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Archives de Catégorie: Couverture de Livre Book Cover

RééDITION DES ANCIENNES ILLUSTRATIONS DE LA COLLECTION JAUNE DU MASQUE…

RééDITION DES ANCIENNES ILLUSTRATIONS DE LA COLLECTION JAUNE DU MASQUE…

Les 325 premiers numéros de la  Collection jaune collection des romans d’aventures et d’action  – étaient accompagnés d’une jaquette illustrée. Malheureusement, ces protections fragiles s’abîmaient rapidement et les lecteurs les jetaient; sans compter ceux qui n’appréciaient pas de lire un livre avec sa jaquette, l’enlevaient et ne la conservaient pas.

Il faut aussi savoir que les couvertures illustrées ont été longtemps, en France, considérées comme trop vulgaires, trop criardes, ce qui a abouti à toutes ces couvertures très sobres, minimalistes, « sérieuses », durant si longtemps. L’illustration en couverture était réservée aux fascicules de « littérature populaire », était associée à des romans à contenu bas de gamme et mal écrits. Il fallait appâter le lecteur du petit peuple avec une image, le lecteur de la « vraie » littérature n’ayant, lui, nul besoin d’une stimulation visuelle pour se mettre à lire. Enlever la jaquette participait donc aussi à montrer que, non, on ne lisait pas un livre bas de gamme, voyons ! On peut avancer que nombreuses furent les jaquettes originales victimes de ce snobisme mal placé. D’où cette différence avec d’autres pays dans lesquels les couvertures illustrées donnèrent, dès le XIXème siècle, naissance à des illustrations en tous genres, à un art populaire riche fruit du travail d’illustrateurs inspirés et prolixes. Quand les éditeurs se rendirent compte que l’image était un bon vendeur, même pour la dite « grande » littérature, ils ajoutèrent la jaquette. Ainsi chacun avait le choix d’un ouvrage avec où sans image de couverture. De nos jours, on trouve toujours, pour certaines éditions, ce système de jaquette illustrée protégeant une couverture sobre.

La première des jaquettes de la Collection jaune est due à Charles Léandre pour Le Meurtre de Roger Ackroyd, d’Agatha Christie. La deuxième est signée M. Vauxelle. A partir du numéro 3 et jusqu’au numéro 64, elles sont signées A. Masson. Il reprendra du service pour les jaquettes des numéros 67, 68, 70, 72, 75, 78, 90, 99 et 105. Vient ensuite Jean Bernard, sous le pseudonyme de J. Stetten, pour les numéros 65, 66, 69, 73 et 74. Il signera de son vrai nom pour les numéros 106 à 288. Durant la Seconde Guerre mondiale sa femme, Simone Jean Bernard, le remplacera et sera en charge des numéros 289 à 325.

Pour en savoir plus :  »Derrière le Masque », ouvrage collectif paru chez Terre de Brume en 2007, regroupe toutes les jaquettes.

Les jaquettes originales sont très recherchées et vraiment rares en bon état. Parfois, on trouve la partie illustrée découpée et collée sur la première page de .garde (je possède plusieurs ouvrages avec ce type de collage).

La mode du vintage à parfois du bon puisque LE MASQUE réédite quelques-unes des anciennes illustrations.

Quelques jaquettes originales :

Quelques-unes, ci-dessous, des illustrations rééditées, la plupart concerne les romans d’Agatha Chrisrie. La très belle illustration de La dernière Chronique de Sherlock Holmes fait aussi partie des élues.

Agatha Christie est aussi la dame qui a écrit :

 

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LE STEAMPUNK… L’UNIVERS DU « VOYOU à VAPEUR »…

LE STEAMPUNK… L’UNIVERS DU « VOYOU à VAPEUR »…

Le copyright de toutes les images appartient à leurs auteurs dont les noms nous sont inconnus.

Il ne faut jamais douter de l’imagination et de la créativité de l’humain. Il arrive toujours un moment durant lequel il surprendra et viendra enrichir et les mondes imaginaires et le quotidien que l’on pourrait penser un moment sclérosés, à bout de souffle, vidés, finis… Le style steampunk s’est posé sur les étagères de nos bibliothèques, dans le sillage de la SF, de la fantasy et du roman policier – et a également bousculé les tendances épurées à la mode en décoration à la fin du XXe siècle – cela avec une facilité déconcertante. Les steam-romans sont donc venus enrichir l’univers de la  fiction  et de la littérature populaire de qualité, monde  de nouveau très actif  et prolifique à la fin du XXe. Vous en avez déjà certainement lu sans le savoir…L’esthétique steampunk est aussi entré dans votre environnement….Vous avez peut-être chez vous, sans le savoir, un élément décoratif issu de la mouvance…

 

STEAMPUNK : la traduction littérale de steampunk ? Punk à vapeur ! Les adeptes sont appelés STEAMERS en anglais et VAPORISTES en français.
L’évocation de la vapeur est dû aux origines du mouvement qui puise son inspiration dans l’époque victorienne (1837-1901) et les machines de la révolution industrielle de la même époque. Si l’on ajoute la technologie actuelle aux anciennes cela mène à créer des uchronies. L’uchronie est un élément essentiel de la mouvance. On peut aussi utiliser les termes « rétrofuturiste » ou « monde alternatif ». Uchronie signifie étymologiquement « non-temps », un temps qui n’existe pas… ce qui n’est pas, mais aurait pu être….(ou pas…; ou,si, après tout…pourquoi pas ?) L’uchronie est donc une « fausse Histoire » alternative, mais un univers fictionnel bâti sur une base historique.

« Punk » est un mot qui se traduit littéralement par « voyou »  et que le mouvement steampunk utilise au second degré. Le mouvement commence dans les années 1970 (nous ne développons pas ici toutes les origines récentes et ancestrales,  ce serait trop long), mais le mot steampunk apparait plus tard et est dû à l’écrivain américain K.W. Jeter. Dans les années 80, avec Tim Powers et James Blaylock, ils écrivaient des romans de science-fiction en s’inspirant de l’époque de la révolution industrielle du XIXe siècle. K.W. Jeter aurait ajouté le mot punk au mot steam pour se moquer des cyberpunks graves, maussades, pessimistes et ne comprenant que le premier degré. Le steampunk est, à l’inverse, un mouvement optimiste plein d’humour et les vaporistes des amateurs du second degré. La vaporiste s’amuse.

 

 

UN COURANT LITTERAIRE DE LA FIN DU XXe SIECLE

Le steampunk est donc d’abord un courant littéraire de la fin du XXe siècle basé sur l’idée d’uchronie. Sur n’importe quels sites de vente de livres, ou auprès de votre libraire, vous trouverez des centaines d’ouvrages dont l’action se situe dans l’univers steampunk. Et si l’histoire du steampunk vous intéresse, vous trouverez également des ouvrages que l’on qualifie de proto-steampunks réunissant les auteurs qui peuvent être considérés comme les ancêtres du genre (Jules Verne, Wells,  voire plus anciens encore, etc.)  Le steampunk est aussi un genre qui absorbe d’autres genres comme la fantasy, le roman gothique, le merveilleux, l’horreur, le roman policier… Ce n’est pas un sous-genre, plutôt un genre qui se nourrit de l’héritage de plusieurs genres tout en sachant se créer une forte identité propre. Il ne peut donc que séduire un vaste public.

 

 

ESTHETIQUE

Le mélange de la mode vestimentaire victorienne et des machines a donné naissance à tout un nouvel univers esthétique visuellement impressionnant et qui a quitté les pages des romans et leurs couvertures pour essaimer vers tous les domaines : décoration, vêtements, bijoux, mobilier… Le steampunk est partout, plus ou moins visible. Les énormes pendules décoratives (imitations de pendules d’usines et de gares) viennent de ce mouvement, tout comme les ampoules led ( imitations des anciennes ampoules à filaments) et les gros abat-jours de type atelier… et bien d’autres éléments dits ‘industriels » dans les catalogues  et magazines de décoration. Le steampunk a aussi trouvé sa place dans tous les arts, peinture, sculpture, gravure…

 

Fusionner des éléments de machines et des éléments vestimentaires de l’époque victorienne permet d’inventer une infinité de costumes (un peu comme le fit le mouvement gothique qui a pioché dans la même garde-robe). Diffusé  sur le web par la vaste communauté « DIY » (Do it yourself ou fait-main/fait-maison, en français) le style s’est développé rapidement. Les cosplayers (amateurs de costumes) l’ont rapidement introduit en public lors des grandes rencontres autour des mondes imaginaires. La mode steampunk n’est pas définissable en raison des multiples syncrétismes, chaque adepte apporte sa touche. On peut cependant établir quelques archétypes : les rouages de montres et de réveils, les éléments en cuivre, laiton, métaux divers, les pièces mécaniques anciennes, le cuir, les cadrans, compteurs, les bobines, les ampoules anciennes, les corsets, les chapeaux, la montre à gousset (incontournable), les lunettes et autres objets optiques, etc. Les tenues victoriennes revisitées jouent le décalage avec des accessoires. Les lunettes, pour ne citer que cela, sont celles, souvent retravaillées, des premiers aviateurs et motocyclistes, des lunettes de protection professionnelles personalisées. La grande politesse est de rigueur ainsi que le chapeau (que l’on soulève devant les dames). Le vaporistes est un « bricoleur » plein d’imagination, la devise de Steampunk magazine résume l’éthique du mouvement : « Love the Machine, Hate the Factory »(« Aime la Machine, Déteste l’Usine »). Le goût de créer des objets et vêtements soi-même et pour soi, des pièces uniques et originales domine. Le vaporiste est doué pour la récupération et le sauvetage d’objets.

 

On notera tout de même un grand décalage entre les costumes que portent les héros sur les gravures, sur les couvertures des ouvrages, dans le BD, les jeux vidéo et les films et les costumes réels portés par les vaporistes lors des manifestations. Les costumes des illustrations  habillent des héros et des héroïnes souvent physiquement peu réalistes à la manière des super-héros et héroïnes traditionnels. Il y a des tenues féminines proches de celles des pin-up  ou des vamps, mais qui aurait été comme croisées avec des morceaux de robot. On voit beaucoup de tenues hyper-sexy  habiller (ou presque pas) des personnages de  guerrières/aventurières qui peuvent faire penser aux héroïnes Marvel et à celles de certains mangas. D’autres tenues féminines habillent une femme victorienne  encore teintée de romantisme (fantasmé). Pour les hommes, il en va de même, le personnage de l’aventurier musclé, sans peur, très cliché (et aussi passé par la case technologie ajoutée) rencontre celui de l’homme steampunk élégant que l’on imagine gentleman, savant, un peu à la manière d’un Sherlock Holmes (autre figure incontournable dans le mouvement steampunk.)  Tout cela est un prétexte à des illustrations toutes plus délirantes les unes que les autres sur lesquelles se percutent les styles vestimentaires (victoriens, gothiques, punks, cyborgs, élégants, tenues de brousse, tenues de soirée, cape de vampire, cape médiévale…)Dans le monde réel, chacun fait ce qu’il peut…la tendance étant plutôt la recherche d’une certaine élégance.

Clin d’oeil à Jules Verne, la pieuvre est l’animal fétiche des vaporistes, on le trouve sur les bijoux, les boutons, les attaches de capes, les broches, les pendentifs, lamontre à gousset

 

 

CREER UNE COUVERTURE DE LIVRE DE STYLE STEAMPUNK
Nous en arrivons à l’un de nos combats : sauver l’objet livre, les vieux livres ou ceux dont le contenu n’a que peu de valeur. On connait les couvertures pour de faux livres de magie, des couvertures de style gothique, voici des idées de couvertures de type steampunk qui, comme pour les romans, s’inspire et mélange un peu les genres. (Nous avons même vu passé un « faux » livre de magie intitulé ‘Steampunk Spells ‘Livre de sorts steampunk !). Ces ornements s’adaptent aussi pour un journal intime, un livre d’or, un album de photos, un carnet de croquis…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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LES LIVRES A RELIURES BRODéES…

LES LIVRES A RELIURES BRODéES…

Les couvertures brodées, dont les plus anciennes datent de la période médiévale, sont de luxueux petits objets qui réjouissent tous les amateurs de l’objet livre. Les fonds de couvertures sont le plus souvent en velours, le matériau le plus approprié. Ceux en soie ou en satin sont plus fragiles. Les broderies sont en  fils de soie, d’or, d’argent et ornées de  bandes en or et argent. Les bandes de métal (ou « passants ») battues fines sont cousues avec des fils de soie qui les traversent. Les ajouts de paillettes ne sont pas courants, les ajouts perles prévalaient au XVe siècle.

les fils d’or/argent étaient fabriqués en jumelant de longues et fines bandes d’or ou d’argent autour d’un fil de soie ou de lin, fil  tissé  ensuite dans la matière première ou utilisé pour la broderie. Des petits anneaux en forme de tire-bouchons fabriqués avec ces fils enroulés capturent la lumière et font étinceler le support. L’or et l’argent ressortent mieux sur le velours et le résultat valait la peine du long travail que cela représentait.

Certaines broderies ou certaines parties des broderies sont épaisses, ce qui ajoute un aspect encore plus riche à l’ouvrage.

Les broderies représentent un peu tous les sujets ou thèmes : des scènes religieuses, des saints, des anges, des scènes de chasse, des armoiries, des fleurs, des animaux…

Ces ouvrages luxueux n’étaient pas destinés (et ne le sont toujours pas) à être rangés debout, mais posés à plat. On pourrait penser qu’alors seul le premier plat (visible) aurait dû être brodé, mais presque toutes les anciennes reliures brodées le sont des deux côtés. Le dessous est  plus usé mais les couleurs plus fraîches et vice-versa. Les couvertures en velours ont mieux passé l’épreuve du temps comparées à celles en soie ou satin qui délicatement rebrodées de soie sont très fragiles.

Les couvertures les plus riches, les plus travaillées, les plus spéctaculaires sont la plupart du temps issues de bibliothèques royales ou de celles de riches personnages. Ils appartiennent aussi aux trésors des cathédrales et des églises. Vous pourrez en admirer dans certains musées, certains châteaux ou dans les bibliothèques qui possèdent ce genre de fond. On  ignore ce qu’il en est des collections privées.

Tous les ouvrages brodées ne sont pas là simplement pour montrer sa richesse, son bon goût ou pour leur l’aspect solennel, certains sont utilisés au quotidien tels les livres de messe (missels), les livres de poèmes… et pas extension le journal intime (surtout chez les jeunes filles)… La broderie est alors une simple personnalisation qui penche plus vers la mignonnerie que l’ostentatoire.

Le livre de poche ne date pas d’hier, cela fait plusieurs siècles que de petits ouvrages sont été conçus pour être  réellement  transportés une poche ou un réticule. On  trouve encore assez facilement parmi tous ces anciens ‘livres de poche » des petits ouvrages brodés (notamment du XIXe siècle) à des prix très abordables (par exemple, la période victorienne a été friande de ces livres brodées ou protégés par un tissu brodé).

Les couvertures brodées qui avaient totalement disparues réapparaissent depuis quelques décennies par le biais des travaux manuels (DIY en anglais) et des forums dédiés qui mettent en avant créativité de tous à travers la personnalisation des objets du quotidien ou de collection. Broder une couverture pour ses livres préférés, un livre d’or ou un journal n’est pas rare.

Il faut préciser qu’il existe aussi des couvertures amovibles brodées (nous reparlerons bientôt de ces couvertures de protection). Elles sont très à la mode actuellement dans la mouvance du fait-maison fait-main (DIY).

Quelques images

(les copyright des visuels appartiennent aux auteurs,)

Court dress
ca. 1750
British
Blue silk taffeta brocaded with silver thread
Purchase, Irene Lewisohn Bequest, 1965 (C.I.65.13.1aÐc)
photography by mma, Digital File DT253710.tif
retouched by film and media (jnc) 9_7_11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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LES TRANCHEFILES…..

LES TRANCHEFILES…..

Les tranchefiles sont de ces petits détails, à la fois utiles et décoratifs,  qui font la différence.  Voici ce qu’en dit un dictionnaire : (Définitions issues de ce site :  https://www.cnrtl.fr/definition/tranchefile )

Tranchefile : Petit bourrelet tissé qui garnit les deux extrémités du dos d’un livre relié, pour maintenir les cahiers assemblés et consolider la partie débordante de la couverture. La tranchefile, qui est sans objet dans la reliure industrielle (…), a été conservée comme ornement, ou plutôt (…) [elle] n’est qu’une imitation de la tranchefile des anciennes reliures. Elle décore la coiffe, c’est-à-dire le repli formé par la peau, en tête et en queue du dos des livres (Civilis. écr., 1939, p. 12-3). Dans les reliures courantes, la tranchefile est une simple ficelle, entourée d’un ruban de soie multicolore (ComtePern.1974).

Tranchefiler, verbe trans.,reliure. [Surtout au part. passé] Garnir (un livre relié) d’une tranchefile. Dos tranchefilé en soie. L’idée de produire solide fut poussée à un tel point qu’on retrouve encore des livres (…) tranchefilés après avoir été complètement terminés (R. Devauchelle, La Reliure en France, Paris, J. Rousseau-Girard, t. 1, 1959, p. 30). [tʀ ɑ ̃ ʃfile]. 1resattest. a) Av. 1543 mar. « faire une épissure à un cordage » trenchefiller leurs cables et cordages (Guill. du Bellay, Ogdoades, prol. ds Gdf. Compl.), b) 1680 terme de relieur (Rich.);

Sauf pour les reliures d’art et les « belles » éditions, les tranchefiles disparurent, les éditions à bon marché puis industrielles n’étant pas conçues pour elles. Elles ont fait leur retour dans le grand public  depuis un peu plus de vingt ans,  et dans notre quotidien, par le biais, encore une fois, des travaux manuels, du fait-maison (DIY en anglais, pour « do it yourself ») et du goût renouvelé pour les pièces uniques et  la personnalisation des objets. Ceux qui s’adonnent à la reliure  en amateurs en profitent pour installer de belles tranchefiles et d’innover en inventant de nouveaux styles. On fabrique ou enjolive ainsi le journal intime, le livre d’or, l’album photos que l’on fabrique (ou pas) de a à z, on offre une nouvelle reliure à ses livres préférés, etc. Les artistes relieurs les soignent particulièrement.

Les très nombreux « tutos » circulant sur le web  qui permettent d’apprendre à maîtriser les aspects techniques de la fabrication des  tranchefiles ont largement participé à propager leur renouveau.

Entièrement réalisés à la main ou vendus en rouleaux, voici quelques modèles classiques et actuels :
(Les visuels proviennent du web et le copyright appartient à leurs auteurs dont les noms nous sont inconnus.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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SONY DSC

 

 

 

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1889

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Regsitre de nínxols

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Padró Alella 1837

 

 

Àlbum romàntic

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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RELIURE ET INCRUSTATIONS DE NACRE…

RELIURE ET INCRUSTATIONS DE NACRE…

Durant la seconde moitié du XIXe siècle, des livres aux reliures incrustées de nacre furent pendant quelques années à la mode. Ouvrages de poésies sentimentales, romans d’amour à l’eau de rose, contenus religieux, maximes moralisatrices, gentilles pensées, etc., ils étaient le plus souvent offerts, tel le missel lors de la communion catholique. Mais, la plupart du temps, le texte était secondaire, il s’agissait avant tout d’un ‘livre objet » , d’un livre cadeau habillé d’une reliure décorée le plus souvent à l’extrême.

Ces ornements, réalisés à partir de coquilles de mollusques, représentent un moment isolé, intriguant, des Arts décoratifs. A une époque durant laquelle les reliures deviennent de plus en plus élaborées, ces couvertures irisées, à la fois sombres et scintillantes sont étranges, cela hésitant entre une élégance  baroque, gothique, et un mauvais goût clinquant.

Que ce soit les reliures à fonds sombres ornées de nacre  naturellement blanche ou colorée ou celles entièrement  en nacre blanche des missels, les incrustations sont parfois remarquablement exécutées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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