PETITS OBJETS DECOMPAGNIE
VOUS PRESENTE SES MEILLEURS VOEUX
POUR 2023
petitsobjetsdecompagnie@hotmail.fr
==================================================================
(les copyright des visuels appartiennent aux auteurs,)
Nous fêtons ces jours-ci le grand renouveau de la nature. (Pâques pour les Chrétiens). Depuis l’Antiquité (et antérieurement, sous une forme ou une autre),dans le monde entier et dans toutes les civilisations, ce flamboyant et généreux réveil de la nature a généré moult festivités et rituels. Depuis les temps anciens, l’oeuf a symbolisé ce renouvellement de la vie, la floraison, la naissance d’une nouvelle génération, l’espoir des fruits futurs. Tout un imaginaire est né au fil du temps autour de cet événement, des histoires et des contes sont venus enrichir l’instant. Tout cela résonne dans la décoration de rigueur. Certains objets ou symboles sont communs à tous les pays, d’autres arborent une originalité locale. Contrairement à Halloween ou à la période des fêtes de fin d’année, cette fête du Printemps peine à renouveler son fond décoratif, cela malgré un notables progrès noté toutefois depuis depuis quelques années.
Pourtant, le Printemps devrait aussi stimuler l’imagination, n’est-ce pas ? La papier peut aider à faire fleurir l’imagination. Voici quelques exemples d’objets en papier pour votre déco en papier saisonnière…. (oeufs, petits lapins, poussins, chatons et autres bébés animaux, mais aussi fleurs, papillons…) pour participer à cette Fête du Printemps. Une partie de cette décoration pourra rester en place jusqu’à la mise en place de celle d’été.
Nous en profitons pour remercier les Allemands à qui nous devons l’introduction de l’oeuf en chocolat. Ce qui n’est quand même pas négligeable comme apport.
Chez Petits Objets de Compagnie, nous aimons nous pencher sur les détails de la chose imprimée. Les cartes postales en général sont des supports idéaux pour s’adonner à l’observation. Elles sont des mines de renseignements sur l’époque qui les a vues naître. La carte postale révèle sans fard les goûts, les modes, les événements et les idées du moment … et cela que la carte soit une photo ou un dessin. Même des cartes aussi innocentes que celles représentant un salon au temps des fêtes de fin d’année…ne sont pas forcément si innocentes qu’un simple coup d’oeil pourrait le laisser penser.
Pour les cartes illustrées, l’espace limité fait que chaque détail compte car il a été mûrement choisi par le dessinateur. La lecture de ces détails est instructive et amusante.
Cette année, nous nous sommes posés quelques questions (de celles dont nous avons le secret) sur la place de la cheminée sur les cartes de voeux: comment la cheminée, construction qui tient une grande place dans le coeur de la plupart d’entre nous, est-elle représentée sur ces cartes ? Autant de cartes, autant de cheminées et qui racontent peut-être une autre histoire que celle que l’on aurait cru trouver.
Nous avons observé quelques centaines d’images et la sélection mise ici en ligne présente la majorité des tendances observées. Nous avons réduit le champ d’investigation aux cartes anciennes et aux modernes (jusque dans les années50/60).
Petite visite des salons décorés pour les fêtes…
Trois sortes de décors émergent : le salon d’une demeure que l’on imagine aristocratique, le salon bourgeois et petit bourgeois et un intérieur rustique.
Sur la majorité des cartes, la pièce est vide. Il n’y a personne parce que cette pièce pourrait être votre salon, EST votre salon qui n’attend plus que vous pour que votre rêve d’être confortablement installé au coin du feu se réalise. Nous sommes devant l’image du sweet home fantasmé, du refuge calme, sécurisant. Cette image est en haut de l’échelle sur l’échelle des vues réconfortantes.
Dans ce rêve dessiné, les accessoires de cheminée sont représentés de façon réaliste: chenets, panier à bûches, serviteur complet ou les ustensiles simplement posés contre le manteau. On remarque quelques chaudrons ou autre récipients suspendus au-dessus du feu.
Généralement sont disposés un ou deux fauteuils d’un style quelconque (avec souvent des fauteuils du genre Queen Ann), une chaise rustique ou un rocking-chair (ces derniers notamment sur les cartes américaines), parfois un canapé. MAIS la plupart du temps, il n’y a qu’un SEUL siège comme si l’art de se poser au coin du feu était lié à un état d’appréciable solitude.
Tous les éléments qui suggèrent les fêtes sont en place : sapin, branchages, cadeaux, chaussettes de Noël, pointsettias, etc. disposés selon les choix de l’illustrateur.
Si l’on aperçoit l’extérieur, il neige ou il a neigé.
S’il y a un être vivant dans la pièce, c’est le plus souvent un chien ou un chat (ou les deux); loin derrière arrivent un couple, un ou des enfants, le Père Noël ou un groupe de personnes (selon que la carte soit conçue pour Noël ou le Premier de l’An).
La situation idéale qui émerge de tous ces éléments pourrait être la suivante ! Dehors, il neige. Vous êtes seul, confortablement installé au coin du feu dans une pièce décorée pour les fêtes. Tout est tranquille et peut-être qu’un chien ou un chat viendra vous rejoindre. Beaucoup de cadeaux attendent que vous les ouvriez. Durant cette soirée, le plus probable est que vous vous contenterez d’observer les flammes ou lirez un livre ou un journal.
Du papier à la sculpture, il y a un parcours naturel qui passe par le papier mâché. Parcours illustré avec talent par Catherine Fontaliran formée à l’Ecole du Louvre et dans divers ateliers de modelage et de céramique. Pour en savoir plus sur l’artiste, son travail et/ou comment acquérir une de ces créations, voici son site : http://catherinefontaliran.fr/apropos.html
Pour découvrir, ce sont les images ci-dessous (copyright C. FONTALIRAN) :
Du papier, un cutter/scalpel et CALVIN NICHOLLS donne naissance à des sculptures d’une finesse extraordinaire.
Pour en savoir plus, son site est ici : http://www.calvinnicholls.com/).
Le copyright lui appartient.
Un manuscrit de l’auteur d’Alice au pays des merveilles a été adjugé 16.000 euros dans une vente aux enchères à Londres. Elle met en lumière la détestation du romancier pour toute forme d’ostentation sentimentale.
La maison londonienne, Bonhams, vient de vendre aux enchères une lettre de Lewis Carroll adressée à son amie Anne Symonds. Dans celle-ci l’auteur du conte fantastique Alice au pays des merveilles explique sans détour sa détestation viscérale de la célébrité. Ce manuscrit qui révèle la pensée intime du romancier a été adjugé 16. 000 euros. Cette épistole autographe était initialement estimée entre 5000 et 6000 euros.
Il est l’un des romanciers anglais les plus célèbres de la littérature britannique. Et pourtant, Lewis Caroll n’a cessé durant toute sa carrière de fuir les trompettes de la renommée chantées et dénoncées malicieusement par Georges Brassens un siècle plus tard. Signé de son vrai nom, Charles Dodgson, il écrit notamment dans cette missive «qu’il déteste être pointé du doigt et regarder comme un bête étrange, tel un lion en cage».
Le talent de Carroll est au moins aussi connu que sa pudeur. Sa lettre est un véritable plaidoyer contre l’ostentation et la recherche de la célébrité à tout prix. Il y décrit avec précision la nature de ses sentiments: «… Il y a beaucoup de gens qui ne comprennent pas pourquoi je ne veux pas révéler mes sentiments … mais nous ne sommes pas tous faits du même bois…».
Sa volonté de se préserver de toute intrusion dans sa vie lui fait même écrire le définitif: «Je hais la notoriété si intensément que parfois j’aurais aimé n’écrire aucun livre».
Plus d’un siècle après sa mort, Lewis Carroll est toujours l’un des plus célèbres romanciers du monde. Des dizaines d’essais ont été écrits sur son œuvre majeure Alice au pays des merveilles. Une histoire fantastique, onirique qui a suscité de nombreuses interprétations. Mystérieuse, insaisissable, à multiples facettes… comme son créateur.
COMMUNIQUER avec les animaux est un vieux rêve humain (rien ne prouve que l’inverse soit vrai) que l’on retrouve dans les contes, la science-fiction, la fantasy… C’est pour cela que ce que vous allez lire ci-dessous a attiré notre attention.
Sans compter que le cochon est un héros littéraire incontournable, que ce soit entre les pages des livres pour la jeunesse ou d’ouvrages plus sérieux sur sa vie, ses moeurs, ses oeuvres… Voilà ce qui fait le lien avec notre amour des livres.
En raison des parcours professionnels des fondateurs de l’Association, nous suivons de près toutes les recherches liées aux nouvelles technologies orientées vers toutes les formes de communications (lire, écrire, dire, jouer). Au-delà de cet exemple ci-après qui peut sembler un « gadget » à certains, les initiatives pour avancer dans le communication inter-espèces sont à surveiller… Une petite application nous permet déjà de jouer avec nos petits amis roses…
L’article suivant paru dans Le Monde vous en apprendra plus :
Les animaux vont-ils prendre le contrôle du Net ?
On connaissait l’internet qui reliait des machines entre elles. C’était le premier internet. Aujourd’hui que nous sommes équipés de smartphones que nous ne quittons jamais et que nous avons des comptes personnels sur les réseaux sociaux : on peut dire qu’internet relie entre eux les êtres humains. C’est le deuxième internet. On prévoit dans un avenir proche l’émergence d’un troisième internet, celui des objets, qui relierait donc les objets entre eux. Eh bien, ça n’est pas fini, car aujourd’hui, certains travaillent à un quatrième internet, qui ne relierait plus seulement des machines, des êtres humains et des objets, mais qui relierait aussi les animaux. Un « Internet inter-espèces« , c’est son nom. Et le projet est soutenu par des personnalités non négligeables : Vinton Cerf, un des pères de l’internet, aujourd’hui Chef évangéliste de l’internet chez Google, Neil Gershenfeld, qui dirige le Center for Bits and Atoms du célèbre MIT, Diana Reiss, une chercheuse reconnue en sciences cognitives (spécialiste des dauphins) et Peter Gabriel, le chanteur, qui s’intéresse aux animaux depuis longtemps (il a appris à des bonobos à accompagner ses mélodies avec un synthétiseur, pauvres bonobos).
Vidéo : le TED Talk sur l’internet des espèces avec Diana Reiss, Peter Gabriel, Neil Gershenfeld et Vint Cert.
Le constat sur lequel repose cette initiative est que les êtres humains ne sont pas les seuls êtres vivants à avoir une conscience, que c’est une grande vanité que de le croire, que les chercheurs ont prouvé que les animaux avaient une conscience d’eux-mêmes, qu’ils avaient des capacités d’apprentissage, qu’ils avaient même une culture qui évoluait et se transmettait.
Le but de cet Internet inter-espèces est triple : développer la connaissance de la cognition animale, donner un peu de culture aux animaux captifs et faciliter la communication entre les espèces.
D’accord, mais comment faire ? On est évidemment au tout début. Pour le moment, il s’agit juste de lancer des pistes. L’une d’elles, ce serait la création d’interfaces qui permettraient à d’autres espèces de montrer ce qu’elles sont, et ce qu’elles savent. Pour ça, il faudrait leur donner le moyen d’interagir avec les machines. C’est la première piste.
Le petit groupe a l’air d’y croire. Neil Gershenfeld (qui dirige un prestigieux laboratoire du prestigieux MIT, je le rappelle), explique que, si cet internet nouvelle version devait exister un jour, si grâce à lui on parvenait vraiment à une meilleure communication entre les espèces, il pourrait servir de base à un internet intergalactique nous permettant de communiquer avec les Aliens. Ca me semble important, tant les problèmes d’incommunicabilité avec les Aliens empoisonnent notre quotidien. Mais il ne faut pas se moquer. Comme l’expliquent les Ufologues, la meilleure preuve qu’il existe d’autres êtres intelligents dans l’univers c’est qu’il est impossible de prouver qu’il n’en existe pas. Autant se préparer.
Mais, avant cet internet nous permettant de converser avec des Aliens et puisque nous sommes au Salon de l’agriculture, essayons d’imaginer un monde où les agriculteurs et les éleveurs pourraient bénéficier d’un Internet inter-espèces.
Imaginez un monde où l’éleveur serait en connexion avec ses vaches, où il connaîtrait l’état d’esprit de son troupeau, où il saurait que Marguerite et Noiraude ne sont plus amies. Imaginez que Monsieur Seguin ait vraiment su ce qu’il fallait donner à Blanquette pour qu’elle ne saute pas par la fenêtre… Et même pour ceux qui ne sont pas éleveurs. Imaginez un agriculteur qui serait en relation, via une interface adéquate, avec la horde de sangliers qui projette de venir massacrer sa plantation de jeunes pommiers, qu’il puisse s’interposer, et négocier. Imaginez un monde où vos poules vous demanderaient comme amis sur Facebook. Parce que la relation pourrait être réciproque, les animaux pourraient s’intéresser à l’éleveur, lui remonter le moral, participer à son effort.
Vidéo : Playing with Pigs, une application iPad pour interagir et jouer avec de vrais cochons. L’internet inter-espèces est déjà là !
Mais je pense qu’il faudrait aussi anticiper les conséquences politiques d’un Internet inter-espèces. Parce qu’il pourrait servir de lieu de mobilisation des animaux mécontents de leur sort. Et si les pintades s’apercevaient un jour que les cochons en ont marre autant qu’elles. Si les abeilles et les pucerons s’alliaient parce qu’ils n’en peuvent plus d’être exterminé par les pesticides… On connait la capacité de mobilisation d’internet. Ca donnerait quoi ?….. Ca donnerait La ferme des animaux de George Orwell : les animaux qui se révoltent et excluent les hommes. Incroyable. George Orwell n’avait pas seulement prévu notre société de surveillance dans 1984, mais il avait aussi prévu l’avenir de l’agriculture. Trop fort.
Xavier de la Porte
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.