOIR RÉ-OUVRIR LA LITTLE FREE LIBRARY,
DE RETROUVER NOS HABITUÉS
ET D’ACCUEILLIR DE NOUVEAUX LECTEURS….
Petite piqûre de rappel, culturelle et historique, pour ceux qui cette année encore vont stupidement râler contre « cette fête américaine » : Halloween est une fête bien de chez nous, Européens de l’Ouest, elle est même présente chez tous les peuples européens et Nordiques (pas seulement les Celtes), sous d’autres noms parfois. Dans toutes les civilisations antiques (dont nous sommes les héritiers) et présentes , dans ABSOLUMENT toutes les cultures, quel que soit le costume ou le masque sous lequel elle se présente, cette fête existe. Et ces festivités sont bien antérieures à celles nommées par chez nous Hallowe’en, Toussaint et Fêtes des Morts (qui se bousculent dans un mouchoir de poche temporel). Au départ, c’est une fête en phase avec la saison. Alors, gens d’ici, de rejetez plus votre propre culture ! Parce que Hallowe’en, c’est d’abord une histoire de saison, de Lune, de Soleil et d’Etoiles… l’histoire de ce qui se passe naturellement dans le ciel et qui concerne tout le monde sur cette planète.
Et une occasion pour TOUS de se costumer, de passer une soirée entre amis, de s’amuser….
Ici, notre article paru il y quelques années… Ce n’est qu’un très bref résumé de l’histoire passé et présente de cette fête qui suit son petit bonhomme de chemin sans se laisser détruire, qui sait s’adapter graphiquement et intégrer toutes les nouvelles données pouvant la servir. Plusieurs volumes ne suffirait pas à explorer cette fête qui s’enracine dans la fameuse Nuit des Temps;;;
Chacun célèbre ce moment à sa façon. Halloween est restée au fil des slécles l’une des grandes fêtes automnales populaires. L’automne est une saison qui stimule l’imagination, pousse aux soirées entre amis et voisins. Son abondance et ses couleurs offrent mille idées de décorations, souvent à base de fruits, légumes, feuilles, mousse et de matière noble comme le bois, etc. Cette fête est en perpétuelle évolution alors que d’autres, trop figées, moins débordantes d’imagination, disparaissent faute de s’adapter. Halloween à une santé de fer car l’événement sait remettre ses pendules à l’heure, repenser son fond imaginaire et s’enrichir d’années en années des modes et des goûts contemporains . Les fantômes, squelettes et autres sorcières ont désormais des compagnons tout droit surgit des livres de fantasy et des histoires d’horreur (voir Stephen King, par exemple). La créature de Frankenstein fait désormais partie du décor avec les zombis et l’Ile du Docteur Moreau est mise à contribution ainsi que les vampires d’Anne Ryce et les corbeaux d’Alan Poe. La fête c’est énormément développée en puisant dans la littérature classique et dans la littérature récente. On retrouve aussi bien Gandalf que Dumbledore dans les personnages apparaissant lors des soirées costumées d’Halloween. Leur statut de sorciers leur a ouvert les portes du bal, ainsi qu’aux Elfes et autres créatures magiques. Halloween est comme Noël une fête ouverte que chacun peut vivre selon ses convictions. Les données religieuses récentes et les données plus antiques et plus complexes cohabitent depuis des siècles pour que chacun trouve sa place dans cette célébration.
Nous reproduisons ci-dessous l’article que nous avions écrit l’an passé et qui reste d’actualité.
HALLOWEEN, C’EST COMPLIQUé
Cette fête est originaire des îles anglo-celtes. Le point culminant en est la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint (nom de la fête chrétienne)… puis on enchaîne avec les multiples réjouissances de la nuit du 1er novembre, parce qu’on ne s’arrête point à minuit pile alors que l’on commence à vraiment bien s’amuser…
Halloween est aussi ancienne que les tribus celtes, nous pourrions remonter ainsi jusqu’à la protohistoire celte. Les origines et l’évolution de cette fête sont complexes, riches et vraiment passionnantes quand on s’intéresse à nos traditions et que l’on aime les grands rendez-vous conviviaux. En parler ne tiendrait pas sur les pages de plusieurs gros volumes, sans compter la vaste iconographie qui pourrait accompagner les textes. Voici donc des petites tranches, plus ou moins cousues, de la vie de cette si tenace tradition.
HALLOWEEN… Différentes appellations contrôlées…
« All Hallows Eve », tel est l’origine du mot Halloween (the Eve of All Saints’s Day), encore écrit « Hallowe »en ». On peut le traduire littéralement en vieil anglais par, « la veille de tous les saints ». » Hallow » est une forme altérée de « holy » (saint) et « eve » ou « even » est une forme raccourcie de « evening » (soirée). En Angleterre (nous verrons cela plus loin), ce fut même un temps « La Nuit de la Pomme Croquante ». Sinon l’origine de la pratique de créer un certain désordre dans les rues et les champs est encore une fois une coutume celte : « oídche na h-aimléise », » La Nuit des Bêtises« .
Halloween est issu d’une fête venue du fond des temps et qui se célébrait à la même période de l’année, la fameuse fête celte de Samain (Samhain). En gaélique, encore de nos jours, le nom en est Oiche Shamhna. « Samain » signifie « réunion », c’est la fête du passage de la saison claire (printemps et été) à la saison sombre (automne et hiver), la transition d’une année à l’autre annoncée par la fin des moissons et l’arrivée de l’hiver. Dans le folklore celte, Samain est une période un peu hors du temps propice aux rencontres et aux apparitions surnaturelles, une période durant laquelle morts et vivants, humains et divinités de l’Autre Monde (le « Sidh »), cohabitent. Et Samain était une fête importante puisqu’elle durait semble-t-il plusieurs jours.
Coutume(s) païenne(s) et fête(s) religieuse(s), un fil rouge partagé, une cohabitation de plusieurs siècles
C’est l’une de ces nombreuses fêtes païennes ou religieuses que l’on retrouve plus ou moins dans toutes les civilisations, dans tous les pays, sous différentes formes, avec des rituels évoluant en cours de route, mais que l’on arrive à recouper. Toutes se situent à des tournants saisonniers précis : le printemps et Pâques, l’hiver et Noël, l’automne et Halloween/Toussaint par chez nous, la date du début de l’année selon les époques et les sociétés, etc.
Cette fête fût donc célébrée par les Celtes de Gaulle (pour parler de chez nous et de certains de nos proches ancêtres) durant des siècles. C’est le Samanios des Gaulois (n’oublions pas que les Gaulois sont des celtes…) C’était pour eux le premier jour de leur année. C’est la fête de la fin d’une année et de la naissance d’une nouvelle symbolisée par l’extinction et le rallumage de tous les foyers. Les Celtes croyaient que le dieu Samain venait le 31 octobre juger les âmes des morts de l’année écoulée. C’est en même temps un moment consacré au culte des Ancêtres. Nous sommes toujours dans le même shéma de passage et/ou d’opposition, de l’opposition entre la lumière de l’été et l’obscurité de l’hiver, de la différence entre la terre qui produit et la terre qui dort, entre ce qui est vivant et ce qui est mort, entre ce qui est visible et ce qui est invisible, entre ce qui est réel et de ce qui est le fruit de l’imagination…
La nuit où les Morts font la vie dure aux Vivants et la solution pour s’en défaire : les effrayer !
Voici un autre morceau de l’histoire qui entre dans la construction de la tradition d’Halloween. La nuit du 31, dans le lointain de notre Histoire, les esprits des morts de l’année devaient donc partir pour l’Autre Monde. Ce dont ils n’avaient pas forcément tous envie. Au lieu de prendre la route sans faire d’histoire, paisiblement, certains rebroussaient chemin pour tenter de s’installer dans le corps des vivants. Mais les vivants ne voulaient pas de ces morts récalcitrants.
Cette nuit là, ils éteignaient le feu et les lumières dans leurs maisons pour les rendre moins accueillantes, moins attirantes, se promenaient affublés de costumes effrayants, faisant grand bruit pour faire fuir les esprits. S’ils allumaient des feux de joie pour souhaiter bon voyage aux morts et les honorer, c’était aussi pour les éloigner. (On peut retrouver ici la pratique du feu allumé pour éloigner les bêtes sauvages menaçantes, pratique qui remonte aux origines, on tente d’éloigner ce qui fait peur en allumant une lumière). On sacrifiait aussi des animaux…….des fruits…… et des légumes… (et, parait-il, parfois quelques personnes qui semblaient déjà habitées par un esprit.) C’était la fête.
Ne pas attirer les Créatures de l’Autre Monde, leur courroux, ou d’autres manifestations inconfortables, justifia à partir d’un moment non datable le port de masques et de déguisements comme moyen d’échapper à la possible emprise des sombres esprits sur les hommes; et d’une manière générale de conjurer le mauvais sort pour l’année à venir. Nous sommes là encore dans une continuité puisque déjà, du temps de Samain, nous savons que les Celtes sacrifiaient des animaux, les dépeçaient pour se parer de leur peau et de leur fourrure en guise de protection.
De la fête ancestrale à l’arrivée de la fête chrétienne, les débuts d’une cohabitation
Une grande fête populaire ou religieuse n’est souvent qu’un avatar. Une nouvelle festivité ou commémoration poussant l’autre dehors pour prendre la place. C’est bien plus pratique de réutiliser une date déjà implantée dans les habitudes. On ne change pas (ou presque) une date qui gagne. Lorsque les Romains envahirent les territoires celtes leurs fêtes Feralia (en l’honneur des morts, célébrée le 21 février) et Pomona (en l’honneur de la déesse des arbres fruitiers et par extension de ce qui est fructueux, célébrée le 1er novembre) auraient été assimilées à la fête de Samain.
Au VIIe siècle, le pape Boniface IV n’ayant plus assez de jours sur le calendrier pour fêter tous les saints chrétiens décida de leur dédier un jour et transforma Feralia (21 février) en ce qui allait devenir la Toussaint. Il consacra le temple romain du Panthéon (dédié à tous les dieux, c’est le sens étymologique du mot) à la vierge Marie, à tous les martyrs, auxquels on ajouta ensuite les confesseurs. Ce n’est qu’au VIIIe siècle que la Toussaint sera déplacée au 1er novembre. Le 1er novembre, la fête de la Toussaint unit pour les catholiques l’Eglise du Ciel et l’Eglise de la Terre et relie le chrétien à tous les saints canonisés et ceux qui sont dans la béatitude divine. C’est en fait l’anniversaire de la dédicace du Panthéon qui se fête et c’est ainsi que la fête de tous les saints finira par être fixée au 1er novembre. C’est pourtant bien avant, dès le Ve siècle, que Saint Patrick, en Irlande, tentera déjà d’extirper des moeurs la coutume considérée comme païenne. Mais partout la coutume perdurera, plus ou moins officieusement. On ne balaye pas du jour au lendemain un rendez-vous annuel qui date déjà d’environ 1200 ans à l’époque (on sait que cette fête en cette période de l’année est attestée depuis environ 700 ans avant J.C). L’Eglise ne pourra qu’occuper la même date pour tenter de faire barrière. Privée de Samain et de 1er novembre, la communauté irlandaise s’approprie alors la veille, le 31 octobre, bien décidée à continuer à rendre hommage à son héritage celte. Dans ce contexte se développera le terme « All Hallows Eve », un nom qui laisse une place au mot ‘saints’. Très diplomate…
Vers l’an 1000, pour que la Toussaint garde précisément sa vocation à célébrer les saints et ne soit pas une journée consacrée aux morts, Odilon, abbé de Cluny, imposa à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette fête liturgique est à la fois une journée de commémoration et une journée d’intercession ; on se souvient des défunts, on prie pour eux. C’est là que le 2 novembre rejoint Samain, l’antique « fête des morts ». La Toussaint du 1er novembre est souvent confondue avec le jour des morts du 2 novembre alors que ce sont bien deux choses différentes.
D’hier à aujourd’hui
Toujours est-il que fêtes païennes et religieuses, Halloween et Toussaint pour ce qui nous occupe, cohabitent désormais de nos jours, pour le plaisir des uns et la fureur des autres. Des polémiques enflamment régulièrement pro et anti Halloween. Il serait préférable que chaque camp respecte les idées de l’autre sans vouloir imposer les siennes. Il y a de la place pour tout le monde. Il n’est pas rare encore actuellement dans des « Pardons » de voir le matin se dérouler les rituels de types « magiques » et l’après-midi la messe.
Ceux qui connaissent bien le Royaume-Uni savent à quel point Halloween y est populaire, notamment en Ecosse, en Irlande, au Pays de Galles.
Halloween ne s’implanta aux Etats-Unis que vers le milieu du XIXe siècle avec l’arrivée des émigrants écossais et irlandais fuyant la famine (la « Grande Famine » commença en 1845, son origine est due à l’introduction du mildiou qui ravagea les récoltes). Cela ne se fit pas tout seul, l’église protestante ne voyait pas ces pratiques d’un bon oeil. Les premières années, les Irlandais présentèrent la chose en mettant l’accent sur l’aspect communautaire de festivités célébrant la fin des récoltes. Tout cela animé par des parades déguisées et des lectures. Le caractère fantasmagorique de l’affaire fut presque occulté. C’est pourtant ce côté étrange et festif des déguisements qui va séduire les Américains au bout de quelques années et qui feront qu’ils finiront pas se joindre au mouvement. Au début des années 1920, on peut dire qu’Halloween est enfin bien implanté sur le territoire américain et au Canada.
De siècle en siècle, une fête qui ne cesse d’évoluer et de s’enrichir
Halloween est avec Noël l’une des rares fêtes qui année après année a évolué, s’est approprié les nouvelles technologies, s’est adaptée aux changements de la société, a absorbé tant les modes vestimentaires que littéraires ou cinématographiques, a inspiré les artistes… Halloween au fil des siècles a développé toute une imagerie fantastique, des amusements totalement originaux et très variés, des déguisements de plus en plus différents, et même de la littérature haut de gamme. Halloween possède un énorme pouvoir d’absorption de tout ce qui, nouveau, peut rendre la coutume plus attractive, amusante, créative. Cette fête s’est enrichie alors que tant d’autres perdaient la faveur du public, s’affadissaient avant de disparaître ou restaient vivoter sans que l’on sache plus très bien ce à quoi elles correspondaient. Peut-être parce qu’Halloween est depuis longtemps une fête très conviviale, simple, pas « intello » pour deux sous ni absconse, vraiment populaire dans le sens noble du terme, durant laquelle on s’amuse beaucoup toutes générations confondues. Elle fonctionne alimentée par la curiosité profonde de l’être humain pour le mystère et le fantastique, pour les choses cachées et magiques, pour le monde de l’invisible, l’univers de la nuit, des contes et des légendes Autant dire que le moulin n’est pas à l’aube de manquer d’eau. C’est un moment pour s’offrir une bonne vieille régression à base de grosses farces enfantines et de sucreries, un soir et un nuit pour cesser quelques heures de se prendre tellement au sérieux. Sans doute un peu de tout cela : jouer avec nos peurs les plus intimes emballées dans de grandes parties de rigolade. Pas besoin de chercher midi à quatorze heure, de couper les cheveux en quatre et d’appeler à la rescousse les psychanalystes. Halloween, c’est drôle et poétique et c’est tout. Même le mot est pétillant.
Des histoires à dormir debout ou plutôt à ne pas dormir du tout !
Halloween, c’est aussi la nuit ou, dit l’une des nombreuses légendes, la porte entre le monde des morts et celui des vivants est ouverte. D’où cette avalanche de fantômes et autres créatures des ténèbres qui s’invitent chez nous (les morts récalcitrants des Celtes, voir plus haut). C’est une nuit durant laquelle on aime se faire peur et faire peur.
Abordons un sujet moins connu en France qu’ailleurs (mais en voie de rattrapage dans l’hexagone depuis peu) : Halloween et la littérature. Le roman gothique, genre littéraire anglais précurseur du roman noir, apparaît en 1764 avec Le Château d’Otrante d’Horace Walpole. En Europe continentale, le genre fantastique y fera suite à partir de 1830. Les histoires de fantômes, de vampires, de sorcières, de meurtres, de cadavres ambulants et autres joyeusetés macabres, nocturnes et sanguinolentes vont être à la mode durant quelques décennies et l’habitude de lire particulièrement des histoires d’horreur ou fantastiques au moment d’Halloween va probablement entrer dans les moeurs en empruntant le chemin de cette littérature-là. On les nomme les « Halloween books », les livres d’Halloween, ceux que nous nous réservons de lire particulièrement durant cette période. Ils doivent nous faire frissonner et bondir au moindre craquement d’une lame de parquet ou d’un volet qui claque (A lire – c’est bien meilleur, jouons le jeu jusqu’au bout – la nuit à la lueur d’une bougie vacillante). Une excellente greffe sur l’antique tradition permettant aux plus jeunes de découvrir des auteurs de qualité, classiques ou contemporains (tel Edgar Poe, pour ne citer que lui, qui rencontre un grand succès). Les livres purement sur le thème existent depuis fort longtemps et sont même de plus en plus nombreux; cette année le choix, en langue française, pour la jeunesse (et les plus grands) est plutôt intéressant.
A la lecture s’est ajouté désormais le visionnage de films d’épouvante. Le film le plus rediffusé ce soir-là est actuellement La Nuit des morts-vivants (1968), de George. A. Romero. C’est une occasion aussi de redécouvrir les films fantastiques qui connurent une heure de gloire au tout début du cinéma.
Une veillée mystérieusement disparue en France
Sans être très âgés, certains d’entre nous – moins de 60 ans – se souviennent encore de la veillée de la Toussaint en France (jusque vers la fin des années 60). Les gens se réunissaient entre voisins, en famille, c’était même parfois l’occasion d’une fête au village (grand feu, bal costumé…). C’était les vacances et pour les citadins des très grandes villes cela voulait dire un séjour prolongé à la campagne et, choses exotiques, la cueillette des champignons, la chasse, et les soirées devant un feu de cheminée. A la campagne ( mais aussi en ville), dans tous les milieux, les uns se rendaient chez les autres à la nuit tombée, une lanterne sourde ou une petite lanterne en papier à la main, petites lucioles défilant dans le noir (avec pour les plus courageux une petite visite au cimetière du village, les garçons en profitant pour rassurer les filles….) Autour du feu, de la table, au salon, on se racontait ces histoires qui font peur et des histoires tout court issues de la mémoire collective, de la saga familiale. Ainsi les histoires de revenants, de tombe qui parle, d’enterrements qui tournent à la farce et de veillée funèbre durant laquelle le mort se réveille, de curé un peu sorcier se transformant en corbeau… faisaient le régal des convives. Tous les ans les mêmes histoires (plus longues de quelques phrases chaque fois), tous les ans le même plaisir. Mais histoires incontournables, piliers de la soirée. La transmission des événements passés, réels, imaginaires ou arrangés se faisait, une galerie d’événements et de personnages défilaient.Sur la table tous les fruits de l’automne et le gibier, période de chasse oblige, voisinaient. C’était une grande soirée soit de grignotage, soit de banquet (un peu comme à Noël) C’était comme une sorte de Fête de L’Automne et de l’abondance, en attendant les fêtes religieuses du lendemain et surlendemain pour les paroissiens. Une décoration à base de belles feuilles mortes dorées de tous les ors de l’automne, de noisettes, de pommes, de champignons, de citrouilles et autres légumes tenant dans le temps était de rigueur. Et puis tout cela a disparu. Un automne, il n’y eut plus de réunion, plus d’histoires. Si certaines familles continuèrent la tradition, la plupart oublièrent pratiquement du jour au lendemain, semble-t-il, l’une de nos plus anciennes et plus conviviales fêtes. Un vrai mystère que cette soudaine désaffection. Il est certain que cette fête était plus rurale que citadine et que les campagnes se vidant…ceci expliquerait cela…Mais pourquoi seulement en France ? Cette fête revient lentement dans l’Hexagone notamment par des chemins de traverse : la nouvelle littérature fantastique/le cinéma de même et la mode des loisirs créatifs et du « fait main, fait maison » ; loisirs créatifs qui ont bien aidé à relancer, entre autres, le goût de décorer sa maison selon les saisons. Et nous revoilà finalement toujours reliés à ces activités spéciales liées au passage d’une saison à l’autre, aux événements du calendrier, (solstices, semailles, moissons,etc.). Finalement, nous ne sommes pas, sur le fond, si loin du comportement des anciens Celtes.
Les Irlandais avaient une légende qui a été « intégrée » (pourrait-on dire) à Halloween, celle de Jack-o’-Lantern. Celui-ci était condamné à errer sur Terre jusqu’au jour du jugement dernier. Ce personnage peu recommandable ne pouvait pas entrer au Paradis en raison de l’avarice et du goût pour la beuverie dont il avait fait preuve durant sa vie. Il avait été aussi banni de l’Enfer pour avoir joué des tours pendables au Diable. Ce dernier lui fit toutefois don d’un tison déposé dans un navet évidé pour que l’ensemble lui serve de lanterne. Depuis Jack-o-Lantern, « Jack à la Lanterne », erre entre Ciel et Enfer avec sa lampe et revient hanter les vivants à chaque anniversaire de sa mort. Le navet se transforma en citrouille aux USA; c’est un légume plus facile à sculpter et surtout plus décoratif.. L’habitude au début d’utiliser un navet ou un rutabaga comme lanterne viendrait aussi des Celtes.
Grignotage ou banquet ? A chacun sa gastronomie !
Une autre coutume est anglaise. Le 2 novembre, les chrétiens allaient de maison en maison réclamer des « soul cakes », « gâteaux des esprits ». En échange des gâteaux, ils s’engageaient à prier pour que les esprits des morts de la famille des gens qui avaient donné les gâteaux pour qu’il puissent entrer au Paradis.
Les jeux d’Halloween
Parmi les jeux de société, on peut citer : Richesse, bobbing the apples : Des pommes sont mises dans un baquet d’eau et le jeu consiste à les attraper sans les mains. Plus la pomme attrapée est grosse, plus on deviendra riche. Le Snip Snap Dragon est, lui, un jeu spectaculaire à base de raisins qui flambent dans de l’alcool alors que la pièce est plongée dans l’ombre. Il faut saisir les raisins avec les doigts sans se brûler et les manger; une chanson accompagne le jeu. Il existe aussi une foule de petits jeux de prédiction en relation avec l’Amour, le futur mari ou la future épouse dont on tente de deviner l’identité.
Halloween continue de se métamorphoser, de se renouveler et de proposer de nouvelles tendances. Des bals costumés, des concours de costumes, des visites de lieux insolites et si possible lugubres (cimetières, maisons hantées, catacombes, souterrains…) sont de nos jours organisés.
Décoration : un grand moment de bricolage maison
Cette fête a donné, au fil du temps, naissance à une riche iconographie (les cartes postales anciennes sur le thème sont magnifiques), elle a inspiré des artistes et donné naissance à une foule d’objets en tous genres et en toutes matières des plus kitchissimes aux plus charmants. Durant les semaines précédant Halloween, les petits et les grands se lancent dans des travaux manuels créatifs pour décorer leur maison et leur jardin (voire leur quartier), se fabriquer un costume. Entre sculpter les citrouilles, préparer les menus et les déguisements, cela aligne déjà plusieurs journées ou soirées festives. Parce que la préparation de la fête, c’est déjà la fête.
Les heures consacrées à la fabrication des décorations d’Halloween sont devenues de grands moments de bricolage en famille, comme le sont déjà les jours dédiés à la confection des décorations de Noël ou Pâques. Le « do it yourself » ou « faite-le vous-mêmes », à de plus en plus le vent en poupe depuis quelques décennies. On ne compte plus les livres (en anglais généralement, mais ce n’est guère gênant car ils sont abondamment illustrés) relatifs à la fabrication d’une panoplie de parfois très délicieux « Petits Objets de Compagnie pour Halloween ». Et ces décorations sont parfois très belles, empruntant au style gustavien, cottage ou shabby, s’inspirant des mondes fantastiques. Des milliers de tutoriaux sont disponibles gratuitement sur Internet.
Et c’est là aussi que Petits Objets de Compagnie et la Little Free Library retrouvent leur jeu favori : fabriquer des choses avec les pages des vieux livres ou n’importe quel papier ou carton. Le plus emblématique des objets est la citrouille en papier. C’est très simple à réaliser. Les plus expérimentés et patients se lanceront dans des pliages savants ou autres montages plus subtils. Voici quelques pistes (mais il existe des milliers de sites sur Internet qui vous étonneront) pour les fans ou les curieux.
Certaines décorations sont en papier, d’autres pas….(mais elles étaient si mignonnes….et puis cela donne des idées…)
http://ideespleinscrap.canalblog.com/archives/2009/10/28/15334732.html
http://valromey.e-monsite.com/pages/ateliers-creatifs/preparons-halloween.html
http://angefeeca.canalblog.com/archives/2012/11/05/25486634.html
http://scrapbook-chickadoodle.blogspot.fr/2011/10/paper-pumpkin.html
http://simplyalbany.blogspot.fr/2012/10/autumn-in-new-york_11.html
http://www.laminutedeco.com/2012/10/diy-une-citrouille-dans-ma-maison.html
Pour trouver d’autres sites et tutoriaux, deux mots clefs : ‘citrouille en papier » et « pumpkin paper » ou « pumpkin fall craft »
A noter une tendance qui s’enracine de plus en plus : la décoration intérieure (et parfois extérieure) saisonnière. Les Anglo-saxons utilisent par exemple depuis longtemps le motif ou l’objet citrouille (pour une fois c’est Halloween qui voit l’une de ses images emblématiques pour ainsi dire détournée) pour leur décoration intérieure automnale (Fall, Autumn). Une mode qui a donné naissance à une foule de tutoriaux pour réaliser des objets uniques. Le thème de l’hiver (flocon, objets argentés, peluches, dentelles blanches, etc…) trouve sa place durant les mois de décembre, janvier, février, avant que ne commencent les travaux créatifs pour célébrer le printemps…puis l’été. Le grand plaisir résidant dans le fait de réaliser de ses mains la fameuse déco. Ainsi se perpétue d’une certaine manière l’hommage au passage des saisons, comme le faisaient nos très lointains ancêtres. L’automne et l’hiver sont pour l’instant les deux périodes ayant donné lieu aux créations les plus intéressantes.
Ces Pénitents qui défilent pour la Toussaint.
Depuis plus de six siècles, des confréries de Pénitents, groupements d’obédience chrétienne, défilent dans les rues pour la Toussaint. Les participants ne sont pas des religieux mais des laïcs de tous les milieux. Ils portent des costumes particuliers et lorsque la manifestation a lieu de nuit, des flambeaux. Ces défilés sont impressionnant car très solennels. Les costumes sont constitués de robes longues et d’un chapeau pointu ou cône descendant jusque sur le visage avec deux trous pour les yeux. Les couleurs en usage sont principalement le blanc, le noir et le rouge. Crédit photo pour les trois photos qui suivent : Gilles Brassignac pour Le Figaro Magazine.
Samain, Halloween, La Fête des Potirons (ou des citrouilles), Toussaint, La Fête de l’Automne,Oktobertfest, Saint-Dimitri, Mabon ou Cucurbitades, etc., à chacun sa fête car il y a le choix…
Un peu de poésie…
She weaves the world into grasses and fruit,
She winds the world in her hair.
Ablaze with radiant power her face glows, clear light of the sun.
Blessings of golden fire upon you, of round sweet days
Circling each other like wheels,
And of the bounty, the beauty of ripe, fertile earth.
My starry blessings, my sunny blessings upon you _
Shine now and always in your hearts.
Cait Johnson, Witch in the Kitchen.
Elle tisse le monde d’herbes et de fruits,
Elle enroule le monde dans ses cheveux.
Son visage scintille, puissance flamboyante, claire lumière du soleil.
Les bénédictions du feu d’or sont sur vous, des jours ronds et sucrés
L’un l’autre tournoient comme des roues,
Et la générosité, la beauté de la terre mûre et fertile.
Mes bénédictions étoilées, mes bénédictions ensoleillées vont vers vous _
Et brillent maintenant et toujours dans vos coeurs.
Cait Johnson, La Sorcière
Voici de retour annuel de cette ancienne fête européenne (celte, pour préciser) et son cortège de personnages et d’objets réels ou imaginaires. C’est la seule fête très ancienne – avec les fêtes de fin d’année – dont la décoration évolue et d’enrichit d’année en année
Les faux livres de magie sont devenus un élément incontournable de la décoration d’Halloween depuis un peu plus de vingt ans. L’idéal est de les fabriquer soi-même avec les moyens du bord et d’associer le plaisir de la création à celui d’obtenir un objet unique à peu de frais.
La réalisation est simple : un vieux livre, du fil (ficelle, laine, fil de fer…), des brindilles, des feuilles mortes, des morceaux de bois, du papier mâché et de la pâte à modeler (pour des formes en reliefs), des tissus de différentes textures, des papiers de différents types, des petits objets pouvant être collés sur la couverture (les petits jouets en plastiques et autres objets miniatures, des petits bijoux de fantaisie, des clefs, des rouages de montre…), de la colle, des ciseaux, de la peinture, du vernis… La plupart des choses dont vous aurez besoin sont généralement déjà à portée de votre main, chez vous et dans votre jardin, dans la nature. Ne pas hésiter à détourner l’objet de sa fonction. Si tous les objets utilisés sont des objets de récupération ou en passe de finir dans la poubelle, c’est encore mieux. Le reste est une histoire d’imagination. A vous également de trouver votre technique.
Il est également facile de trouver des tutoriaux sur le web ; tapez dans un moteur « diy craft spell book » – (les tutoriaux étant le plus souvent déclinés en images, le langage des sites importe peu.) Vous pouvez aussi télécharger gratuitement des images sur le thème ainsi que des polices (choisir de préférence le moteur de recherche Bing.)
Ces livres personnalisés sont une décoration qui va permettre de sauver quelques vieux livres et qui vous servira pendant plusieurs années.
La majeure partie des créations ci-dessous l’ont été par des amateurs.
Amusant à fabriquer, les livres en tissu ont diverses destinations. Ils sont utiles ou décoratifs… ou les deux à la fois. Voici quatre catégories de livres en tissu :
Le livre pour enfant qui saura raconter une histoire et pourra également servir de doudou.
Le livre utile: y sont référencées des modèles de broderies. Ce n’est pas nouveau, c’est extrêmement pratique pour se rendre compte du rendu d’un point et….c’est joli. Les ouvrages de ce genre se collectionnent comme des livres d’art. On peut en trouver de relativement anciens.
Dépassé le porte-aiguilles en forme de livre avec sa page ou ses pages en tissu ? Pas du tout ! Le « fait-main fait-maison »et le goût renouvelé pour la pièce unique artisanale lui donne un nouveau départ. Si certaines de ces petites créations serviront vraiment, d’autres ont, des leur conception, la vocation de seulement devenir un joli petit objet (de compagnie) décoratif.
Enfin, les purs livres objets, une forme de livres artistiques mâtiné de techniques utilisées pour les « altered’ books » (livres modifiés) en papier.
Toutes les techniques sont possibles en mélange : couture, broderie, collage, teinture, peinture, pliage, découpage, les déchirures… Si le tissu reste la matière dominante, il est possible d’y adjoindre des éléments dans d’autres matières et de petits objets.Il n’y a pas d’autres règles que l’imagination.
Tout en ayant des destinations diverses, ces livres en tissu se retrouvent reliés par l’intermédiaire du mouvement créatif né du renouveau du fait-main fait-maison et finalement les genres se mélangent en puisant dans toutes les techniques nourries de la créativités de millions d’amateurs et d’artistes professionnels. Et, bien souvent, entre amateurs et professionnels, il est bien difficile de faire la différence…
Tous ces objets permettent aussi de recycler des bouts de tissu, tout comme nous le faisons avec le papier des vieux livres.
Le roman policier nordique a été découvert par le grand public avec la parution de la saga Millénium. Seulement, les romans policiers venus du Nord sont connus des amateurs depuis bien plus longtemps.
Maj Sjöwall , qui nous a quitté le 29 avril, en fut, pourrait-on dire, l’une des pionnière avec les romans écrits à quatre mains, entre 1965 et 1975, avec Per Wahllöö, décédé en 1975 – alors que le couple terminait son dixième roman. Maj Sjöwall n’écrira qu’un seul ouvrage après la disparition de Wahllöö, un autre roman policier, La femme qui ressemblait à Greta Garbo, cosigné par Tomas Ross (le pseudonyme de l’écrivain néerlandais Willem Hogendoorn).
Le héros des dix romans est l’inspecteur Martin Beck et ses enquêtes un prétexte à montrer l’envers du décor d’une Suède alors considérée comme un modèle de pays riche, moderne, en pointe dans la domaine du bien-être social. Les deux auteurs démontent l’image idyllique d’un univers dans lequel toutes les déviances coexistent, se croisent, prospèrent. Per Wahlöö définissait leur témoignage concernant la société suédoise comme « un scalpel ouvrant le ventre d’une idéologie appauvrie et exposant la morale discutable du pseudo bien-être bourgeois ». En 2012, lors de la réédition des dix enquêtes de Martin Beck, Maj Sjöwall expliquait : « Le roman policier, nous a permis de faire d’une pierre deux coups, en écrivant des livres de divertissement, facile à lire, et en y glissant, en même temps, notre message politique. » Ces romans, bien que d’une facture un peu datée, restent globalement d’actualité. Lecture indispensable pour les amateurs de policiers nordiques actuels qui s’intéressent aussi à la généalogie du genre et aux passages de flambeau entre les générations d’auteurs.
Que ce soit dans les pays du Nord, au Royaume-Uni, aux U.S.A et un peu partout dans le monde finalement, cela fait bien longtemps que le roman policier est devenu le nouveau roman social, la fiction un support aux enquêtes sociologiques…
Les romans mettant en scène Martin Beck et son équipe ont été adaptés au cinéma et pour la télévision.
En savoir plus sur Martin Beck :https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Beck
Titre original suédois | Titre français | ||
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1965 | Roseanna | 1970 | Roseanna |
1966 | Mannen som gick upp i rök | 1971 | L’Homme qui partit en fumée |
1967 | Mannen på balkongen | 1970 | L’Homme au balcon (ou anciennement Elles n’iront plus au bois) |
1968 | Den skrattande polisen | 1970 | Le Policier qui rit (ou anciennement Le Massacre de l’autobus) |
1969 | Brandbilen som försvann | 1972 | La Voiture de pompiers disparue (ou anciennement Feu à Stockholm) |
1970 | Polis, polis, potatismos! | 1972 | Meurtre au Savoy (ou anciennement Vingt-deux, v’là des frites ! ou Le Meurtre au Savoy) |
1971 | Den vedervärdige mannen från Säffle | 1987 | L’Abominable Homme de Säffle |
1972 | Det slutna rummet | 1987 | La Chambre close |
1974 | Polismördaren | 1987 | L’Assassin de l’agent de police |
1975 | Terroristerna | 1987 | Les Terroristes |
Les auteurs nordiques tels Henning Mankell, Stieg Larsson, Hakan Nesser, Jens Lapidus, Jo Nesbo, Arnaldur Indridason – et bien d’autres sont les héritiers de Sjöwall et Wahllöö, utilisant eux aussi le roman policier pour mettre en lumière les ombres d’une société nordique moins rose bonbon – même si plus agréable que bien d’autres – que l’idée que s’en font souvent les étrangers.
Nous confirmerons sur ce blog la réouverture ici vendredi prochain.
Un nouveau panneau d’affichage a été posé à l’extérieur du local, sur le mur de gauche. Vous y trouverez tous les renseignements.
Notre local est petit et est aussi l’entrée d’une résidence privée qui doit en protéger tous les habitants dont les plus fragiles. Dans un premier temps, seuls les parties couloir et petit hall seront accessibles. Vous aurez environ 5000 ouvrages à votre disposition.
1) LE PORT DU MASQUE EST OBLIGATOIRE
7 – Une expérience est en court : durant la semaine, des ouvrages que nous avons en double (voire en triple) sont déposés en libre service dans une boîte devant la porte du local. Cette expérience durera jusqu’à épuisement du stock des doubles.
Tous les changements qui pourraient survenir seront annoncés sur ce blog.
(les copyright des visuels appartiennent aux auteurs,)
Les tranchefiles sont de ces petits détails, à la fois utiles et décoratifs, qui font la différence. Voici ce qu’en dit un dictionnaire : (Définitions issues de ce site : https://www.cnrtl.fr/definition/tranchefile )
Tranchefile : Petit bourrelet tissé qui garnit les deux extrémités du dos d’un livre relié, pour maintenir les cahiers assemblés et consolider la partie débordante de la couverture. La tranchefile, qui est sans objet dans la reliure industrielle (…), a été conservée comme ornement, ou plutôt (…) [elle] n’est qu’une imitation de la tranchefile des anciennes reliures. Elle décore la coiffe, c’est-à-dire le repli formé par la peau, en tête et en queue du dos des livres (Civilis. écr., 1939, p. 12-3). Dans les reliures courantes, la tranchefile est une simple ficelle, entourée d’un ruban de soie multicolore (Comte–Pern.1974).
Sauf pour les reliures d’art et les « belles » éditions, les tranchefiles disparurent, les éditions à bon marché puis industrielles n’étant pas conçues pour elles. Elles ont fait leur retour dans le grand public depuis un peu plus de vingt ans, et dans notre quotidien, par le biais, encore une fois, des travaux manuels, du fait-maison (DIY en anglais, pour « do it yourself ») et du goût renouvelé pour les pièces uniques et la personnalisation des objets. Ceux qui s’adonnent à la reliure en amateurs en profitent pour installer de belles tranchefiles et d’innover en inventant de nouveaux styles. On fabrique ou enjolive ainsi le journal intime, le livre d’or, l’album photos que l’on fabrique (ou pas) de a à z, on offre une nouvelle reliure à ses livres préférés, etc. Les artistes relieurs les soignent particulièrement.
Les très nombreux « tutos » circulant sur le web qui permettent d’apprendre à maîtriser les aspects techniques de la fabrication des tranchefiles ont largement participé à propager leur renouveau.
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Nous sommes à l’équinoxe de printemps, on fête le renouveau, la fécondité, la fertilité, le réveil de la nature, l’espoir d’abondantes futures récoltes. La faune se renouvelle, de là les poussins, les lapereaux, les chatons, les agneaux, tous les jeunes animaux qui illustrent les cartes de voeux. Et rien ne symbolise mieux la fécondité et le renouveau que l’oeuf, cette forme parfaite qui peut donner la vie.
La tradition de décorer les oeufs vient des pays slaves et des pays germaniques. Ce sont les oeufs de Pâques qui sont à l’origine des magnifiques et luxueux oeufs Fabergé créés pour le tsar de Russie.
Il ne faut pasoublier le « Lièvre de Pâques », le lièvre sacré qui symbolise l’abondance et le lien entre le monde des hommes et celui des esprits et des dieux. C’est ce lièvre qui apporte et cache les oeufs dans les jardins tandis que ce sont les cloches de retour de Rome qui accomplissent la même prouesse pour les chrétiens. Selon les pays, on trouve aussi d’autres animaux distributeurs : cigognes, renards, coqs, poules..
L’oeuf est donc le roi de la décoration saisonnière au début du Printemps et pour nous il est en papier ou recouvert de papier. Papier récupéré sur des vieux livres, bien entendu. C’est l’une des décoration parmi les plus simples à réaliser en utilisant de vrais ou des faux oeufs. On peut aussi décliner le thème de l’oeuf, du lapin, du poussin,etc. sous forme de guirlandes ou de couronnes (comme celles de Noël).
On voit de plus en plus d’arbres(ou de branchages) utilisés en décoration saisonnière à fla façon du sapin de Noël : les oeufs et les lapins, les citrouilles et les chauve-souris prenant la place des boules à Pâques et à Halloween. Il suffit de livres, de ciseaux, de colle, de fils ou de ficelles….On peut éventuellement s’inspirer aussi du thème du lapin. Voici quelques idées en images…..
Le local de PETITS OBJETS DE COMPAGNIE qui accueille la BIBLIOTHEQUE « LITTLE FREE LIBRARY » sera exceptionnellement fermé le SAMEDI 07 MARS 2020.
Nous vous donnons rendez-vous pour le Samedi suivant 14 Mars. Si la bibliothèque restait fermée pour un second samedi, nous vous en informerions sur ce blog.
Nous vous souhaitons une bonne fin de semaine et un bon week-end.
Commençons l’année par cette histoire sympathique et légère, celle d’un homme qui a créé, dans un parc canin, une « Bibliothèque de Bâtons ».La « STICK LIBRARY », la première au monde, fonctionne comme la plupart des bibliothèques : le chien emprunte un bâton et le rapporte lorsqu’il a fini de jouer avec.
Ce que la majorité des chiens aiment probablement le plus ce sont les bâtons. Si vous avez déjà vu un chien jouer avec un bâton, vous savez exactement à quel point cela les rend heureux. Les propriétaires de chiens ont tous expérimenté la quête, souvent infructueuse, du « bon bâton ».
Andrew Taylor le sait très bien. L’engouement de son chien pour les bâtons lui a donné une idée originale et simple. Il a construit une « Bibliothèque de Bâtons » pour ce parc qu’il fréquente avec son chien. Monsieur Taylor a récupéré des branches après avoir coupé des arbres près de sa maison. Il a sélectionné les morceaux de bois avant de les couper à la bonne taille puis de les poncer pour les rendre lisses et propres. Les bâtons sont disponibles dans boîte en bois. Cette « bibliothèque » rencontre un énorme succès…Cela se passe à Kaiapoi, en Nouvelle-Zélande…
Récupération, recyclage, partage, idée simple et pratique, rien d’onéreux, cela ne pouvait que fonctionner, tout comme une certaine………………………. »LITTLE FREE LIBRARY »
Featured Image Credit: Caters
https://metro.co.uk/video/man-builds-stick-library-dogs-2070016/?ito=vjs-link
Ce petit article va clore la série que nous avons commencée avec celui consacré au thème de YULE, le Solstice d’Hiver. Le mélange des traditions, des rituels qui commence à Yule et se poursuit à Noël trouve sa scène finale au Nouvel An
On va retrouver, pour la nouvelle année, deux personnages : un vieil homme dans le rôle du Père du Temps (Father Time) et un jeune enfant dans le rôle du Nouvel An. Le Père du Temps porte les attributs de la Mort, le sablier et la faux. Il est marié à la Mère Terre. Il représente le passage du temps. Il faudrait là aussi aller voir du côté de l’Antiquité, chez les Grecs et Chronos, chez les Romains et Saturne. Sa représentation dans les arts se retrouve dans bien des cultures. Un amalgame s’est produit dans l’iconographie saisonnière entre le Père du Temps et le Vieil An.
L’enfant, le Bébé Nouvel An (Baby New Year), représente à la fois une naissance (le Nouvel An) et une renaissance(le cycle des saisons). L’année n’est jamais représentée que par ces deux âges : le bébé (ou un très jeune enfant) et le vieil homme.
On trouve parfois le Père du Temps accompagné d’une jeune fille ou femme. Nous ne trouvons pas d’explication pertinente. Est-ce une représentation de Mère Terre ? Peut-être s’agit-il simplement d’une recherche graphique ou de dessinateurs décidés à innover pour une raison quelconque.
La littérature et les archives concernant les fêtes et les traditions sont riches et il est possible de trouver des ouvrages pointus et des thèses sur ces sujets. Les différentes archives (municipales, départementales, régionales, notariales, religieuses, hospitalières, celles des présidiaux, des anciennes corporations, les archives privées et bien d’autres sont une mine sur les traditions et leur grande plasticité. Il faut se méfier des ouvrages qui ne se basent pas sur des recherches satisfaisantes. Il y a encore trop d’ouvrages en circulation qui sont le fait d’amateurs peu éclairés qui continuent à propager de vieilles erreurs.
Les traditions – et c’est un paradoxe – n’ont jamais une très longue existence, elles sont loin d’être statiques, définitives et persister dans un état donné, figé, fixé. Le point de départ, l’idée de départ ou l’événement originel reste généralement reconnaissable au fil des siècles malgré l’empilement des manipulations. Les dates (ou périodes), elles, restent pratiquement les mêmes car on ne peut modifier le cycle des saisons. Mais les rituels se déforment très rapidement. Le mythe d’une immémoriale ancienneté des festivités annuelles fit longtemps croire que les rites, les coutumes, les fêtes religieuses, les fêtes saisonnières agraires étaient vécus de la même manière qu’à des périodes très antérieures, que rien n’avait changé depuis le début. La faute en est aux folkloristes qui inventorièrent sur le terrain au XIXee siècle, cela mêlé à une vision naïve d’un passé idéalisé. En réalité, la majeure partie des éléments de cette culture populaire (grandement campagnarde) qu’ils collectèrent ne datait que de l’époque de Louis XV et de Louis XVI et avait déjà bien évoluée.
Les curieux qui fouillent sérieusement dans les Archives vont de surprises en surprises, obligés de reconnaître qu’entre ce que l’on raconte au café du Commerce ou au coin du feu et la réalité, la marge est large. A côté de la façon dévergondée (et le mot est faible), débridée, violente souvent dont nos ancêtres ont vécus les fêtes annuelles (même religieuses), comportant de plus des paramètres politiques et financiers non négligeables, les festivités actuelles sont bien sages pour ne pas dire bien insipides. Nous n’avons que deux modestes réveillons (et deux messes pour les Chrétiens, celle de Minuit et du Jour de Noël) alors que nos lointains ancêtres, privés de travail aux champs durant l’hiver, se défoulaient durant plusieurs jours. Quelquefois les festivités disparaissaient durant un temps, en raison d’une guerre, d’une famine, d’une sévère épidémie, un changement d’idéologie (comme lors de l’émergence du protestantisme qui – dans les villes et régions conquises – fit le ménage dans les coutumes qui allaient – il est vrai – parfois vraiment loin dans l’indécence.) Des moments de puritanisme croisent ainsi des moments de débauche (et là encore le mot n’est pas trop fort.) Des milliers de documents, décrets, jugements, procédures, lois, écrits de témoins, etc. nous peignent un tableau épique des fêtes d’autrefois qui n’ont rien d’un chromo ou d’une mignonne carte postale. Les autres fêtes , rurales ou citadines, religieuses ou non, de l’année étaient aussi prétextes à des débordements que nous serions bien en peine d’imiter aujourd’hui..
COMMENT PEUT NAITRE UNE TRADITION ?
Un événement, une observation de la nature, le développement d’une idéologie, etc. peut être un point de départ. Peu importe le prétexte.
Prenons l’exemple d’une tradition récente chez nos voisins britanniques, une tradition née d’un événement politique : la Guy Fawkes Night, la Nuit de Guy Fawkes. l’anniversaire de la Conspiration des Poudres ((ou encore : Bonfire Night, Plot Night,..). Le 05 novembre 1605, onze conspirateurs catholiques anglais menés par Guy Fawkes et Robert Catesby tentèrent de faire sauter, à l’aide de trente-si x barils de poudre, le bâtiment du Parlement, à Londres, alors que le roi James 1er y était présent. Le complot échoua, les conspirateurs arrêtés furent exécutés. Depuis, le 5 novembre, on commémore cette nuit. On confectionne des mannequins de paille à l’effigie de Guy Fawkes (the guy), ils seront brûlés sur les feux de joie. Les enfants portant un masque de Guy Fawkes, ou promenant un mannequin, mendient » A penny for the guy ». Avec le temps, des tirs de feux d’artifice ont été ajoutés. On chante aussi des chansons, des comptines populaires bien que celles chantées actuellement soient moins violentes que celles d’autrefois (vous les trouverez facilement sur le web.) Comme toutes les traditions, celle-ci connait des évolutions. Ainsi, des objets symbolisant le malheur sont parfois ajoutés au bûcher. Sans compter des variantes locales.
Le masque de Guy Fawkes est connu de tous car il est celui utilisé par les Anonymous, un groupe actif de cybermilitants. Guy Fawkes en personne, son nom ou son masque sont présents dans la littérature, au cinéma, dans des jeux.
Petits Objets de Compagnie aime le papier imprimé, tous les papiers imprimés et les incontournables cartes de voeux qui racontent tant de choses sur une si petite surface…
Les cartes anciennes nous proposent le Vieil An/Père du temps et le jeune Nouvel An, sur d’autres l’enfant est seul en scène sur des cartes qui se veulent légères, humoristiques.
Mais laissons les images conter tout cela….
Nous commençons par la rencontre du Vieil An et du Nouvel An…
Le petit enfant sans le vieil homme
Tous les ans revient la même question concernant la couleur du costume du Père Noël.
On cite souvent l’histoire de la publicité Coca-Cola pour expliquer la couleur rouge. Mais ce n’est pas si simple. Cette publicité à – sans doute – fixé UN style costume très épuré, une bonne image publicitaire jouant avec le rouge (couleur que l’oeil humain détecte le plus rapidement) : veste rouge courte ceinturée, pantalon rouge, bottes sombres, bonnet rouge, fourrure blanche, vieil homme dodu avec une longue barbe fournie…. On trouve cependant la couleur rouge, la veste courte ceinturée et le pantalon dans les bottes (pantalon pas toujours de la même couleur que la veste), le bonnet, la fourrure (pas toujours blanche) et la barbe bien avant la publicité Coca-Cola, même si cet habit n’était pas majoritaire dans les représentations anciennes du personnage…
Une riche iconographie (notamment de la période victorienne) nous présente un vieux monsieur barbu, pas du tout enrobé, vêtu de couleurs diverses. Ces images sont intéressantes à décrypter car s’y mélangent toutes les légendes, tous les mythes, les symboles et les faits réels anciens ou contemporains concernant cette fin de décembre : Saint Nicolas, le Bonhomme Hiver/le Vieil An, le roi Houx et sa couronne, Wotan/Odin, le sapin et ses bougies allumées (le retour de la lumière, Solstice), les cadeaux, les enfants (le renouveau de la vie), etc. Concernant l’actualité, les jouets permettent de voir quels étaient ceux qui étaient alors à la mode.
Ces petites images racontent des histoires qui finissent par n’en faire qu’une, une histoire qui débuta dans un « il était une fois » lointain, un jour qu’en attendant le retour de jours plus longs quelques hommes s’en racontèrent le premier chapitre…Une histoire sans fin.
Ci-dessous, Sir Terry Pratchett fait une courte apparition dans le film.
Father Christmas and other Christmas-themed characters parading through the snow. Date: 1844
Green Robe Santa
P
Pour des emballages de cadeaux différents, originaux, personnalisés, tous les papiers dont bons, les pages des vieux livres et tous ces papiers qui sont partout autour de nous… Idéal aussi pour créer des étiquettes…..
Et pour éviter les TONNES de papier qui se retrouvent dans le monde entier le 25 Décembre….
Quelques images…
Le livre est un objet coquet qui ajoute à ses tenues variées (couvertures en cuir, tissu, incrustations diverses….), des accessoires tel le marque-page, l’ex-libris ou le fermoir. C’est ce dernier accessoire qui nous intéresse ici.
Il y a quelque chose de mystérieux, de captivant, d’hypnotique, de magique dans un fermoir, ce mécanisme qui ferme un autre objet magique : le livre…Quels secrets protègent-ils ces petits bijoux en cuir, cuivre, étain, fer, laiton, argent, etc….. et parfois en or ou incrustés de gemmes ? Même le plus banal livre de lois prend l’allure d’un grimoire plein de merveilles…
Faisant suite au volumen, l’ancêtre du livre moderne – en Occident – est le codex constitué d’un assemblage de planchettes de bois couvertes de cire qui seront, petit à petit, remplacées par du papyrus et du parchemin par les Romains au IIe siècle avant l’ère commune. Vers la fin du premier siècle, les premiers livres, avec ce que l’on peur appeler les premières reliures, prennent leur essor.
Dès le Moyen Âge l’habitude d’ajouter des fermoirs aux reliures est prise. Au début de l’apparition des livres, les ouvrages (manuscrits) étaient rangés couchés, les fermoirs servaient autant à maintenir la reliure qu’à un usage décoratif. Les fermoirs fabriqués par les ferronniers et les forgerons étaient gravés par les ciseleurs, les orfèvres….,recouvert de cuir par les cordonniers, de simples lanières furent aussi en usage. Les livres sont alors encore rares et très précieux. A partir du XVIe siècle, les livres se multipliant (les caractères mobiles et le papier sont passés par là depuis un moment…), on les rangea debout, sans fermoir. Les fermoirs continuèrent cependant à orner les ouvrages religieux, les beaux livres que commandaient les riches personnages, les ouvrages épais qu’il fallait à tout prix maintenir fermer. L’histoire des fermoirs est complexe avec ses périodes fastes et les autres…
Depuis une quarantaine d’années, le goût pour le médiéval (à travers les fêtes) et la fantasy a donné un regain de prospérité populaire à ce bel objet qu’est le fermoir, le faisant sortir de la sphère des bibliophiles, des collectionneurs et des reliures d’art.
L’histoire des fermoirs fait partie de l’histoire de la reliure, une histoire longue et passionnante que tout amoureux des livres devraient explorer….(tout comme l’histoire du papier….)
Nous nous contenterons ici de quelques images, du simple fermoir au plus travaillé…. Anciens ou modernes, voici de petits bijoux pour livre coquet….A vous d’aller plus loin, si l’objet vous séduit…
https://www.senscritique.com/serie/Good_Omens/24517542
http://www.premiere.fr/Series/News-Series/Good-Omens-est-une-adaptation-diablement-reussie-critique
Nous ne sommes pas certains qu’écouter actuellement Romeo et Juliette, les Sonnets ou les tomes du Discworld de Sir Terry Pratchett lus de cette façon serait une bonne idée pour conserver son calme et sa sérénité… Mais un jour viendra, sans doute, ou la sensibilité vocale rejoindra la technologie…En attendant, toutes les nouvelles applications (et les logiciels) et/ou leurs améliorations sont bien souvent des découvertes excitantes….
Et pour ceux qui aiment les expériences dangereuses : faire lire un texte français par des voix étrangères…
La forme du livre inspire. L’objet-livre réel avec sa couverture et ses pages, ou simplement sa silhouette très épurée, se décline en porcelaine, grès, faïence…
Un nouvel exemple qui démontre, si cela était encore nécessaire, que le livre fait partie des quelques objets de compagnie qui titillent toutes les imaginations.
Découvrez, ci-dessous, quelques créations contemporaines…
WENDY KERSHAW et ses livres en porcelaine. Les pages sont en porcelaine illustrée.
SJER JACOBS
AMANDA SILK
NIKKI KOMMERKAMP
EINGEL
ERIN L. SHAFKIND
Cela se passe au Royaume Uni. Quand monsieur Simon Dell, amateur de photos animalières, a découvert une famille de souris dans son jardin, il n’a pas poursuivi ces petites bêtes avec une pelle pour les écrabouiller, il a construit pour elles des petites maisons… et pas n’importe lesquelles….car désormais la colonie habite – en partie – dans des reproductions de maisons de Hobbits… Au fil du temps et des ajouts – comme par exemple une maison noix de coco – un village a pris forme. L’adresse rencontre un franc succès et les nouveaux habitants affluent. Il ne manque plus qu’une Little Free Library !
Simon Dell immortalise ses protégées photogéniques qui se prêtent à l’exercice avec beaucoup de bonne volonté.
On vous aime pour tout ça, monsieur Simon Dell !❤❤❤
Vous pouvez également suivre Simon Dell sur Twiter et découvrir toutes ses autres photos, suivre en images la vie des souris et regarder des videos du « village » : https://twitter.com/simon_dell_tog
Les petites videos sont aussi visibles sur le compte « George Mouse » , telle celle-ci : https://www.youtube.com/watch?v=Km1bl4DJ7P8
Quand nous vous disons que tout ce qui touche au livre, à la fiction et aux romanciers fini par s’introduire un peu partout autour de nous dans la » vraie vie » ! Cette fois-ci , c’est un peu grâce à Tolkien que d’adorables petits rongeurs se retrouvent dans de beaux abris et font ripaille.
Nous profitons de l’occasion pour vous suggérer de découvrir les ouvrages de Tolkien, si ce n’est déjà fait, ou de les relire (car on ne s’en lasse pas.) Et les auteurs qui se relisent sont précieux, ils ne sont pas si nombreux.
Voici un copié.collé de l’article du HuffingtonPost.France du 31 Janvier 2019. Le copyright de toutes les photos est pour SIMON DELL.
Par Kamesh Catapoulé
Si vous découvriez une famille de souris dans votre jardin, que feriez-vous? Un photographe anglais, visiblement fan de l’oeuvre de J.R.R. Tolkien, a eu une idée pour le moins originale: leur construire… un village de hobbits.
Amateur de photographies animalières, Simon Dell vit à Sheffield, dans le comté du Yorshire du Sud. En octobre dernier, il trouve dans son jardin une famille de souris. Il y voit là une opportunité pour faire de belles photos et entreprend de leur bâtir un mini village en façonnant des petites maisons très similaires à celles des hobbits, ces hommes enjoués et de petite taille imaginés par l’auteur de « Bilbon le Hobbit » et du « Seigneur des Anneaux ».
« J’ai fabriqué quelques petits accessoires en plus pour les souris. Très rustique mais je pense qu’elle ressemble bien aux maisons des hobbits. »
Contacté par le site Bored Panda, Simon Dell raconte son histoire: « J’étais sorti un jour pour prendre des photos d’oiseaux dans le jardin et juste après avoir coupé l’herbe, j’ai remarqué que quelque chose bougeait sur le sol. J’ai pointé mon appareil photo et j’ai été surpris mais très heureux de voir une petite souris très mignonne se tenir debout comme un suricate dans l’herbe fraîchement coupée. »
Le photographe poursuit: « Je suis rentré pour chercher quelques cacahuètes à lui donner. Je suis resté là à attendre quelques minutes et elle est revenue pour des friandises. C’est à ce moment-là que j’ai pensé à construire un abri. »
« Au début, il n’y avait qu’une souris mâle. Il avait une coupure à l’oreille et nous l’avons appelé George. J’ai empilé des petites bûches autour d’une boîte pour l’héberger et je l’ai recouverte de mousse et de paille pour en faire un petit abri. Je pouvais voir les chats assis à quelques pas de l’autre côté d’une clôture, alors la pile de bûches faisait également office de barrière de sécurité. »
Quelques jours plus tard, le photographe découvre que son abri a du succès: « J’ai remarqué qu’il pouvait y avoir plus d’une souris dans la pile de bûches ». Il entreprend ensuite la construction d’une maison: « Je voulais leur donner un endroit sûr dans le jardin pour ne pas qu’elles deviennent la proie des chats ou d’autres animaux. [..] En tant que photographe animalier, je souhaitais aussi créer un bel habitat pour toutes les photos que je prendrais. »
« La première étape de la construction été très facile et a duré environ une heure. Comme plus de souris sont venues les jours suivants, j’y ai apporté des modifications en ajoutant plus de chambres. L’intérieur de la structure en forme de boîte a 2 ou 3 voies d’entrée et de sortie, de façon à ce que les souris puissent s’échapper si besoin. Au fil des semaines et des mois, le village s’est agrandi. J’ai ajouté plus d’espace en préparant l’abri pour un hiver froid pour que les souris aient de meilleures chances de survie ».
Le photographe se prépare à accueillir plus de monde: « Sachant que les souris peuvent avoir jusqu’à 14 bébés, je pourrais construire beaucoup plus de pièces. J’ai de la place, je ne vois donc pas d’inconvénient à côtoyer des créatures aussi mignonnes et photogéniques. »
Très attaché aux souris, Simon Dell s’est même mis à les nourrir: « La nourriture que je leur donne est généralement entièrement naturelle. Je cueille ou ramasse des baies, des noix et des fruits qui poussent à l’état sauvage ».
Amateur de photographies animalières, Simon Dell explique sa passion: « J’ai toujours aimé la photographie, mais je ne possède qu’un reflex depuis environ trois ans maintenant. Je construis mon kit lentement en mettant à niveau les appareils photo pour améliorer mes compétences et ainsi obtenir de meilleures photos de souris et/ou d’animaux sauvages. »
À ce jour, les souris sont toujours présentes et semblent bien apprécier leur habitat: « Les souris […] mènent une vie très heureuse. C’est l’hiver maintenant, alors les jours sont plus courts et elles sortent moins souvent. […] Je leur donne aussi une poignée de plumes d’un vieil oreiller. Elles les utilisent pour recouvrir leurs lits de façon à ce qu’elle soient bien au chaud pendant les froides nuits d’hiver du Royaume-Uni ».
Crédit photo : Sharalee Armitage Howard
Voici, juste pour rêver, une bibliothèque « made in China »…. Une petite bourgade perdue dans un paysage grandiose s’est dotée d’un bâtiment central, mélange de structure traditionnelle et de sobre élégance contemporaine….Ce n’est pas immense, mais chaleureux et reposant, plein d’humanité comme une chaumière. Certains architectes ont du goût, tout simplement.
Le texte ci-dessous, est un copié/collé de l’article du journal Le Figaro et le crédit photos est à eux : Pour voir le diaporama : https://immobilier.lefigaro.fr/article/faites-le-plein-de-serenite-avec-cette-audacieuse-bibliotheque-chinois
Plus de photos ici : https://www.designboom.com/architecture/suspended-wooden-book-house-shulin-architectural-design-12-18-2018/
TRES INTERESSANT : Le site du cabinet d’architecture avec les dessins préparatoires et les plans ainsi que des photos : http://new.rushi.net/Home/Works/detail/id/174014.html
Copié/Collé depuis Le Figaro :
Mêlant forme traditionnelle et matériaux contemporains, cette bibliothèque rurale installée dans le sud de la Chine est une réussite. Elle crée un cadre idéal pour les lecteurs tout en étant un lieu de rencontre dans sa partie extérieure.
C’est une élégante manière de mêler le yin et le yang, l’ancien et le moderne, le calme et la sérénité nécessaires à une lecture confortable dans une bibliothèque et l’animation nécessaire dans une bourgade rurale. Voici l’une des dernières réalisations du cabinet chinois Shulin architectural design réalisé dans le village de Liangjiashan, dans le sud-est du pays. Installée sur 10 pilotis de bois, la construction semble littéralement flotter. L’intérêt est double: cela permet aux lecteurs de la bibliothèque de bénéficier de meilleures vues sur la superbe nature environnante tout en créant un espace abrité au rez-de-chaussée, accessible à tous les villageois, qu’ils soient lecteurs ou non.
Selon les architectes, il y a là une référence à «l’architecture rurale» qui crée un état où la population coexiste harmonieusement avec l’espace, la nature et son époque. C’est ainsi que malgré la dimension réduite de la construction (156 m² au sol), elle reçoit en son centre un patio. Quand il pleut, le petit bassin devient sonore et renvoie le bruit de la pluie vers l’intérieur tandis que par beau temps, le miroir crée de jolis effets d’ombre et de lumière.
Une fois parvenu à l’étage supérieur par un escalier extérieur, le lecteur accède à une série d’étagères à livres, à divers espaces de lecture desservis par un couloir. La déambulation est très aérienne grâce aux parois transparentes du bâtiment. Au fil des heures et des saisons, la luminosité évolue à l’intérieur mais reste toujours douce et propice à la lecture.
William Goldman, romancier, dramaturge, scénariste, script doctor, couronné par deux Oscars et de nombreux autres prix vient de nous quitter à l’âge de 87 ans.
Le nom du scénariste est souvent ignoré du grand public (qui ne remarque que les noms des acteurs principaux (le plus souvent) et du réalisateur….. alors que les authentiques cinéphiles s’intéressent à tous les intervenants qui permettent la création d’un film. William Goldman nous donne des modèles de très bons scénarios (à explorer et étudier pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce travail complexe).
William Goldman, c’est Marathon Man, Les Hommes du Président (Oscar), Détective privé, Butch Cassidy et le Kid (Oscar), Un Pont trop loin, Misery (d’après le livre éponyme de Stephen King) et bien d’autres….Quand il n’a été que conseiller, il n’est pas toujours cité au générique…. et, pourtant, on sent sa « patte » à certains moments
Voici un site pour faire plus ample connaissance avec William Goldman et de son travail de scénariste: https://indiefilmhustle.com/william-goldman-screenplays/
Comme auteur de roman, c’est Princess Bride qui l’a surtout fait connaître dans le monde entier avant que l’ouvrage ne devienne un film. S’il a écrit de la fiction, W. Goldman évoque aussi dans ses ouvrages son travail, sa vie d’auteur et le monde hollywoodien. Il a aussi écrit sous les pseudonymes de Simon Morgenstern et Harry Longbaugh.
Ses ouvrages, pas tous traduits en français, restent cependant faciles à lire en anglais. William Goldman est un bon exemple d’auteur qui fait naviguer l’amateur du film au livre, ou dans le sens inverse. Il maniait les deux techniques d’écriture et cela permet de mesurer et d’apprécier le travail que représente le passage du texte romanesque à l’image – deux approches complémentaires d’une même histoire – et cela de la main d’un maître
Nous avons expérimenté, durant deux mois, une ouverture de notre LITTLE FREE LIBRARY le Vendredi de 12h. à 14h. pour permettre aux lecteurs qui travaillent de venir s’approvisionner durant leur pause déjeuner.
Cette expérience s’achève car cet horaire n’a attiré que les lecteurs venant déjà le Samedi.
Nous réfléchissons toutefois à d’autres possibilités d’ouvertures.
La LITTLE FREE LIBRARY existe depuis six ans. Le principe d’échanges et de dons de livres est désormais parfaitement rodé. La bibliothèque évolue et se renouvelle en permanence. De fidèles lecteurs et donateurs, français et étrangers, nous suivent depuis les premiers jours, d’autres nous découvrent chaque semaine.
Nous proposons actuellement 10 000 ouvrages (voire un peu plus) en très bon état, sélectionnés pour vous offrir le meilleur de ce qui arrive tous les samedis ou que nous allons récupérer en semaine. Romans, romans policiers, espionnage, fantasy, science fiction, anticipation, spiritualité, philosophie, ésotérisme, psychologie, politique, science, biographies, poésie, théâtre, Histoire (de l’Antiquité à nos jours), romans historiques et du terroir, bandes dessinées, livre pour le jeunesse, livres d’art, etc. Mais aussi vieux livres, ouvrages en anglais, livres de cuisine, cd et dvd, vynils, cartes postales…
Nos points forts : notre longue expérience à différents niveaux dans le domaine du livre et de l’édition et un local situé en centre ville sur le parcours le plus fréquenté de la ville. Idéal pour une petite pause atypique durant le shopping du Samedi.
Nous sommes une Association loi 1901 mais vous n’avez pas besoin de vous inscrire ni de payer une cotisation pour profiter de ce système d’échange, il suffit d’apporter des livres en bon état.
N’hésitez pas à parler autour de vous de la Little Free Library de la rue Saint-Malo. Plus il y aura de lecteurs, plus les livres circuleront et se renouveleront.
Dès le 1er Septembre, nous entrons dans la série des mois les plus attendus par les amateurs de décorations saisonnières. Du premier jour jusque vers la fin Mars, les décorations couvrant ces périodes sont les plus riches car elles puisent dans un grand réservoir d’éléments traditionnels tout en étant également celles qui évoluent continuellement au fil des ans depuis des siècles. L’arrivée du led à, par exemple, totalement bouleversé la façon de mettre en lumière une décoration tout comme la littérature et le cinéma y apportent leurs influences. Les échanges sur le web d’idées et de techniques multiplient pratiquement à l’infini les sources auxquelles puiser.
Nous avons une fois encore réuni un petit échantillon de décorations sobres simplement automnale suivi de quelques idées pour les décorations d’Halloween, Pour cette fête, on peut tout se permettre, de la décoration minimaliste à l’orgie débridée de clichés de plus ou moins bon goût (et on assume). Halloween, bien campé sur un solide héritage culturel enraciné dans la nuit des temps celtiques est un prétexte pour un petit voyage dans un univers de fantaisie qui n’a d’autre but que la légèreté absolue de l’amusement bon enfant….autrement dit : « grincheux s’abstenir »…..
Nous retrouvons le papier pour les éléments à réaliser à la maison, en famille, en utilisant, comme de coutume, les vieux livres et des outils très simples (ciseaux, colle, peinture, fil, ruban, etc.) Du thème de la feuille pour fêter l’Automne qui vient à l’incontournable citrouille, des faux livres de sorts (vous trouverez des centaines d’impressions pour fausses couvertures à télécharger et de tutoriaux sur le web) en passant par les guirlandes et les couronnes, il y en a pour tous les styles. Si nous parlons en priorité des vieux livres pour la récupération du papier, il va de soi que tous les papiers sont utilisables, du papier d’emballage basique au très épais papier peint…Dans le papier, comme dans le cochon, tout est bon !
Voici deux sites qui vous permettront de découvrir ou d’aller plus loin dans votre connaissance des travaux de William Blake :
William Blake n’était pas seulement un poète, mais aussi un peintre, un aquarelliste et un graveur prolifique. Ou peintre et aussi poète… Son travail graphique est aussi puissant que son travail d’écriture. Il a illustré, entre autresles oeuvres de Shakespeare, Milton, Dante et des passages de la Bible. Voici, ci-dessous, quelques images de ses créations.
Il ne faut pas oublier, en regardant ses tableaux, ses dessins que W. Blake est mort en 1827. De même que ses poèmes, ses oeuvres picturales ont largement été mise à contribution dans divers domaines. Vous pouvez voir ses oeuvres dans différents musées, dont la TATE, à Londres.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE et sa LITTLE FREE LIBRARY – Petite Bibliothèque Libre et Gratuite d’Echange de Livres – sont fiers de vous annoncer qu’ils ont atteint les 10 000 ouvrages !
En cinq ans et demi, nous avons réussi à loger 10 000 livres dans notre petit espace. Et il reste encore de la place que nous exploiterons si nécessaire.
Nous trions en permanence les arrivages pour vous proposer ce qui arrive de mieux, par le biais des échanges et des dons, dans tous les domaines et pour tous les âges : romans de loisirs, romans policier, science-fiction, fantasy, anticipation, espionnage, philosophie, bandes dessinées, Histoire (tous les siècles), biographies, essais, politique, spiritualité, psychologie, littérature pour la jeunesse, cuisine, livres en anglais, langue française, dictionnaires, livres sur l’art, vieux livres, etc., mais aussi DVD, CD et vinyls. Tous les ouvrages mis en rayon sont en très bon état et susceptibles de trouver leur lecteur.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE peut également vous informer sur les LISEUSES (spécialité de son Président), mais aussi sur le BOOK ART et tous les objets qu’il est possible réaliser à partir de livres, comme par exemple cette bague (oui, c’est bien du papier! !) réalisée par Jeremy May :
Depuis cinq ans et demi, la Little Free Library fonctionne grâce à vos échanges et dons de livres, à la fidélité des lecteurs de tous âges dont certains nous suivent depuis le début, à l’enthousiasme de ceux qui nous découvrent, aux compétences de nos bénévoles, tous venus du monde de l’édition, Merci à tous.
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE et sa LITTLE FREE LIBRARY
50, rue Saint-Malo à Bayeux
Le Samedi de 14 h. à 18 h. toute l’année
Le Vendredi de 12 h. à 14 h. (ouverture dédiée aux personnes qui travaillent pour qu’elles puissent de ravitailler en lecture durant leurs heures de pause.
Pas d’inscription, pas de cotisation.
Quelques images de notre Bibliothèque Magique et Insolite, une bibliothèque dans laquelle vous pouvez fouiller, toucher les livres, les feuilleter, les parcourir, sentir cette si particulière odeur de papier et d’encre… Un vrai contact avec de vrais livres :
Toujours à la recherche de nouveaux lecteurs à alimenter, nous nous sommes aperçus qu’une catégorie de lecteurs rencontraient des difficultés pour se procurer de la lecture et/ou pour échanger leurs livres : il s’agit des personnes qui travaillent toute la semaine avec des horaires fixes.
Le midi au moment de la pause déjeuner et à la fin de la journée, les lieux où se procurer des livres sont souvent déjà fermés; ou le jour d’ouverture entre midi et deux (des bibliothèques officielles par exemple) ne correspond pas à l’attente et la disponibilité de la plupart de ces lecteurs.
Nous avons enquêté auprès des employés du centre ville et des zones commerciales des alentours pour déterminer quel serait le jour et les horaires les plus favorables pour leur ouvrir notre porte.
Il en ressort que la plupart des personnes qui travaillent consacrent leur samedi, leur dimanche (et/ou leur lundi) à leur famille, à leurs enfants, s’occupent de leur maison, de leur administration, des urgences et de tout ce dont ils ne peuvent pas s’occuper durant la semaine. Leur temps de congé hebdomadaire est déjà donc déjà bien occupé. De même tout le monde nous a dit avoir hâte de rentrer chez soi après la journée de travail et la proposition d’ouvrir la Little Free Library après 19 h. n’a pas été retenue.
Le seul moment propice s’est avéré être celui de la pause entre 12h et 14h et le jour retenu le vendredi, veille du week-end, jour qui a déjà un (tout petit) avant-goût de vacances. Notre local est idéalement placé, central, pour que la plupart des personnes concernées aient largement le temps d’y venir et d’explorer les rayons avant de retourner travailler. Ce sera un vrai moment de détente d’avant week-end
PETITS OBJETS DE COMPAGNIE ouvrira donc désormais le VENDREDI ENTRE 12H ET 14 H (en plus du samedi dont les horaires restent 14 h. -18 h.) Nous commençons par une période de test sur deux mois pour voir s’il sera nécessaire d’ouvrir tous les vendredis de 12 h. à 14 h.. pour le reste de l’année. C’est avec vous, lecteurs, que nous affinerons notre proposition.Tout changement concernant les ouvertures sera annoncé sur ce blog et affiché sur la porte.
Parlez-en autour de vous, plus il y a des visiteurs-lecteurs et plus le choix de livres est riche et se renouvelle. Nous proposons actuellement environ 10 000 ouvrages en tous genres récents ou moins récents : romans, romans policiers, essais, philosophie, spiritualité, politique, religions, économie, bandes dessinées, science-fiction, fantasy, anticipation, romans policiers, espionnage, histoire (tous les siècles), livres d’art, vieilles éditions, litterature jeunesse, etc.Tous les livres proposés sont en très bon état.
Vous trouverez aussi un petit rayon consacré au DVD (films° et au CD(musique).
Nous pourrons également vous donner beaucoup d’informations sur les différentes manière de recycler les vieux livres, notamment en ce qui concerne le « book art », mais aussi en ce pour l’utilisation de vieux livres pour rénover, décorer, construire des choses étonnantes pour la maison.
Il n’y a ni inscription ni cotisation et cela se passe 50, rue Saint-Malo à Bayeux en Normandie…
La LITTLE FREE LIBRARY de PETITS OBJETS DE COMPAGNIE existe depuis 5 ans et demi.
Le bon côté de l’Hiver – qui en possède beaucoup – ce sont aussi les moments de lecture au coin du feu. Ajoutons une boisson et un chat et nous avons les ingrédients pour quelques heures de pures délices. Les puristes pourrons ajouter un cinquième élément : les grosses chaussettes de laine.
Voici quelques images de ces moments en compagnie des livres…
Partout dans le monde des personnes sauvent des livres et les remettent dans le circuit, leur offrant une nouvelle vie. La dernière bonne nouvelle nous vient de Turquie. Voici encore une initiative basée sur le bon sens et qui fonctionne sur la récupération, le don de livres et le recyclage. Nous souhaitons la bienvenue à ces sauveteurs dans la grande fraternité des amoureux des livres et nous souhaitons une longue vie à leur bibliothèque.
Et, ce qui ne gâte rien, l’ancienne usine, sobre bâtiment de briques rouges dans laquelle est installée la bibliothèque, possède de beaux couloirs voûtés qui sont parfaitement adaptés pour la création d’espaces calmes, confortables et conviviaaux.
Ci-dessous, un article complet sur le sujet ; Copié/collé de l’article paru sur le site CULTUREBOX . https://culturebox.francetvinfo.fr/livres/a-ankara-les-eboueurs-ont-cree-une-bibliotheque-dans-une .usine-desaffectee-268199
Mis à jour le 19/01/2018 à 17H19, publié le 19/01/2018 à 11H05
La bibliothèque des éboueurs d’Ankara, installée dans une usine désaffectée (16 janvier 2018)
A Ankara, les livres abandonnés revivent entre les murs d’une ancienne usine en briques, où un groupe d’éboueurs a installé, il y a sept mois, une bibliothèque surprenante qui compte déjà plus de 4.750 ouvrages récupérés dans les poubelles lors des tournées de ramassage des ordures dans la ville. Une initiative dont on parle beaucoup, en Turquie et à l’étranger.
Au moins 1.500 livres attendent encore d’être rangés sur les étagères, et les arrivées ne faiblissent pas, ajoute-t-il. Ici, rien n’est gâché : les livres devenus illisibles sont convertis en supports pour les autres et les lampes elles-mêmes sont faites à partir d’anciens tuyaux de cuivre. Outre la bibliothèque, les éboueurs ont aménagé dans l’ancienne usine une échoppe de barbier, une cafétéria, des espaces de repos et les bureaux des administrateurs.
A Ankara, des éboueurs se détendent en lisant dans la bibliothèque qu’ils ont montée dans une usine désaffectée
© Adem Altan / AFP
Romans à l’eau de rose, livres d’économie, thrillers, contes pour enfants… les livres sont classés en 17 catégories, un nombre susceptible d’augmenter. On y trouve la saga « Harry Potter », non loin de « Cinquante nuances de Grey », ainsi que des romans de Charles Dickens, J.R.R. Tolkien et du prix Nobel turc Orhan Pamuk.
« Nous leur avons donné une deuxième vie (…) et ils sont désormais disponibles gratuitement », se réjouit Emirali Urtekin.
La bibliothèque est ouverte 24 heures sur 24 pour les quelque 700 éboueurs qui travaillent dans la municipalité de Cankaya. Elle est tenue par Eray Yilmaz, 20 ans, qui recense soigneusement les entrées et sorties des ouvrages. Selon lui, 147 livres ont déjà été empruntés.
« Lire des livres développe l’intelligence des gens, encourage les idées nouvelles (…) Ici nous faisons découvrir ces idées aux gens », dit le jeune homme, salarié à plein temps de la bibliothèque. « C’est quelque chose qui rend plus qu’heureux. J’apporte des livres à ma mère, aussi. »
Malik Ercan, un éboueur venu chercher de la lecture pour sa femme et son enfant, a récemment fait visiter les lieux à son cousin qui ne vit pas à Ankara. « Il vient de Sivas (centre de la Turquie). Il en avait entendu parler dans les journaux, il voulait voir. »
« De plus en plus d’amis appellent (…) et disent ‘fais-nous voir, c’est très inhabituel' », poursuit Malik Erca, qui travaille avec la municipalité depuis deux ans et demi.
La bibliothèque a suscité beaucoup de curiosité, en Turquie et à l’étranger, au grand bonheur de Emirali Urtekin qui explique recevoir désormais des livres en plus, qui ne proviennent pas des poubelles.
Certains en font acheminer depuis d’autres villes turques, ajoute-t-il, et quelques Ankariotes les jettent maintenant dans des sacs plastique distincts des autres déchets pour faciliter la tâche des éboueurs.
« Nous recevons beaucoup de visiteurs, mais aussi des donations. Les gens disent ‘c’est un si beau projet, nous voulons le soutenir », sourit-il.
Certains découvrent la bibliothèque en faisant du vélo dans la vallée où elle est située, et Emirali Urtekin espère attirer plus de monde avec l’été.
Aucune extension de l’espace actuel n’est prévue pour l’instant mais le gérant planche sur d’autres idées pour réutiliser les livres abandonnés. Il prévoit dès cette année une bibliothèque mobile qui se rendra tous les 15 jours dans des écoles d’Ankara. Certains établissements scolaires qui manquent d’ouvrages ou n’ont pas de bibliothèque ont déjà contacté Emirali Urtekin.
Ces visites scolaires seront aussi musicales, avec un groupe de 11 éboueurs utilisant qui jouent avec des poubelles vides et de vieux bouts de métal. Ce groupe est né à peu près en même temps que le projet de bibliothèque, de la même volonté de trouver d’autres activités autour du travail. « Nous sommes heureux », explique le manager. « Cela nous a donné une nouvelle identité. »
Commentaire : Nicolas Lemarignier
Notre LITTLE FREE LIBRARY, la bibliothèque d’échange de livres, entre dans sa sixième année. Si le lieu est petit, le choix est grand. Nous vous proposons plus de 9000 ouvrages sélectionnés pour vous offrir le meilleur de ce qui passe notre porte et cela dans tous les genres de littérature.
Merci à nos fidèles visiteurs du samedi qui permettent à notre système de s’enrichir et d’affiner le tri.
Merci aussi pour les débats sérieux et les bons moments moins sérieux passés avec monsieur Dragonneau, madame Bescherelle, Alice, Margaux, madame Potier, Jérôme et Stéphanie, Olivier Ciné, monsieur Stone… la liste est trop longue pour tous vous citer…
Il est temps de penser aux décorations d’hiver et à celles des fêtes de fin d’année. Décorations réalisées, comme toujours, à partir de pages de vieux livres ; guirlandes, sapins, boules, étiquettes, étoiles, couronnes, flocons et bien d’autres idées à découvrir ci-dessous et quelques milliers, sinon plus, de didacticiels – « tutorial », en anglais, abrégé en « tuto » ou « tutos », à dénicher sur le web.
Avec la sortie du film CA (IT en anglais), Stephen King, auteur du roman éponyme, est de nouveau accusé d’avoir porté un coup presque fatal au métier de clown. La grogne des clowns a envahi les médias en quelques heures. Seulement, il serait bien de fouiner un peu dans les archives avant de tirer des conclusions et hâtives et fausses….Il ressort de cette grogne que les clowns eux-mêmes ne connaissent pas l’histoire de leur métier, de ses facettes et les diverses perceptions que le public peut avoir de leurs prestations. L’image du clown n’a pas attendu Stephen King pour véhiculer, à la frontière de son métier d’humoriste, un parfum un peu maléfique. La chose est là, déjà existante et viable depuis longtemps dans l’imaginaire local.
En tant qu’ Américain, Stephen King sait bien que le clown est AUSSI vu comme un personnage qui peut faire peur. Le gentil monsieur rigolo peut se métamorphoser en psychopathe. Et rien de plus effrayant que quelque chose de pacifique (ou d’apparence pacifique) qui part en vrille dans le mauvais sens(un peu comme si votre gentil chaton se transformait en tigre mangeur d’homme et vous traquait pour vous mettre à son menu). On retrouve aux USA, surtout pour Halloween, cette image du clown dont il serait peut-être bon de se méfier. Utiliser un clown dans son roman comme vecteur d’épouvante est donc pour King en lien direct avec son environnement culturel. Il a seulement rendu perenne de façon magistrale, et dans le monde entier, le personnage du clown psychopathe.
Et, franchement, nous n’allons pas nous plaindre quand un BON personnage apparaît dans la littérature. Car cet événement est très rare. Par le biais des films, des non lecteurs en sont venus à lire les romans de King avant de passer à toutes la merveilleuse littérature fantastique puis à lire tout simplement (ne pas oublier le rôle des films pour amener les gens à la lecture, ce rôle est immense…) Sans compter le riche univers graphique qui s’est développé à partir de toute cette matière première.
Toutefois, l’image du clown redevient positive sur les anciennes cartes de la Saint-Valentin, du Nouvel An ou sur des images publicitaires. (quoique…)
On retrouve cette utilisation fréquente du déguisement de clown pour Halloween sur les cartes postales et les photos anciennes aux USA. En réalité, deux représentations du clown s’y côtoient : le clown maléfique et le clown gentil. Le premier est représenté comme s’il s’agissait d’une entité réelle (non un humain déguisé mais un monstre à par entière), le second comme un humain déguisé (souvent un enfant). Parfois le clown semble sympathique même si l’on sent qu’il ne faudrait pas le pousser de trop pour qu’il vous arrache un bras….
Le clown du dernier film est magnifique, mais la costumière n’a pas eu besoin d’aller chercher loin (en ajoutant cependant une touche élisabéthaine avec les élégantes manches à crevés). Sur les anciennes cartes postales, nous retrouvons le même type de costume et également peu ou prou sur les photos. La différence fondamentale entre le clown du film et ceux visibles dans l’iconographie courante est la différence de coiffure : les clowns des images portent souvent un chapeau pointu ou un court cône, le Pierrot lunaire porte, lui, une calotte noire qui masque les cheveux. Les deux touffes de cheveux roux sur le front et le crâne dégarnis du Pennywise sont une bonne trouvaille. A noter aussi que ce style de costume de clown est proche de celui d’un Pierrot (Le Pierrot est un type de clown.) Et n’oublions pas le costume blanc du « Gilles » de Watteau. La première apparition du nouveau Pennywise tout blanc, fantomatique, souriant et malsain suffit à nous mettre dans l’ambiance.( Le film aurait parfaitement pu se passer des effets spéciaux, le personnage n’en avait guère besoin pour s’imposer, rien que son sourire vaut tous les effets numériques ajoutés.)
Il ne faut pas oublier que l’on se déguise à Halloween pour EFFRAYER les fantômes, spectres et autres morts-vivants qui profitent que la porte soit ouverte entre le monde des vivants et celui des morts pour venir nous chercher noise.
Quelques images…..
On retrouve l’origine du costume du dernier film facilement en consultant des photos anciennes(prises en dehors d’Halloween). Ce costume a toujours rencontré beaucoup de succès lors de fêtes et autres bals costumés. On y retrouve tous les éléments que la costumière a parfaitement maîtrisés pour créer son superbe ensemble. En noir, en blanc et certainement en couleurs pour certains, les voici en photos.
C’est un prix Nobel de Littérature méritée qui vient d’être attribué à l’auteur britannique KAZUO ISHIGURO. Kazuo Ishiguro n’a publié que six romans et un recueil de nouvelles depuis 1982 : « Lumière pâle sur les collines », « Un artiste du monde flottant » (prix Whitbread Award 1986), « Les Vestiges du jour », « L’Inconsolé », « Quand nous étions orphelins », « Auprès de moi toujours » et « Le Géant enfoui ».
Son roman le plus connu, « Les vestiges du jour » (1989), a été porté à l’écran en 1993 par James Ivory avec Anthony Hopkins et Emma Thompson et salué par le prestigieux Man Booker Prize qui récompense une oeuvre de langue anglaise.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire le roman et de regarder le film. Et de lire tous ses autres romans et nouvelles. Oshiguro a une écriture, du style, le lire en anglais est conseillé.
LES VESTIGES DU JOUR raconte les tourments du majordome d’une grande famille de l’aristocratie anglaise. Après 30 années de service, James Stevens se remémore sa vie et se demande s’il a bien fait de dévouer sa vie à son maître plutôt que de partir faire sa vie et de se marier.
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Pour ceux qui ne connaissent pas encore : l’américain Sinclair Lewis fut lui aussi lauréat du Nobel de Littérature et nous vous conseillons le lecture de son roman Babbit. Babbit, comme Les Vestiges du Jour, est un texte que l’on n’oublie pas.
Nous avons déjà évoqués ces mini jardins, mais ils sont tellement adorables qu’y revenir est indispensable
Si les cactus et les succulentes sont toujours incontournables pour créer ces mini jardins (grand choix de formes et couleurs, croissance lente, entretien minimum), les bonsaïs commencent à s’implanter dans les livres et les plantes vertes les plus classiques y attrapent une nouvelle image. Terminé la plante verte ringardisée et reléguée dans son coin de fenêtre, place à la belle plante valorisée et devenu un élément décoratif à mettre en avant (car toutes les plantes et les fleurs sont belles !)
Quelques images pour quelques idées. Vous trouverez des milliers de ces mini jardins en explorant la toile.
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